Un mystère de l’Égypte antique s’épaissit encore


Dans l’Égypte antique, beaucoup d’animaux ont été momifiés comme les humains. Parmi eux, un oiseau se démarque des autres, c’est l’ibis. Cet oiseau momifié devait être donné en offrante, mais ce qui est remarquable, c’est qu’il en avait beaucoup d’ibis, des millions et il n’y avait aucune trace d’élevage de cet oiseau à cette époque.
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Un mystère de l’Égypte antique s’épaissit encore

Un ibis au zoo de Lille, en février 2019. | Philippe Huguen / AFP

Un ibis au zoo de Lille, en février 2019. | Philippe Huguen / AFP

Repéré par Barthélemy Dont

Repéré sur The New York Times

D’où provenaient les millions d’ibis placés en offrandes dans les tombes égyptiennes?

Dans l’Égypte antique, les êtres humains n’étaient pas les seuls à être momifiés. Les catacombes égyptiennes sont remplies d’animaux momifiés, d’insectes, de singes, d’oiseaux, parfois même placés dans des sarcophages.

On imagine qu’ils servaient d’offrandes, placées afin d’honorer différents dieux.

 «De la même manière que l’on installe une bougie dans une église», explique Sally Wasef, une paléo-généticienne australienne.

Parmi ces offrandes, les ibis, un oiseau échassier africain, sont particulièrement représentés.

Probablement placés en offrandes à Thot, le scribe des dieux à la tête d’ibis dans la mythologie égyptienne, ces oiseaux sont l’un des mystères qui entourent l’Égypte antique.

Car le nombre de carcasses présentes à certains endroits est impressionnant. Des millions et des millions d’ibis momifiés s’entassent du sol au plafond dans certaines tombes, à tel point que les chercheurs se demandent où les Égyptiens pouvaient à l’époque se procurer un tel nombre d’oiseaux.

Pas de traces d’élevage intensif

Dans une nouvelle étude dirigée par Sally Wase, des chercheurs et chercheuses pensent avoir trouvé un élément de réponse. Leur équipe a réussi à identifier les génome mitochondriaux complets de quatorze ibis momifiés. Et surprise, les génomes étaient très différents les uns des autres.

C’est surprenant car la théorie qui prévalait jusqu’alors était que les ibis étaient élevés en batterie, quasi-industriellement par des prêtres, afin de les vendre comme offrandes.

Or, si ça avait été le cas, les génomes auraient été très proches, «comme des poulets provenants de la même ferme aujourd’hui».

Au contraire, la diversité génétique des momies est comparables à celle des ibis sauvages d’aujourd’hui, qui se déplacent et se reproduisent librement. Les scientifiques estiment donc plus probable que, plutôt que par un élevage en batterie, les oiseaux aient été obtenus par un apprivoisement à court terme, le temps d’en récupérer assez pour les rituels.

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Il y a 2000 ans, les Egyptiens chassaient des crocodiles sauvages pour en faire des momies


Les Égyptiens momifiaient des humains, mais aussi des chats, chiens, chèvres, oiseaux, chevaux, et même des crocodiles. Ils avaient des élevages d’animaux prévus pour la momification. Des chercheurs français ont pu analyser pour la première fois, un crocodile momifié, il y a 2 000 ans. La surprise est que cet animal était sauvage, et il a été attaqué par des hommes qui l’ont momifié rapidement après son décès.
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Il y a 2000 ans, les Egyptiens chassaient des crocodiles sauvages pour en faire des momies

Il y a 2000 ans, les Egyptiens chassaient des crocodiles sauvages pour en faire des momiesDes chercheurs ont mené une étude inédite sur une momie de crocodile vieille de plus de 2000 ans découverte en Egypte.© Porcier et al/ESRF, programme MAHES

Par Emeline Férard

Des chercheurs français ont passé au scanner une momie égyptienne de crocodile vieille de plus de 2.000 ans. Les observations suggèrent que l’animal aurait été chassé à l’état sauvage avant d’être momifié.

En Egypte antique, la momification n’était pas réservée qu’aux humains. Chiens, chats, chèvres, oiseaux, chevaux ou encore crocodiles, on sait aujourd’hui que des millions d’animaux ont subi le même sort au temps des pharaons. En attestent les très nombreuses momies animales mises au jour notamment dans des sépultures antiques. Mais l’une d’elle a récemment livré des secrets inattendus.

La momie en question fait partie de la vaste collection du musée des Confluences de Lyon et appartient à un crocodile mort il y a plus de 2.000 ans en Egypte. Elle a été découverte sur les rives du Nil, dans l’ancienne cité de Kôm Ombo, connue pour abriter un magnifique temple dédié au culte de Sobek, un dieu à tête de crocodile.

La dépouille du reptile avait déjà fait l’objet d’analyses par le passé. Mais c’est une étude inédite que des chercheurs français ont menée. Ils ont utilisé une technologie de pointe appelée synchrotron afin de voir à travers les bandelettes sans prendre le risque d’abîmer la momie et son contenu. Des observations qui ont permis d’en savoir plus sur l’animal.

