Le Saviez-Vous ► Le « syndrome de l’enfant riche »



Connaissez-vous le syndrome de l’enfant riche ? Sûrement, qu’on nous pensons à certaines familles riches que les enfants n’ont qu’à demander et leurs désirs sont assouvis. Ils ont un terme : affuenza. Mais il y a aussi un terme pour les familles à revenu moyen. La rocopathie, et je crois que nous en voyons de plus en plus. Avec la vie qui va plus vite, des responsabilités qui n’en finissent plus, la présence des parents manquent aux enfants. Alors pour ce déculpabilisés, certains parents ont tendance à gâter leurs enfants pour éviter les crises, les chicanes …
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Le « syndrome de l’enfant riche »

Le syndrome de l’enfant riche ne fait pas allusion à la richesse économique des parents. Ce syndrome correspond à une éducation inappropriée basée sur la surprotection de l’enfant. Cette surprotection l’empêche d’acquérir les outils qui lui permettraient d’apprendre à se débrouiller tout seul.

Le syndrome de l’enfant riche, aussi connu sous les noms de « affluenza » et « ricopathie », ne se rapporte pas aux enfants des parents fortunés.

Ce syndrome renvoie aux enfants gâtés qui voient toutes leurs demandes satisfaites sans que cela ne leur demande aucun effort. C’est une situation qui se produit souvent dans les familles les plus aisées.

Néanmoins, c’est un schéma qui peut également se produire dans les familles de classe moyenne.

C’est particulièrement vrai dans celles où les parents tentent de combler (très souvent de façon inconsciente) leur absence physique et émotionnelle par des biens matériels.

Quelle est l’origine du terme « syndrome de l’enfant riche » ?

Le syndrome de l'enfant riche peut apparaître si l'enfant est trop gâté.

Bien que ce trouble ne soit pas reconnu comme un diagnostic clinique par les associations de psychiatrie du monde entier, son utilisation s’étend depuis les années 90.

Le terme « affluenza » a été le premier terme avec lequel s’est répandu ce trouble, terme utilisé dans le livre The Golden Ghetto: The Psychology of Affluence.

Dans son livre, l’auteur met l’accent sur la conduite irresponsable et le manque d’empathie des enfants gâtés des familles aisées.

Ce comportement de l’enfant est la conséquence directe de l’attitude des parents qui ont trop choyé l’enfant, qui l’ont surprotégé ou qui ont cherché à combler leur absence en lui offrant de l’argent et des cadeaux.

Comment savoir si son attitude favorise le « syndrome de l’enfant riche » chez ses enfants ? 

Il n’est pas nécessaire d’avoir beaucoup d’argent pour que ses enfants souffrent de ce syndrome. D’ailleurs, les cas de « ricopathie » chez les enfants et adolescents de classe moyenne sont de plus en plus fréquents.

Les parents ont de nombreuses responsabilités. Ces dernières peuvent  d’ailleurs correspondre à l’envie de se distinguer économiquement.

De ce fait, ils ne consacrent pas assez de temps à l’éducation de leurs enfants. Ils finissent donc par offrir à ces derniers des biens matériels pour combler le manque affectif et l’absence physique.

L’un des premiers signaux d’alerte du « syndrome de l’enfant riche » est l’ennui. En effet, l’enfant va exprimer son ennui de façon assez fréquente, alors qu’il a une chambre remplie de jouets et d’appareils électroniques à la mode.

Les parents encouragent cette conduite lorsqu’ils donnent à leur enfant un objet matériel pour le calmer ou pour éviter une crise de colère.

De la même façon, cette conduite est encouragée si l’enfant reçoit une récompense à chaque service rendu ou tout simplement pour s’être bien comporté.

Une autre façon d’encourager cette conduite est d’acheter à l’enfant des cadeaux coûteux hors occasion spéciale, juste pour satisfaire un caprice.

Toutes ces attitudes de la part des parents favorisent le « syndrome de l’enfant riche », et mettent en danger la santé émotionnelle et physique de l’enfant.

Comment le « syndrome de l’enfant riche » peut-il affecter l’enfant ?

  • L’enfant développe une faible estime de soi et manifeste un manque de motivation.

  • Il est incapable de gérer des frustrations, pensant qu’il mérite tout.

  • Il n’affronte pas ses propres problèmes, pensant que maman et papa seront toujours là pour les résoudre.
  • L’inconscience de l’enfant le conduit à être irresponsable et à manquer de discipline.

  • L’enfant manifeste un fort niveau de stress et d’anxiété face à un faible niveau scolaire.

  • Il présente des difficultés à maintenir des relations harmonieuses avec ses camarades.

