Fin du mystère des statues de l’île de Pâques ?


Les statues géantes de l’île de Pâque ont peut-être révélé un de leurs secrets. En analysant le sol et une carrière que les indigènes exploitaient, les scientifiques croient que la construction des moaï issus de cette carrière, auraient favorisés l’agriculture grâce au calcium et au phosphore.
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Fin du mystère des statues de l’île de Pâques ?


Nathalie Mayer
Journaliste

Le mystère des statues de l’île de Pâques intrigue. Au-delà de leur caractère sacré, pour la première fois, des chercheurs semblent avoir mis la main sur des preuves tangibles de l’existence d’un lien étroit entre l’exploitation de la carrière et la fertilité des sols.

Depuis des centaines d’années, les statues géantes de l’île de Pâques, les moaï, témoignent de l’ingéniosité humaine. Plusieurs théories ont été avancées pour expliquer leur construction. Et après cinq années de fouilles, des scientifiques de l’université de Californie à Los Angeles (États-Unis) pensent être en mesure de prouver l’une de ces théories. Les monolithes auraient été sculptés pour favoriser la fertilité des sols et l’agriculture. Et pas seulement d’un point de vue symbolique.

Les travaux des chercheurs se sont concentrés sur deux monolithes se trouvant dans la région intérieure de la carrière de Rano Raraku qui est à l’origine de 95 % des 1.000 moaï de l’île. Une analyse approfondie montre des traces d’aliments comme la banane, le taro et la patate douce. Une preuve, selon les chercheurs, que le lieu servait à la fois de carrière et de lieu de production agricole.

Les deux moaï que les chercheurs de l’université de Californie à Los Angeles (États-Unis) ont étudiés dans la carrière de Rano Raraku. © Easter Island Statue Project, Université de Californie

Les deux moaï que les chercheurs de l’université de Californie à Los Angeles (États-Unis) ont étudiés dans la carrière de Rano Raraku. © Easter Island Statue Project, Université de Californie

Extraire de la pierre pour doper l’agriculture

« Les sols de Rano Raraku sont probablement les plus riches de l’île. Associée à une source d’eau douce dans la carrière, il semble que la pratique de l’extraction elle-même ait contribué à stimuler la fertilité des sols et la production alimentaire dans la région », explique Sarah Sherwood, chercheuse à l’université du Sud (États-Unis).

« Les analyses chimiques ont montré des niveaux élevés d’éléments essentiels à la croissance des plantes et à l’obtention de rendements élevés. Du calcium et du phosphore , poursuit-elle. Ailleurs sur l’île, le sol est usé. Dans la carrière, le processus d’extraction génère un afflux constant de nutriments. »

CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Des chercheurs ont analysé dans le détail deux moaï de l’île de Pâques. Et la carrière de Rano Raraku d’où la plupart des statues géantes sont issues.

  • Leur conclusion : la construction des monolithes à favoriser la fertilité des sols et l’agriculture locale, et pas seulement d’un point de vue symbolique.

https://www.futura-sciences.com/

Quatre sculptures gauloises découvertes en Bretagne


Lors de fouilles préventives, des archéologues ont trouvé des statues datant du 1e siècle de notre ère. Elles auraient probablement été jetées dans un puit croit-on, mais malgré tout très bien conservées
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Quatre sculptures gauloises découvertes en Bretagne

Quatre sculptures gauloises découvertes en BretagneStatue numéro 1 : figure d’un aristocrate gaulois avec un torque, I er siècle avant notre ère© Emmanuelle Collado, Inrap


Par Chloé Gurdjian

C’est lors de fouilles préventives à Trémuson, dans les Côtes-d’Armor, que ce trésor a été mis au jour : quatre statues millénaires parfaitement conservées.

