Deux momies parfaitement préservées découvertes dans un tombeau vieux de 3500 ans


L’Égypte accentue sur les découvertes en 2018, la Vallée des rois n’est pas en reste. Des sarcophage à l’intérieur des nécropoles contenant des momies bien conservées
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Deux momies parfaitement préservées découvertes dans un tombeau vieux de 3500 ans

 

Crédits : ministère égyptien des Antiquités

par  Laura Boudoux

 

Ces archéologues français ont fait une découverte incroyable dans la Vallée des rois, en Egypte. À l’intérieur de la nécropole d’El-Assasif, à Louxor, deux cercueils en bois en parfait état ont été retrouvés, renfermant toujours leurs momies. 

« L’un des sarcophages est de style rishi, qui remonte à la dix-septième dynastie, tandis que l’autre sarcophage appartient à la dix-huitième dynastie », a déclaré le ministre des Antiquités, Khaled Al Anani.

Le plus ancien des deux pourrait donc dater de 1580 avant J.C. et les scientifiques n’ont pas encore déterminé qui était en son sein, révèle The Guardian.

Crédits : ministère égyptien des Antiquités

Ces découvertes ont été faites par une équipe de Français, le 12 novembre 2018. Douze jours plus tard, les scientifiques ont, pour la première fois de l’histoire, ouvert devant des médias du monde entier un sarcophage qui n’avait jamais été descellé. Ils ont alors pu identifier l’une des momies, qui appartient à une femme nommée Pouyou, a annoncé l’université de Strasbourg.

Crédits : ministère égyptien des Antiquités

Depuis début 2018, l’Egypte a fait des fouilles archéologiques l’une de ses priorités. En association avec des chercheurs du monde entier, le pays a enregistré des dizaines de découvertes, qui permettent non seulement de mieux appréhender cette période de l’histoire, mais aussi d’améliorer son image, pour attirer l’intérêt des touristes. Autrefois très prisée des voyageurs, l’Egypte peine à apparaître comme une destination sûre, depuis le soulèvement politique de 2011.

Sources : The Guardian / Université de Strasbourg

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Cette momie aux tatouages étranges serait une puissante sorcière vieille de 3000 ans


Une momie dont on a enlevé la tête, les mains ainsi que les jambes .. Elle présente des tatouages spéciaux qui laisse a pensée qu’elle était considérée une sorcière, ou une magicienne dans l’Égypte ancienne.
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Cette momie aux tatouages étranges serait une puissante sorcière vieille de 3000 ans

 

par  Laura Boudoux

 

Sur la peau de cette momie se distinguent encore une trentaine de mystérieux tatouages. Retrouvé en 2014 dans un tombeau de Louxor, en Égypte, ce corps a mis du temps à livrer ses secrets.

Mais le 18 octobre 2018, les scientifiques ont annoncé que leurs recherches avaient payé et qu’ils en savaient plus sur cette mystérieuse femme, qui a « probablement vécu entre 1 300 et 1 070 av. J.-C. et qui est morte entre 25 et 34 ans ».

 D’après Mustafa el-Waziri, secrétaire général au conseil suprême des antiquités d’Égypte, les tatouages présents sur ses épaules, son cou, son dos et ses bras montrent que « la momie appartient à une femme qui jouissait d’un statut religieux important tout au long de sa vie ».

Son corps a été délesté de ses mains, de ses jambes, de sa tête ainsi que de son pelvis. Cette étrange inhumation, associée aux tatouages complexes, peuvent être le signe qu’elle a été utilisée pour un rituel divin, ou relevant de la sorcellerie. Sur sa peau, les dessins représentent des taureaux, des moutons, des babouins, des fleurs de lotus et l’œil d’Horus, qui symbolise la victoire du bien sur le mal, la santé et la protection.

« Quel que soit l’angle sous lequel vous regardez cette femme, vous voyez deux yeux divins vous regarder », a révélé l’archéologue Anne Austin, de l’université Stanford, lors d’une conférence tenue en 2016.

Il pourrait ainsi s’agir de la dépouille d’une puissante magicienne.

C’est la première fois qu’un squelette aussi vieux présente des tatouages figuratifs.