Mort d’un violent coup sur la tête

Selon les résultats publiés dans la revue Journal of Archaeological Science, le crocodile était un jeune mâle âgé de trois à quatre ans au moment de sa mort. Les analyses n’ont pas permis de déterminer de quelle espèce il s’agissait. Elles ont néanmoins indiqué que la momie était encore dans un bon état de conservation et ne montrait pas de trace de décomposition.

Comme pour la plupart des animaux momifiés, les organes du reptile n’ont pas été retirés, ce qui a aidé à déterminer son dernier repas. Son estomac contenait encore les restes d’un rongeur, d’insectes, de poissons et d’oeufs. Selon les chercheurs, ceci indique que le processus de momification a démarré très rapidement après son décès. Et celui-ci n’a rien eu de naturel.

L’examen des os du crâne a révélé la présence de plusieurs fractures, suggérant que le crocodile a reçu un violent coup à la tête.

« La cause la plus probable est une grave fracture à l’extrémité du crâne qui a directement provoqué un traumatisme au cerveau », écrivent dans leur étude les auteurs qui pensent que le « coup unique » a été asséné « avec un bâton en bois de deux centimètres d’épaisseur ».


« C’est une histoire incroyable », a confié Stephanie Porcier, principal auteur du rapport et coordinatrice du programme MAHES (Momies animales et humaines égyptiennes) au Los Angeles Times. « Nous ne nous attendions pas à trouver le crâne de la momie fracturé quand nous avons démarré les analyses ».

Si l’observation réjouit tant les spécialistes, c’est qu’elle en dit long.

Un cas inédit

Elle suggère que le reptile se reposait au sol quand l’attaque a eu lieu et surtout qu’il s’agissait d’un spécimen sauvage. On savait déjà que les Egyptiens avaient recours à des élevages d’animaux et collectaient des carcasses dans le seul but de les momifier. Mais c’est la première fois qu’un tel cas est documenté par les scientifiques, affirment les chercheurs.

« Seuls quelques égyptologues ont suggéré la chasse comme une méthode pour obtenir des animaux pour la momification, parce qu’il y avait trop peu de preuves pour soutenir cette hypothèse », précisent-ils dans leur étude.

Cette nécropsie virtuelle « est la première preuve concrète«  que la chasse était bien utilisée dans cet objectif.

A partir de ce seul crocodile, impossible de dire si cette pratique était répandue, stimulée par la demande en momies, ou s’il s’agit d’une exception. Cette découverte ouvre cependant de nouvelles perspectives sur la momification des animaux en Égypte ancienne qui serait bien plus diversifiée que ce que pensaient les spécialistes jusqu’à présent.

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D’après ces cher­cheurs, les Égyp­tiens cassaient le nez des statues pour les priver de leur force vitale


Hé non, ce n’est pas Obélix qui a cassé le nez du sphinx dans « Astérix et Cléopâtre » Il semblerait que les statuts des sphinx et des pharaons ont été brisée dans un but précis, par des gens qui voulaient minimiser le soi-disant pouvoir de ces statuts.
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D’après ces cher­cheurs, les Égyp­tiens cassaient le nez des statues pour les priver de leur force vitale

 

par  Laura Boudoux

Les statues des sphinx et pharaons datant de l’Égypte antique auraient été, au cours de l’his­toire, vanda­li­sées dans l’ef­fort de réduire leur pouvoir symbo­lique.

C’est ce qu’af­firme le conser­va­teur Edward Blei­berg, du Brook­lyn Museum, qui s’est inté­ressé de plus près à ces destruc­tions en consta­tant que les visi­teurs du musée posaient systé­ma­tique­ment la même ques­tion : « Pourquoi les statues ont-elles presque toutes le nez cassé ? » Intri­gué, il a analysé les visages défi­gu­rés et a alors remarqué que leurs attaques semblaient déli­bé­rées, raconte CNN.

Les recherches d’Ed­ward Blei­berg font aujourd’­hui l’objet d’une expo­si­tion à la Pulit­zer Foun­da­tion for the Arts, où sont expo­sées des statues endom­ma­gées.

« Il existe une cohé­rence dans les sché­mas des dommages infli­gés aux sculp­tures, qui suggère que ces destruc­tions sont inten­tion­nelles », explique Edward Blei­berg, citant des moti­va­tions possi­ble­ment poli­tiques, reli­gieuses, person­nelles ou crimi­nelles à ces actes.

Selon Adela Oppen­heim, cura­trice du dépar­te­ment d’art égyp­tien du Metro­po­li­tan Museum of Art de New York, il s’agis­sait de neutra­li­ser l’es­prit à l’in­té­rieur de la statue en le privant de sa force vitale – comme nous, c’est par là que l’es­prit respire.