C’est une découverte dont les chercheurs de l’INRAP (Institut national de recherches archéologiques préventives) se souviendront longtemps. Alors qu’ils effectuaient des fouilles dans le cadre de l’extension de la plateforme Bourguignon, à Trémuson (Côtes-d’Armor), ils sont notamment tombés sur quatre bustes gaulois enfouis au milieu du Ier siècle avant notre ère

« Dans un premier temps, nous sommes tombés sur la base de la statue. On pensait qu’il s’agissait simplement d’un bloc de pierres brut. Mais lors de la fouille de la deuxième moitié, on s’est rendu compte que c’était une sculpture, très finement travaillée », raconte à France 3 Stéphane Bourne, archéologue auprès de l’Inrap.

Cette première sculpture, découverte par hasard, est la plus spectaculaire. Mesurant 40 cm de haut, elle a été trouvée dans une fosse rectangulaire, face contre terre.

« Sculptés dans la roche, les traits du visage, ciselés avec détails sont ceux d’un homme à la chevelure et la barbe soignées, rappelant ceux de la tête barbue figurant sur une série de monnaies datées du milieu du Ier siècle avant notre ère, attribuées à la cité des Riédones, explique l’INRAP dans un communiqué. La partie inférieure du buste, non travaillée, se termine en pointe, laissant penser qu’elle devait être fichée dans le sol ou dans un autre matériau. Il est extrêmement rare de pouvoir étudier de tels vestiges sur les lieux-mêmes où ils ont été enfouis ou abandonnés. »

Les trois autres statues ont été mises au jour par la suite dans un puit comblé à la période gauloise, où elles avaient probablement été jetées

« Souvent, les battements de nappe phréatique abîment de façon conséquente le matériel et là, non, tout a été extrêmement bien préservé », a expliqué à France 3 Christophe Tardy de la Cellule d’intervention des structures archéologiques profondes.

Selon les scientifiques, il n’existerait en France qu’une vingtaine de bustes de ce genre. D’autres objets très rares, comme un sceau en bois cerclé de bronze ouvragé, ont également été trouvés.

Autrefois, ce lieu était, selon le communiqué, « l’espace résidentiel d’une ferme gauloise fondée au IVe siècle avant notre ère (…) De nombreux vestiges témoignent de l’évidente richesse des propriétaires ».

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Les statues de l’île de Pâques touchées par une maladie


Les statues de l’ile de Pâques sont en train de périr. Ils font face à des nouveaux défies. Telle que l’érosion, la montée des eaux et maintenant le lichen qui recouvre 70 % les statues.
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Les statues de l’île de Pâques touchées par une maladie

 

L’île de Pâques © ap.

Jeanne Poma.

70% des célèbres statues en pierre de l’île de Pâques sont recouvertes de points blancs. Selon l’archéologue Sonia Haoa, il s’agirait de lichens, qui pourrait avoir une action très néfaste sur les statues.

© ap.

L’île de Pâques ou Rapa Nui, une île située au Sud-Est de l’océan Pacifique, est l’une des îles inhabitées les plus isolées au monde. Elle est connue pour ses statues monumentales, qui pèsent plusieurs tonnes et dont l’origine n’a jamais été expliquée.

Ces statues sont menacées par l’érosion, la montée du niveau des mers et par les lichens. Les scientifiques n’hésitent pas à faire un rapprochement avec la lèpre pour désigner les points blancs qui apparaissent depuis quelques temps sur les statues. La chercheuse Tahira Edmunds prédit une déformation des statues d’ici un siècle. Les lichens agissent en effet sur la dureté de la pierre ses traits si caractéristiques.

Besoin de financements et de produits chimiques

L’archéologue Sonia Haoa veut se montrer rassurante. Les statues peuvent être sauvées si elles sont nettoyées méticuleusement et recouvertes d’une couche de produits qui limitront l’humidité. Ainsi, l’eau ne s’infiltrera plus dans la roche poreuse.

« Vous ne pouvez pas arrêter l’impact du temps, mais vous pouvez ralentir le processus », dit-elle. « Ainsi, plus de générations pourront en profiter ».