  • L’enfant s’énerve et perd patience rapidement pour des sujets sans importance et, conséquence de cela, est souvent très malheureux.

  • Il adopte des comportements nuisibles, tels que la consommation de drogue et la consommation d’alcool.

Comment éviter le « syndrome de l’enfant riche » ?

Sachez comment éviter le syndrome de l'enfant riche.

Il est primordial que l’enfant ait conscience des efforts fournis par ses parents pour maintenir un mode de vie confortable.

Il doit ainsi savoir que les biens matériels s’acquièrent à force de travail.

L’enfant doit également comprendre qu’il a des responsabilités à respecter au sein du foyer, pour lesquelles il n’y a pas à recevoir de récompenses.

Ces responsabilités sont les suivantes : mettre la table, sortir la poubelle, aider à ranger, nettoyer sa chambre. Ces activités renforceront ses valeurs.

Il est nécessaire de faire participer l’enfant à la vie réelle. Il apprend ainsi à valoriser ce qu’il a, et à cultiver le respect des autres. En tant que parent, il ne faut pas le surprotéger.

Au contraire, il faut lui offrir les outils qui peuvent l’aider à affronter ses propres problèmes. Être stricte avec son enfant est aussi un acte d’amour.

Ainsi, il saura qu’il doit fournir des efforts pour obtenir ce qu’il désire. En étant suffisamment stricte, vous permettez à votre enfant de se développer correctement d’un point de vue éthique et émotionnel.

Les frustrations font également partie de l’apprentissage, et savoir les affronter est fondamental. C’est pourquoi il est nécessaire d’encourager le développement des capacités émotionnelles et psychologiques.

Ces dernières permettront à l’enfant de devenir un adulte plus heureux.

https://amelioretasante.com/

Alabama: un garçon de 14 ans abat les cinq membres de sa famille


Qu’est-ce qui peut bien se passer dans la tête d’un adolescent pour tuer sa famille ? Comment il se fait qu’il puisse avoir eu accès à une arme ? Comment peut-on tuer froidement ses frères et soeurs dont un bébé ?
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Alabama: un garçon de 14 ans abat les cinq membres de sa famille

PHOTO AP

Un policier boucle la scène du crime, à Elkmont, dans le nord de l’Alabama.

(Elkmont) Un adolescent de l’Alabama qui avait appelé le 911 en affirmant avoir entendu des coups de feu a reconnu avoir tué cinq membres de sa famille, dont ses trois jeunes frères et sœurs, ont annoncé les autorités, mardi.

ASSOCIATED PRESS

Les policiers qui se sont rendus mardi matin au domicile à Elkmont ont découvert un adulte et deux mineurs morts sur les lieux. Un autre adulte et un mineur grièvement blessés ont été transportés à l’hôpital, où ils ont rendu l’âme par la suite.

Le bureau du shérif du comté de Limestone a annoncé qu’un adolescent de 14 ans avait avoué être l’auteur des meurtres. Le shérif Mike Blakely a déclaré que les victimes étaient le père, la belle-mère et les frères et sœurs de l’adolescent.

Les enfants tués sont un bébé âgé de six mois, une fillette de cinq ans et un garçon de six ans. Le père de l’adolescent était âgé de 38 ans, tandis que sa belle-mère avait 35 ans.

Le porte-parole du shérif, Stephen Young, a affirmé que le jeune homme avait d’abord raconté au 911 qu’il était au sous-sol lorsqu’il avait entendu des coups de feu au rez-de-chaussée de la maison. Confronté aux incohérences de son récit, il aurait finalement avoué le crime.

AP

La police était sur les lieux du drame, mardi.

Les enquêteurs ont trouvé l’arme de poing qui aurait été utilisée. L’arme avait été lancée le long de la route près de la résidence.

On ne sait pas pour le moment ce qui aurait pu motiver l’adolescent à commettre un tel crime.

M. Young a indiqué que le jeune homme pourrait être jugé comme un adulte et pourrait être passible de la peine de mort.

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Cette start-up controversée effectuait des transfusions de “sang jeune” !


Drôle de coïncidence, justement dan une série télévisée que j’ai regardé cette semaine, il était justement question de transfusion de sang pris chez de jeunes adolescents. En tout cas, il y en a qui cherche la fontaine de jouvence, même si la science n’a pas prouvé le côté bénéfique à ce genre de procédé.
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Cette start-up controversée effectuait des transfusions de “sang jeune” !