D’après le conser­va­teur, cette destruc­tion à grande échelle a donc été orga­ni­sée pour démys­ti­fier l’image de ces statues à forme humaine. Edward Blei­berg fait tout de même la diffé­rence entre du vanda­lisme et ces actes, perpé­trés par « des icono­clastes qui n’étaient pas des vandales ».

« Ils ne s’at­taquaient pas à ces œuvres d’art de manière impru­dente, ou au hasard », explique-t-il ainsi.

Ces nez cassés sont plutôt d’après lui la marque indé­lé­bile « des inva­sions exté­rieures, de luttes de pouvoir entre diri­geants des dynas­ties et de périodes de boule­ver­se­ment ».

Sources : CNN

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Les chats en Egypte ancienne ne ressemblaient pas du tout à ce que vous croyez


Les statuettes de chat dans l’Égypte ancienne étaient noires. Pourtant, les Égyptiens affectionnaient les autres couleurs de chats comme compagnons. Alors pourquoi autant de chat-dieux noirs ?
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Les chats en Egypte ancienne ne ressemblaient pas du tout à ce que vous croyez

 

statue chat Egypte

On a beau savoir que les chats étaient vénérés comme des dieux – à juste titre, nous direz-vous – en Egypte Antique, l’apparence physique de ces matous est souvent erronée dans l’imaginaire collectif. En fait, les chats-dieux ne ressemblaient pas à ce qu’on croit !

Une difficulté bien connue des historiens consiste à récupérer des vestiges des époques étudiées. Et même lorsqu’on a la chance de retrouver des traces physiques de telle ou telle civilisation, il est difficile de savoir à quel point ces vestiges représentent réellement les peuples auxquels ils appartenaient. Dans le cas de l’Egypte Antique, un bon nombre de symboles de chats prennent la forme de statuettes en fonte de bronze (un mélange de cuivre et de plomb) qui ont bien survécu au passage du temps, contrairement à des tableaux faits de matériaux moins durables et qui se sont donc plus rares aujourd’hui.

Ainsi, dans l’imaginaire collectif, le chat vénéré par les Egyptiens a presque toujours un poil noir, de la couleur de la fonte de bronze utilisée pour fabriquer les statues. Mais en réalité, les chats domestiques préférés des Egyptiens avaient une toute autre apparence !

Les historiens spécialisés dans l’étude de l’Egypte Antique ont appris que c’est le chat domestique au poil tigré qui avait la préférence des Egyptiens ! Dans de nombreux tableaux, les artistes et artisans de ce peuple ancien ont mis en valeur les prouesses physiques de chats tigrés, avec un poil roux teinté de rayures ou autres marquages noirs. Les chats noirs ont bénéficié d’une visibilité non proportionnelle à leur importance dans la culture de l’Egypte Antique tout simplement à cause de la durabilité de la fonte de bronze. Intéressant, non ?

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Un sphinx caché depuis des milliers d’années retrouvé parfaitement préservé en Égypte


Retrouver un sphinx intact malgré ces 2 000. Il n’a pas vieillit du tout tellement qu’il est très bien conservé.
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Un sphinx caché depuis des milliers d’années retrouvé parfaitement préservé en Égypte

 

Crédits : Ministère des Antiquités/Facebook

par  Laura Boudoux

C’est dans le temple de Sobek et Haroëris à Kôm Ombo, près d’Assouan, que la précieuse statue en grès a été retrouvée par les archéologues.

Probablement enseveli depuis 2 000 ans, un sphinx de 38 centimètres de haut a été excavé, a annoncé dimanche 16 septembre sur Facebook le ministère égyptien des Antiquités.

Très bien conservée, la statue date de la dynastie ptolémaïque, connue pour avoir régné sur l’Égypte entre 305 et 30 av. J.-C.

Dans l’Égypte antique, le sphinx, qui possède le corps et la puissance du lion et la tête d’un homme, représentait le pouvoir royal. La statue qui vient d’être découverte à Assouan est ornée d’une couronne à l’effigie de la déesse cobra Ouadjet, et possède une barbe postiche, apparat qui différenciait les pharaons du commun des mortels. Des études plus approfondies vont être menées pour découvrir les origines de ce sphinx, qui pourrait avoir été sculpté d’après le portrait de l’un des souverains de la dynastie.

Il y a quelques semaines, dans la même partie du temple dédiée au dieu de la fertilité Sobek, étaient également retrouvés des vestiges ayant appartenu au roi Ptolémée V. Le temple de Kôm Ombo, où ont été faites toutes ces découvertes, a été édifié sur les bords du Nil sous le règne de son fils, Ptolémée VI, au début du IIe siècle av. J.-C. Les reliques ont été envoyées au Musée de la civilisation égyptienne de Fostat, où elles seront exposées, tout comme le sphinx qui vient d’être déterré.

