Se faire mal à soi- même


Combien de fois que nous sommes plongés dans nos pensées soit en ruminant le passé ou en essayant d’envisager les conséquences d’évènement avenir de façon négative
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Se faire mal à soi-

même

 

 

C’est fou à quel point on a la capacité de se faire énormément de mal à soi-même uniquement en pensant trop

Inconnu

Le Saviez-Vous ► Peut-on attraper des infections en s’asseyant sur les toilettes publiques?


Chez moi, beaucoup de toilettes publiques sont presque tous avec un oeil magique pour les toilettes, distributrices de savon et robinets. Donc on touche le moins possibles aux objets. Enfin, faut-il avoir peur de la contamination dans ces lieux ? Alors que le téléphone est plus contaminé que les toilettes publiques ! Une chose à retenir, le lavage des mains est une grande importance pour diminuer les risques d’infections.
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Peut-on attraper des infections en s’asseyant sur les toilettes publiques?

 

Lors d’une rencontre avec des matières fécales dans les toilettes publiques, il existera toujours un risque d’infection. | Gabor Monori via Unsplash License by

Lors d’une rencontre avec des matières fécales dans les toilettes publiques, il existera toujours un risque d’infection. | Gabor Monori via Unsplash License by

Primrose Freestone

Qui ne s’est jamais contorsionné pour éviter de s’asseoir sur le siège des toilettes publiques, par peur de ce qui s’y trouve?

Tout le monde a déjà vécu cette situation: une envie pressante, la recherche frénétique de toilettes, et, une fois trouvées, la découverte que le siège est couvert de gouttelettes, souvenirs de l’utilisateur précédent. Dès lors, que faire? Se comporter comme si de rien n’était et procéder comme à l’accoutumée, ou bien tenter de faire son affaire accroupi, en équilibre précaire?

Notre monde est, à bien des égards, une planète de microbes. Comme tous ses habitants, nous portons en nous et sur nous nos propres forêts tropicales microscopiques, que nous échangeons en permanence non seulement avec notre environnement, mais aussi les uns avec les autres. Les microbes sont en effet abondants dans tout le corps humain, y compris sur la peau, dans la bouche, dans les yeux, dans les organes urinaires et génitaux ainsi que dans le système gastro-intestinal. La plupart des gens transportent jusqu’à un kilogramme de micro-organismes… Ces bactéries, champignons, levures, virus et parfois parasites vivent majoritairement dans l’intestin.

Les recherches ont établi que les microbes de l’intestin constituent de 25 à 54% des matières fécales humaines. En conséquence, les fèces humaines peuvent transporter un large éventail de pathogènes transmissibles: les bactéries Campylobacter, Enterococcus, Escherichia coli, Salmonella, Shigella, Staphylococcus, Streptococcus et Yersinia –ainsi que les virus comme les norovirus, les rotavirus et les virus des hépatites A et E, pour n’en nommer que quelques-uns.

Lors d’une rencontre, dans les toilettes publiques, avec des matières fécales, il existera donc effectivement toujours un risque d’infection… Mais à quel point ce risque est-il important?

Uriner en public

Il est très peu probable qu’une infection se développe à partir des fesses, même assises sur un siège de toilettes. En effet, la plupart des infections intestinales impliquent le transfert manuel de bactéries vers la bouche. Ceci se produit généralement lorsque les mains, les aliments ou certaines surfaces se retrouvent souillés par des matières fécales. Qui plus est, la couche de bactéries et de levures qui recouvre la peau humaine fonctionne comme un bouclier de protection très efficace. Et enfin, en dernier recours, notre système immunitaire est particulièrement efficace pour nous protéger contre les agents pathogènes.

Il n’est donc pas nécessaire de grimper sur le siège des toilettes pour s’y s’accroupir. En fait, cette façon de faire peut entraîner des blessures, ou augmenter le risque d’infection. Comme l’explique Brianne Grogan, physiothérapeute en santé des femmes:

«Le problème avec le fait de “planer” au-dessus des toilettes en urinant est que les muscles de votre plancher pelvien et de votre ceinture pelvienne –vos rotateurs de la hanche, vos muscles glutéaux, votre dos et vos abdominaux– sont extrêmement tendus. Cette tension de la ceinture pelvienne rend l’écoulement de l’urine difficile, vous obligeant souvent à pousser ou à “appuyer légèrement vers le bas” pour que l’urine sorte rapidement. Or, uriner via des poussées ou des appuis fréquents vers le bas peut contribuer au prolapsus des organes pelviens

Brianne Grogan ajoute que cette position pourrait aussi aboutir à une vidange incomplète de la vessie, ce qui pourrait entraîner une augmentation de la fréquence et de l’urgence des mictions ou, dans des cas extrêmes, contribuer à augmenter le risque d’infection urinaire.

