Cet étrange verre jaune décou­vert au Sahara a été formé par une météo­rite


Les météorites ne font pas juste détruire, ils créer des pierres uniques lors de leur impact sur la Terre. Le pharaon Toutankhamon a d’ailleurs eu des bijoux ornés de cet étrange verre jaune.
Nuage


Cet étrange verre jaune décou­vert au Sahara a été formé par une météo­rite

Crédits : Mark Riddick

par  Mathilda Caron

Les mystères de l’ori­gine du verre libyque, un éton­nant miné­ral jaune trans­lu­cide que l’on trouve dans la partie orien­tale du Sahara, ont enfin été percés. 

Des cher­cheurs de l’uni­ver­sité Curtin, en Austra­lie, révèlent dans une nouvelle étude qu’il a été créé par l’im­pact d’une météo­rite il y a 29 millions d’an­nées, rappor­tait Sky News le 16 mai.

Il exis­tait jusqu’ici deux hypo­thèses quant à son exis­tence.

« La ques­tion de savoir si le verre s’est formé lors de l’im­pact d’une météo­rite ou lors d’une explo­sion aérienne faisait l’objet d’un débat perma­nent depuis des années », explique le géologue Aaron Cavo­sie. « Les impacts de météo­rites et les explo­sions aériennes peuvent causer la fonte, mais seuls les impacts de météo­rites créent des ondes de choc qui forment des miné­raux à haute pres­sion », tel que le verre libyque.

C’est la présence dans les échan­tillons préle­vés de traces de reidite, un cris­tal rouge extrê­me­ment rare qui se forme unique­ment lors d’im­pacts météo­riques, qui a achevé de convaincre les cher­cheurs de son origine cosmique. L’étrange verre jaune est dispersé sur des dizaines de kilo­mètres dans l’est du Sahara, en Libye et en Égypte. Il a été retrouvé dans des bijoux anciens, notam­ment ceux que portait du pharaon Toutan­kha­mon.

Source : Sky News

https://www.ulyces.co/

Une nouvelle reine-pharaon découverte en Egypte?


Qui a pris le pouvoir après la mort du pharaon Akhenaton ? Toutankhamon était trop petit pour gouverner, mais il avait deux soeurs. Étant donné que les égyptologues sont d’accord qu’il y a eue une reine-pharaon, il serait possible que ce soit les 2 soeurs de Toutankhamon qui aurait gouverné l’Égypte.
Nuage

 

Une nouvelle reine-pharaon découverte en Egypte?

 

Une statuette du pharaon Toutankhamon montrée lors de l’exposition « Toutankhamon, le Trésor du Pharaon » en cours à la Grande Halle de La Villette à Paris. © afp.

Deux des soeurs de Toutankhamon, et non une seule, sont montées ensemble sur le trône d’Egypte après la mort de leur père Akhenaton, selon les conclusions inédites d’une étude menée par une égyptologue d’une université canadienne.

Les spécialistes savaient depuis près de 50 ans qu’au 14e siècle avant Jésus-Christ, une reine-pharaon avait précédé Toutankhamon sur le trône, rappelle Valérie Angenot, égyptologue et historienne de l’art à l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Certains pensaient qu’il s’agissait de Néfertiti, épouse d’Akhenaton, autoproclamée « roi » à la mort de son époux. D’autres estimaient qu’il s’agissait de la fille aînée d’Akhenaton, la princesse Méritaton.

« Jusqu’à présent, le recours aux documents iconographiques se faisait de façon plutôt intuitive », a expliqué vendredi Mme Angenot.

La professeure montréalaise a dès lors procédé à une analyse basée sur la sémiotique (étude des signes) qui a selon elle révélé que deux filles d’Akhenaton avaient pris le pouvoir à sa mort alors que leur frère Toutankhamon, âgé de quatre ou cinq ans, était encore trop jeune pour régner. Akhenaton, qui avait épousé sa fille aînée Méritaton pour la préparer à régner, aurait également associé au pouvoir une autre de ses filles, Neferneferouaton Tasherit. Elles seraient montées ensemble sur le trône sous le nom de couronnement commun d’Ankhkheperure, selon Mme Angenot.

L’étude de certaines pièces du trésor de Toutankhamon, découvert en 1922 par l’archéologue britannique Howard Carter, avait révélé que l’enfant-roi avait usurpé une bonne partie du matériel funéraire de cette reine-pharaon, Neferneferouaton Ankhkheperure.

« Princesses devenues pharaons »

L’historienne de l’art a par ailleurs analysé une stèle exposée au Musée égyptien de Berlin montrant deux personnages assis sur le trône, l’un caressant le menton de l’autre.

