Le Saviez-Vous ► A Quoi Ressemblerait un Voyage au Centre de la Terre ?


Un voyage au centre de la terre serait quelque chose de très intéressant à faire, mais il serait difficile de se rendre jusqu’au noyau. Il est surprenant que des animaux ou des vers puissent vivre à plusieurs mètres sous terre, et même une ville sous terre ainsi que des trains.
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A Quoi Ressemblerait un Voyage au Centre de la Terre ?


Le centre de la Terre se trouve à environ 6 370 km sous sa surface, donc cela va être un long voyage

La couche que je traverse là s’appelle la croûte terrestre. Cela ressemble un peu à la peau d’une pomme (sauf que tu ne peux pas la croquer) quand tu la compares aux autres couches dont la Terre est faite.

SOMMAIRE


– La croûte terrestre n’était pas si épaisse. Elle fait plus ou moins 35 km d’épaisseur et elle est faite de roches basaltes qui sont sous la mer, et de roches granitiques qui composent les continents.
Donc, il y a une couche océanique et une couche continentale.


– Les crocodiles du Nil creusent les trous les plus profonds, donc tu peux les trouver jusqu’à 12 mètres sous la terre.


-Les villes les plus profondes se trouvent à 85 m sous terre en Cappadoce, en Turquie
. Ses 18 niveaux pouvaient héberger 20 000 personnes !


– Il y a deux choses importantes à savoir au sujet de la croûte continentale :
elle a environ 2 milliards d’années et elle couvre 40% de la Terre.


En 2004, un semi-marathon a été organisé dans la Mine de Sel de Bochnia en Pologne.
C’était le semi-marathon le plus profond qui ait été organisé – on ne voit pas très souvent des gens courir à 212 m après tout.


– La croûte terrestre sert aussi de couverture électrique au manteau.
Elle est riche en éléments radioactifs comme l’uranium, le thorium et le potassium, qui produisent de la chaleur !


– La croûte océanique, elle, n’est jamais très loin. Sa profondeur moyenne équivaut à 60% soit 7km de la surface de notre planète, et elle est plus fine de 19 km, plus dense et plus jeune que la croûte continentale.


– La pression devient de plus en plus extrême, et il fait de plus en plus froid ici.


– A 2 920 km, le manteau prend fin et nous arrivons à l’extérieur du cœur.
C’est une mer sans soleil de métal liquide qui fait à peu près la taille de Mars.


– Une fois tous les quelques milliers d’années, quelque chose se produit au niveau de cette couche :
les pôles magnétiques s’inversent, et le sud et le nord changent de place. Mais rassure-toi, cela ne va pas se produire de sitôt.


– Bienvenue à 4 140 km dans le noyau interne ! C’est la partie la plus chaude et la plus centrale de la planète.
C’est une balle solide super dense faite à 80% de fer et à 20% de nickel qui chauffe jusqu’à 6 000°C !


– Le noyau est presque de la taille de la Lune, et il représente 2% de la masse terrestre.
Si tu prenais toute l’eau dans les océans et que tu la multipliais par cinq, ce serait plus ou moins le même volume que le noyau.


– Il n’y a pas si longtemps que cela, les scientifiques britanniques ont découvert que le noyau était relativement jeune – probablement entre 500 millions et 1 milliard d’années, ce qui n’est rien en termes de science terrestre.

HORODATAGE :


Passer à travers la croûte terrestre 0:28
Etait-ce un crocodile? Sous la terre ?! 1:56
La station de métro la plus profonde 2:27
Faits intéressants à propos de la croûte continentale 2:48
Le semi-marathon le plus profond 3:36
La grotte la plus profonde au monde 4:32
L’organisme multicellulaire le plus profond 5:05
Dernière chance pour voir l’océan 5:27
Pourquoi est-ce qu’il fait si chaud ? 7:24
Le noyau interne te souhaite la bienvenue ! 8:09
Peux-tu voir le noyau de la Terre ? 9:14

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De la poussière de la campagne contre l’asthme


D’après une étude que les enfants vivant dans des maisons rurales seraient moins susceptibles d’avoir l’asthme que ceux qui habitent dans les maisons urbaines. Pourquoi pas !! La pollution n’est pas la même à la campagne que dans la ville.
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De la poussière de la campagne contre l’asthme

Des chercheurs finlandais ont montré qu'en saupoudrant de... (PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE)


Des chercheurs finlandais ont montré qu’en saupoudrant de la poussière de maisons rurales dans un appartement urbain, on peut prévenir l’asthme.

PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE

MATHIEU PERREAULT
La Presse

On savait déjà que les enfants des campagnes souffrent moins souvent de l’asthme que ceux des villes. Des chercheurs finlandais sont allés plus loin : ils ont montré qu’en saupoudrant de la poussière de maisons rurales dans un appartement urbain, on peut prévenir l’asthme.