Sources : Reuters / Facebook

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Comment les chats ont profité de l’homme pour conquérir le monde


Le chat a accepté d’être domestiqué, mais en gardant son indépendance depuis toujours. On ne peut pas faire ce que l’on veut avec l’animal s’il ne veut pas. Son origine vient d’Orient, d’ailleurs les scientifiques ont pu le localiser grâce à l’ADN et voir l’évolution et la propagation de cette boule de poils dans le monde
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Comment les chats ont profité de l’homme pour conquérir le monde

 

Un chat noir devant la résidence officielle de la Première ministre britannique Theresa May. Londres. 7 juin 2017. Justin Tallis/AFP

Un chat noir devant la résidence officielle de la Première ministre britannique Theresa May. Londres. 7 juin 2017. Justin Tallis/AFP

Repéré par Rodrigue Arnaud Tagnan

Ce, sans jamais se laisser complètement domestiquer.

La coexistence de l’homme et du chat remonte à des millénaires au début du néolithique. À l’époque de l’invention de l’agriculture au Moyen-Orient, les réserves de céréales attirent les petits rongeurs tels que les rats et les souris. Le chat en profite pour se rapprocher des habitats et chasser ses proies.

«Le chat nous débarrassait de ces rongeurs, porteurs de virus et de bactéries dangereux pour notre santé, qui pillaient nos récoltes», explique le magazine culturel américain The Atlantic à propos du début de cette solide histoire d’amour.

Utile dans la traque des animaux nuisibles, les hommes l’embarquent alors à bord des navires au cours de différentes expéditions, de sorte que chaque espace vital conquis à l’époque l’était aussi pour ce petit félin.

La domestication fabuleuse du chat est l’œuvre d’une stratégie évolutive de l’Homme

Mais si le chat est depuis présent dans notre quotidien, que sait-on de son processus d’approvisoiement? La récente étude menée sur les ADN provenant de squelettes de chats anciens nous apprend que cette «domestication» réussie est l’œuvre d’une stratégie évolutive. Les 209 ADN étudiés révèlent deux types distincts: le premier originaire d’Anatolie –correspondant au territoire de la Turquie aujourd’hui–, le second de l’Égypte antique.

La première lignée de chat s’est répandue en Europe dès 4.400 avant notre ère tandis que la seconde s’est propagée dans le bassin méditerranéen. Et jusqu’en Inde, suivant les routes commerciales.

Prédateur solitaire 

Mais malgré leur apprivoisement, les chats ont très peu changé. Certes, ils se sont familiarisés à l’homme mais ils attendent peu de lui. Le chat reste avant tout un prédateur solitaire.

«Bien avant d’être domestiqués, les chats faisaient déjà ce que nous attendons d’eux», explique Leslie Lyons de l’université du Missouri.

Pour Bertrand Deputte du CNRS, «il vit sa vie, et c’est lui qui décide de ce qu’il fait: dormir, déambuler, ronronner, manger. Il ne fait rien qui soit gênant pour nous, alors on ne ressent pas le besoin de “l’éduquer”. Il vient vers nous ou pas, il peut être avec nous à un instant donné, et nous quitter l’instant suivant… Il est là, tout simplement.»

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Le Saviez-Vous ► Savez-vous vous couper les ongles?


Le coupe-ongles tel que l’on connait est assez récente, car il n’y a pas si longtemps, c’est au couteau qu’on coupait les ongles. Puis, des superstitions sont apparus selon le jour ou on choisissait de s’occuper des ongles
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Savez-vous vous couper les ongles?

 

2046 de Wong Kar Wai ©

2046 de Wong Kar Wai ©

Ernie Smith, traduit par Yann Champion

Histoire et perspectives d’une pratique aussi universelle qu’ancestrale. Cet article contient aussi la superstition la plus absurde qui soit.

 

Nos ongles sont pratiques: ils protègent les pointes de nos doigts. Mais ils ont aussi un côté ennuyeux: il faut les couper toutes les deux semaines environ.

Qui que vous soyez, il vous faut régulièrement sacrifier à ce rituel durant lequel de petits morceaux de votre kératine sautent dans tous les sens sous l’effet du coupe-ongles. Peu de gens le savent, mais le coupe-ongles est une invention assez récente, à peu près autant que le couteau suisse. Cela signifie que durant la majeure partie de son histoire, l’humanité a dû, pour se couper les ongles, se débattre avec des méthodes un peu plus compliquées qu’avoir simplement à sortir un coupe-ongles d’un tiroir.

Il s’avère que l’histoire de la coupe des ongles est aussi étonnamment compliquée. Pratique hygiénique parfois entourée de superstitions, elle comprend surtout beaucoup de zones d’ombre. Par qui fut inventé l’omniprésent coupe-ongle moderne? C’est une question à laquelle, pour commencer, nous ne pourrons peut-être jamais répondre.

Les ancêtres du coupe-ongles

Vers 1875, des brevets de coupe-ongles modernes commencèrent à apparaître, le tout premier étant au nom de Valentine Fogerty, même si son appareil s’apparentait plus à une sorte de lime circulaire, un «taille-ongles» plutôt qu’un coupe-ongles. Le premier système que j’ai pu trouver à l’USPTO (bureau américain des brevets) ressemblant quelque peu aux coupe-ongles modernes fut obtenu en 1881 par les inventeurs Eugene Heim et Oelestin Matz pour leur coupe-ongles de style pince (de nos jours, les coupe-ongles de ce style sont devenus si fréquents qu’ils n’entraînent plus le dépôt de brevets, même si cela n’empêche pas la création de nouveautés. Qui, par exemple, n’a jamais rêvé d’un coupe-ongles qui retient automatiquement les rognures d’ongles?)