« On a émis toutes sortes d’hypothèses à son sujet: qu’elle figurerait Akhenaton devenu homosexuel, Akhenaton avec son père, ou Akhenaton et Néfertiti », rappelle-t-elle. « Je me suis rendu compte que cette gestuelle de caresser le menton n’était en fait attestée que pour les princesses, dans 100% des occurrences ».

 Par ailleurs, l’égyptologue a étudié plusieurs sculptures de têtes royales anonymes que l’on attribuait jusqu’alors à Akhenaton, Néfertiti ou Toutankhamon.

« Comme l’art égyptien fonctionne sur des systèmes de proportions, j’ai effectué des comparaisons de ces statues avec la statuaire reconnue des princesses et ça colle tout à fait, j’ai pu montrer que certaines têtes royales étaient en fait des têtes de princesses devenues pharaons », explique-t-elle.

Mme Angenot a récemment présenté ses conclusions lors d’un rassemblement d’égyptologues nord-américains en Virginie (Etats-Unis).

 « L’égyptologie est une discipline très conservatrice, mais mon idée a été étonnamment bien reçue, à l’exception de deux collègues qui s’y sont farouchement opposés », a-t-elle souligné. « Je pense que ça peut faire avancer notre compréhension des questions de succession en Egypte ancienne mais surtout notre connaissance de la fascinante époque amarnienne qui vit naître le premier monothéisme », objet d’âpres débats depuis des siècles, selon elle.

https://www.7sur7.be/

D’après ces cher­cheurs, les Égyp­tiens cassaient le nez des statues pour les priver de leur force vitale


Hé non, ce n’est pas Obélix qui a cassé le nez du sphinx dans « Astérix et Cléopâtre » Il semblerait que les statuts des sphinx et des pharaons ont été brisée dans un but précis, par des gens qui voulaient minimiser le soi-disant pouvoir de ces statuts.
Nuage

 

D’après ces cher­cheurs, les Égyp­tiens cassaient le nez des statues pour les priver de leur force vitale

 

par  Laura Boudoux

Les statues des sphinx et pharaons datant de l’Égypte antique auraient été, au cours de l’his­toire, vanda­li­sées dans l’ef­fort de réduire leur pouvoir symbo­lique.

C’est ce qu’af­firme le conser­va­teur Edward Blei­berg, du Brook­lyn Museum, qui s’est inté­ressé de plus près à ces destruc­tions en consta­tant que les visi­teurs du musée posaient systé­ma­tique­ment la même ques­tion : « Pourquoi les statues ont-elles presque toutes le nez cassé ? » Intri­gué, il a analysé les visages défi­gu­rés et a alors remarqué que leurs attaques semblaient déli­bé­rées, raconte CNN.

Les recherches d’Ed­ward Blei­berg font aujourd’­hui l’objet d’une expo­si­tion à la Pulit­zer Foun­da­tion for the Arts, où sont expo­sées des statues endom­ma­gées.

« Il existe une cohé­rence dans les sché­mas des dommages infli­gés aux sculp­tures, qui suggère que ces destruc­tions sont inten­tion­nelles », explique Edward Blei­berg, citant des moti­va­tions possi­ble­ment poli­tiques, reli­gieuses, person­nelles ou crimi­nelles à ces actes.

Selon Adela Oppen­heim, cura­trice du dépar­te­ment d’art égyp­tien du Metro­po­li­tan Museum of Art de New York, il s’agis­sait de neutra­li­ser l’es­prit à l’in­té­rieur de la statue en le privant de sa force vitale – comme nous, c’est par là que l’es­prit respire.

D’après le conser­va­teur, cette destruc­tion à grande échelle a donc été orga­ni­sée pour démys­ti­fier l’image de ces statues à forme humaine. Edward Blei­berg fait tout de même la diffé­rence entre du vanda­lisme et ces actes, perpé­trés par « des icono­clastes qui n’étaient pas des vandales ».

« Ils ne s’at­taquaient pas à ces œuvres d’art de manière impru­dente, ou au hasard », explique-t-il ainsi.

Ces nez cassés sont plutôt d’après lui la marque indé­lé­bile « des inva­sions exté­rieures, de luttes de pouvoir entre diri­geants des dynas­ties et de périodes de boule­ver­se­ment ».