 

Crédits : Flickr/ makelessnoise

par Yohan Demeure, rédacteur scientifique

Aux États-Unis, les croyances populaires ont la peau dure ! De prétendus tests effectués sur des souris ont été suffisants pour certaines personnes désirant lutter contre le vieillissement. Celles-ci n’ont pas hésité à se faire transfuser du sang de personnes plus jeunes contre des milliers de dollars !

La FDA a réagi

Depuis 2017, la start-up connue sous le nom d’Ambrosia vend des transfusions de sang d’adolescents pour 8 000 dollars le litre et 12 000 dollars les deux litres. Cette société a attiré en plus de deux ans environ 600 patients, en expliquant à ces derniers qu’il s’agissait d’un essai clinique visant à déterminer si la manipulation entraînait des modifications du sang des receveurs.

Comme Amboisia l’indique sur son site, les activités de transfusion de sang jeune ont été stoppées après la décision prise par la Food and Drug Administration(FDA), comme le relate un communiqué publié le 19 février 2019. L’organisation a même formulé une mise en garde à destination de la population contre cette pratique. Rappelons tout de même que la société Ambosia était active dans cinq grandes villes américaines.

Pourquoi une telle décision ?

La mesure prise par la FDA est totalement compréhensible. En effet, Ambrosia n’a pas de lien avec un quelconque groupe de contrôle, et ne semble pas avoir d’employés ou d’investisseurs, ni même d’adresse ! De plus, la société avait été créée par un certain Jesse Karmazin, diplômé en médecine mais n’ayant jamais acquis le droit de pratiquer et ayant déclaré avoir mené sa propre étude. Le fait est qu’aucun résultat justifiant de ces prétendues recherches n’a jamais été publié.

«Nos préoccupations concernant les traitements plasmatiques chez les jeunes donneurs sont exacerbées par le fait qu’il n’existe aucune preuve clinique convaincante de son efficacité, ni aucune information sur le dosage approprié pour traiter les affections pour lesquelles ce type de produit a été annoncé », pouvait-on lire dans le communiqué de la FDA.

La FDA a donc affirmé qu’aucun effet bénéfique de la transfusion de sang jeune chez l’être humain n’a jamais été cliniquement prouvé par la Science, bien que des tentatives aient déjà eu lieu. Par ailleurs, les tests effectués par Ambrosia n’ont pas été rigoureux. La pratique pourrait même s’avérer dangereuse. En effet, la transfusion d’importants volumes de plasma comporte des risques d’infection, d’allergies ou encore de problèmes respiratoires. De plus, la transfusion de sang jeune ne permet de lutter ni contre le vieillissement, ni contre le cancer ou encore la maladie d’Alzheimer.

Sources : Business InsiderLe MondeSiècle Digital

https://sciencepost.fr/

Les filtres parentaux ne servent à rien


Si vous pensez protéger les moeurs de vos enfants avec des filtres parentaux sur Internet, il semble que cela ne donne pas grand chose.
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Les filtres parentaux ne servent à rien

 

Attention danger | William Hook via Flickr CC License by

Attention danger | William Hook via Flickr CC License by

Repéré par Peggy Sastre

Avec ou sans, les ados voient autant de porno.

Repéré sur Cyberpsychology, Behavior, and Social Networking, Université d’Oxford

Être parent au XXIe siècle, c’est consacrer une bonne part de sa «charge mentale» à ce que ses enfants voient sur internet –et, surtout, à ce qu’ils ne devraient pas voir, comme des contenus sexuellement explicites. Raison pour laquelle les filtres parentaux et tous les mythes purificateurs qu’ils véhiculent n’ont jamais été aussi populaires dans nos foyers, jusqu’à nourrir des dystopies contemporaines comme Black Mirror, où un épisode montre une mère implanter une puce «protectrice» directement dans la cervelle de sa fille de 3 ans.

Avant d’en arriver là, des chercheurs de l’Oxford Internet Institute nous incitent à prendre le temps d’analyser l’efficacité réelle de ce genre de filtre (les classiques sur son ordinateur ou sa box internet, pas les implants neuronaux qui relèvent encore de la science-fiction). Qu’on se rassure (ou se mette tout de suite à paniquer), il semblerait que leur capacité à éviter que les adolescents voient du porno frise le zéro absolu.

Inefficaces et chers

La conclusion de leur étude, menée en suivant les standards de la science ouverte sur près de 15.000 adolescents européens et leurs parents (ou faisant fonction), est sans appel: ces outils de filtrage ne servent à rien et, dans la plupart des cas, ne jouent qu’un rôle insignifiant dans la consommation (volontaire ou non) de contenus sexuellement explicites chez les jeunes. En l’espèce, à 99,5%, qu’un adolescent ait croisé du porno sur internet n’a rien à avoir avec la présence d’un filtre parental sur sa connexion. Et les scientifiques estiment que pour protéger un seul adolescent de contenus sexuellement explicites, c’est entre dix-sept et soixante-dix-sept foyers qu’il faudrait rendre parfaitement hermétiques au porno. Autant dire la mer à boire.