S’il vous est déjà arrivé de peler une pomme au couteau, c’est à peu près la méthode qui était employée avant que ne soient conçus des coupe-ongles

Ces deux appareils tentaient de régler un problème qui, auparavant, se réglait à la dure: au couteau. Prenez, par exemple, le brevet du taille-ongles de R.W. Stewart: le geste ressemblait plus à celui que l’on fait lorsque l’on pèle un fruit que lorsque l’on presse une pince. S’il vous est déjà arrivé de peler une pomme au couteau, c’est à peu près la méthode qui était employée avant que ne soient conçus des appareils spécialement destinés à cet usage (qu’il s’agisse de couteaux ou de ciseaux spéciaux).

Brevet d’Eugene Heim et Oelestin Matz pour un coupe-ongles; vers 1881. U.S. PATENT OFFICE/PUBLIC DOMAIN

Se couper les ongles du lundi au jeudi

Néanmoins, vers la fin du XIXe siècle, les superstitions entourant la manière ou le moment de se couper les ongles étaient assez fréquents. Un article par dans le Boston Globe en 1889, notait que l’une des superstitions de l’époque était que les gens évitaient de se couper les ongles le week-end de peur que cela ne leur porte malheur.

«Cela porte malheur de se couper les ongles le vendredi, le samedi ou le dimanche, expliquait l’article. Si vous les coupez le vendredi, vous faites le jeu du diable. Le samedi, vous vous préparez à des déceptions. Le dimanche, cela vous portera malheur pour toute la semaine. Certaines personnes ressentent toutes sortes de mauvais présages si elles se coupent un ongle par inadvertance un de ces jours et elles préfèreront tous les désagréments liés au fait d’avoir les ongles longs plutôt que de se les couper après le jeudi.»

(Soyons honnêtes: c’est une superstition archi nulle. Je préfère nettement celle qui dit que des taches blanches sur les ongles seraient signe de chance.)

Mais toutes ces histoires de couteaux à éplucher et de superstitions ne nous ramènent que deux siècles en arrière. Comment faisait-on avant cela?

Plus loin encore

La documentation historique en la matière étant particulièrement mince, la littérature est d’un grand secours pour s’y retrouver. En 1702, par exemple, le dramaturge irlandais George Farquhar faisait référence à la coupe des ongles au couteau (paring) dans The Twin Rivals (Les Jumeaux rivaux)

En remontant plus loin encore, on découvre d’autres choses, comme le fait que les ongles étaient un marqueur social dans la Chine de la dynastie Ming: les ongles longs impliquaient que leurs porteurs ne pouvaient pas travailler et appartenaient donc à des classes élevées. Néanmoins, on peut faire remonter encore plus loin notre intérêt pour les ongles bien entretenus. À l’antiquité romaine, pour être précis.

Ici encore, c’est la littérature qui nous éclaire. Le satiriste Horace fait à plusieurs reprises référence aux ongles dans ses œuvres. Dans ses Satires (35 av. J.-C), notamment, il invente le cliché de l’artiste qui se ronge les ongles nerveusement (ou, comme il l’écrivit lui-même, «…se gratte au front et se ronge les ongles jusqu’au vif, et raturant et refaisant»)

Une œuvre plus tardive, le premier livre des Épitres (vers 20 av. J.-C.), nous offre sans doute notre référence historique la plus parlante. Dans un passage où il présente un personnage, il fait également référence à la coupe des ongles au couteau chez les barbiers. En voici la traduction de Panckoucke:

«Un citoyen actif et ferme, un orateur illustré par ses triomphes au barreau, Philippe, revenait un jour de ses travaux vers huit heures, et se plaignait que l’âge lui allongeât le chemin du Forum aux Carènes, quand il aperçut, dit-on, dans la boutique solitaire d’un barbier, un homme frais rasé qui, un petit couteau à la main, se coupait tranquillement les ongles.»

L’époque d’Horace a aussi été une période charnière pour l’histoire du vernis à ongles. La reine égyptienne Cléopâtre (69 à 30 av. J.-C.) se colorait les ongles couleur rouille intense avec du henné (et en raison des normes sociales de l’époque, c’était l’une des seules à se colorer les ongles en rouge).

Si l’on remonte encore plus loin, il est fait référence à la coupe des ongles dans l’Ancien Testament, Deutéronome 21:12.

«Lorsque tu partiras en guerre contre tes ennemis, que Yahvé ton Dieu les aura livrés en ton pouvoir et que tu leur auras fait des prisonniers, si tu vois parmi eux une femme bien faite et que tu t’en éprennes, tu pourras la prendre pour femme et l’amener en ta maison. Elle se rasera la tête, se coupera les ongles et quittera son vêtement de captive.»