Explications.

La théorie de l’hygiène

À partir des années 70, les pneumologues occidentaux ont observé une montée en flèche de l’asthme. La théorie de l’hygiène, théorie selon laquelle un excès d’hygiène est associé à une augmentation des pathologies, a été proposée dans les années 90 quand on a observé après la réunification que les Allemands de l’Est avaient beaucoup moins d’asthme que ceux de l’Ouest. Certains épidémiologistes ont fait un lien avec la pollution plus importante à l’Est. D’autres études ont montré que les enfants grandissant sur les fermes aux États-Unis avaient moins d’asthme que ceux des villes. Mais l’étude de Pirkka Kirjavainen, de l’Institut national de la santé de Finlande, est la première à mener ces observations à leur conclusion logique.

« Il y a encore des études qui ne voient pas plus d’asthme en ville qu’à la campagne », souligne le Dr Kirjavainen, qui est l’auteur principal de l’étude publiée à la mi-juin dans la revue Nature Medicine. « Alors, nous avons décidé de faire des études plus poussées sur les biomarqueurs de l’asthme chez les enfants des campagnes et des villes, et surtout de voir si reproduire l’environnement microbien rural dans un appartement urbain protégeait les petits citadins de l’asthme. Dans les deux cas, nous avons des résultats qui appuient clairement la théorie de l’hygiène. »

Le paradoxe de l’air pur

N’est-il pas paradoxal que l’« air pur » des campagnes soit bénéfique justement par ses contaminants ?

« En effet, on peut voir ça de cette façon », dit le Dr Kirjavainen, qui a collaboré avec des collègues d’une dizaine d’universités allemandes et américaines. « Mais personnellement, je ne vois pas les microbes comme des contaminants. L’air des campagnes a plus de microbes animaux et végétaux, mais moins de microbes d’origine humaine. »

N’y a-t-il pas davantage de risque de tomber malade à cause de microbes d’animaux de ferme ?

« Nous n’avons pas examiné spécifiquement les autres maladies, mais tous les enfants étaient généralement en bonne forme, mis à part l’asthme de certains, dit l’épidémiologiste finlandais. L’air des fermes a d’autres bénéfices, de toute façon. »

Peut-on déjà penser à des administrations préventives de microbes ruraux pour les bébés citadins ?

« Il faut encore faire d’autres études, dit le Dr Kirjavainen. Nous faisons une étude pour voir si les microbes du plancher, qui sont plus susceptibles d’être en contact avec un bébé qui rampe, sont plus importants que ceux des meubles. Et nous testons la possibilité d’un vaporisateur nasal contenant des microbes ruraux. »

Planchers et matelas

L’étude, qui portait sur les maisons de 1500 enfants finlandais et 1000 enfants allemands suivis depuis leur naissance, a analysé les microbes de la poussière du salon des maisons. Pourquoi pas le matelas ou les meubles ?

« Dans la portion allemande de l’étude, il y avait également une analyse des microbes des matelas, dit le Dr Kirjavainen. Mais les matelas contenaient beaucoup des microbes de l’enfant, alors l’exposition aux nouveaux microbes se faisait surtout ailleurs, et principalement près du plancher. »

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Les gagnants du concours Natio­nal Geogra­phic 2019 ont pris des photos sublimes


Le National Géographic a chaque année propose un concours de voyage. Les juges doivent sûrement avoir l’embarras du choix, mais il faut des vainqueurs. Ils ont 3 catégories : villes, gens et nature. Personnellement, c’est la catégorie nature que je préfère et l’aigle est vraiment extraordinaire.
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Les gagnants du concours Natio­nal Geogra­phic 2019 ont pris des photos sublimes

par  Mathilda Caron

En annonçant les résul­tats de son concours annuel de photos de voyage, le maga­zine améri­cain Natio­nal Geogra­phic a dévoilé des clichés excep­tion­nels.

Dans la caté­go­rie « villes », le premier prix a été attri­bué à Weimin Chu, pour la photo du village de pêcheurs d’Uper­na­vik, situé sur une île à l’ouest du Groen­land. 

« La beauté de ce village tranquille dépas­sait mon imagi­na­tion », confie-t-il.

Huai­feng Li est lauréat dans la caté­go­rie « gens » et Tamara Blazquez Haik l’em­porte dans la caté­go­rie « nature ». Les meilleurs photos sont visibles ci-dessous.