La poignée de porte sale

Les défenses microbiennes et immunitaires d’un individu le protègent donc des risques d’infection liés à l’utilisation de toilettes publiques. Qui plus est, dans les pays développés, la prise de conscience du risque d’infection par les matières fécales entraîne un nettoyage régulier des toilettes.

Pour vous rassurer, vous pouvez néanmoins tout à fait transporter avec vous des lingettes antiseptiques, et les utiliser pour nettoyer le siège des toilettes avant de l’utiliser, afin de protéger votre fondement de tout risque de contamination.

Les sièges de toilettes sales ne devraient toutefois peut-être pas constituer votre plus importante préoccupation. En effet, une étude de 2011 a révélé que les microbes présents dans les gouttelettes d’eau projetées lorsque la chasse d’eau est tirée colonisent rapidement une surface plutôt conséquente de la pièce, y compris l’abattant, la porte, le sol et le support du papier toilette. Pour éviter de subir cette vaporisation à base de contenu de toilettes –lequel inclut vos propres germes et ceux des utilisateurs précédents– il est recommandé de quitter la cabine immédiatement après avoir appuyé sur le bouton de la chasse d’eau.

Et enfin, bien sûr, tout le monde ne se lave pas les mains après être passé aux toilettes. Il est donc fort probable que les poignées de portes soient contaminées. Pour éviter de recontaminer vos mains propres lorsque vous quittez les toilettes publiques, utilisez votre coude, votre manteau ou un mouchoir pour ouvrir la porte.

Maintenant, lavez-vous les mains

Un lavage de mains efficace est la clé d’une protection complète contre les germes associés aux toilettes. Le lavage des mains élimine en effet totalement la saleté, les bactéries et les virus, ce qui empêche les microbes potentiellement infectieux de se propager à d’autres personnes et objets. Il est recommandé de se laver en frottant vigoureusement ses mains et ses doigts avec de l’eau savonneuse pendant vingt à trente secondes, y compris sous les ongles. La friction qui résulte du frottement des mains l’une contre l’autre détache les débris sur lesquels se trouvent les microbes.

Il faut toutefois aussi savoir que les lavabos des toilettes publiques, les robinets et les distributeurs d’essuie-tout ou les boutons des sèche-mains sont tous fortement contaminés par des microbes. C’est parce qu’en général, les mêmes mains qui viennent d’essuyer un fondement pressent ensuite le bouton du distributeur de savon puis touchent la poignée du robinet. Il est donc conseillé, une fois le lavage des mains terminé, de laisser le robinet ouvert pendant que vous vous séchez les mains, puis d’utiliser un morceau d’essuie-tout propre pour le fermer. Ou, si vous utilisez un sèche-mains, d’utiliser votre coude pour appuyer sur le bouton de mise en marche.

Il va de soi qu’il est déconseillé de manger, de boire ou de fumer à l’intérieur des toilettes publiques. Il en va de même pour l’utilisation du téléphone portable. Pourtant, des travaux ont montré que près de 75% des gens utilisent leur téléphone lorsqu’ils sont aux toilettes. À ce propos, il est peut-être temps de cesser de s’inquiéter de la propreté des toilettes. Une étude menée par une équipe américaine a en effet révélé que les téléphones mobiles sont jusqu’à dix fois plus sales que les sièges de WC

La version originale de cet article a été publiée sur The Conversation.The Conversation

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La police de Dubaï s’équipe de motos volantes


Ils ont de l’argent à gaspiller. Des motos volantes qui ne sont pas vraiment fonctionnelles du moins pour leur autonomie.
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La police de Dubaï s’équipe de motos volantes

 

Par Maxime de Valensart

Le futur que nous propose depuis des décennies Hollywood n’a jamais semblé aussi proche.

Hoversurf, une entreprise américaine, vient d’ouvrir les précommandes pour son Hoverbike, une moto volante qui avait fait sensation lors de sa présentation. La police de Dubaï en a déjà acheté quelques exemplaires.