Sources : CNN

https://www.ulyces.co

L’Égypte dévoile sept tombes du temps des pharaons


De nouvelles tombes ont été découvertes au temps des pharaons dans l’ancien et le nouvel empire. Dans ces tombes beaucoup de chats momifiés, des scarabées, statues de quoi occupés les archéologues
Nuage

 

L’Égypte dévoile sept tombes du temps des pharaons

 

Un homme transporte un artéfact retrouvé dans une... (Photo Nariman El-Mofty, Associated Press)

Un homme transporte un artéfact retrouvé dans une des tombes découvertes dans la nécropole royale de Saqqarah, le 10 novembre.

PHOTO NARIMAN EL-MOFTY, ASSOCIATED PRESS

 

Agence France-Presse
Le Caire

Sept tombes, dont quatre datant de plus de 6000 ans, ont été découvertes sur le site de Saqqarah, près du Caire, par une mission archéologique égyptienne qui a mis au jour notamment des scarabées et des chats momifiés, ont annoncé les autorités samedi.

La découverte a eu lieu « autour d’une zone rocailleuse bordant le complexe funéraire d’Ouserkaf dans la nécropole [royale] de Saqqarah », de l’ancienne capitale de l’Ancien Empire, a déclaré le ministre des Antiquités Khaled el-Enany.

Trois de ces tombes « remontent à l’époque du Nouvel Empire [seconde moitié du second millénaire avant notre ère] et ont été utilisées comme nécropoles pour chats », a-t-il ajouté dans un communiqué. 

Les quatre autres tombes remontent à l’époque de l’Ancien Empire (soit 4300 ans avant J-C), « dont la plus importante est celle de Khufu-Imhat, gardien des édifices appartenant au palais royal. Elle date de la fin de la Ve dynastie et des débuts de la VIe », selon le ministre. 

Le site de Saqqarah est une vaste nécropole de la région de l’ancienne Memphis, où se trouvent d’innombrables tombes et les premières pyramides pharaoniques.

De son côté, le secrétaire général du Conseil suprême des antiquités, Mostafa Waziri, a indiqué que la mission égyptienne, travaillant sur le site depuis avril, avait aussi mis au jour les premiers scarabées momifiés jamais découverts dans la nécropole de Memphis.

Deux grands scarabées momifiés ont ainsi été découverts à l’intérieur d’une tombe rectangulaire, en pierre calcaire, a-t-il précisé.

Une autre collection de scarabées momifiés a aussi été mise au jour à l’intérieur d’une tombe de forme carrée, en pierre calcaire portant un scarabée peint en noir. 

Des dizaines de chats momifiés ont également été découverts ainsi que 100 statues de chats en bois doré et une statue de bronze, dédiées à la déesse-chat Bastet. 

Une collection de statues en bois doré représentant un lion, une vache et un faucon a également été découverte, selon M. Waziri.

https://www.lapresse.ca/

Le Saviez-Vous ► En 1974, le pharaon Ramsès II a reçu un passeport pour voyager à Paris


La momie Ramsès II a un parcours impressionnant même après sa mort. Il devait voyager en France pour passer des examens et découvrir plus sur sa santé et son physique. Les Égyptiens n’ont pas de risques, ils ont fait un passeport en bonne et du forme pour être sûr que la momie revienne au bercail.
Nuage

 

En 1974, le pharaon Ramsès II a reçu un passeport pour voyager à Paris

 

par  Laura Boudoux

 

L’un des pharaons les plus puissants de l’Égypte ancienne a reçu un passeport officiel lui permettant de se rendre en France, 3 000 ans après sa mort.

En 1974, les égyptologues avaient constaté que la momie de Ramsès II se détériorait de manière précoce et ils décidèrent donc de l’envoyer à Paris pour une inspection plus poussée. La loi égyptienne voulait alors que les restes humains soient en règles et possèdent donc leurs propres papiers avant de voyager internationalement. Une manière pour le pays d’assurer à la dépouille une protection légale, afin de garantir son retour en Égypte. À l’époque, de nombreux objets et momies avaient en effet été pillés ou volés sans que les musées européens ne respectent les revendications de propriété égyptiennes.

Un passeport fut donc délivré à Ramsès II, précisant notamment sa date de naissance, 1303 avant J.-C., et sa profession : « Roi (décédé) ». La momie du pharaon arriva finalement à l’aéroport du Bourget en septembre 1976, où un défilé militaire fut organisé en hommage à cette collaboration exceptionnelle entre l’Égypte et la France, comme le racontait cette année-là le New York Times. Reçu avec les mêmes honneurs qu’un chef d’État, Ramsès II fut ensuite emporté au Musée de l’Homme de Paris, où pendant huit mois, une cinquantaine de spécialistes étudièrent ses tissus et son sarcophage.