Villes

Premier prix : Winter in Green­land, Weimin Chu (Uper­na­vik, Groen­land)

Deuxième prix : In the age of avia­tion, Jassen Todo­rov (San Fran­cis­co’s Inter­na­tio­nal Airport)

Troi­sième prix : Streets of Dhaka, Sandi­pani Chat­to­padhyay (Dhaka, Bangla­desh)

Gens

Premier prix : Show­time, Huai­feng Li (district de Licheng, Chine)

Deuxième prix : Daily Routine, Yoshiki Fuji­wara (Choi Hung House, Hong Kong)

Troi­sième prix : Horses, Jose Anto­nio Zamora (Avila, Espagne)

Prix d’hon­neur : Mood, Navin Vasta (Delhi, India)

Nature

Premier prix : Tender Eyes, Tamara Blazquez Haik (Monfragüe Natio­nal Park, Espagne)

Deuxième prix : Dream­cat­cher, Danny Sepkowski (Oahu, Hawaii)

Troi­sième prix : Dusky, Scott Portelli (Kaikoura, New Zealand)

Prix d’hon­neur : King of the Alps, Jonas Scha­fer (Suisse)

Source : Natio­nal Geogr­pa­phic

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Qui dit réchauffement climatique dit aussi prolifération des rats


De plus en plus, les chercheurs donnent des problèmes que nous rencontrions avec les changements climatiques. Cette fois-ci, les rats … Ils s’adaptent à toutes sortes de situations et sont très prolifiques. Un seul couple de rats peuvent avoir plus de 15 milles raton en une seule année
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Qui dit réchauffement climatique dit aussi prolifération des rats

 

rat ville

Un rat sauvage dans les rues de New-York. Crédits : Wikimedia Commons

par Brice Louvet

La hausse annoncée des températures entraînée par le dérèglement climatique aura pour effet de favoriser la prolifération des rats dans les villes, prévient un article publié dans Bloomberg.

Depuis quelques années, les chercheurs préviennent qu’un réchauffement de la planète de 2 °C – comme on le prévoit en 2050 si aucune mesure drastique n’est prise avant – pourrait avoir des effets dévastateurs sur le climat (phénomènes météorologiques extrêmes, fonte des glaces, hausse du niveau des océans). Mais d’autres effets sont plus insidieux, et donc insoupçonnés. C’est le cas pour la prolifération des rats. Comme le note un article publié dans Bloomberg, des hivers et des étés plus chauds constituent un terreau encore plus fertile pour la reproduction des rats, déjà présents en grand nombre dans les grandes villes.

Prolifération éclair

On rappelle que ces rongeurs ont une période de gestation très courte (une vingtaine de jours). Et si l’on part du principe qu’une rate peut avoir jusqu’à cinq portées par an avec une moyenne de 7 petits par portée, cela nous donne environ 55 ratons par an pour une femelle. En notant enfin que les femelles deviennent fertiles environ un mois seulement après leur naissance, en théorie, un couple de rats peut donc entraîner une descendance de 15 000 ratons en moins d’un an.

rats villes réchauffement climatique

Un réchauffement climatique de 2 degrés impliquerait une prolifération des rats en milieux urbains. Crédits : Wikipedia

Si les rats ont un rôle à jouer dans les villes, contribuant à les assainir en consommant une partie de nos déchets, ils sont également considérés comme des vecteurs de maladies (virus, bactéries et parasites qui peuvent présenter un danger pour l’Homme). Rappelons qu’un rapport de l’ONU publié il y a quelques mois estimait que près de 70 % de la population mondiale vivrait dans les villes d’ici 2050 (soit 2,5 milliards de personnes en plus). La prolifération des nuisibles (rats, mais aussi insectes phytophages) en milieu urbain ne doit donc pas être prise à la légère.

Incroyablement résistants

Une étude publiée début septembre 2017 dans la revue scientifique PLOS One révélait en effet que les rats sont aujourd’hui génétiquement beaucoup plus résistants aux raticides qu’on ne le pensait auparavant. Cela explique l’inefficacité apparente des méthodes de dératisation actuelles.

Rappelons qu’il y a quelques mois, une équipe de l’Université de Leicester s’était demandé quel animal serait le plus à même de prendre la place de l’Homme si notre espèce venait à disparaître. Les chercheurs avaient alors déterminé que ce sont bien les rats qui arriveraient en haut de l’échelle de l’évolution, parce que résistants et capables de s’adapter à tout type d’environnement.