Le prix de l’engin: pas moins de 150.000 dollars (soit un peu plus de 130.000 euros), dont 10.000 dollars d’acompte. Certes, c’est cher, mais la vitesse de pointe de l’Hoverbike S3, avec ses quatre hélices horizontales faisant penser à un drone, culmine tout de même à 100 km/h…

L’an dernier, la firme californienne avait bénéficié d’un sérieux coup de pub lorsque la police de Dubaï avait annoncé son intention de s’équiper de ces motos volantes. Les policiers de l’émir – deux équipes viennent de commencer leur entraînement – doivent composer avec l’autre petit défaut de l’engin: son autonomie. De 10 à 25 minutes à peine en mode « moto », 40 en mode « drone ». Et il faut près de trois heures pour recharger la batterie de cette petite bestiole de 114 kilos. Pour des raisons de sécurité, l’altitude est en plus limitée à 5 mètres.

La police de Dubaï a récemment indiqué à CNN espérer voir voler ses Hoverbikes dans le courant de 2020. Jamais à court d’idées, elle entend également se munir de véritables « robocops » en 2030.

https://www.7sur7.be/

Accréditation retirée: CNN attaque la Maison-Blanche en justice


Il y a toujours quelques choses à se mettre sous la dent quand on regarde les États-Unis. Scandale, mensonges, manipulations. Ce qui ne fait pas l’affaire a Donald Trump, on l’enlève de sa vision, prétextant n’importe quelle excuse. En tout cas, je pense que même à l’extérieur des États-Unis, beaucoup appuient CNN
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Accréditation retirée: CNN attaque la Maison-Blanche en justice 

 

Evan Vucci/APDonald Trump pointe le journaliste de CNN, Jim Acosta.

Nouvelle étape dans le bras de fer entre Donald Trump et CNN: la chaîne a attaqué mardi en justice l’administration Trump pour avoir supprimé l’accréditation d’un de ses journalistes après un échange houleux avec le président, la Maison-Blanche criant de son côté à la «démagogie».

«CNN a assigné l’administration Trump en justice devant un tribunal fédéral de Washington», a annoncé une des journalistes de la chaîne. «Elle demande le rétablissement de l’accréditation de son correspondant en chef à la Maison-Blanche Jim Acosta», a-t-elle indiqué.

«Il est très clair que la décision (de retirer l’accréditation) a été prise sur la base du contenu de sa couverture» et porte atteinte au premier amendement sur la liberté d’expression, a déclaré en direct Ted Boutrous, l’avocat de CNN.

Donald Trump «a plusieurs fois attaqué et défié CNN et M. Acosta», a-t-il ajouté. «On ne peut pas accepter que la Maison-Blanche jette les gens dehors juste parce qu’elle n’aime pas ce qu’ils couvrent».

«C’est encore de la démagogie de la part de CNN, et nous allons nous défendre vigoureusement», a répliqué la porte-parole de la Maison-Blanche Sarah Sanders dans un communiqué, en soulignant que CNN détenait au total près de 50 accréditations.

CNN, dont la relation conflictuelle avec Donald Trump est une constante depuis l’arrivée du milliardaire à la Maison-Blanche, a assuré avoir tout fait pour éviter d’aller devant les tribunaux, intercédant depuis vendredi auprès de l’administration Trump pour qu’elle réinstaure l’accréditation supprimée.

«La Maison-Blanche a en gros ignoré nos demandes. Nous n’avions pas d’autre choix que de les assigner en justice», a assuré M. Boutrous.

La Maison-Blanche avait annoncé le retrait de l’accréditation de Jim Acosta, une sanction inédite, après un échange particulièrement houleux mercredi dernier entre le journaliste et le président, lors d’une conférence de presse à la Maison-Blanche.

M. Acosta avait, dans ses questions, critiqué notamment la façon dont M. Trump avait, pendant la campagne pour les législatives américaines du 6 novembre, présenté comme une menace la «caravane» de plusieurs milliers de migrants centraméricains faisant marche vers la frontière américano-mexicaine.

«Vous êtes très impoli et une personne horrible!», avait rétorqué Donald Trump, en réponse au refus du journaliste de rendre le micro, après avoir posé plusieurs questions.