Les analyses montrèrent alors des blessures liées à des combats, de l’arthrite, et même un abcès dentaire. Les chercheurs estimèrent également que le pharaon, décédé entre 80 et 85 ans, mesurait 1,73 m et était roux. Il apparut enfin aux scientifiques que le roi d’Égypte souffrait de spondylarthrite ankylosante, une inflammation des articulations de la colonne vertébrale, qui le contraignait à marcher le dos courbé pendant les dernières années de sa vie. Une fois traitée et restaurée, la momie de Ramsès II fut bel et bien renvoyée en Égypte, où elle est depuis exposée, au Musée Égyptien du Caire.

Source : The New York Times

https://www.ulyces.co/

Le Saviez-Vous ► Des enfants auraient-ils été utilisés pour la construction de la ville du pharaon Akhenaton ?


On croit que des enfants et des adolescents travaillaient pour pharaon Akhenaton qui était l’époux de Néfertiti. Ils ont trouvé dans une fosse des squelettes qui avaient des blessures physiques ou des troubles dégénératifs chez ces enfants. On ne sait pas encore qui était ces enfants et ces adolescents, des Égyptiens, des prisonniers ? Cependant, ils ont été inhumés dans des fosses sans cérémonies
Nuage

Des enfants auraient-ils été utilisés pour la construction de la ville du pharaon Akhenaton ?


Photo:
Mary Shepperson

Avec Ramsès II et Toutankhamon, son fils, le pharaon Akhénaton est incontestablement un des plus connus de l’histoire de l’Égypte ancienne. Surnommé « l’hérétique » dans la littérature grand public, il a en effet délaissé les cultes traditionnels pour se consacrer uniquement au disque solaire, Aton. De nouvelles études de squelettes d’un cimetière situé près de son ancienne capitale, Tel el-Amarna, laissent croire que des enfants aient pu y être utilisés comme force de travail….

Akhénaton et sa nouvelle capitale:


(
Source)

De son vrai nom Aménophis IV, celui qui se renomma Akhénaton (celui qui est agréable à Aton) en l’honneur d’un dieu égyptien associé au disque solaire, a eu un règne assez distinctif de ses prédécesseurs. Il est le descendant de la grande lignée des Thoutmosides, de grands pharaons bâtisseurs et guerriers du Nouvel Empire, à l’origine entre autres des tombeaux de la Vallée des Rois. 


Avec son épouse Néfertiti et leurs enfants sous les rayons bienfaiteurs d’Aton
(
Source)

Il régna de 1352 à 1336 av. J-C. environ et décida avec sa famille, plus particulièrement son épouse royale la célèbre Néfertiti, de délaisser les cultes polythéistes traditionnels de l’Égypte pour se dédier uniquement à ce dieu marginal du Panthéon égyptien qu’était Aton. C’est dans cette optique qu’il prit la décision de faire construire une nouvelle capitale, qui était jusqu’à présent Thèbes, en plein désert pour être exposée aux rayons du soleil. Il la nomma à l’origine Akétaton (l’horizon d’Aton), mais nous la connaissons mieux aujourd’hui sous son appellation arabe de Tel el-Amarna.


Vestiges d’une maison
(
Source)

Rasée après le règne controversé d’Akhénaton, la ville d’Amarna n’aura existé qu’environ 30 ans avant d’être volontairement oubliée des autorités et de la population égyptienne, qui elle n’a jamais suivi l’angle exclusif du culte d’Aton. Sa destruction explique que nous possédions peu de vestiges et d’artéfacts pour en comprendre l’histoire et connaître la réalité de la fin du règne de ce pharaon.

Une étude de cimetière importante:


Fouilles sur le site
Photo:
Mary Shepperson

Le site d’Amarna est présentement fouillé par des archéologues par le biais d’un projet qui s’appelle Amarna project et c’est dans le cadre de cette mission archéologique que l’archéologue Mary Shepperson et son équipe ont commencé à fouiller les cimetières des habitants de l’ancienne cité d’Akhénaton.


Photo:
Mary Shepperson

Dans un article paru cette semaine dans The Guardian, elle détaille le résultat de ces fouilles qui ont permis de réaliser, par l’étude des nombreux ossements du cimetière étudié, que plusieurs squelettes étaient ceux d’enfants et d’adolescents et que ces tombes étaient d’une très grande simplicité en comparaison avec celles de l’élite et même trop simples pour des Égyptiens du Nouvel Empire qui croyaient en la vie éternelle. Les analyses subséquentes ont démontré qu’une majorité des 105 squelettes étudiés présentaient des blessures physiques ou des troubles dégénératifs rares pour des enfants/adolescents. 