«Les outils de filtrage coûtent cher à développer et à entretenir», commente le Dr. Victoria Nash, directrice adjointe de l’Oxford Internet Institute et co-auteur de l’étude avec Andrew Przybylski.

 En outre, fait-elle remarquer, de nombreux contenus litigieux peuvent passer entre les mailles du filet, car il y a toujours de «nouvelles façons de partager».

Plus grave encore, note la chercheuse, «il y a des inquiétudes concernant les violations des droits de l’homme –le filtrage peut conduire à un “surblocage” et empêcher les jeunes d’accéder à des informations légitimes sur leur santé ou leur vie affective».

L’un dans l’autre, Nash espère que ses travaux permettront de «repenser les objectifs d’efficacité des nouvelles technologies» avant qu’elles n’inondent le marché en dépit de performances médiocres voire inexistantes.

«D’un point de vue politique, nous devons privilégier des interventions aux bases factuelles solides pour protéger les enfants.»

Ce que les filtres parentaux ne sont pas.

http://www.slate.fr/

Pour la première fois, les enfants pourront «voter» le 1er octobre


En octobre, le Québec sera en mode élection, je ne crois pas que le gouvernement de la province sera réélu, et que de toute manière, ils sont tous un peu pareil. Ce qui est intéressant, c’est de faire participer les enfants par une question avec choix de réponse et pour les adolescents, une simulation d’élection avec de vrais candidats.
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Pour la première fois, les enfants pourront «voter» le 1er octobre

 

Ce programme, conçu par Élections Québec, fait suite... (Photo Graham Hughes, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE)

Ce programme, conçu par Élections Québec, fait suite à un projet-pilote mené à l’occasion des élections partielles tenues l’an dernier dans les circonscriptions de Gouin, à Montréal, et de Louis-Hébert, à Québec.

PHOTO GRAHAM HUGHES, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE

 

MAGDALINE BOUTROS
La Presse Canadienne

Le 1er octobre prochain, des petits bureaux de vote seront aménagés dans toutes les circonscriptions du Québec pour permettre aux enfants de s’initier à la vie démocratique.

Selon Élections Québec, il s’agirait du premier projet du genre à voir le jour sur l’échiquier planétaire.

Tous les petits Québécois seront donc invités à accompagner leurs parents aux bureaux de scrutin, le 1er octobre prochain. Sur place, un isoloir spécialement conçu pour les enfants les attendra.

Un bulletin de vote leur sera remis. Les enfants ne seront toutefois pas appelés à choisir un candidat, mais plutôt à se prononcer sur une question d’ordre général portant sur la démocratie ou sur le processus électoral.

Les jeunes électeurs pourront ensuite déposer eux-mêmes leur bulletin de vote dans une urne. Et pour prolonger leur «expérience», ils recevront un tatouage temporaire sur lequel sera inscrit «J’ai voté!».

Ce programme, conçu par Élections Québec, fait suite à un projet-pilote mené à l’occasion des élections partielles tenues l’an dernier dans les circonscriptions de Gouin, à Montréal, et de Louis-Hébert, à Québec.

L’expérience a été couronnée de succès grâce à la participation de plus d’un millier d’enfants.

Élections Québec a donc décidé d’étendre ce programme à tout le Québec pour les élections générales qui se tiendront à l’automne.

«On veut vraiment créer un événement pour l’enfant. Un événement qui d’abord l’amènera à voir son parent voter et ensuite à voter à son tour», explique Julie St-Arnaud Drolet, porte-parole d’Élections Québec.

«L’objectif, c’est vraiment d’éveiller l’enfant à la démocratie, aux élections, pour lui donner le goût, une fois en âge de le faire, d’aller voter», poursuit-elle.

Élections Québec dit s’appuyer sur plusieurs études qui démontrent que la participation démocratique découle d’un processus d’apprentissage.

«Lorsque très tôt dans la vie de l’enfant, on commence à l’intéresser à ces questions-là, il aura une plus forte propension, une fois à l’âge adulte, à se prévaloir de son droit de vote», souligne Mme St-Arnaud Drolet.

Les enfants qui fréquentent l’école primaire sont visés par l’initiative

. «Mais tous les enfants – plus jeunes ou plus vieux – qui ont envie de vivre l’expérience pourront le faire», précise MmeSt-Arnaud Drolet.

La compilation des votes se fera le soir même du scrutin.