L’opération coûterait néanmoins 440 millions d’euros, d’après les estimations des experts. Un appel a été lancé vers tous les pays qui ont envoyé des explorateurs au fil des siècles.

Des « ambassadeurs »

Une statue se trouve actuellement au British Museum, à Londres. Le bourgmestre de l’île de Pâques a souhaité qu’elle reste là et serve ainsi « d’ambassadeur », contre rémunération.

https://www.7sur7.be/

Le Saviez-Vous ► L’agalmatophilie : l’amour des statues


Préféré aimer une statue, marionnette, poupée, robot qu’un humain, me semble inconcevable. Je crois malheureusement, il va en avoir de plus en plus surtout avec des robots qui ressemble presque parfaitement à des humains.
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L’agalmatophilie : l’amour des statues

bustes grecs statues

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Crédits : Pixabay

par Louison

Dans les jardins, les parcs ou les musées, elles nous observent en silence alors que nous passons. Parfois, nous leur rendons leurs regards en nous arrêtant quelques minutes, le temps de les admirer. Mais si les statues pouvaient parler, elles nous raconteraient sûrement les obscénités qu’elles ont pu vivre pendant leurs siècles d’existence

 Qu’est-ce que l’agalmatophilie, ou l’amour envers les statues ?

Les statues : un reflet de nous-mêmes

Les statues, et plus largement les poupées, marionnettes ou même les mannequins sont des objets inanimés nous représentant. En effet, l’agalmatophilie ne concerne que des objets représentant un humain. Cette attirance est finalement assez ironique, car certains sculpteurs se sont attachés à créer la beauté absolue, que ce soit chez un homme ou une femme. Ils seraient sûrement surpris de l’effet de leur travail sur un agalmatophile.

On commence à parler d’agalmatophilie quand une personne est réellement attirée sexuellement par l’un des objets cités plus haut. Le fait de trouver une sculpture jolie ou de la considérer comme une œuvre d’art est simplement un compliment envers l’artiste. Ainsi, pour une personne agalmatophile, il serait tout à fait naturel de palper une statue ou un mannequin, et d’avoir des relations sexuelles avec.

L’agalmatophilie : un fétichisme

Cette attirance est classée parmi les paraphilies, et est simplement considérée comme un fétichisme. Elle très souvent lié à des fétichismes comme celle envers les robots, qui consiste à être attiré·e par les androïdes, ou celui des poupées.

Si chez certains les statues sont attirantes, pour d’autres il va s’agir de véritables objets de terreur. À ce sujet, il existe par exemple l’agalmatorémaphobie, qui est la peur que les statues prennent vie

 

https://lesavaistu.fr/

Le mystère des géants de l’île de Pâques enfin résolu ?


Les scientifiques croient avoir résolu le mystère des Moai de l’île de Pâque. Pourquoi ces statuts ont été érigés à cet endroit. Ce que nous savons : cette civilisation a vécu au moins 5 siècles avec peu de ressources naturelles. Il ne pleut pratiquement jamais, pas de rivière, mais il y a un endroit ou se trouve l’eau moins salée et potable était disponible, ou sont les Moai.
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Le mystère des géants de l’île de Pâques enfin résolu ?

 

statues Moai île Pâques

 

Crédits : SW Hixon et al.

par Brice Louvet

Pourquoi les géants de l’île de Pâques ont-ils été placés ainsi ? Une étude suggère aujourd’hui que les anciens insulaires ont peut-être choisi ces emplacements pour signaler les zones où l’eau douce était disponible.

Les détails de l’étude sont rapportés dans la revue Hydrogeology Journal.