« Ceux qui ont été retrouvés jusqu’à présent sur d’autres momies de l’Égypte ancienne présentent de simples dessins, qui se traduisent par des points ou de petites lignes, mais jamais de scènes ou de figures comme celles que nous trouvons ici », a expliqué Mustafa el-Waziri.

Les plus anciens tatouages de l’Égypte antique ont été datés à 5 000 av. J.-C.

Sources : International News

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Égypte: découverte de deux nouvelles tombes


L’Égypte continu a exhumé des momies. Encore deux autres ont été découvertes à Louxor.
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Égypte: découverte de deux nouvelles tombes

 

Les inscriptions et les dessins sur les murs... (Photo AFP)

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Les inscriptions et les dessins sur les murs laissent entendre que la sépulture aurait été construite entre les règnes des rois Amenhotep II et Thoutmosis IV, deux pharaons de la 18e dynastie.

PHOTO AFP

NARIMAN EL-MOFTY
Agence France-Presse
LOUXOR, Égypte

Deux petites tombes vieilles de 3500 ans ont été découvertes à Louxor, dans le sud de l’Égypte, a annoncé le gouvernement égyptien, samedi.

Deux tombes avaient été découvertes dans les années 1990 par l’archéologue allemande Frederica Kampp qui avait seulement atteint leurs portes «mais n’y était jamais entrée», a précisé le ministère dans un communiqué.

Ces tombes pourraient dater de l’époque du Nouvel Empire, qui a duré plusieurs siècles jusqu’à il y a environ 3000 ans. Depuis leur découverte, elles étaient restées «intouchées» jusqu’à ce qu’une nouvelle mission archéologique s’y intéresse, selon le ministère.

Dans la première tombe, les archéologues ont découvert, outre des objets funéraires, «une momie enveloppée dans un tissu de lin» qui, selon des études, serait «un haut responsable ou une personnalité puissante», a ajouté le ministère.

Il pourrait s’agir d’une personne nommée «Djehouti Mes », dont le nom est inscrit sur l’un des murs.

Mais la tombe pourrait aussi appartenir au «scribe Maati» dont le nom ainsi que celui de sa femme «Mehi» apparaissent sur des dizaines d’objets funéraires trouvés dans la sépulture, toujours selon la même source.

Le nom du propriétaire de la seconde tombe n’est pas connu.

Celle-ci contient une fresque représentant «une personne, probablement le frère du défunt présentant des offrandes et des fleurs au mort et à sa femme».

Le ministre des Antiquités Khaled Al-Anani a annoncé ces découvertes à Louxor dans la nécropole de Draa Aboul Naga, non loin de la Vallée des rois, connue pour abriter les tombeaux de nombreux pharaons, dont le célèbre Toutankhamon.

L’Égypte a récemment donné son feu vert à plusieurs projets archéologiques dans l’espoir de faire de nouvelles découvertes, au moment où le secteur touristique, pilier de l’économie, peine à véritablement décoller, après des attentats meurtriers ces dernières années.

Egypt_Antiquities

Deux archéologues et la momie découverte, vieille de 3500 ans. Photo AFP

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Égypte: découverte de 27 statues fragmentées de la déesse Sekhmet


27 statues d’une déesse qui était d’après la légende redoutable de l’Égypte ancienne En toute 287 statues de Sekhmet ont été retrouvées depuis le début des fouilles en 1998.. C’est beaucoup pour un seule personnage
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Égypte: découverte de 27 statues fragmentées de la déesse Sekhmet

 

 

Certaines statues trouvées représentent la déesse Sekhmet et... (Photo Thinkstock)

Certaines statues trouvées représentent la déesse Sekhmet et sont sculptées dans le granite noir. Elles mesurent parfois jusqu’à deux mètres.

PHOTO THINKSTOCK

 

Agence France-Presse
Le Caire

Une collection de 27 statues fragmentées de la déesse égyptienne à tête de lionne Sekhmet a été découverte près des colosses de Memnon à Louxor, a annoncé dimanche le ministère des Antiquités.

Cette découverte a eu lieu durant une fouille effectuée par une mission archéologique égypto-européenne, dans le cadre du projet de conservation du temple du roi Amenhotep III, l’un des plus importants pharaons de l’Egypte ancienne.

Les fouilles ont débuté le 7 novembre et duré jusqu’à la fin du mois, a indiqué à l’AFP Hourig Sourouzian, qui dirige la mission.