Aux élections partielles de 2017, la question inscrite sur le bulletin de vote des enfants était «Qu’est-ce qui est le plus important pour toi?». Quatre choix de réponse étaient offerts: exprimer tes idées, être différent, te faire respecter ou aider les autres.

Autant dans Gouin que dans Louis-Hébert, les petits électeurs ont choisi, en plus grand nombre, «aider les autres».

Un volet pour ados

Pour les adolescents, Élections Québec a développé le programme Électeurs en herbe.

En vertu de ce programme, les élèves des écoles secondaires participantes vivront, en septembre, une simulation électorale qui se terminera par un vote.

Les noms des «vrais» candidats de leur circonscription seront apposés sur les bulletins de vote. Il faudra toutefois attendre après le 1er octobre pour connaître le résultat et ainsi savoir si les Québécois ont élu les candidats qui ont reçu l’appui de la prochaine génération d’électeurs.

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Les jeunes qui fument du cannabis sont en moins bonne santé


Des jeunes de 12 ans commencent la consommation au cannabis, c’est aberrant, mais je ne suis pas surprise. Je ne suis pas étonnée non s’ils continuent à fumer pendant plusieurs années, cela à des conséquences négatives sur la santé ainsi que dans leur éducation et profession.
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Les jeunes qui fument du cannabis sont en moins bonne santé

 

L'étude démontre, selon Mme Thompson, que les gens qui... (Darryl Dyck, archives PC)

L’étude démontre, selon Mme Thompson, que les gens qui commencent à utiliser du cannabis à un jeune âge et continuent à l’utiliser souvent pendant l’adolescence et au-delà sont plus susceptibles que leurs pairs d’avoir de mauvais résultats de santé. Ils obtiennent également moins de succès professionnels et éducatifs au début de l’âge adulte.

DARRYL DYCK, ARCHIVES PC

 

La Presse Canadienne

Une étude menée pendant dix ans sur la consommation de cannabis par les jeunes Canadiens révèle des résultats troublants.

Kara Thompson, une professeure de psychologie à l’Université St. Francis Xavier à Antigonish, en Nouvelle-Écosse, explique que l’étude a suivi des utilisateurs de cannabis dès l’âge de 12 ans, et ce pendant une décennie.

L’étude démontre, selon Mme Thompson, que les gens qui commencent à utiliser du cannabis à un jeune âge et continuent à l’utiliser souvent pendant l’adolescence et au-delà sont plus susceptibles que leurs pairs d’avoir de mauvais résultats de santé. Ils obtiennent également moins de succès professionnels et éducatifs au début de l’âge adulte.

L’étude a examiné les données de l’Enquête auprès des jeunes en santé de Victoria, qui a suivi une cohorte de 662 jeunes âgés de 12 à 18 ans au début de l’étude, entre 2003 et 2013.

Bonnie Leadbeater, une professeure de psychologie à l’Université de Victoria, affirme qu’avec la légalisation imminente du produit, il est important d’élargir notre compréhension de la consommation de cannabis chez les jeunes Canadiens.

Les chercheurs disent que les résultats de l’étude pourraient aider le gouvernement et les responsables de la santé publique à façonner les politiques futures sur le cannabis.

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Pubs de boissons sucrées alcoolisées: un «Far West» qui cible les jeunes


Depuis la mort Athena Gervais suite a la consommation ddu FCKD UP, plusieurs commerces ont enlever ce produits de leurs tablettes. Malheureusement, sur les réseaux sociaux, les publicités ciblent encore les adolescents et même les enfants plus jeunes. C’est un comportement irresponsables de la part des compagnies qui vendent des boissons sucrées alcoolisées
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Pubs de boissons sucrées alcoolisées: un «Far West» qui cible les jeunes

 

Cette étude avait été rendue publique quelques semaines... (PHOTO OLIVIER PONTBRIAND, ARCHIVES LA PRESSE)

Cette étude avait été rendue publique quelques semaines après la mort tragique d’Athena Gervais, une adolescente de 14 ans qui avait consommé la boisson de marque FCKD UP, qui a depuis été retirée des tablettes.

PHOTO OLIVIER PONTBRIAND, ARCHIVES LA PRESSE

 

MYLÈNE CRÊTE
La Presse Canadienne
Ottawa

La publicité des boissons sucrées alcoolisées sur les réseaux sociaux est un véritable «Far West», selon l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) qui recommande au gouvernement fédéral de mieux l’encadrer.

Ces publicités font la promotion éhontée de «produits dangereux» qui s’adressent aux adolescents et même aux enfants en utilisant des peluches, des personnages animés et de petits animaux sur des tricycles, a affirmé la chercheuse Manon Niquette en comité parlementaire mercredi soir.