Sur une note plus positive, notons par ailleurs que les rats pourraient jouer un rôle plus profond que celui de « station d’assainissement ». Une récente étude publiée dans Pediatric Research notait par exemple que des rats entraînés pouvaient sentir la tuberculose. Ces derniers seraient même beaucoup plus efficaces que les tests utilisés actuellement sur les enfants

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Source

https://sciencepost.fr/

Le Saviez-Vous ► Pourquoi les escaliers Montréalais sont-ils à l’extérieur


Vous imaginez les facteurs qui doivent grimper des rues complètes d’escaliers pour livrer le courrier. Ils doivent avoir les jambes assez musclées. Il est vrai que Montréal est particulier avec ses escaliers extérieurs.
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Pourquoi les escaliers Montréalais sont-ils à l’extérieur

 

Encore aujourd’hui, les historiens ne s’entendent pas sur la cause de ce phénomène architectural typiquement montréalais.

 

Les touristes viennent les photographier tandis que les résidents les redoutent quand la glace s’y accumule. Qu’on les aime ou non, les escaliers extérieurs des plex donnent à Montréal un cachet architectural unique au monde. Une particularité plutôt curieuse pour une ville où l’hiver dure plusieurs mois par année.

Les escaliers extérieurs sont apparus dans la deuxième moitié du 19e siècle, alors que la métropole vivait une explosion démographique sans précédent. Certains historiens avancent que les promoteurs immobiliers ont commencé à les construire devant les maisons par souci d’économiser sur le chauffage. Une hypothèse contestée, puisque cette charge était aux frais des locataires.

Selon le professeur Dany Fougères, du département d’histoire de l’UQAM, deux règlements municipaux pourraient expliquer ce mystère architectural. En 1845, le droit de vote était réservé aux hommes majeurs qui possédaient un terrain d’une certaine valeur. Les locataires pouvaient exercer également leur droit de vote, à condition d’occuper un logis doté d’une entrée indépendante.

« Dans ce contexte, un logement dont la porte donnait sur la voie publique devenait plus attrayant et les promoteurs ont répondu à la demande. »

Le second règlement concerne l’environnement. Déjà préoccupé par la qualité de l’air de ces concitoyens, le maire William Workman a obligé les propriétaires à planter des arbres au-devant de leurs maisons en 1869. Leurs promoteurs étaient donc contraints de laisser une marge entre la façade des nouvelles maisons et la rue. Un espace où pouvait être installé l’escalier afin « de maximiser la surface habitable de la maison » ainsi que sa valeur, souligne M. Fougères.

Escaliers de Montréal

Luba Markovskaia

La disposition sur le droit de vote est tombée en 1889, mais la coutume d’installer les escaliers devant les plex a perduré jusqu’au début de la Deuxième Guerre mondiale. Quant à la réglementation sur l’environnement, les propriétaires de résidences sont toujours tenus de verdir une partie de leur cour avant.

Pour admirer cet élément architectural typiquement montréalais, les curieux se baladeront dans les quartiers de Hochelaga-Maisonneuve, Rosemont, Villeray et sur le Plateau-Mont-Royal.

Construction: De 1890 à 1940 environ

Matériau: métal

Histoire: Dans la deuxième moitié du 19e siècle, Montréal doit faire face une densité de population grandissante. On pense alors à des appartements étroits et en profondeur sur deux et trois étages, collés les uns aux autres. Ceux-ci sont faciles à chauffer l’hiver. Afin de ne pas réduire l’espace habitable – les familles sont grosses! –, on construit les escaliers à l’extérieur. En 1940, par souci de sécurité et d’esthétisme, un règlement interdira la pratique. Ce règlement est révoqué en 1980

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http://ville.montreal.qc.ca/

http://journalmetro.com/

Ce ne sont pas les températures extrêmes qui tuent


Les villes avec leur béton et leurs bâtiments, les vagues de chaleur sont pires qu’avant. Nos villes attirent la chaleur, et même la nuit nous sommes incapable de refroidir. Beaucoup sont mort ou ont été hospitalisé faute de fraicheur un peu partout à travers le monde. C’est surtout des personnes seules, ou malades et pauvres qui sont les plus à risques.
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Ce ne sont pas les températures extrêmes qui tuent

 

Les personnes âgées souffrent toujours plus pendant la canicule. | Harnel Hasanovic via Unsplash License by

Les personnes âgées souffrent toujours plus pendant la canicule. | Harnel Hasanovic via Unsplash License by

Repéré par Nina Pareja

Temps de lecture: 2 min — Repéré sur Vox

Le risque dépend plutôt de l’environnement dans lequel vous évoluez et de sa capacité de refroidissement.

Au Japon, ces deux dernières semaines, la canicule a conduit au décès de quatre-vingts personnes et à l’hospitalisation de 35.000 autres. Dans la ville de Kumagaya, au nord de Tokyo, le record national de température a été pulvérisé en début de semaine avec un thermomètre affichant 41,1°C. La barre des 40°C a été légèrement franchie à Tokyo et la canicule devrait se prolonger jusqu’à début août.