Vous ne retrouverez aucun puits sur l’île. Il n’y a aucune rivière, et il ne pleut quasiment jamais. Cette observation a amené l’anthropologue Carl Lipo à se poser des questions. Parmi elles : comment les insulaires ont-ils pu se débrouiller pour avoir accès à l’eau potable et survivre pendant au moins 5 000 ans ? De récentes analyses hydrologiques menées sur le terrain suggèrent que cette ancienne civilisation utilisait le rejet des eaux souterraines saumâtres – une eau salée mais relativement potable – le long des côtes.

« Deux enquêtes sur le terrain indiquent des zones abondantes d’eau saumâtre mais potable le long du littoral, peut-on lire dans l’étude. Bien que les sources d’eaux souterraines côtières soient de mauvaise qualité, elles étaient apparemment suffisantes pour soutenir la population et lui permettre de construire les magnifiques statues pour lesquelles l’île de Pâques est célèbre ».

 Ainsi, il y aurait eu de l’eau disponible et  propre à la consommation. Mais ce n’est pas tout : il s’avère également que l’emplacement de ces sources d’eau potable correspond à celle des Moai, les statues géantes emblématiques de l’île.

Si pour certains ces géants de pierre ne sont que des symboles religieux ou politiques, ceux-ci auraient-ils alors pu avoir été placés ainsi pour informer les habitants des ressources d’eau disponibles ?

« Maintenant que nous en savons plus sur la localisation de l’eau douce, l’emplacement de ces monuments et d’autres éléments est tout à fait sensé : ils sont placés là où l’eau douce est immédiatement disponible, poursuivent les chercheurs. C’était une vraie surprise ».

« Ils étaient ingénieux dans leur capacité à transformer ce lieu éloigné et isolé qui disposait de ressources naturelles remarquablement limitées en un lieu pouvant soutenir les communautés insulaires pendant au moins cinq siècles, note Carl Lipo à Newsweek. Ce qu’ils ont fait est un exploit incroyable ».

Ces résultats demandent confirmation, mais ils pourraient potentiellement répondre à l’un des mystères archéologiques les plus importants et persistants du monde. Les chercheurs se disent maintenant « proches » de « rassembler toutes les pièces » du puzzle de l’île de Pâques.

https://sciencepost.fr/

Cette mystérieuse statue humanoïde retrouvée en Sibérie est plus ancienne que les pyramides


Une statue, probablement une idole aurait été retrouver en Sibérie, et elle serait plus vieille que les pyramides. Ce qui démontre que des gens habitaient cette zone beaucoup plus tôt que les archéologues pensaient
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Cette mystérieuse statue humanoïde retrouvée en Sibérie est plus ancienne que les pyramides

 

 

par  Malaurie Chokoualé 

Après la découverte il y a un an en Sibérie de mégalithes à l’effigie de dragon et de griffon datant de 12 000 ans, qui attestaient d’une présence humaine en ce temps-là, de nouvelles découvertes suggèrent que ces civilisations étaient plus avancées qu’on ne l’imaginait.

Des chercheurs ont analysé une statue humanoïde effrayante trouvée dans les montagnes de l’Oural. Leur étude, rendue publique le 24 avril par l’université de Cambridge, affirme qu’elle serait vieille de 11 600 ans, soit deux fois plus que les pyramides égyptiennes.

En appliquant de nouvelles techniques d’analyse, les chercheurs ont permis de mieux analyser sa surface et de repousser son origine. L’Idole de Shigir est donc considérée comme la sculpture en bois la plus ancienne au monde. Elle a été découverte dans une mine d’or à ciel ouvert vers la fin du XIXe siècle avec d’autres artefacts. Sa signification et sa fonction restent encore un mystère pour les scientifiques. Les auteurs de cette étude écrivent que la statue pourrait fournir un aperçu des traditions et des croyances des premiers chasseurs-cueilleurs de la zone forestière d’Eurasie.

