Voilà comment prendre la vie et prendre le temps de vivre dans un monde ou tout va trop vite
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La vie
“La vie, c’est très drôle, si on prend le temps de regarder.”
Jacques Tati
Voilà comment prendre la vie et prendre le temps de vivre dans un monde ou tout va trop vite
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La vie
“La vie, c’est très drôle, si on prend le temps de regarder.”
Jacques Tati
Pour sensibiliser l’abandon des chats au Japon, une compagnie ferroviaire Yoro Railway et l’ONG kitten cafe sanctuary ont organisé un train à chats avec une trentaine de chats prêt à adopté. Ils ont pu s’amuser, dormir, et même avoir plein de câlins. Certains on eu droit à une nouvelle famille.
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Un beau minet qui mine de rien est un excellent chasseur. Même s’il ressemble beaucoup au chat domestique, il est un chat sauvage vivant en Afrique du Sud.
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Plusieurs félins sont aujourd’hui considérés comme de véritables « machines à tuer ». On pense notamment aux lions, ou aux léopards. S’ils sont effectivement imposants, ils ne sont en revanche pas les plus efficaces. Non, car cet honneur revient au plus petit félin d’Afrique : le chat à pieds noirs.
Vous le retrouverez – avec beaucoup de chance – dans les prairies de Namibie, du Botswana et en Afrique du Sud. Le chat à pieds noirs (ou chat à pattes noires) n’est pas très grand : 36 à 52 centimètres de long pour 20 cm de haut, et il ne dépasse pas les trois kilos. Imaginez alors un gros chat domestique. Difficile de rivaliser avec les plus grands félins du monde avec de telles mensurations, donc.
Mais malgré son aspect chétif, « le chat aux pieds noirs chasse et tue plus de proies en une nuit qu’un léopard en six mois », apprend-on dans la série Super Cats, diffusée sur la chaîne américaine PBS Nature.
Le deuxième épisode de la mini-série s’est en effet penché sur l’animal, particulièrement discret. Pour ce faire, Alex Sliwa, conservateur au zoo de Cologne en Allemagne et qui étudie le chat à pattes noires depuis les années 1990, a équipé plusieurs spécimens de colliers GPS en Afrique du Sud. Après avoir les avoir suivis durant plusieurs nuits, il s’est alors avéré que l’animal était effectivement un prédateur très, très efficace.
En l’espace d’une seule nuit, un chat à pattes noires tuerait en effet en moyenne 10 à 14 rongeurs ou oiseaux, soit une proie toutes les 50 minutes environ. Le taux de réussite est également extraordinaire : 60 %, soit quasiment trois fois plus que les lions ou les léopards. Pour les chercheurs, ce taux de réussite en fait « le félin le plus meurtrier sur Terre ».
Mais alors, comment expliquer cette redoutable efficacité ? Comme le détaille Luke Hunter, de l’association Panthera, qui œuvre à la conservation des félins, les chats sauvages à pattes noires présentent en fait un métabolisme accéléré. En d’autres termes, ils doivent chasser constamment.
Notons par ailleurs que l’IUCN considère l’espèce comme étant « vulnérable ». Comme beaucoup d’autres félins, elle est menacée entre autres par la perte de son habitat, transformé depuis quelques décennies en pâturages.
Des araignées on trouver un prédateur inquiétant. En Équateur, une guêpe pour se reproduire choisi de déposer ses oeufs sur une des araignées qui vivent en colonie. Elle fera un cocon pour les larves et sera manger vivante.
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Voici à quoi ressemble la guêpe nouvellement découverte. © Université de Colombie Britannique
Jeanne Poma.
Des scientifiques de l’Université de Colombie-Britannique au Canada ont fait une découverte inquiétante en Equateur. En Amazonie, une guêpe jusque-là encore inconnue vient d’être découverte et elle est capable de transformer des araignées en zombies.