Ailleurs dans le monde, les températures sont au plus haut. 2018 devrait devenir la quatrième année la plus chaude de l’histoire. Aux États-Unis, l’été est loin d’être terminé mais neuf records de température ont déjà été battus et dix égalés. Le 6 juillet, il faisait 48°C à Chino en Californie. Dans un village à Oman, au Moyen-Orient, il a fait 42°C pendant cinquante-et-une heures consécutives. En Australie, les températures ont dépassé les 24°C alors que c’est le milieu de l’hiver.

On souffre plus en ville

Souvent, les vagues de chaleur sont plus fortes dans les zones urbaines denses. Le bitume, le béton, l’acier et le verre combinés à l’été peuvent créer des îlots de chaleur à même de provoquer des différences de ressenti d’une dizaine de degrés.

De couleur sombre, les sols absorbent entre 80% et 95% des rayons du soleil: c’est comme quand on porte un t-shirt noir, on a plus chaud. Quand il fait 40°C à Los Angeles, au-dessus des routes, il peut parfois faire 60°C. Face à cela, la ville californienne a décidé de recouvrir ses rues d’un revêtement blanc, appelé CoolSeal, ce qui permettrait de réduire la température ressentie de 5 à 7°C.

Dans les zones urbaines, les températures élevées peuvent accélérer la formation de polluants comme l’ozone, ce qui est suceptible d’enflammer les poumons. Et puisque la chaleur est relâchée par le béton la nuit, les températures ne diminuent pas suffisamment et il est impossible de se refroidir. D’autant plus que les changements climatiques induisent des nuits qui se réchauffent plus vite.

Par ailleurs, nous ne sommes pas toutes et tous habitués de la même façon aux températures élevées. Si le thermomètre affiche 40°C à Phoenix en Arizona, cela n’a rien d’exceptionnel, mais quelque 32°C à Portland dans l’Oregon peut envoyer du monde à l’hôpital.

Impossibilité de se refroidir

Sans climatisation, les maisons peuvent surchauffer et mettre leurs habitants et habitantes face à des risques plus élevés de crise cardiaque, quand le corps atteint une température interne de 40°C. En période de chaleur, les personnes souffrant de problèmes cardiovasculaires ou de pression artérielle souffrent plus car leurs médicaments ont souvent un effet déshydratant.

Au Japon comme au Canada, les individus hospitalisés à cause de la chaleur sont ceux dont la santé était déjà fragile ou qui ne parviennent pas à se refroidir. Selon la radio publique américaine NPR, la plupart des soixante-dix cas de décès au Canada sont des personnes âgées vivant seules dans leur appartement sans climatisation et présentant des problèmes cardiaques. Même constat au Japon.

David Kaiser, qui travaille pour le département de santé canadien, a confirmé à la radio que la grande majorité des gens emmenés à l’hôpital avaient plus de 60 ans, la plupart entre 65 et 85. 60% étaient des hommes, en grande partie sous traitement médical.

Au Pakistan, la vague de chaleur a été mortelle à Karachi, faisant soixante-cinq morts. Mais pour expliquer ce nombre, il faut prendre en compte l’énorme panne de courant survenue quelques jours plus tôt. Comme en 2015 où 1.300 personnes avaient trouvé la mort, ce sont les plus âgées et les plus pauvres qui sont touchées. Au Japon également, de nombreuses inondations ont endommagé le courant de dizaines de milliers d’habitations la semaine précédant la vague de chaleur.

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De plus en plus de mammifères se mettent à vivre la nuit pour éviter les humains


L’homme change vraiment tout, même le comportement des animaux sauvages. La nuit pour plusieurs mammifères est plus sécuritaire. Alors, ils délaissent le jour pour vivre la nuit
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De plus en plus de mammifères se mettent à vivre la nuit pour éviter les humains

Crédits : Geslin Laurent/Science

par  Mehdi Karam

Au fil des années, nous sommes devenus une espèce si toxique que certains mammifères préfèrent se la jouer nyctalope plutôt que d’avoir à nous croiser.

C’est ce que rapporte cette étude publiée ce 15 juin dans la revue Science par des chercheurs de l’université de Berkeley. La dernière fois qu’on a observé un tel type de comportement de la part des mammifères, c’était à l’époque des dinosaures…

Les chercheurs ont réalisé une méta-analyse en compilant les données GPS de 76 études déjà effectuées au sujet de 62 espèces de mammifères sur les six continents. Celles-ci possèdent un point commun : toutes ont modifié leurs habitudes de vie et deviennent de plus en plus nocturnes. Et, pour une fois, le braconnage n’y est pour rien, car l’étude montre que les animaux les plus touchés sont ceux qui vivent à proximité des villes, soit les plus éloignés des zones de chasse.