Photo:
Mary Shepperson

Les hypothèses avancées présentement sont que ces enfants et adolescents, parfois enterrés à plusieurs dans une même fosse, aient été une force de travail pour la construction d’Amarna, peu considérés et donc simplement inhumés dans des fosses après décès, sans plus de cérémonies. Qui étaient-ils et surtout… d’où venaient-ils? Étaient-ils des Égyptiens ou des prisonniers?

Il faut maintenant attendre les analyses d’ADN pour éclaircir ce nouveau mystère lié à Akhénaton!

Spécialisteen histoire ancienne, Evelyne Ferron

http://www.historiatv.com

Enfin la preuve de la présence d’eunuques en Egypte ?


On croit avoir trouvé des preuves que des eunuques étaient présents en Égypte ancienne. Ils auraient trouvé des squelettes d’hommes qui auraient été castré avant la puberté, a moins que ce soit le syndrome de Klinefelter, ce sera les tests d’ADN qui mettra le point final
Nuage

 

Enfin la preuve de la présence d’eunuques en Egypte ?

 

Princesse Kawit

Bas-relief du sarcophage de la princesse Kaouit (11e dynastie), où un eunuque verse une boisson à sa maîtresse alors qu’une servante arrange ses cheveux.

COURTESY MUSÉE ÉGYPTIEN DU CAIRE

Bernadette Arnaud Spécialiste archéologie, anthropologie et histoire au magazine Sciences et Avenir

Deux rares cas d’eunuchisme d’époque post-pharaonique pourraient avoir été détectés dans le nord de l’Egypte.

Plothin, le ministre de Ptolémée XIII, le pharaon d’Egypte qui avait tenté de faire assassiner sa sœur Cléopâtre, aurait appartenu à cette caste très particulière. Mais aucun vestige archéologique d’eunuques, ces hommes victimes depuis la plus haute antiquité des mutilations sexuelles qu’était la castration (lire encadré), n’avait jusqu’alors été retrouvé. Il semble que ce soit désormais chose faite avec les analyses réalisées sur deux squelettes exhumés entre 2007 et 2013 dans le gouvernorat de Monufia, à Quesna, un site égyptien d’époque gréco-romaine (IVe siècle av.J.C- 1er. siècle ap.JC) Selon Scott Haddow*, du laboratoire Pacea, UMR 5199 de l’université de Bordeaux, Joanne Rowland de la faculté d’histoire, lettres classiques et archéologie de l’université d’Edimbourg, et Sonia Zakrzwski, du département d’archéologie de l’Université de Southampton, les ossements présenteraient des traces probables de cette mutilation.

Lors de la réunion annuelle de l’Association américaine des Anthropologues Physiques – qui s’est tenue du 19 au 22 avril 2017 à la Nouvelle-Orléans (Etats-Unis) – l’équipe a détaillé ces anomalies physiologiques décelées sur les restes de deux adolescents mis au jour parmi 151 autres dépouilles.

 » Nous avons constaté que leur stature était supérieure à la moyenne et qu’ils présentaient des signes de croissance osseuse anormale. Or, les personnes castrées avant la puberté grandissent davantage que les autres, ont des épaules et un thorax étroits mais des hanches larges, explique l’archéologue Scott Haddow à Sciences et Avenir. Toutefois cela peut être également lié à d’autres causes, en particulier des troubles génétiques qui auraient affecté le système endocrinien en entraînant l’expression de traits physiques sexuellement ambigus. »

Localisation de deux cas potentiels d’eunuchisme (en rouge), dans le cimetière gréco-romain de Quesna, dans le delta du Nil, en Egypte. ©Scott Haddow, Sonia Zakrzwski, Joanne Rowland.

Quoiqu’il en soit, l’orientation funéraire inhabituelle du premier squelette d’époque ptolémaïque (B21), tête au sud, contrairement à la centaine d’autres squelettes retrouvés sur les lieux exhumés tête au nord, évoque bien une inhumation spécifique.

Dépouille de B21, dans la nécropole de Quesna, en Egypte. © Scott Haddow, Sonia Zakrzwski, Joanne Rowland.

De même que le grand nombre d’amulettes funéraires qui lui étaient associées, indiquant clairement un traitement à part. Ce qui n’était pas le cas du second squelette (B26), d’époque romaine plus tardive, qui pourrait suggérer une meilleure insertion des eunuques dans la société du moment.

 » Il a été retrouvé dans une tombe collective de briques crues, parmi d’autres défunts, ce qui nous laisse penser qu’à la période romaine, les individus intersexués étaient mieux acceptés « , poursuit le chercheur.

Tombe commune d’époque romaine dans laquelle se trouvait B26. © Scott Haddow, Sonia Zakrzwski, Joanne Rowland.