Selon Mostafa Waziri, secrétaire général du Conseil suprême des Antiquités, certaines statues représentent la déesse Sekhmet «assise sur le trône, tenant le symbole de la vie dans sa main gauche, ou debout et tenant le sceptre de papyrus devant sa poitrine», a indiqué le communiqué du ministère.

«L’état de conservation des statues est variable», a précisé M. Sourouzian. Certaines, trouvées dans les couches supérieures de la terre, sont en bon état.

Ces statues sont sculptées dans le granite noir et mesurent parfois jusqu’à deux mètres, selon Mostafa Waziri.

Déesse lionne personnifiant la chaleur destructrice du soleil, Sekhmet était redoutée par ses ennemis pour sa puissance dévastatrice.

La mission dirigée par Hourig Sourouzian a découvert à ce jour 287 statues de Sekhmet depuis le début des fouilles en 1998.

Louxor, ville d’un demi-million d’habitants sur les rives du Nil en Haute-Egypte, abrite les restes archéologique de l’antique capitale égyptienne de Thèbes.

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Découverte d’un tombeau de 3500 ans dans la ville de Louxor, en Égypte


L’histoire du passé de l’Égypte continue a connaitre son histoire, un nouveau tombeau découvert dans un cimetière réservé aux nobles il y a plus de 3500 ans. Une découverte qu’espère aidera a faire revivre le tourisme amoureux de l’archéologie égyptienne
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Découverte d’un tombeau de 3500 ans dans la ville de Louxor, en Égypte

 

Le tombeau a été découvert par des archéologues... (PHOTO KHALED DESOUKI, AFP)

Le tombeau a été découvert par des archéologues égyptiens, une preuve de leur nouvelle expertise et de leur professionnalisme, aux dires du ministre égyptien du Patrimoine.

PHOTO KHALED DESOUKI, AFP

NARIMAN EL-MOFTY
Associated Press
 

L’Égypte a annoncé samedi avoir fait la découverte d’un tombeau datant de la période pharaonique dans la ville de Louxor, au sud du pays. Il s’agirait du dernier repos d’un orfèvre qui aurait vécu il y a plus de 3500 ans, durant le règne de la 18e Dynastie.

La tombe, située sur la rive ouest du Nil dans un cimetière réservé aux nobles et aux fonctionnaires de haut rang, demeure une découverte modeste. Les autorités ont cependant fait grand bruit avec cette annonce afin de relancer l’industrie du tourisme qui tarde à se relever.

«Nous voulons que les journaux parlent de l’Égypte et que cela donne envie aux gens de venir en Égypte», a reconnu le ministre du Patrimoine Khaled el-Anani.

Le ministre a précisé que le tombeau n’était pas en très bon état, mais qu’il renfermait une statue de l’artisan et de sa femme, ainsi qu’un masque funéraire. On aurait aussi retrouver de la poterie, des momies et des cercueils datant de l’époque des 21e et 22e Dynasties à l’intérieur du même tombeau.

Selon le ministre el-Anani, l’artisan orfèvre se nommerait Amunhat.

Le tombeau a été découvert par des archéologues égyptiens, une preuve de leur nouvelle expertise et de leur professionnalisme, aux dires du ministre.

«Nous avions l’habitude, dans le passé, d’assister les archéologues étrangers à titre d’observateurs. Maintenant, nous sommes aux commandes», a commenté l’archéologue en chef de Louxor, Mustafa Waziri.

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Un trésor archéologique découvert en Égypte


Encore des découvertes grandioses en Égypte datant 1550–1295 avant J.-C. 8 momies et plusieurs artéfacts et il se pourrait que les archéologues trouvent encore d’autres choses en continuant les fouilles
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Un trésor archéologique découvert en Égypte

Huit momies révèlent leurs secrets

Huit momies, des sarcophages en bois et un millier de figurines funéraires ont été mis au jour dans une tombe datant de l’époque pharaonique près de la ville de Louxor, dans le sud de l’Égypte.

Radio-Canada avec Agence France-Presse

La tombe a été découverte dans la nécropole de Dra Abou el-Naga, près de la vallée des Rois. Selon les informations recueillies, la tombe appartenait à Userhat, un magistrat de la 18e dynastie (1550–1295 avant J.-C.) portant le titre de « juge de la ville ». Elle aurait été réutilisée quelques siècles plus tard sous la 21e dynastie pour accueillir d’autres momies.