S’ils ont choisi à la majorité de nous céder le jour pour exister la nuit, c’est car la pénombre leur apporte un semblant de sécurité en plus. Pas d’humain pour leur voler leur gibier ni pour venir les déranger. Qui plus est, le manque de luminosité n’est pas un problème, la plupart profitent de la pollution lumineuse pour y voir net. La nuit, donc, devient refuge.

Source : Science

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Une étude décrit l’empiètement des humains sur les zones protégées


Comment peut-on protéger les espèces menacées quand l’activité humaine empiète sur les zones protéger que ce soit des autoroutes, l’agriculture, des villes etc
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Une étude décrit l’empiètement des humains sur les zones protégées

 

Aux États-Unis, les grands parcs Yosemite (photo) et... (Photo Frederic J. Brown, archives Agence France-Presse)

Aux États-Unis, les grands parcs Yosemite (photo) et Yellowstone ont vu l’apparition «d’infrastructures touristiques de plus en plus sophistiquées à l’intérieur de leurs frontières».

PHOTO FREDERIC J. BROWN, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE

 

KERRY SHERIDAN
Agence France-Presse
Tampa

Des autoroutes, des forages et même des villes apparaissent au beau milieu de zones qui ne sont protégées que sur le papier, ont averti jeudi des chercheurs après avoir passé en revue des millions de kilomètres carrés d’aires protégées de la planète.

Un tiers des aires désignées officiellement dans le monde par les États comme «protégées» subissent une «importante pression humaine», conclut le rapport, publié jeudi dans la revue de référence Science.

Dans ces conditions, dans six millions de kilomètres carrés de terres protégées, l’équivalent de deux tiers de la Chine, la protection d’espèces menacées s’amenuise à grande vitesse.

«Seuls 10 % des terres sont complètement sans activité humaine, mais la plupart de ces régions se trouvent dans des endroits isolés, dans des pays de haute latitude comme la Russie et le Canada», ajoute le rapport.

Le problème est urgent en Asie, en Europe et en Afrique, explique un coauteur de l’étude, James Watson, directeur de recherche à la Wildlife Conservation Society, une organisation de protection de la nature et qui gère des zoos à New York.

«La plupart des pays font le premier pas et créent des zones protégées, mais ils s’arrêtent là et oublient le travail plus difficile et plus important consistant à financer la gestion de ces aires protégées, afin d’empêcher toute ingérence humaine d’importance», explique-t-il à l’AFP.

Le principe des parcs, forêts, montagnes ou zones maritimes protégés est qu’ils offrent un refuge aux oiseaux, mammifères et à la faune marine, dans un but de préservation de la biodiversité.

La communauté internationale en a pris conscience. Depuis 1992, la superficie de terres déclarées protégées a doublé.

Autoroute à six voies

Mais d’un bout à l’autre de la Terre, les exemples d’infrastructures humaines construites à l’intérieur des réserves naturelles abondent.

Au Kenya, une voie de chemin de fer traverse les parcs nationaux de Tsavo, où le rhinocéros noir, une espèce menacée, vit.

«Il y a un projet avancé de construction d’une autoroute à six voies», ajoute James Watson.

En Australie, des activités pétrolières sont implantées dans le parc national de Barrow Island, habitat naturel d’un wallaby, ainsi que d’un rat-kangourou et d’autres marsupiaux menacés.

Sur l’île indonésienne de Sumatra, plus de 100 000 personnes se sont installées, illégalement, à l’intérieur du parc national de Bukit Barisan Selatan, reprenant des terres au tigre de Sumatra, aux orangs-outans et aux rhinocéros. Environ 15 % du parc a été recouvert de plantations de café.

Et aux États-Unis, les grands parcs Yosemite et Yellowstone ont vu l’apparition «d’infrastructures touristiques de plus en plus sophistiquées à l’intérieur de leurs frontières».

«On a découvert des infrastructures routières importantes comme des autoroutes, de l’agriculture industrielle, et même des villes entières à l’intérieur de zones qui étaient censées être consacrées à la protection de la nature», rapporte un autre coauteur, Kendall Jones, chercheur à l’Université Queensland, en Australie.

Au total, plus de 90 % des zones protégées dans le monde, telles que réserves et parcs naturels, sont soumises à des «activités humaines néfastes».

Pour stopper les dommages, les chercheurs appellent les États à dégager les fonds nécessaires à la protection de la biodiversité dans leurs frontières.

Les cas de réussites existent. James Watson cite ainsi le sanctuaire de Keo Seima au Cambodge, le parc national Madidi en Bolivie, ainsi que la réserve de biosphère de Yasuni, en Équateur.

