Donald Trump avait bien lié une aide à l’Ukraine à une enquête politique


Hum ! Je pense qu’une autre personne de l’entourage de Donald Trump risque de perdre son emploi après avoir avoué qu’il y avait bien des raisons politiques dans l’échange entre le président Volodymyr Zelensky et Donald Trump. Et l’ambassadeur des États-Unis en Ukraine lui aussi a témoigner devant les démocrates. Il semble que cela puisse ne pas être suffisant à ce stade de l’enquête pour que le Sénat procède à la destitution du président.
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Donald Trump avait bien lié une aide à l’Ukraine à une enquête politique

PHOTO AFP

Donald Trump martèle qu’il n’a exercé aucune pression sur le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qu’on voit ici aux côtés de son homologue américain à New York en marge du sommet de l’ONU le mois dernier.

(Washington) La Maison-Blanche a reconnu jeudi pour la première fois que Donald Trump avait lié une aide destinée à l’Ukraine à des considérations de politique intérieure américaine, fournissant de nouvelles munitions aux démocrates qui enquêtent en vue de destituer le président.

CHARLOTTE PLANTIVE
AGENCE FRANCE-PRESSE

Le chef de cabinet de la Maison-Blanche Mick Mulvaney a créé la surprise en lâchant cet aveu au détour d’une conférence de presse sur le G7.

 Il a toutefois assuré que cela « n’avait absolument rien à voir » avec l’ancien vice-président Joe Biden, qui pourrait porter les couleurs démocrates lors de la présidentielle de 2020.

Fin juillet, Donald Trump avait demandé à son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky d’enquêter sur Joe Biden et sur les affaires de son fils Hunter en Ukraine. Or l’administration américaine avait suspendu plus tôt dans le mois une aide militaire de près de 400 millions de dollars destinée à l’Ukraine.

Cette décision est au cœur de l’enquête ouverte il y a trois semaines par les parlementaires démocrates dans le cadre de l’explosive procédure d’« impeachment ».  Les élus de l’opposition veulent savoir si Donald Trump a abusé de ses pouvoirs à des fins personnelles, notamment en gelant l’argent pour forcer Kiev à coopérer.

Le milliardaire républicain martèle qu’il n’a exercé « aucune pression » sur le président Zelensky et que l’aide avait été gelée le temps d’évaluer l’assistance apportée à l’Ukraine par ses autres partenaires occidentaux.

Jeudi, pour la première fois, la Maison-Blanche a reconnu que Donald Trump avait d’autres motivations.

« A-t-il mentionné en passant la corruption liée au serveur informatique du parti démocrate ? Absolument, il n’y a aucun doute à ce sujet, c’est pour ça que nous avons gelé l’argent », a déclaré M. Mulvaney.

« De mal en pis »

Le directeur de cabinet faisait référence à une théorie née dans les cercles complotistes et relayée par Donald Trump et ses proches, selon laquelle l’Ukraine aurait piraté les courriels du parti démocrate lors de la présidentielle américaine de 2016 et non la Russie, comme l’ont établi les services de renseignements américains.

Cet argument a été avancé pour décrédibiliser l’enquête sur les soupçons de collusion entre Moscou et l’équipe de campagne du candidat républicain, qui a assombri les deux premières années de son mandat.

« Revenir sur ce qui s’est passé en 2016 […] était absolument approprié », a encore déclaré Mick Mulvaney, en soulignant que l’aide avait fini par être versée, en septembre.

« Mulvaney vient de dire que l’aide militaire pour l’Ukraine avait été suspendue pour forcer Kiev à enquêter sur les démocrates », a réagi sur Twitter l’élu Adam Schiff qui supervise l’enquête parlementaire contre Donald Trump. « Les choses vont de mal en pis », a-t-il ajouté.  

Face au tollé suscité par ses propos, le directeur de cabinet a rétropédalé quelques heures plus tard, assurant dans un communiqué que les médias avaient « déformé ses commentaires » pourtant prononcés face caméra, dans le cadre d’une « chasse aux sorcières » contre Donald Trump.

« Déçus »

Sur un autre front, l’ambassadeur des États-Unis auprès de l’Union européenne (UE) Gordon Sondland a révélé que Donald Trump avait imposé aux diplomates chargés du dossier ukrainien de travailler avec son avocat personnel et fervent défenseur Rudy Giuliani.

« Nous avons été déçus par l’ordre du président d’impliquer M. Giuliani », a déclaré cet homme d’affaires pourtant proche de Donald Trump lors d’une audition au Congrès. 

Selon M. Sondland, M. Giuliani a ensuite expliqué aux diplomates que le président Trump voulait que son homologue ukrainien fasse « une déclaration publique sur la corruption » et mentionne « deux sujets d’enquête importants » : le « serveur informatique démocrate » et le groupe gazier Burisma, pour lequel travaillait le fils de Joe Biden, Hunter. 