La Maison-Blanche avait ensuite annoncé la suspension de l’accréditation de M. Acosta «jusqu’à nouvel ordre», en la justifiant non par les questions insistantes de Jim Acosta, mais par ce qu’elle avait présenté comme son comportement déplacé envers une jeune stagiaire chargée de récupérer le micro.

Mardi, la Maison-Blanche n’a pas repris cet argument, soulignant uniquement le refus de Jim Acosta de rendre le micro après plusieurs questions.

«Le Premier amendement n’est pas honoré lorsqu’un seul journaliste, sur plus de 150 présents, tente de monopoliser la parole», a estimé Sarah Sanders. «S’il n’y a pas de sanction pour ce genre de comportement, cela nuit à la capacité du président, du personnel de la Maison-Blanche et des membres des médias de faire leur travail».

Depuis son arrivée au pouvoir, le président américain critique en particulier CNN — mais aussi de nombreux autres médias américains, la chaîne conservatrice Fox News exceptée — pour leur couverture qu’il considère comme négative de sa présidence.

Il a qualifié à plusieurs reprises les médias d’«ennemis du peuple».

L’association des journalistes de la Maison-Blanche a indiqué mardi «soutenir fermement» CNN dans cette affaire.

Révoquer l’accréditation «constituait une réaction disproportionnée aux évènements de mercredi», a indiqué l’association dans un communiqué. «Le président des États Unis n’a pas à choisir les hommes ou les femmes qui le couvrent.»

L’institut Knight de l’université Columbia, spécialisé dans la défense de la liberté de la presse, a également estimé que l’assignation en justice était «entièrement justifiée».

En attendant une réaction de Donald Trump lui-même, CNN a rediffusé des extraits d’un enregistrement audio du milliardaire, lorsqu’il n’était encore que candidat à la présidence mais déjà très critique des médias, au point de bannir plusieurs médias de ses meetings électoraux.

Dans cet enregistrement, il assurait que s’il était élu président des Etats-Unis, ce serait différent, il ne prendrait jamais une telle mesure.

L’avocat de CNN a indiqué espérer obtenir très vite une injonction temporaire de restitution de l’accréditation de M. Acosta, en attendant une décision à plus long terme.

http://journalmetro.com/

Traumatisé par sa vie amoureuse, un Japonais épouse une pop star virtuelle


C’est triste ! J’essaie d’avoir l’esprit ouvert, mais ma conscience ne peut admettre un mariage ou même une liaison avec un personnage virtuel.
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Traumatisé par sa vie amoureuse, un Japonais épouse une pop star virtuelle

 

Crédits : Akihiko Kondo/Twitter

par  Dylan Kuperblum

 

Après s’être senti de trop nombreuses fois « humilié » et « intimidé » par des femmes en chair et en os, le Japonais Akihiko Kondo, un homme de 35 ans, a décidé qu’il était temps pour lui d’arrêter les relations amoureuses. Enfin, pas vraiment, puisqu’il vient de se marier à une vedette virtuelle de la pop appelée Hatsune Miku, un hologramme animé de 16 ans, rapporte le Japan Times ce 12 novembre. Et l’événement n’est pas passé inaperçu au Japon.

Akihiko Kondo préparait son mariage de rêve avec l’amour de sa vie depuis mars 2018. Le 4 novembre, ils se sont finalement dit oui lors d’une cérémonie à Tokyo à laquelle ont assisté une quarantaine de personnes, dont un membre du Parlement japonais. Sa famille, qui ne comprend pas son choix, n’a pas voulu participer à l’événement, tandis que son épouse était présente sous forme de poupée.

Pour Kondo, faire une croix sur les femmes était pourtant la suite logique des mauvaises relations qu’il entretenait avec elles. En effet, à l’adolescence, les filles le tourmentaient en le traitant d’ « otaku », mot japonais utilisé pour qualifier les personnes obsédées par les mangas et les animes. Vraisemblablement, elles avaient un peu raison. Mais ses mauvaises expériences se sont poursuivies à l’âge adulte, et il accuse une ancienne collègue de l’avoir fait plonger dans une dépression nerveuse.

Crédits : Akihiko Kondo/Twitter

Quoiqu’il en soit, il appelle les gens rester ouverts d’esprit, et à « considérer toutes sortes d’amour et toutes sortes de bonheur », mais aussi à accepter le fait que tout le monde n’est pas lié « au mode d’une vie heureuse dans laquelle les hommes et les femmes se marient et ont des enfants ».