Dans le cas de cet adolescent, il pourrait s’agir d’une castration pré-pubertaire, mais l’adolescent pouvait également présenter un syndrome de Klinefelter (la présence d’un chromosome X supplémentaire).

 » Nous ne pourrons avoir de certitudes qu’après des analyses ADN « , a tenu à préciser Scott Harrow.

Domitien (81-96) aurait été le premier empereur romain à faire interdire cette pratique.

 

____________________________________________

Les eunuques, des hommes castrés

Cette mutilation était soit subie, lors d’un châtiment par exemple, soit volontaire car indispensable pour exercer certains emplois, notamment dans les harems royaux et gynécées. La castration était opérée selon trois types de procédés : l’amputation du pénis seul, le retrait de l’appareil testiculaire ou l’émasculation totale. Cette mutilation a eu cours dans de nombreuses civilisations, depuis la plus haute antiquité. Les plus anciens cas signalés remontent à des textes Akkadiens de Lagash, au XXIe siècle av.J.-C,  d’autres en Assyrie, où ces personnages eurent aussi des rôles politiques importants dans les cours royales babyloniennes ou perses.

La Bible n’est pas en reste. Dans un passage de la Genèse, Putiphar est cité en tant qu’eunuque du pharaon. A la fin de la dynastie des Ming (1644), la Chine comptait près de 70 000 eunuques dans la Cité Interdite et il en restait encore 470 à la chute de la dynastie Qing, en 1912. D’une façon générale, les souverains s’assuraient ainsi que ces haut-fonctionnaires ne pourraient jamais avoir de relations sexuelles avec les épouses royales ni être tenté de prendre le pouvoir pour fonder une dynastie. Ce qui n’empêcha pas Amménémès, souverain égyptien de la XIIe dynastie, d’être assassiné par ses propres eunuques. Dans l’Empire byzantin, ceux-ci jouèrent un rôle politique majeur, en particulier à Constantinople où les eunuques (hadim) étaient responsables de l’administration des harems. Cette pratique s’est perpétuée en Occident avec les  » castrats  » : les femmes n’étant pas autorisées à chanter dans les églises, de jeunes garçons furent soumis à ces mutilations jusqu’au XVIIIe siècle. Le plus célèbre d’entre eux fut sans doute l’Italien Carlo Maria Michele Angelo Broschi, mort en 1705 et connu sous le nom de  » Farinelli « .

________________________________________________

*Two Potential Cases of Eunuchism from a Ptolemaic-Roman Cemetery in the Western Delta of Egypt: Differential Diagnosis and Social Implications. Scott D. Haddow, Sonia Zakrzewski, Joanne Rowland

https://www.sciencesetavenir.fr

Égypte : une tombe et une momie d’un haut dignitaire exhumées


L’Égypte a encore une fois dévoilé son histoire aux archéologues, il reste à l’interpréter pour peut-être mieux comprendre la vie des gens de noblesses qui entouraient les pharaons. Car, ils n’ont très peu d’information sur ces gens
Nuage

 

Égypte : une tombe et une momie d’un haut dignitaire exhumées

Le cadavre retrouvé serait celui du frère de Sarenput II, l'un des gouverneurs les plus influents de son époque.

  • Le cadavre retrouvé serait celui du frère Sarenput II, l’un des gouverneurs les plus influents de son époque. Crédits photo : Ministère égyptien des antiquités

Par Thomas Romanacce

Des archéologues espagnols ont trouvé un vaste tombeau proche d’Assouan. Il contenait de nombreuses poteries, des ustensiles funéraires et surtout la momie d’un homme qui pourrait avoir appartenu à une très puissante famille. Une découverte très intéressante pour étudier la noblesse égyptienne au temps des pharaons.

La petite ville multimillénaire d’Assouan réserve encore bien des surprises aux archéologues. Lors d’une fouille, des chercheurs espagnols ont déniché une tombe vieille d’environ 4 000 ans. Selon le site Egyptian Streets, le tombeau ayant échappé aux ravages du temps et des pillards renferme encore de nombreux trésors.

Les archéologues espagnoles ouvrent la tombe de celui qui pourrait être le frère de Sarenput II.

Les archéologues espagnoles ouvrent la tombe de celui qui pourrait être le frère de Sarenput II

Il s’agit d’un site funéraire contenant entre autres, un cercueil en cèdre protégeant une momie pas encore totalement identifiée. Cependant, les archéologues ont traduit les inscriptions gravées sur le sarcophage et ont estimé que le cadavre serait celui du frère de Sarenput II, l’un des gouverneurs les plus influents d’Égypte sous le règne du pharaon Senwosret II.