Mme Niquette est l’une des auteurs de l’étude produite par l’INSPQ en mars sur le rôle de ces boissons dans les intoxications aiguës à l’alcool dans la province. Cette étude avait été rendue publique quelques semaines après la mort tragique d’Athena Gervais, une adolescente de 14 ans qui avait consommé la boisson de marque FCKD UP. Chaque cannette de cette boisson qui était vendue dans un format de 568 ml contenait 11,9 pour cent d’alcool et se vendait moins de 4 $ dans les dépanneurs. Le fabricant les a depuis retirés des tablettes.

«Après le décès d’Athena Gervais, on a mis une publicité où on disait « et vous, comment allez-vous fêter durant la semaine de relâche », a décrit la chercheuse. (…) La semaine de relâche est un vocabulaire qui n’appartient qu’au secondaire. Donc, on s’adresse de façon très explicite aux mineurs.»

Le monde numérique échappe au code du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) qui encadre uniquement la publicité à la télévision et à la radio, a fait remarquer aux députés le Dr Réal Morin, vice-président aux affaires scientifiques de l’INSPQ.

Il leur recommande de mieux encadrer la publicité dans les réseaux sociaux à l’échelle nationale, d’instaurer un prix minimum pour ce type de boissons et d’interdire leur vente dans les épiceries et les dépanneurs si elles contiennent plus de 7 pour cent d’alcool.

«Il en va de la protection de nos jeunes», a-t-il plaidé.

L’Association pour la santé publique du Québec va encore plus loin et demande aux députés fédéraux d’«interdire l’utilisation d’ingrédients aromatisants qui contiennent naturellement de la caféine qui créent une apparence trompeuse», comme le guarana, a souligné sa directrice générale, Lucie Granger.

Elle a également insisté sur l’imposition d’une limite d’alcool équivalente à un verre standard par cannette, l’application d’un prix minimum en fonction de la concentration d’alcool – plus la teneur en alcool est forte, plus le prix serait élevé – et l’augmentation de la taxe d’accise pour ces produits.

Le comité permanent de la santé de la Chambre des communes à majorité libérale avait accepté de lancer une étude d’urgence pour encadrer les boissons sucrées alcoolisées après la mort d’Athena Gervais, à la demande des néo-démocrates. Il doit émettre ses recommandations d’ici le mois de juin.

Santé Canada avait déjà lancé une consultation en mars pour réduire la teneur en alcool et le format de ces boissons qui peuvent contenir l’équivalent de quatre verres de vin.

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Les fusillades dans les écoles «en augmentation constante»


Si cela prend une étude pour l’augmentation des fusillades de masse dans les écoles américaines, voilà que c’est fait. Cette augmentation semble dût à la faciliter que des adolescents puissent avoir accès aux armes. Je crois que cette étude montre clairement qu’il est important de changer les normes sur les armes à feu aux États-Unis pour protéger les enfants
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Les fusillades dans les écoles «en augmentation constante»

 

Les années 1990 ont représenté une décennie particulièrement... (Photo Brian Snyder, Reuters)

Les années 1990 ont représenté une décennie particulièrement tragique avec 36 personnes tuées dans 13 fusillades.

PHOTO BRIAN SNYDER, REUTERS

 

Agence France-Presse
Tampa

Les fusillades dans les écoles américaines, en «augmentation constante», ont fait davantage de morts au cours des 18 dernières années que tout au long du XXe siècle, révèle jeudi une étude.

Publiée dans le Journal of Child and Family Studies, cette étude a comptabilisé les fusillades de masse – dans lesquelles au moins quatre personnes ont été tuées ou blessées -, ainsi que le nombre d’enfants de 5 à 18 ans tués dans celles-ci depuis 1940.

L’étude exclut ainsi les fusillades entre bandes rivales ainsi que celles intervenues dans des universités.

Les États-Unis n’ont pas connu de fusillade de masse correspondant à ces critères jusqu’en 1940 lorsque le directeur d’un collège a tué deux responsables d’établissements, un responsable du système éducatif local et deux enseignants avant de se suicider, pensant qu’il allait être renvoyé à la fin de l’année scolaire, indique l’étude.

Celle-ci ne fait état d’aucune fusillade de masse dans les années 1950 et 1960, avant une «augmentation constante» des tueries dans les établissements scolaires qui a débuté en 1979 lorsqu’une adolescente de 16 ans, mentalement fragile, a tué dans une école primaire deux adultes et en a blessé un troisième ainsi que huit élèves.