La guêpe, qui appartient à la famille des Zatypota, utilise cette curieuse technique pour se reproduire. Elle choisit pour cela un certain type d’araignées: celles qui vivent en colonies pour attraper des proies ensemble et éduquer les plus jeunes.
Œufs
La technique consiste pour la guêpe femelle à déposer un œuf sur le ventre de l’araignée. L’œuf se développe ensuite sous forme de larve, qui va se nourrir de l’hémolymphe, le fluide corporel de l’araignée. Puis la larve grossit et gagne lentement mais sûrement le corps de son hôte.
L’araignée quitte alors sa colonie pour tisser un cocon pour la larve de guêpe. Quand c’est fini, l’araignée est dévorée vivante. La larve de guêpe s’insinue alors dans le cocon de sécurité et réapparaît neuf à onze jours plus tard, à maturité.
C’est au scientifique Philippe Fernandiez-Fournier que l’on doit cette découverte. Ses recherches ont commencé lorsqu’il a remarqué que certzaines araignées, infectées par des larves, partaient loin des colonies pour tisser des toiles très denses. Il a dès lors mené une expérience dans un laboratoire et c’est là qu’il a compris qu’une guêpe était capable d’influencer de manière brutale le comportement des araignées.
Cerveau
Samantha Straus, une collègue de Fernandez-Fournier étudie la manière dont la guêpe s’empare du cerveau de l’araignée pour choisir un comportement suicidaire. Les colonies les plus peuplées semblent attirer d’autant plus ce type de guêpe.
Recherches
La scientifique s’apprête à retourner en Équateur pour poursuivre ses recherches. Elle souhaite, par exemple, savoir si les guêpes visitent les mêmes colonies d’araignées de génération en génération et les conséquences que cela peut engendrer
Une découverte d’outils en pierre et des restes d’animaux risquent encore de changer l’histoire de l’humanité. Si cela se confirme, les hommes ont été en Afrique du Nord plus tôt que les scientifiques pensaient.
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Crédits : Mohamed Sahnouni
par Dylan Kuperblum
Selon une étude publiée dans la revue Science ce 29 novembre, des archéologues du Centre national de recherche sur l’évolution humaine, en Espagne, ont récemment découvert des vestiges sur le site d’Aïn Boucherit, dans le nord-est de l’Algérie, qui renforcent la théorie selon laquelle les premiers hominidés se seraient répandus dans les régions septentrionales de l’Afrique bien plus tôt que ne le supposaient les archéologues.
Qu’ont donc découvert les archéologues ? Des outils en pierre et des restes d’os d’animaux égorgés datant de 2,4 millions d’années. À l’aide de techniques de datation multiples, Mohamed Sahnouni, auteur principal de l’étude, et ses collègues ont daté les deux couches stratigraphiques de ses objets, respectivement à 1,9 million et 2,4 millions d’années. Ce qui en fait les plus anciens vestiges connus d’Afrique du Nord. En effet, les plus anciens découverts antérieurement, des outils en pierre, dataient d’1,8 million d’années et avaient été découverts à la fin des années 1990, sur un site voisin du nom d’Aïn Hanech.
Si ces résultats sont confirmés, ils suggèrent que les hominidés occupaient l’Afrique du Nord et les bords de la Méditerranée près d’un million d’années plus tôt que ce qu’on pensait. Mais aussi que l’Afrique du Nord n’était pas simplement un lieu où nos ancêtres vivaient et développaient des outils, mais un lieu où ils évoluaient. Les premières traces d’hominidés ont été localisées en Afrique de l’Est et remontent à 2,6 millions d’années.
Source : Science
Une recherche sur les déjections des baleines bleues dans le but de prouver la grande importance de ces mammifères marins en lutte contre les changements climatiques et bien sûr pour l’équilibre autant marine que terrestre.