Connaître le mode de vie de la noblesse égyptienne

«Cette découverte est très importante car elle nous renseigne sur le mode de vie d’individus qui existaient dans l’ombre des puissants en ce temps-là», a expliqué au site égyptien, Mahmoud Afifi, le chef du département des antiquités au Caire. «Il y a d’habitude très peu voire aucune information sur ces personnes qui entourent les dépositaires du pouvoir», a-t-il ajouté.

Talisman en forme de scarabée

Talisman en forme de scarabée

Les archéologues espagnols ont exhumé de ce tombeau énormément d’objets intacts. Il y avait surtout de la poterie, des ustensiles funéraires et de nombreux modèles en bois censés représenter des bateaux sépulcraux ainsi que des scènes de la vie courante.

Optimistes, les chercheurs pensent pouvoir découvrir de nouveaux tombeaux. Leur précédente expédition leur avait permis de déceler une douzaine de sites funéraires également indemnes dans une région proche d’Assouan.

Des restes de statues présentées comme celles de pharaons de la XIXe dynastie (XIIIe siècle avant J.-C.) ont été découverts dans une fosse à proximité du temple de Ramsès II, dans la banlieue du Caire. Il semblerait que le sol égyptien n’a pas encore livré tous ses secrets…

http://www.lefigaro.fr/

Des statues de pharaons découvertes au Caire


L’Égypte n’a pas fini de dévoiler les vestiges du passé et encore, une statue gigantesque serait possiblement celle de Ramsès II
Nuage

 

Des statues de pharaons découvertes au Caire

 

Tête découverte en mars 2017

Des restes de statues présentées comme celles de pharaons découverts par une équipe d’archéologues égyptiens et allemands à Matareya, le 9 mars 2017, dans la banlieue du Caire.

AFP/KHALED DESOUKI

Des restes de statues présentées comme celles de pharaons de la XIXe dynastie ont été découverts dans une fosse à proximité du temple de Ramsès II, dans la banlieue du Caire.

La découverte a été effectuée par une équipe d’archéologues égyptiens et allemands dans une friche à Matareya, une banlieue populaire au nord-est du Caire construite sur le site antique du temple solaire d’Héliopolis. Selon Ayman Ashmawy, le chef de l’équipe d’archéologues égyptiens, certains des restes découverts sont ceux d’une statue de huit mètres de long, sculptée dans du quartz et qui « représente probablement » le roi Ramsès II qui a gouverné l’Egypte il y a plus de 3000 ans (1279 à 1213 avant JC). 

« Cette statue n’est pas gravée et ne peut ainsi pas être identifiée mais le fait qu’elle se trouve à l’entrée du temple du roi Ramsès II voudrait dire qu’elle pourrait lui appartenir », explique le ministère égyptien des Antiquités dans un communiqué.

Les fouilles doivent se poursuivre au Caire

 

Crédit : KHALED DESOUKI / AFP

Parmi les restes de l’autre statue figure un buste de 80 cm du roi Seti II qui a régné sur l’Egypte pendant dix ans (de -1203 à -1194). Il a été sculpté sur une roche calcaire avec un visage aux traits fins, selon ce communiqué.

Dans ce texte, M. Ashmawy qualifie les découvertes de « très importantes » car « elles montrent que le site du temple solaire était gigantesque avec des structures magnifiques, des inscriptions prestigieuses, des colosses et des obélisques ». 

D’après le communiqué, le site d’Héliopolis a été endommagé à l’époque gréco-romaine quand la plupart de ses obélisques et colosses ont été transportés vers Alexandrie ou l’Europe. A l’époque de la conquête musulmane, ses pierres ont en outre été utilisées pour construire Le Caire. Le chef de l’équipe allemande, Dietrich Raue, a expliqué que la mission travaillait à déplacer les statues vers le site archéologique proche de Matareya pour restauration. Les fouilles vont se poursuivre, selon le communiqué.

vidéo trouvé chez mon ami Jack

https://www.sciencesetavenir.fr/

Le Saviez-Vous ► Vivre en Égypte à l’époque des pyramides


L’Égypte ancienne fait toujours des adeptes pour son histoire, l’héritage de ce vieux pays qui a laissé des traces malgré les millénaires que se sont écoulés. Un papyrus découvert en 2011 qui laisse des indices sur la façon qu’on vécut les travailleurs lors de la construction de la pyramide Chéops.
Nuage

 

Vivre en Égypte à l’époque des pyramides


(Source)

Les plus anciens papyrus de l’Égypte ancienne, datant de l’époque du pharaon Chéops, qui a fait construire la Grande Pyramide. Intéressons-nous à ces documents uniques et à travers eux brièvement à la vie en Égypte à cette époque!