Crédits : Bradshaw Foundation

Selon eux, le fait que les visages soient disposés verticalement peut indiquer la présence d’une hiérarchie dans une séquence d’événements. Tout un pan de l’histoire humaine attend-il d’être découvert en Sibérie ? Il est en tout cas certain que le fait que ces civilisations humaines pré-industrielles n’utilisaient que des matériaux naturels et décomposables ne facilite pas les recherches. 

Sources : Siberian Times / Cambridge University Press / National Geographic

http://www.ulyces.co/

Un message secret caché dans les fesses d’une statue de Jésus pendant 240 ans


Un document datant de 240 ans dans la fesse d’une statue de Jésus en Espagne. Il a été écrit par un aumônier en 1777 et décrivait des faits divers comme des maladies, des jeux, le genre de culture à l’époque
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Un message secret caché dans les fesses d’une statue de Jésus pendant

240 ans

 

Le derrière de la statue servait de capsule historique.

 

  • Ed Mazza Journaliste HuffPost États-Unis

Une statue du Christ exposée dans une cathédrale espagnole a caché un message secret pendant des siècles dans un endroit plutôt hors du commun.

Il était inséré dans un compartiment situé dans le derrière de la statue.

«Malgré qu’il soit habituel pour plusieurs sculptures d’être vide à l’intérieur, ce ne l’est pas autant de trouver des documents écrits à l’intérieur», a raconté l’historien Efrén Arroyo, un membre de la Confrérie de la semaine sainte de Sotillo de la Ribera, selon Science Alert.

La statue, appelée Cristo del Miserere, a été déplacée d’une église du nord de l’Espagne pour être restaurée quand des travailleurs ont découvert le compartiment caché derrière un tissu qui couvrait les fesses de la statue, a rapporté le site web d’information espagnol ABC.

Dans la statue était écrite une lettre datée de 1777 par Joaquín Mínguez, un aumônier de la cathédrale de Burgo de Osma. La lettre de Mínguez portait sur la statue ainsi que d’autres créées par le même sculpteur et détaillait sa vie dans la communauté il y a 240 ans. Mínguez y décrit des jeux populaires de l’époque, incluant les cartes et la balle, et y note que la typhoïde et la malaria étaient communes. Il y révèle également les cultures principales étaient le blé, le seigle, l’orge et l’avoine, selon El Pais.

«La récolte a été abondante pendant de nombreuses années», a écrit Mínguez, se référant aux vignobles de sa ville natale, a raconté Inverse.

Même si le document original a été envoyé à l’archevêque, une copie a été retournée dans les quartiers arrières de la statue pour la postérité.

Ce texte initialement publié sur le HuffPost États-Unis a été traduit de l’anglais.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Égypte: découverte de 27 statues fragmentées de la déesse Sekhmet


27 statues d’une déesse qui était d’après la légende redoutable de l’Égypte ancienne En toute 287 statues de Sekhmet ont été retrouvées depuis le début des fouilles en 1998.. C’est beaucoup pour un seule personnage
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Égypte: découverte de 27 statues fragmentées de la déesse Sekhmet

 

 

Certaines statues trouvées représentent la déesse Sekhmet et... (Photo Thinkstock)

Certaines statues trouvées représentent la déesse Sekhmet et sont sculptées dans le granite noir. Elles mesurent parfois jusqu’à deux mètres.

PHOTO THINKSTOCK

 

Agence France-Presse
Le Caire

Une collection de 27 statues fragmentées de la déesse égyptienne à tête de lionne Sekhmet a été découverte près des colosses de Memnon à Louxor, a annoncé dimanche le ministère des Antiquités.

Cette découverte a eu lieu durant une fouille effectuée par une mission archéologique égypto-européenne, dans le cadre du projet de conservation du temple du roi Amenhotep III, l’un des plus importants pharaons de l’Egypte ancienne.

Les fouilles ont débuté le 7 novembre et duré jusqu’à la fin du mois, a indiqué à l’AFP Hourig Sourouzian, qui dirige la mission.