L’une des six momies découvertes à ce jour dans la tombe. Photo : EPA/Ahmed Taranh

Les archéologues ont été surpris de découvrir autant d’objets dans la tombe.

C’était une surprise de découvrir autant d’éléments à l’intérieur : des ustensiles en argile portant le nom du propriétaire de la tombe, plusieurs sarcophages et des momies, ainsi que plus d’un millier d’oushebti, petites statuettes funéraires déposées dans les tombes pour remplacer le mort dans les corvées de l’au-delà. Khaled Al-Anani, ministre égyptien des Antiquités

Des milliers de petites statuettes funéraires  ont également été découvertes.

Des milliers de petites statuettes funéraires ont également été découvertes. Photo : Reuters/Ahmed Taranh

M. Al-Anani pense que les archéologues découvriront d’autres objets dans les prochaines semaines.

L’Égypte a récemment donné son feu vert à plusieurs projets archéologiques dans l’espoir de découvrir de nouveaux artéfacts.

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Une tombe vieille de 3000 ans découverte en Égypte


L’expression, une pierre, deux coups, expriment bien cette découverte Des archéologues découvrent une tombe caché par une autre et qui seraient plus ancienne et richement décoré qui appartiendrait à une scribe royale
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Une tombe vieille de 3000 ans découverte en Égypte

 

Une

La tombe du scribe Khonsu découverte à  Louxor.Photo Gentside

Une tombe peut en cacher une autre. C’est ce qu’ont découvert des archéologues japonais menant des fouilles à Louxor en Égypte. Anciennement nommée Thèbes, la ville est célèbre pour les nombreux temples et nécropoles antiques qu’elle abrite. C’est ainsi sur l’un de ces sites que Jiro Kondo et son équipe de l’Université de Waseda ont mis au jour une sépulture inconnue.

Alors qu’ils nettoyaient les débris de la tombe d’Userhat, un officiel au service du pharaon Amenhotep III, les archéologues ont découvert un trou au niveau de l’avant-cour. En l’explorant, ils ont constaté que la cavité menait vers une chambre funéraire séparée et totalement inconnue.

D’après Jiro Kondo et son équipe, la tombe en forme de T aurait plus de 3000 ans et remonterait à  la période ramesside entre 1292 et 1069 avant notre ère. Quant à l’identité de son propriétaire, celle-ci a rapidement pu être déterminée grâce aux hiéroglyphes présents sur les murs de la sépulture. Nommé Khonsu, le défunt détenait «le titre de scribe royal».   

UNE TOMBE RICHEMENT DÉCORÉE

Outre des hiéroglyphes, la tombe est richement décorée de scènes représentant le défunt et des dieux.

«Sur la partie Sud du mur Est du hall transversal, Khonsu et sa femme sont montrés adorant les dieux Osiris et Isis. Derrière Khonsu et sa femme se trouve une représentation de deux divinités à  tête de bélier, probablement, Khnoum ou Khnoum-Rê», expliquent les archéologues dans un communiqué.  

La frise observée au niveau du plafond est selon Jiro Kondo, d’un style typique de la période ramesside. Mais une autre scène a attiré l’attention des spécialistes.

«Sur le mur Nord de l’entrée, se trouve une scène gravée montrant le bateau solaire du dieu Rê-Atoum adulé par quatre babouins en pose d’adoration», expliquent-ils.

Bien qu’ils ne soient pas natifs de la région, les babouins étaient des animaux très appréciés durant l’Égypte antique.

Selon les historiens, ils étaient même régulièrement associés à  Rê-Atoum, le dieu créateur et parfois décrits comme la muse spirituelle des scribes. Ce qui expliquerait probablement la présence de l’animal sur les murs de la tombe de Khonsu qualifié de «véritable scribe renommé».

DES FOUILLES À POURSUIVRE 

Les peintures sont dans un état variable. Certaines sont encore clairement visibles alors que d’autres ont été effacées par le temps. De façon générale, celles du plafond paraissent mieux conservées que celles des murs. Une étude plus approfondie pourrait permettre d’en apprendre plus sur le défunt mais les fouilles sont loin d’être terminées.