Les papyrus et leur découverte:


Photo:
©Pierre Tallet

L’égyptologue français Pierre Tallet, de l’Université Paris-Sorbonne, a suivi les notes d’un voyageur britannique du XIXe siècle et celles de deux pilotes d’avion des années 1950 afin d’arriver sur le site de Ouadi el-Jarf, près de la Mer Rouge. Lors des premières fouilles en 2011, il y a découvert une trentaine de grottes scellées dans les falaises, réalisant en cours de fouilles qu’il s’agissait d’anciens entrepôts d’un port aujourd’hui disparu. Ces installations dataient de 4600 ans, soit de l’époque de l’Ancien Empire!


(Source)

En 2013, coup de théâtre! Lui et son équipe ont mis au jour quelque chose de rare pour cette époque de l’Égypte ancienne: des papyrus en relativement bon état de conservation. Jetés arbitrairement jadis, il s’agissait de documents de comptabilité datant essentiellement de la Ve dynastie (2498-2345 av. J.-C.), dont certains mentionnaient le chantier de construction de la pyramide Chéops. 


Photo:
©Amr Nabil

Non seulement certains de ces documents racontent-ils le travail dans les carrières de calcaire destiné à la Grande Pyramide, mais ils sont pour le moment les plus anciens documents écrits sur papyrus jamais découverts! Parmi ces précieux documents figure le journal de bord d’un inspecteur de l’État pharaonique du nom de Merer, qui décrit les travaux de chaque jour. 


Photo:
©Amr Nabil

Ces précieux documents, en cours d’étude et de déchiffrement, sont exceptionnellement exposés pour deux semaines au musée du Caire.

Vivre à l’époque de Chéops:


Photo:
Seule statuette connue de Chéops

L’époque de celle des bâtisseurs des pyramides s’est étendue de 2686 à 2345 av. J.-C. environ. D’un monde agricole et minier, l’Égypte se transforma alors en un royaume placé sous le signe des constructions, des essais, des erreurs et des innovations. Une vingtaine de pharaons convertirent de simples paysans en des tailleurs de pierre et des constructeurs de machine d’éternité pour leurs souverains, soit les pyramides. 


Photo: Vue du village des travailleurs du plateau de Gizeh ©Evelyne Ferron

À cette époque, l’Égypte était parvenue à développer un bon système administratif régenté par le pharaon et son vizir, basés dans la capitale qu’était Memphis. Le pays fut divisé en zones administrative appelées des nomes et gérées par des nomarques, soit des fonctionnaires chargés de faire le lien entre l’État et leur région.


Photo:
Statue d’un nomarque de la 6ème dynastie, MET

L’économie reposait sur l’extraction de l’or, associé aux dieux, mais aussi et surtout à l’agriculture favorisée par les crues annuelles du Nil. C’est à l’époque des pyramides que furent développées de meilleures techniques d’irrigation qui permirent, par le biais de canaux, de détourner l’eau du fleuve vers l’intérieur des terres afin d’aller chercher le maximum d’espaces cultivables dans une région autrement désertique.


(Source)

Si l’État avait besoin de paysans pour faire fonctionner l’économie agricole et dégager des surplus de céréales pouvant être échangés contre d’autres produits comme le bois par le biais des routes caravanières, il mobilisa à cette époque une importante force de travail pour les chantiers de construction des pyramides et des temples funéraires de pharaons comme Snéfrou, Chéops ou Céphren. Les ouvriers logeaient sur le site et étaient rémunérés entre autres en vêtements, en nourriture et en bière, qui calorique, désaltérait et nourrissait les travailleurs pendant la journée.


Photo: Le revêtement calcaire mentionné dans les papyrus découverts en 2013. Il en reste un petit morceau sur le sommet de la pyramide de Céphren. ©Evelyne Ferron

La pyramide de Chéops prit environ vingt ans à construire et a nécessité le déplacement estimé de 100 000 blocs de pierre par jour. Les plus imposants ont pu peser jusqu’à 16 tonnes! Les papyrus récemment découverts nous ouvrent une petite fenêtre sur la gestion du travail quotidien dans les carrières de pierres, qui n’étaient pas situées près du chantier de construction même.

La suite de leur étude nous permettra de mieux comprendre comment le travail des ouvriers était organisé et supervisé afin d’arriver au résultat qui impressionne encore autant aujourd’hui!

Evenlyne Ferron, s^pécialiste en histoire ancienne

 

http://www.historiatv.com/