Il a également exprimé son désir d’être reconnu comme une minorité sexuelle, qui ne peut tout simplement pas imaginer sortir avec de vraies femmes.

« C’est comme si vous essayiez de convaincre un homme homosexuel de sortir avec une femme, ou une lesbienne avec un homme », se justifie-t-il.

Sur les réseaux sociaux, il a d’ailleurs reçu beaucoup de soutien de la part de « fans » partageant les mêmes idées, et pourrait bientôt ne plus être le seul. En effet, Gatebox, (la société qui a créé le dispositif qui permet aux fans de la pop star virtuelle de vivre avec une version holographique d’elle), compterait 3 000 inscrits à l’obtention de documents de mariage officiels entre humains et personnages virtuels.

Source : The Japan Times

https://www.ulyces.co/

Qui dit réchauffement climatique dit aussi prolifération des rats


De plus en plus, les chercheurs donnent des problèmes que nous rencontrions avec les changements climatiques. Cette fois-ci, les rats … Ils s’adaptent à toutes sortes de situations et sont très prolifiques. Un seul couple de rats peuvent avoir plus de 15 milles raton en une seule année
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Qui dit réchauffement climatique dit aussi prolifération des rats

 

rat ville

Un rat sauvage dans les rues de New-York. Crédits : Wikimedia Commons

par Brice Louvet

La hausse annoncée des températures entraînée par le dérèglement climatique aura pour effet de favoriser la prolifération des rats dans les villes, prévient un article publié dans Bloomberg.

Depuis quelques années, les chercheurs préviennent qu’un réchauffement de la planète de 2 °C – comme on le prévoit en 2050 si aucune mesure drastique n’est prise avant – pourrait avoir des effets dévastateurs sur le climat (phénomènes météorologiques extrêmes, fonte des glaces, hausse du niveau des océans). Mais d’autres effets sont plus insidieux, et donc insoupçonnés. C’est le cas pour la prolifération des rats. Comme le note un article publié dans Bloomberg, des hivers et des étés plus chauds constituent un terreau encore plus fertile pour la reproduction des rats, déjà présents en grand nombre dans les grandes villes.

Prolifération éclair

On rappelle que ces rongeurs ont une période de gestation très courte (une vingtaine de jours). Et si l’on part du principe qu’une rate peut avoir jusqu’à cinq portées par an avec une moyenne de 7 petits par portée, cela nous donne environ 55 ratons par an pour une femelle. En notant enfin que les femelles deviennent fertiles environ un mois seulement après leur naissance, en théorie, un couple de rats peut donc entraîner une descendance de 15 000 ratons en moins d’un an.

rats villes réchauffement climatique

Un réchauffement climatique de 2 degrés impliquerait une prolifération des rats en milieux urbains. Crédits : Wikipedia

Si les rats ont un rôle à jouer dans les villes, contribuant à les assainir en consommant une partie de nos déchets, ils sont également considérés comme des vecteurs de maladies (virus, bactéries et parasites qui peuvent présenter un danger pour l’Homme). Rappelons qu’un rapport de l’ONU publié il y a quelques mois estimait que près de 70 % de la population mondiale vivrait dans les villes d’ici 2050 (soit 2,5 milliards de personnes en plus). La prolifération des nuisibles (rats, mais aussi insectes phytophages) en milieu urbain ne doit donc pas être prise à la légère.

Incroyablement résistants

Une étude publiée début septembre 2017 dans la revue scientifique PLOS One révélait en effet que les rats sont aujourd’hui génétiquement beaucoup plus résistants aux raticides qu’on ne le pensait auparavant. Cela explique l’inefficacité apparente des méthodes de dératisation actuelles.

Rappelons qu’il y a quelques mois, une équipe de l’Université de Leicester s’était demandé quel animal serait le plus à même de prendre la place de l’Homme si notre espèce venait à disparaître. Les chercheurs avaient alors déterminé que ce sont bien les rats qui arriveraient en haut de l’échelle de l’évolution, parce que résistants et capables de s’adapter à tout type d’environnement.

Sur une note plus positive, notons par ailleurs que les rats pourraient jouer un rôle plus profond que celui de « station d’assainissement ». Une récente étude publiée dans Pediatric Research notait par exemple que des rats entraînés pouvaient sentir la tuberculose. Ces derniers seraient même beaucoup plus efficaces que les tests utilisés actuellement sur les enfants

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Source

https://sciencepost.fr/