Les archéologues pensent que toute une partie de la tombe reste à  mettre au jour.

«L’entrée de la chambre intérieure est actuellement obstruée par des colonnes de blocs rocheux», précisent les chercheurs dans le communiqué.

Ils s’attendent ainsi à découvrir davantage de murs peints à  l’intérieur de cette pièce inexplorée.

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La tombe d’une reine pharaonique découverte en Egypte


Une reine du passé de l’Égypte ancienne refait surface à Louxor connu pour ses richesses d’époques révolues.
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La tombe d’une reine pharaonique découverte en Egypte

 

Le site de Louxor

La tombe de l’épouse d’un pharaon de l’époque ramésside a été découverte à Louxor par une équipe d’archéologues français et égyptiens, a annoncé jeudi le ministère des Antiquités égyptien.

«Les recherches se poursuivent pour déterminer le nom du pharaon que la propriétaire de la tombe avait épousé», selon un communiqué du ministère.

L’époque ramésside couvre la XIXe dynastie (1314-1200 av.JC) et la XXe dynastie (1200-1085 av. J-C), au cours desquelles de nombreux pharaons ont porté le nom de Ramsès.

Les archéologues ont notamment retrouvé dans la tombe les fragments de 20 ouchebtis (statuettes funéraires), sur lesquels est inscrit le nom de la reine, «Karomama».

Cela «va aider à en savoir plus sur cette personnalité importante», selon le ministère, qui souligne que peu de vestiges concernant cette reine ont été découverts, si ce n’est une statue recouverte de bronze qui se trouve au musée du Louvre à Paris, des vases canopes et douze statuettes funéraires.

Louxor, ville d’un demi-million d’habitants située sur les rives du Nil, est un musée à ciel ouvert où foisonnent temples et tombes de l’Egypte antique.

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Découverte d’une momie vieille de 3600 ans


Une autre découverte d’un sarcophage rare par ses dessins de plumes a été découverte en Égypte. Probablement, les nouvelles technologies permettent autant de trésor de l’histoire mis a jour en quand même peu de temps
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Découverte d’une momie vieille de 3600 ans

 

Découvert par une équipe d'archéologues espagnols, le sarcophage... (Photo Associated Press)

Découvert par une équipe d’archéologues espagnols, le sarcophage de 2 mètres de long et 50cm de large est en bon état et ses couleurs encore vives, selon le communiqué du ministère.

PHOTO ASSOCIATED PRESS

Agence France-Presse
Le Caire, Égypte

Le ministère égyptien des Antiquités a annoncé jeudi la découverte dans la cité antique de Louxor d’une momie vieille de 3600 ans à l’intérieur d’un rare sarcophage en bois portant des dessins de plumes.

Découvert par une équipe d’archéologues espagnols, le sarcophage de 2 mètres de long et 50cm de large est en bon état et ses couleurs encore vives, selon le communiqué du ministère.

Cette découverte d’un sarcophage décorée de dessins de plumes est très rare, a souligné le ministre Mohamed Ibrahim.

«Le sarcophage date de la XVIIe dynastie» (1600 years av.J.-C.), a expliqué le directeur du département pharaonique au ministère, Ali el-Asfar.

«Il pourrait appartenir à un homme d’État important, peut-on déduire des analyses préliminaires du sarcophage et de ses inscriptions», a-t-il ajouté.

Le sarcophage porte des inscriptions hiéroglyphiques censées faciliter le voyage à l’au-delà, selon les croyances pharaoniques.

Les dessins de plumes symbolisent Maat, la déesse égyptienne du droit qui aurait pesé les coeurs des morts contre une plume pour déterminer leur statut dans l’au-delà.

La découverte a eu lieu sur un ancien site funéraire sur la rive occidentale de Louxor, près d’une tombe appartenant au gérant de l’entrepôt de la reine Hatshepsout, membre de la XVIIIe dynastie qui regna sur l’Égypte de 1502 à 1482 av.J.-C.

L’équipe espagnole, qui travaille à Louxor depuis 13 ans, avait découvert l’an dernier le sarcophage en bois d’un garçon de cinq ans datant de la XVIIe dynastie.

Louxor, ville du sud de l’Égypte qui compte 500 000 habitants, est célèbre pour ses temples pharaoniques sur les bords du Nil.

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