Selon Mostafa Waziri, secrétaire général du Conseil suprême des Antiquités, certaines statues représentent la déesse Sekhmet «assise sur le trône, tenant le symbole de la vie dans sa main gauche, ou debout et tenant le sceptre de papyrus devant sa poitrine», a indiqué le communiqué du ministère.

«L’état de conservation des statues est variable», a précisé M. Sourouzian. Certaines, trouvées dans les couches supérieures de la terre, sont en bon état.

Ces statues sont sculptées dans le granite noir et mesurent parfois jusqu’à deux mètres, selon Mostafa Waziri.

Déesse lionne personnifiant la chaleur destructrice du soleil, Sekhmet était redoutée par ses ennemis pour sa puissance dévastatrice.

La mission dirigée par Hourig Sourouzian a découvert à ce jour 287 statues de Sekhmet depuis le début des fouilles en 1998.

Louxor, ville d’un demi-million d’habitants sur les rives du Nil en Haute-Egypte, abrite les restes archéologique de l’antique capitale égyptienne de Thèbes.

http://www.lapresse.ca

Découverte d’un tombeau de 3500 ans dans la ville de Louxor, en Égypte


L’histoire du passé de l’Égypte continue a connaitre son histoire, un nouveau tombeau découvert dans un cimetière réservé aux nobles il y a plus de 3500 ans. Une découverte qu’espère aidera a faire revivre le tourisme amoureux de l’archéologie égyptienne
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Découverte d’un tombeau de 3500 ans dans la ville de Louxor, en Égypte

 

Le tombeau a été découvert par des archéologues... (PHOTO KHALED DESOUKI, AFP)

Le tombeau a été découvert par des archéologues égyptiens, une preuve de leur nouvelle expertise et de leur professionnalisme, aux dires du ministre égyptien du Patrimoine.

PHOTO KHALED DESOUKI, AFP

NARIMAN EL-MOFTY
Associated Press
 

L’Égypte a annoncé samedi avoir fait la découverte d’un tombeau datant de la période pharaonique dans la ville de Louxor, au sud du pays. Il s’agirait du dernier repos d’un orfèvre qui aurait vécu il y a plus de 3500 ans, durant le règne de la 18e Dynastie.

La tombe, située sur la rive ouest du Nil dans un cimetière réservé aux nobles et aux fonctionnaires de haut rang, demeure une découverte modeste. Les autorités ont cependant fait grand bruit avec cette annonce afin de relancer l’industrie du tourisme qui tarde à se relever.

«Nous voulons que les journaux parlent de l’Égypte et que cela donne envie aux gens de venir en Égypte», a reconnu le ministre du Patrimoine Khaled el-Anani.

Le ministre a précisé que le tombeau n’était pas en très bon état, mais qu’il renfermait une statue de l’artisan et de sa femme, ainsi qu’un masque funéraire. On aurait aussi retrouver de la poterie, des momies et des cercueils datant de l’époque des 21e et 22e Dynasties à l’intérieur du même tombeau.

Selon le ministre el-Anani, l’artisan orfèvre se nommerait Amunhat.

Le tombeau a été découvert par des archéologues égyptiens, une preuve de leur nouvelle expertise et de leur professionnalisme, aux dires du ministre.

«Nous avions l’habitude, dans le passé, d’assister les archéologues étrangers à titre d’observateurs. Maintenant, nous sommes aux commandes», a commenté l’archéologue en chef de Louxor, Mustafa Waziri.

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Les aventures du moine dans la statue continuent


C’était toute  une découverte en Chine de ce moine bouddhiste qui a jeûné pour n’avoir que la peau et les os et finir dans une statue. Cependant, la justice néerlandaise doit décider a qui sera rendu cette statut qui vaut plusieurs millions de dollars. Personnellement, je considère que les antiquités devraient revenir au pays dont il a été trouvé
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Les aventures du moine dans la statue continuent

Moine dans la statue

En juillet 2017, la justice néerlandaise tranchera dans l’affaire du « moine dans la statue », et décidera finalement de son attribution.