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Changements climatiques : le pouvoir des villes


Même si le gouvernement d’un pays tarde à diminuer les gaz à effet de serre, l’impact des changements climatiques, les villes peuvent faire des gestes concrets pour agir et faire la différence
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Changements climatiques : le pouvoir des villes

 

Le C40 Cities Climate Leadership Group cherche à... (ARCHIVES AP)

Le C40 Cities Climate Leadership Group cherche à lutter contre les changements climatiques et à réduire les gaz à effet de serre, tout en améliorant la santé, le bien-être et les possibilités économiques des citoyens urbains.

ARCHIVES AP

 

BOB WEBER
La Presse Canadienne
Edmonton

Les villes peuvent jouer un grand rôle à elles seules dans la lutte contre les changements climatiques, même si les autres niveaux de gouvernement ne s’y intéressent pas, a déclaré le maire d’Edmonton à une conférence internationale, lundi.

Don Iveson a rappelé que lorsque le président Donald Trump a annoncé son intention de retirer les États-Unis de l’Accord de Paris sur le climat, plus de 90 maires américains avaient affirmé que leurs villes travailleraient malgré tout pour l’atteinte de ses cibles.

Depuis ce temps, 400 maires américains ont pris cet engagement, a soutenu M. Iveson à la conférence sur les villes et la science des changements climatiques, à Edmonton.

La rencontre est parrainée par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), qui compile des données internationales sur les impacts du réchauffement climatique.

L’évènement a attiré des centaines de délégués de partout dans le monde.

Don Iveson a souligné que les municipalités canadiennes pouvaient avoir un impact sur plus de la moitié des émissions de gaz à effet de serre générées au Canada.

Et ce ne sont pas juste les villes nord-américaines qui sont impliquées. M. Iveson a indiqué que le C40 Cities Climate Leadership Group comprenait 90 des plus grandes villes du monde, qui abritent 650 millions d’habitants et qui représentent le quart de l’économie mondiale.

Le C40 Cities Climate Leadership Group cherche à lutter contre les changements climatiques et à réduire les gaz à effet de serre, tout en améliorant la santé, le bien-être et les possibilités économiques des citoyens urbains.

La marge de manoeuvre des villes

Jonathan Koehn, directeur du développement durable pour la ville de Boulder, au Colorado, dit qu’il existe des moyens pour travailler dans un contexte où les gouvernements les plus puissants sont réticents à s’attaquer aux changements climatiques.

«L’aspect le plus insidieux est la résignation; l’acceptation indifférente que nous ne pouvons rien changer», a-t-il expliqué.

Plutôt que d’encourager les résidences et les entreprises à consommer moins d’énergie, la Ville de Boulder s’est concentrée à s’assurer que l’électricité fournie n’émettait pas de gaz à effet de serre, a relaté M. Koehn.

L’efficacité énergétique ne suffit pas, a-t-il plaidé. «Nous devons nous pencher sur l’offre.»

La plupart des émissions de gaz à effet de serre proviennent du transport, alors la conception urbaine est très importante dans ce contexte, a-t-il indiqué.

«Historiquement, nous avons traité les piétons comme des citoyens de seconde classe», a-t-il fait remarquer.

Les villes peuvent aussi travailler à rendre leur système de transports en commun plus efficace et plus abordable, selon lui.

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La phobie du «surtourisme» se propage


Le surtourisme est un problème que plusieurs résidants des villes les plus visitées ressentent par la présence d’un trop grand nombre de visiteurs en plus de mettre en danger leur patrimoine. Je crois que les compagnies de voyages et les touristes ont des responsabilités de respecter les choix des habitants. Déjà que mettre un quotta de visiteurs me semble une bonne idée
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La phobie du «surtourisme» se propage

 

Les touristes sont légion à Venise.... (Photo MIGUEL MEDINA, AP)

Les touristes sont légion à Venise.

PHOTO MIGUEL MEDINA, AP

 

PAN PYLAS
Agence France-Presse
Londres

Venise prévoit envoyer les gigantesques navires de croisière ailleurs. Barcelone serre la vis aux locations d’appartements.

Les deux villes se trouvent sur les lignes de front des efforts pour combattre le «surtourisme», un phénomène qui bouscule les communautés, met en danger des édifices irremplaçables et nuit au plaisir aussi bien des visiteurs que des résidants.

La phobie des touristes se propage de plus en plus, surtout dans ces destinations européennes où les touristes s’agglomèrent tous en même temps. La colère a même donné naissance à des slogans comme «Touristes rentrez chez vous» et «Les touristes sont des terroristes».

«Le réveil est brutal», a récemment déclaré Taleb Rifai, le secrétaire général de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), une agence onusienne. M. Rifai prenait à ce moment la parole devant des ministres et responsables de l’industrie touristique réunis à Londres.