Voici donc un écrit qui fait remonter l’histoire de la coupe des ongles au moins au VIIIe siècle av. J.-C., soit bien avant Valentine Fogerty.

Mais peut-être êtes vous plus intéressé par l’avenir de la coupe des ongles que par son histoire…

Brevet pour le coupe-ongles Antioch. U.S. PATENT OFFICE/PUBLIC DOMAIN

Pour le dire clairement, le coupe-ongles a connu quelques évolutions étonnantes ces dernières années, notamment:

Grosses poignées: Votre coupe-ongles vous glisse régulièrement des mains? Recevant de très bonnes critiques, le coupe-ongles de précision Bezox est peut-être la solution.

Tête pivotante: L’un des problèmes du coupe-ongles classique est que l’une des mains est souvent plus forte et plus habile que l’autre et qu’il n’est donc pas forcément aisé de se couper les ongles avec sa main la plus faible (d’où des problèmes d’ongles qui se plient, etc.). Les coupe-ongles à tête rotative offrent une solution possible à ce problème.

Le coupe-ongles extra long: Sorte de combinaison loufoque des deux premiers appareils avec une grande pince, le coupe-ongles Antioch, est apparu en 2011 pour permettre à ses utilisateurs de se couper les ongles des orteils sans avoir à se pencher, ce qui peut certes être pratique… tant que l’on trouve un endroit où ranger cet encombrant ustensile.

Le coupe-ongles ultra cher: Ses créateurs définissent le Khlip Ultimate Clipper comme le «coupe-ongles ultime», puisque «son design primé» vous offre «plus de contrôle et de précision lors de la coupe de vos ongles». Mais à près de 80 $, on est en droit de se demander s’il est bien raisonnable de débourser une telle somme pour un coupe-ongles. Car comme l’a dit une chronique parue sur Gizmodo: le Klhip Ultimate Nail Clipper est par-dessus tout un coupe-ongles horriblement cher.

L’électrique: Coupe-ongles futuriste, le Vanrro V1 est en quête de financement via un site de crowdfunding. L’appeler «coupe-ongles» prête toutefois un peu à équivoque: c’est plutôt une sorte de lime à ongles électrique, comme il en existe déjà pour chiens. Malheureusement, la campagne de financement n’a, pour l’instant, rassemblé que 264€ et il faut signaler qu’une tentative similaire a déjà été abandonnée le mois dernier.

Mais, au fond, la vraie question ne porte peut-être pas tant sur le coupe-ongles lui-même que sur la bonne manière de se couper les ongles, en assurant une coupe homogène. Heureusement, les conseils en la matière ne manquent pas.

«Observez vos dix ongles et choisissez le plus court, ou celui qui a le moins de “blanc” à son extrémité, a expliqué la star de la manucure Deborah Lippmann, dans an article de GQ. Prenez cet ongle comme référence pour vous assurer de couper tous vos ongles uniformément.»

Lippmann recommande aussi d’utiliser une lime, de prendre soin de ses cuticules pour éviter les petites peaux et de garder une bande de «blanc» au bout des ongles.

Pour le dire autrement, les plus beaux ongles ne sont pas ceux qui ont été coupés avec le coupe-ongles le plus élaboré, mais ceux qui ont été soignés avec le plus d’attention.

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Découverte d’une statue de reine dans un temple en Égypte


L’Égypte antique vient encore de découvrir une autre statue qui serait la femme d’Amentotep III, et la grand-mère de Toutankhamon. Elle était bien cachée, mais la voilà maintenant revenu vers la surface pour par encore partie de l’Histoire
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Découverte d’une statue de reine dans un temple en Égypte

 

Découverte

La statue de la reine Tiyi, l’épouse d’Amenhotep III ?

Une équipe d’archéologues européens a découvert une statue finement sculptée dans le temple funéraire d’Amenhotep III situé à proximité de Louxor en Égypte. Selon eux, elle représenterait la reine Tiyi, épouse du pharaon et grand-mère de Toutankhamon.

Quelques semaines seulement après la découverte de deux statues pharaoniques près d’un temple en Égypte, c’est une nouvelle merveille que les archéologues viennent de mettre au jour. À Kôm el-Hettan, sur la rive ouest du Nil face à Louxor, ils ont déniché par hasard une statue en albâtre remarquablement bien sculptée.

L’équipe européenne réalisait des fouilles dans le temple funéraire d’Amenhotep III et était en train de soulever la partie inférieure d’une imposante statue du pharaon lorsque la sculpture inconnue est apparue. Plus petite (à peu près de taille humaine d’après les photos), celle-ci était cachée derrière la jambe droite du colosse. 

LA STATUE D’UNE REINE ? 