© PHOTO BY M. ELSEVIER STOKMANS/DRENTS MUSEUM

Bernadette Arnaud

Spécialiste archéologie, anthropologie et histoire au magazine Sciences et Avenir

En juillet 2017, la justice néerlandaise tranchera dans l’affaire du « moine dans la statue », et décidera finalement de son attribution.

Sa découverte avait stupéfait les spécialistes en septembre 2014, lorsqu’un examen scanner réalisé à Rotterdam (Pays-Bas) lors d’une opération de restauration d’une statue bouddhique du XIe-XIIe siècle avait révélé qu’il contenait… les restes d’un moine momifié (Sciences et Avenir, édition n°819). Trois ans plus tard, c’est devant la justice néerlandaise que ce trésor archéologique resurgit, les juges devant trancher pour décider de son attribution le 14 juillet 2017, une communauté chinoise en réclamant la restitution.

Une présence expliquée par la pratique rituelle de l’automomification

La dépouille humaine, retrouvée à l’intérieur de cette statue chinoise Song (960-1127), s’est révélée être celle de Zhang Gong Liuqian, un célèbre maitre bouddhiste comme en attestait un texte retrouvé à l’intérieur de la statue. Sa présence insolite s’explique par la pratique rituelle spectaculaire de l’automomification, suivie dans le plus grand secret essentiellement entre le Ve et le XVe siècle par une poignée de religieux. (Elle consistait en une momification rituelle par des jeûnes alimentaires intenses suivis pendant plusieurs années, pour ne devenir quasiment que peau et os).

Une sombre affaire de momie volée en 1995 qui refait surface 10 ans plus tard

C’est à l’occasion de la présentation de cette statue dans le cadre de l’exposition Mummy World au Musée national d’histoire naturelle de Budapest (Hongrie) en 2015 – où Sciences et Avenir s’était rendu – que les ennuis ont commencé pour son propriétaire, l’architecte designer hollandais Oscar van Overeem. Alertés, les habitants du village de Yangshun, dans la province du Fujian, au sud-est de la Chine, ont en effet cru reconnaitre dans cette statue exposée celle de leur moine adulé, volée en décembre 1995. Ils ont alors confié l’affaire à un groupe de juristes chinois conduits par Liu Yang, un spécialiste des récupérations d’antiquités, comme le rapporte le Financial Review du 2 juin 2017. De fait, le 14 juillet 2017, cet avocat tentera de démontrer devant un tribunal hollandais que la statue disparue du village de Yanchun est bien celle qui s’est retrouvée dans les ateliers néerlandais de Carel Kools, le restaurateur auteur du scanner. Des faits que Benny Rustenburg, l’antiquaire auprès duquel Oscar van Overeem a acheté la statue, dit avoir ignorés.  Selon ce collectionneur basé en Asie, celle-ci aurait été acquise par lui à Hong Kong en 1995.

Un objet dont la valeur atteint plusieurs millions de dollars

L’enjeu de cette affaire étrange autour de la possession de cet  » objet d’art «  – dont la valeur atteint désormais plusieurs millions de dollars – a aussi produit des dégâts collatéraux sur les relations Chine – Pays-Bas. Depuis plusieurs années, Pékin cherche en effet à récupérer ses objets pillés, à l’instar de ceux disparus lors du Sac du Palais d’Eté par les troupes anglo-françaises à Pékin, en 1860, ou ceux vendus à l’étranger suite à l’effondrement des Qing en 1911. Après les innombrables destructions de patrimoine commises par les Gardes Rouges pendant la Révolution culturelle (1966-1976), la protection du patrimoine chinois est devenu une priorité nationale comme l’avait rappelé en 2014 le président XI Jinping. La justice néerlandaise devrait mettre sa décision en délibéré.

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