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Crédits : PxHere / Public Domain
par Brice Louvet
Une équipe de biologistes marins compte prochainement entreprendre un examen détaillé des déjections de baleines bleues en Antarctique. Une étude qui vise à prouver le rôle déterminant du plus grand mammifère du monde dans les océans, et notamment sur la lutte contre le réchauffement climatique.
Décimées au cours du siècle dernier, les populations de baleines bleues se sont depuis reconstituées (pas totalement) et stabilisées, notamment grâce à l’interdiction de leur capture en 1966. Il y en aurait aujourd’hui entre 10 000 et 35 000, principalement au large de l’Antarctique. Malgré tout, le rôle du plus grand mammifère du monde dans les océans (certains spécimens peuvent atteindre 30 mètres et peser 200 tonnes) est encore très largement sous-estimé. C’est ce que déplore une équipe de biologistes, qui compte prochainement se rendre sur place dans le but de prouver le rôle crucial joué par ces baleines dans le maintien de la productivité des océans du Sud.
« Les baleines bleues sont des ingénieures de l’écosystème »
Et pour ce faire, les chercheurs se pencheront sur la matière fécale des mammifères.
« Je veux montrer que les baleines sont des ingénieures de l’écosystème, explique Lavenia Ratnarajah, biogéochimiste marine à l’Université de Liverpool et principale actrice de ces recherches. Les campagnes de conservation sont généralement axées sur leur beauté, mais cela ne convainc pas tout le monde. Si nous pouvons montrer à quel point ces animaux contribuent aux fonctions de l’océan, il sera alors plus facile de les sauver ».
Car les déjections de baleines bleues ne sont pas que de simples déchets.
Ces derniers agissent en effet comme « un engrais océanique riche en fer qui stimule la croissance des bactéries marines et du phytoplancton », peut-on lire dans The Guardian.
Rappelons que le phytoplancton (cyanobactéries et microalgues) est la base de la chaîne alimentaire antarctique, consommé notamment par le krill, à son tout consommé par les baleines (entre autres). Mais le phytoplancton, c’est aussi bien plus que ça.
Le phytoplancton, le deuxième poumon de la planète
Ces organismes microscopiques sont en effet responsables de la moitié de la photosynthèse terrestre, produisant plus de la moitié de l’oxygène de notre planète et consommant la moitié du dioxyde de carbone. Un atout indispensable pour le vivant, qui permet également de lutter grandement contre le réchauffement climatique. L’idée consistera donc à quantifier l’impact fertilisant des déjections de baleines bleues sur ces micro-organismes essentiels à la bonne marche du monde.
Les chercheurs partiront le 19 janvier depuis Hobart, en Tasmanie, à bord d’un navire financé par l’Organisation de recherche scientifique et industrielle du Commonwealth et la division australienne de l’Antarctique. Des bouées sonar seront dans un premier temps déployées pour localiser les baleines. Des drones se chargeront ensuite de survoler les zones ciblées dans le but de récolter des échantillons de selles.
Ceux qui ne croient pas au changement climatique qu’ils sortent de leur trou et observent un temps soit peu pour constater que l’environnement change à tous les points de vue
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Les concentrations des trois principaux gaz à effet de serre (GES) – dioxyde de carbone (CO2), méthane et protoxyde d’azote – ont atteint de nouveaux sommets en 2017 et poursuivent sur leur lancée cette année.
PHOTO MARTIN MEISSNER, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS
CATHERINE HOURS
Agence France-Presse
Paris
Concentration record en CO2, chaleurs extrêmes, recul des glaces : les derniers indicateurs du réchauffement montrent l’accélération d’un phénomène planétaire et disent l’urgence à agir, alors que s’ouvre dimanche la 24e conférence de l’ONU sur les changements climatiques.
Records de chaleur
2018 devrait être la 4e année la plus chaude recensée depuis le début des relevés, selon l’Organisation météorologique mondiale (OMM). Le XXIe siècle compte ainsi 17 des 18 années records depuis le lancement des mesures en 1880, et ces 4 dernières années forment le top-4.