D’après le Dr. Hourig Sourouzian qui a dirigé les fouilles, la statue est dans un très bon état de conservation, certaines couleurs ayant même été préservées. Ceci a permis aux archéologues de suggérer qu’elle représente probablement une reine et plus précisément la reine Tiyi, l’épouse d’Amenhotep III.

Amenhotep III est le neuvième pharaon de la XVIIIe dynastie. Il a régné aux alentours de -1390 à -1352 et est aujourd’hui reconnu comme l’un des plus grands bâtisseurs de l’Égypte antique. Il est notamment à l’origine de la construction du célèbre temple d’Amon à Louxor. Devenue grande épouse royale vers -1388, Tiyi a eu plusieurs enfants avec Amenhotep dont Akhénaton, lui-même père de Toutânkhamon.

Morte aux alentours de -1340, la momie de la reine a été mise au jour en 1898 par l’égyptologue français Victor Loret dans la Vallée des Rois. Pour l’heure, l’identité de la statue reste difficile à  confirmer avec certitude mais le Dr. Khaled El-Enany, ministre des Antiquités égyptien, a décrit la sculpture vieille de 3.400 ans comme «magnifique, remarquable et unique».

L’UN DES PLUS GRANDS COMPLEXES FUNÉRAIRES

Le ministre a en effet expliqué que c’est la première fois qu’une statue en albâtre de Tiyi est découverte dans le temple. Par le passé, seules des sculptures de la reine en quartzite avaient été mises au jour. Un travail de restauration sera prochainement mené sur la statue afin d’en savoir plus.   

Le temple d’Amenhotep à Kôm el-Hettan est connu depuis plusieurs décennies mais les fouilles récentes ont permis d’y faire de précieuses découvertes dont plusieurs statues colossales. À son époque, ce temple était probablement le plus grand complexe funéraire jamais construit à Thèbes. Il devait s’étendre sur une surface dépassant celle de cinq terrains de football, d’après le World Monument Fund. 

Néanmoins, le complexe ayant été bâti très près du Nil, les eaux du fleuve l’ont rapidement dégradé. Il aurait également été victime d’un séisme en 27 avant notre ère et des pilleurs qui en ont dérobé les pierres et les statues. Même s’il n’en reste que des ruines, le temple n’a semble-t-il pas révélé tous ses secrets et les archéologues espèrent y faire d’autres découvertes.

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La tombe d’un pharaon révèle de remarquables secrets


L’ancienne Égypte n’a pas encore fini de dévoiler ses secrets. Une tombe du pharaon a été découverte en 1901, mais les fouilles ont dû être arrêtées pour la dangerosité du toit qui s’est effondré. Ce n’est que récemment que les fouilles ont pu reprendre
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La tombe d’un pharaon révèle de remarquables secrets

La

La tombe du pharaon avec les gravures.Photo Gentside

Abydos est une ancienne cité de l’Égypte Antique, située sur la rive ouest du Nil. Le site archéologique recèle aujourd’hui de nombreuses ruines appartenant à  d’anciens édifices et temples érigés principalement par le pharaon de la XIIe dynastie Sésostris III.

Le complexe funéraire, dédié au culte du souverain, comprend plusieurs structures souterraines révélées à  mesure que les fouilles progressent. Parmi les derniers restes mis en évidence, on compte notamment une grande «fosse» vieille de 3800 ans. Celle-ci se présente sous une forme rectangulaire allongée de 21 mètres de long pour 4 mètres de large.

L’espace est délimité par des murs en briques de terre, recouverts d’un enduis blanc. Sur les parois ont été tracés des figures de navires égyptiens. L’archéologue Josef Wegner de l’Université de Pennsylvanie a travaillé à  l’excavation de ces ruines. Il explique qu’à  l’origine, l’immense salle souterraine, découverte en 1901, était recouverte d’un toit vouté. Sa découverte remonte à  1901.

Durant les deux années qui ont suivi, des fouilles préliminaires ont été menées mais le projet a dû être abandonné lorsque la toiture s’est effondrée. Il aura fallu attendre très récemment pour que le chercheur et ses collègues envisagent de s’y atteler en collaboration avec le Conseil suprême des Antiquités égyptiennes.

DES GRAVURES ET DES POTERIES

L’équipe a mis deux ans pour mettre au jour les restes de la pièce et ce qu’elle contenait. Au total, 145 grandes poteries, utilisées pour le stockage de liquides, ont été dégagées du sable. Cependant, ce sont surtout les dessins gravés sur les murs blanchis à la chaux qui ont attiré l’attention de l’équipe.

Ceux-ci représentent 120 embarcations. Un nombre bien en-dessous de celui d’origine car la fresque encore visible aujourd’hui est malheureusement incomplète. Ce qu’il en reste a toutefois remarquablement bien résisté à  l’épreuve du temps. En effet, les gravures présentent encore un très bon état de conservation. Une véritable aubaine pour les chercheurs et historiens travaillant sur cette dynastie égyptienne.