Les années 1990 ont représenté une décennie particulièrement tragique avec 36 personnes tuées dans 13 fusillades.

De 2000 à 2018, l’étude a dénombré 66 décès dans 13 fusillades, soit davantage que les 55 morts des 22 fusillades survenues entre 1940 et 1999.

«En moins de 18 ans, nous avons déjà vu plus de décès liés à des fusillades dans des écoles que tout au long du XXe siècle», souligne Antonis Katsiyannis, de l’université de Clemson en Caroline du Sud.

«Une tendance alarmante est que l’écrasante majorité des tireurs du 21e siècle était constituée d’adolescents, suggérant qu’il est maintenant plus facile pour eux d’accéder à des armes et qu’ils souffrent plus fréquemment de problèmes de santé mentale ou qu’ils ont moins d’aptitudes en matière de résolution des conflits».

L’étude révèle que 60% des fusillades de masse examinées par les chercheurs ont été perpétrées au XXe siècle par des adolescents de 11 à 18 ans, contre 77% depuis les années 2000.

La violence causée par les armes à feu aux États-Unis constitue une «épidémie à laquelle il faut remédier», conclut l’étude.

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Weight Watchers veut proposer des adhésions aux enfants dès l’âge de 13 ans


Weight Watchers veut augmenter ses revenus, bon toutes compagnies ont ce but, mais vouloir offrir des adhésions a des enfants et adolescents ??? Bien que l’obésité est un problème sérieux autant chez les jeunes que les plus vieux, suivre un régime m’apparaît grotesque. C’est tout un mode de vie alimentaire qu’il faut changer
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Weight Watchers veut proposer des adhésions aux enfants dès l’âge de 13 ans

 

Une jeune fille se pèse sur la balance, elle a l'air inquiète à propos de son poids.

Un adolescent canadien sur cinq suit déjà un régime. Photo : Getty Images/PenelopeB

 

Le chef de file mondial des programmes d’aide à la perte de poids Weight Watchers fait face à une controverse. La célèbre entreprise a annoncé qu’elle offrirait aux enfants et adolescents de 13 à 17 ans des adhésions gratuites. Cette stratégie vise à doubler les revenus et adhésions de l’entreprise dans un contexte d’obésité infantile en constante augmentation.

RADIO-CANADA AVEC CBC NEWS

« Ils [les enfants] accompagnés d’un adulte bénéficieront d’un accès gratuit à Weight Watchers, ce qui les aidera à développer des habitudes saines à un stade critique de la vie », a déclaré la nouvelle PDG Mindy Grossman, lors d’un événement réunissant les employés de la marque, à New York, le 7 février dernier.

D’ici la fin de 2020, Weight Watchers a prévu de doubler ses revenus et ses adhésions. L’entreprise souhaite atteindre son but en visant un public plus jeune.

Le Centre d’information national des troubles de l’alimentation (NEDIC) et la National Eating Disorders Association des États-Unis ont tous deux condamné l’offre.

La porte-parole du NEDIC, Kelsey Johnston, a déclaré que le régime chez les jeunes est un facteur de risque important pour le développement des troubles de l’alimentation. Selon l’organisation, environ un adolescent canadien sur cinq suit déjà un régime.

[Weight Watchers] a déclaré qu’il ne s’agissait pas d’un programme de diététique, mais avec un nom comme Weight Watchers… nous pensons que le souci de l’image corporelle est problématique pour les jeunesKelsey Johnston, porte-parole du NEDIC

Une campagne sur les médias sociaux #WakeUpWeightWatchers ainsi qu’une pétition en ligne exhortent la firme à annuler son offre destinée aux adolescents.

L’obésité chez les jeunes cache souvent un problème plus profond

Rosie Schwartz, diététicienne de Toronto, compte parmi ses clients des jeunes en surpoids ou atteints d’obésité. Selon elle, l’épidémie d’obésité chez l’enfant est le symptôme d’un problème bien plus profond qui n’est souvent pas abordé lors d’un régime alimentaire.

« Nous devons changer l’environnement alimentaire des enfants », dit-elle.

Les familles doivent apprendre à manger mieux ensemble. Les familles doivent savoir cuisiner. Les parents doivent savoir cuisiner et les enfants doivent y participer. Rosie Schwartz, diététicienne

Pour chaque patient atteint de surpoids, relate-t-elle, il faut tenir compte des facteurs de risque tels que l’indice de masse corporelle, les antécédents familiaux, l’origine ethnique et aussi l’âge.

Le docteur Tom Warshawski, pédiatre à Kelowna, en Colombie-Britannique, est plus mesuré à propos de l’annonce de Weight Watchers. Il reconnaît qu’un régime alimentaire peut entraîner des troubles de l’alimentation, mais le problème du surpoids est encore plus important.