Cet été l’Europe, l’ouest américain et l’Asie ont été frappés par des vagues de chaleur, accompagnées de températures records au Portugal, en Scandinavie, en Corée du sud, au Japon ou en Algérie, et parfois de gigantesques incendies.
En Arctique, l’étendue de la banquise est restée largement en-dessous de sa moyenne historique tout au long de l’année, et a connu un minimum record en janvier-février.
Les glaciers de la planète ont aussi rétréci pour la 38e année consécutive. En Suède, le sommet sud du Kebnekaise a perdu son statut de point culminant du pays, en raison de températures exceptionnelles cet été.
Trop-plein de CO2
Les concentrations des trois principaux gaz à effet de serre (GES) – dioxyde de carbone (CO2), méthane et protoxyde d’azote – ont atteint de nouveaux sommets en 2017 et poursuivent sur leur lancée cette année.
La teneur en CO2, gaz qui persiste pendant des siècles, était de 405,5 parties par million (ppm) en 2017. La dernière fois que la Terre a connu une telle concentration, c’était il y a 3 à 5 millions d’années, note l’OMM : la température était de 2 à 3 °C plus élevée et le niveau de la mer supérieur de 10 à 20 m au niveau actuel.
Le méthane, lié notamment aux énergies fossiles et activités agricoles, voit ses émissions augmenter fortement depuis 10 ans. Sa concentration a franchi en 2017 un niveau équivalent à 257 % de celui relevé avant la Révolution industrielle.
+3,3 mm par an
La hausse du niveau des océans, variable selon les régions, a été en moyenne de 20 cm au XXe siècle. Aujourd’hui il monte d’environ 3,3 mm par an, et le phénomène semble s’accélérer : le niveau des mers a crû 25 à 30 % plus vite entre 2004 et 2015, par rapport à 1993-2004.
La fonte de la calotte du Groenland explique en partie cette augmentation. Mais l’Antarctique pourrait en devenir le principal moteur : avant 2012, le continent blanc perdait 76 milliards de tonnes de glace par an ; depuis, ce chiffre a bondi à 219 milliards.
Par la suite, si le réchauffement restait à +1,5 °C par rapport à l’ère pré-industrielle, le niveau des mers gagnerait 26 à 77 cm d’ici à 2100, selon les projections des experts du GIEC. A +2 °C, ce sera 10 cm de plus, soit jusqu’à 10 millions de personnes supplémentaires affectées.
Surtout, à long terme, la calotte Antarctique et/ou celle du Groenland pourraient se trouver déstabilisées vers +1,5/2 °C, faisant grimper les mers de plusieurs mètres sur les siècles ou millénaires à venir.
Catastrophes naturelles
Le réchauffement favorise déjà des phénomènes extrêmes, en particulier des sécheresses, des canicules.
Au 20 novembre, l’OMM recensait 70 cyclones tropicaux pour 2018 (pour une moyenne annuelle historique de 53).
Selon certaines études, le nombre de sécheresses, incendies, inondations et ouragans liés au dérèglement a doublé depuis 1990.
Selon le GIEC, +2 °C signifierait des vagues de chaleur dans la plupart des régions, et les précipitations liées aux cyclones gagneront en intensité.
Déjà, les pertes liées aux cataclysmes naturels atteignent 520 milliards de dollars par an et font basculer chaque année 26 millions de personnes dans la pauvreté, a calculé la Banque mondiale.
Espèces affectées
Sur les 8688 espèces menacées ou quasi-menacées, environ 20 % sont déjà affectées par le réchauffement, du fait des températures et phénomènes extrêmes.
Les récifs coralliens ont subi ces dernières années un blanchissement massif et une mortalité record. Les scientifiques relèvent aussi une multiplication des épisodes de canicule océanique, menaçant les écosystèmes marins.