L’exaspération risque d’augmenter en même temps que le nombre de touristes. L’OMT prédit 1,8 milliard de voyages en 2030, comparativement à 1,2 milliard en 2016. Ajoutons cinq milliards de voyages domestiques, et ça donne plusieurs touristes. Les billets d’avion abordables alimentent le phénomène, tout comme une explosion de déplacements internationaux provenant de pays comme la Chine.

Le tourisme est pourtant la source première de prospérité et d’emplois de plusieurs destinations. Le tourisme génère 10 % du PIB mondial, déversant des fonds dans les coffres de pays qui en ont grandement besoin, comme la Grèce.

Mais le tourisme peut aussi nuire à la qualité de vie des résidants: les plages sont envahies, le coût du logement explose et les rues médiévales de villes européennes sont bloquées. On se demande aussi, à plus long terme, quels seront les impacts sur l’environnement, et même s’il sera possible de continuer à vivre et à travailler dans ces villes.

La gestion du tourisme retient donc de plus en plus l’attention. M. Rifai nie que la croissance soit «l’ennemie»: remonter le pont-levis, croit-il, serait irresponsable quand on sait que le tourisme engendre 10 % des emplois de la planète. Il suggère plutôt de trouver comment encadrer le tourisme de manière «durable et responsable», pour que les communautés locales continuent à en profiter.

Les efforts pour gérer le «surtourisme» sont de plus en plus originaux et commencent à exploiter les nouvelles technologies. Des applications, par exemple, invitent les touristes à visiter les sites les plus populaires quand ils sont moins achalandés. Et si ses détracteurs accusent Airbnb d’avoir délogé les résidants, ses partisans prétendent plutôt qu’il soulage la pression en répartissant les visiteurs dans toute la ville.

Dans certains cas, des quotas touristiques semblent inévitables. Aux îles Galapagos, par exemple, l’Équateur plafonne à 100 000 le nombre de visites annuelles. La ville croate de Dubrovnik, où le tourisme a bondi en raison de la série «Games of Throne», envisage de limiter à 4000 le nombre de visites quotidiennes de sa portion médiévale.

D’autres stratégies incluent la promotion des visites en basse saison, le développement de nouvelles destinations et un ajustement des campagnes de publicité. Prague propose des visites à pied loin des sites habituels et Londres met de l’avant des quartiers comme Greenwich et Richmond.

«Il n’y a pas de solution unique pour tout le monde, chaque destination est différente», admet Gloria Guevara, la présidente du Conseil mondial du voyage et du tourisme.

Barcelone, qui est devenue un mastodonte du tourisme après les Jeux olympiques de 1992, a mis en place des mesures pour trouver l’équilibre entre les besoins des résidants et des touristes. La ville a sévi contre les locations illégales et créé un conseil touristique composé de représentants des résidants, des entreprises, des syndicats et du gouvernement. En entendant tous les intéressés, espère-t-on à Barcelone, on pourra réduire les pressions touristiques sur certains sites et améliorer les relations entre résidants et visiteurs.

«Les entreprises ne veulent pas s’installer là où leurs clients (les touristes) sont traités comme de la vermine, et certains propos que nous avons entendus ressemblaient d’après moi à un discours haineux», déplore Tim Fairhurst, un dirigeant de l’Association européenne du tourisme.

Venise a été le théâtre d’une situation similaire quand la ville a été envahie par les visiteurs, dont certains qui irritent les résidants en allant tous au même endroit en même temps.

«Le problème en ce moment est la concentration intolérable d’humains dans ces petits espaces, qui sont quand même des artères dans une ville où on habite», dit Jonathan Keates, le président du fonds Venise en péril.

On a récemment présenté un plan qui empêcherait les gigantesques navires de croisière de s’approcher de la célèbre piazza San Marco. Plusieurs doutent que ça suffise, et on évoque une hausse des taxes imposées aux touristes, des billets qui donneraient accès aux sites à un moment précis et même l’installation de tourniquets.

Mais tous ont un rôle à jouer, y compris les touristes eux-mêmes.

Venise a récemment déployé l’initiative «Enjoy Respect Venice» pour contrôler, mettre à l’amende et discipliner les visiteurs qui sautent dans les canaux de la ville ou mangent assis sur les marches des églises.

 Ces nouvelles mesures, selon M. Keates, encadrent ceux «qui traitent l’endroit comme une longue plage au lieu d’une ville viable».

M. Fairhust dit que des «mesures simples» peuvent avoir un impact, comme une modification des heures d’ouverture ou une augmentation des places de stationnement.

«Il y a plusieurs façons inefficaces dont nous utilisons nos villes, et on pourrait faire mieux avec une approche à long terme plus holistique», croit-il.

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