L’équipe a analysé les esquisses dont la complexité et la taille varient d’une représentation à l’autre. Le bateau le plus petit et le plus simplifié mesure environ 10 centimètres. Il faut en revanche compter plus d’un mètre et demi pour le plus important et le plus détaillé. Sur celui-ci, il est possible de voir les différents composants de son architecture.

Plusieurs éléments y sont représentés comme le pont avec les mâts et les voiles, les cabines ou encore le gouvernail. Sur certaines autres images parues dans la revue International Journal of Nautical Archaeology, il est même possible de voir les rames et les rameurs.

LA TOMBE D’UN BATEAU?

Entre chaque navire, d’autres dessins ont été intercalés. Il s’agit de motifs floraux ou animaliers sur lesquels il est possible de distinguer notamment des bovins ou encore des gazelles. Pour le moment, l’origine de la fresque reste encore un mystère.

Les chercheurs pensent que la pièce a servi de stockage pour une embarcation. La forme du sol, légèrement courbée comme pour accueillir la coque d’un bateau, et des restes de bois visiblement détruits par les insectes, soutiennent cette théorie. Les bateaux enterrés jouaient en effet le rôle symbolique de servir les défunts de rang élevé dans l’au-delà .

Selon Josef Wegner, l’embarcation fabriquée avec des matériaux précieux a peut-être été dérobée pièce par pièce par des pilleurs de tombes, même si à  l’heure actuelle aucune trace d’intrusion n’a pu être identifiée. 

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Les restes d’un bateau de 4.500 ans découverts près de pyramides égyptiennes


Il n’y a pas juste les pyramides qui se conserve bien en Égypte il y a aussi des bateaux, plus particulièrement une vieille embarcation  de 4.500 ans appartenant probablement à un riche dignitaire à été bien préservée grâce au sable du désert en Égypte
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Les restes d’un bateau de 4.500 ans découverts près de pyramides égyptiennes

 

Une photographie, fournie par le ministère égyptien des Antiquités le 1er février 2016, montre un homme sur le site de fouilles d'archéologues tchèques, dans la nécropole des pyramides d'Abousir, près du Caire

Une photographie, fournie par le ministère égyptien des Antiquités le 1er février 2016, montre un homme sur le site de fouilles d’archéologues tchèques, dans la nécropole des pyramides d’Abousir, près du Caire © AFP – STRINGER

Les restes relativement bien conservés d’un bateau de 18 mètres vieux de quelque 4.500 ans ont été mis au jour dans la nécropole des pyramides d’Abousir près du Caire, a annoncé lundi l’équipe d’archéologues tchèques à l’origine de cette « découverte remarquable ».

Cette embarcation, enterrée sur un lit de pierres à proximité d’un mastaba -sépulture abritant traditionnellement des notables importants dans l’Egypte antique-, devait « appartenir au propriétaire de la tombe, une personnalité au rang extraordinairement élevé », a commenté dans un communiqué du ministère égyptien des Antiquités le Tchèque Miroslav Barta, qui dirige la mission.

Abousir, à une vingtaine de kilomètres au sud du Caire, est un site archéologique qui recèle notamment les pyramides de plusieurs pharaons mais d’une taille bien plus modeste que celles de Guizeh, dans la banlieue de la capitale égyptienne.

La sépulture « n’étant pas située immédiatement à côté d’une pyramide royale, le propriétaire du mastaba n’était probablement pas un membre de la famille royale », a poursuivi le texte, évoquant toutefois une « découverte remarquable(…) qui va contribuer à comprendre » les techniques de construction des bateaux dans l’Egypte antique et « leur place dans les rites funéraires ».

Une photographie, fournie par le ministère égyptien des Antiquités le 1er février 2016, montre le site de fouilles d'archéologues tchèques, dans la nécropole des pyramides d'Abousir, près du Caire © STRINGER AFP

Une photographie, fournie par le ministère égyptien des Antiquités le 1er février 2016, montre le site de fouilles d’archéologues tchèques, dans la nécropole des pyramides d’Abousir, près du Caire © STRINGER AFP

« Car là où il y a un bateau, il pourrait bien y en avoir beaucoup d’autres », s’est enthousiasmé M. Barta, de l’Institut Tchèque d’Egyptologie, qui a prédit de nouvelles excavations dans la zone.

« Même si le bateau est situé à près de 12 mètres du mastaba (…), son orientation, sa taille et les poteries trouvées à l’intérieur montrent qu’il y a un lien évident entre cette tombe et l’embarcation, les deux datant de la toute fin de la IIIe ou du début de la IVe dynastie, soit 2550 avant Jésus-Christ », a précisé le communiqué du ministère.

« Les planches de bois étaient attachées les unes aux autres par des chevilles en bois qui sont toujours visibles dans leur position initiale », a expliqué le ministère des Antiquités. « De manière extraordinaire, le sable du désert qui le recouvrait a préservé les matières végétales dont étaient recouverts les joints » et « certaines des cordes qui maintenaient la structure du bateau sont toujours en place », a-t-il précisé.

01/02/2016 15:56:25 – Le Caire (AFP) – © 2016 AFP

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