 L’ampleur du problème ne se compare pas tout à fait à l’épidémie de surpoids et d’obésité.  Dr Tom Warshawski, pédiatre

Il insiste sur la période charnière que représente l’adolescence dans le processus de croissance.

« En grandissant, il faut augmenter sa masse musculaire. Il faut devenir plus lourd. Alors, la perte de poids n’est pas toujours ce que nous recherchons chez les adolescents. Nous cherchons à maintenir le poids et à faire grossir le corps », explique-t-il.

Depuis 1975, le Canada possède un taux d’obésité supérieur à la moyenne mondiale et l’écart ne cesse de se creuser avec les années.

En 2015, Oprah Winfrey, ancienne animatrice d’un talk-show télévisé, est devenue l’un des principaux actionnaires de Weight Watchers. L’entreprise a depuis augmenté ses revenus et ses adhésions, tout en essayant de revaloriser son image en tant que partenaire dans la promotion de modes de vie sains.

Avec Vik Adhopia de CBC

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Les réseaux sociaux sont-ils en train de pousser les ados au suicide?


À l’adolescence, on a besoin de trouver sa place, son appartenance, un sens sa vie, une période souvent difficile. Mais voilà avec Internet, les réseaux sociaux, n’aide en rien et les tentatives de suicide augmentent surtout chez les adolescentes d’après des études aux études
Nuage

 

Les réseaux sociaux sont-ils en train de pousser les ados au suicide?

 

Jeune femme à l'iPhone | efradera via Flickr CC License by

Jeune femme à l’iPhone | efradera via Flickr CC License by

Repéré par Peggy Sastre

Repéré sur Clinical Psychological Science

Aux États-Unis, l’inversion de la courbe du suicide chez les jeunes inquiète de plus en plus les chercheurs. Un phénomène particulièrement saillant chez les filles.

Après des décennies de baisse constante, les suicides et les symptômes dépressifs chez les jeunes âgés de 13 à 18 ans sont repartis à la hausse aux États-Unis depuis 2010. Et pas qu’un peu. Une tendance d’autant plus préoccupante chez les adolescentes. Chez les jeunes filles, le taux de suicide a augmenté de 65% entre 2010 et 2015 et a été multiplié par deux depuis la fin des années 1990.

Tels sont les résultats d’une grande étude menée par une équipe de psychologues affiliés aux universités de San Diego et de Floride, sur la base de deux enquêtes rassemblant 506.820 individus. Un travail montrant que la prévalence des symptômes dépressifs est indépendante de la classe sociale et que le Nord-Est des États-Unis semble relativement épargné par cette nouvelle vague suicidaire.

Comment expliquer ce phénomène? Jean M. Twenge, Thomas E. Joiner, Megan L. Rogers et Gabrielle N. Martin n’établissent aucun lien de causalité directe, mais pointent du doigt de probables coupables: l’usage des écrans en général et des réseaux sociaux en particulier. Ainsi, selon leurs calculs, les adolescents branchés sur leurs smartphones plus de cinq heures par jour ont 66% de risque supplémentaire de souffrir de symptômes suicidaires que ceux qui ne consacrent qu’une heure quotidienne aux écrans.

En outre, la hausse spectaculaire du taux de suicide et des symptômes dépressifs chez les adolescents coïncide avec le boom des appareils connectés et de la fréquentation des réseaux sociaux. En 2015, 92% des adolescents américains possédaient un smartphone.

Manque d’appartenance et pesanteur

Des données cohérentes avec la théorie interpersonnelle du suicide, selon laquelle les envies et le passage à l’acte suicidaires relèvent de deux facteurs de risque combinés: le manque d’appartenance (le fait de se sentir exclu, isolé, coupé du monde) et la perception de pesanteur (l’impression d’être un poids pour son entourage). Ce que la consommation excessive de réseaux sociaux pourrait favoriser.

Une consommation qui semble particulièrement délétère à la santé mentale des adolescentes, qui voient sur la période une hausse significative des symptômes et des passages à l’acte suicidaires. Les auteurs soulignent que les garçons américains se sont aussi davantage suicidés entre 2010 et 2015, sans que leurs symptômes dépressifs aient connu une évolution correspondante. Ce qui atteste de facteurs de risque suicidaire sexos pécifiques, comme l’observent des études antérieures. Par exemple, si les pensées suicidaires et les tentatives de suicide sont à peu près quatre fois plus nombreuses chez les femmes, les hommes «réussissent» quatre fois plus souvent leur suicide que les femmes.

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