« Je n’ai compris que bien plus tard que l’un des objectifs de M. Giuliani était peut-être […] d’impliquer directement ou indirectement, les Ukrainiens dans la campagne de réélection du président pour 2020 », a assuré l’ambassadeur.

Malgré les efforts de la Maison-Blanche pour bloquer l’enquête des démocrates, M. Sondland est le huitième témoin entendu par les parlementaires.

Les démocrates affichent leur volonté d’aller vite vers la mise en accusation du président, une prérogative de la chambre basse du Congrès qu’ils contrôlent. 

Il reviendra ensuite, selon la Constitution, au Sénat de juger si M. Trump doit être destitué. Compte tenu de la majorité républicaine dans cette enceinte, cette perspective paraît peu probable à ce stade.

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Des doutes soulevés à l’interne avant même l’appel controversé de Trump


Au moins 4 personnes de la Sécurité nationale américaine se sont inquiété bien avant ce fameux appel en Ukraine dernièrement qui a provoquer la procédure de destitution. Les signes alarmants semble avoir commencé au printemps dernier.
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Des doutes soulevés à l’interne avant même l’appel controversé de Trump

PHOTO JONATHAN ERNST, REUTERS

Le président américain Donald Trump

(Washington) Au moins quatre responsables américains de la sécurité nationale se sont inquiétés de la pression mise par la Maison-Blanche sur l’Ukraine pour obtenir des informations compromettantes sur Joe Biden avant même l’appel controversé entre Donald Trump et son homologue ukrainien, rapporte jeudi le Washington Post.

AGENCE FRANCE-PRESSE

Selon le quotidien, leurs préoccupations ont émergé dès le mois de mai, avec le rappel brutal à Washington de l’ambassadrice des États-Unis en Ukraine, Marie Yovanovitch.

D’autres signaux alarmants, notamment le contenu de réunions à la Maison-Blanche, les ont poussés à en faire part au conseiller juridique du Conseil de sécurité nationale, John Eisenberg.

Leurs doutes se sont amplifiés après le 25 juillet et l’échange téléphonique de Donald Trump avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, à l’origine de l’ouverture d’une enquête en vue d’une procédure de destitution du milliardaire républicain. 

« Cet échange a provoqué de vives inquiétudes chez les personnes l’ayant écouté en direct-des sonnettes d’alarmes ont retenti », confie au Washington Post une source proche du dossier, sous couvert de l’anonymat. « Les gens se demandaient ce qu’il fallait faire ».

Le conseiller à la sécurité nationale John Bolton, démis depuis de ses fonctions, a notamment été alerté par ses équipes, rapporte le quotidien. 

Mais le contenu de la conversation entre les présidents Trump et Zelensky n’a été rendu public que plusieurs semaines plus tard, après le signalement d’un mystérieux lanceur d’alerte, membre des services de renseignement.

Le Washington Post dit ne pas savoir si ce lanceur d’alerte a été informé des détails de l’échange par l’un ou plusieurs de ces responsables

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Si Trump était femme


Si le Président des États-Unis aurait été une femme ayant les mêmes défauts que Donald Trump, aurait-elle pu durer 2 ans au pouvoir ? J’en doute ! Il y aurait eu des protestations, des révoltes, elle aurait été destituée bien avant 2 ans.
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Si Trump était femme

 

DENISE BOMBARDIER

Samedi, dans Le Journal, Mathieu Bock-Côté opposait parité et compétence. Vaste et passionnant débat. Mais que dire de Trump, un incompétent ubuesque en train de déchirer son pays de manière irréversible ?

 D’abord, s’il était une femme, il ne serait pas au pouvoir. Vous imaginez un clone de Trump, présidente des États-Unis, qui se vanterait de mettre la main au pénis à tous les mâles qu’elle fréquente ?

 À l’inauguration de la nouvelle présidente, qu’aurait-on pensé des déclarations de celle-ci affirmant que Washington n’avait jamais réuni autant de spectateurs pour assister à son investiture, un total de plus de deux millions de personnes, alors que les pelouses du National Mall étaient à moitié vides ? Cette pratique du mensonge et des demi-vérités aurait eu vite fait de mettre un terme au régime d’une Trumpette. 

 Aurait-il été possible que cette présidente s’entourant à la Maison-Blanche de ses propres enfants comme conseillers sur les affaires internationales survive après de telles nominations ? 

Insultes

 Croit-on que cette présidente aurait traité en toute impunité les Mexicains de violeurs et de criminels ? Qu’une partie des citoyens américains l’auraient encensée et lui auraient emboîté le pas ? Aurait-elle insulté à longueur de semaine la presse et interpellé les journalistes, les accusant d’être des salauds et des enfants de … ?

Serait-elle encore au pouvoir après avoir congédié tant de proches collaborateurs de son administration ? Aurait-elle pu critiquer le président de la Banque mondiale pour ensuite mousser la candidature de sa fille à ce poste ? Jamais une femme n’aurait survécu à la tête du pays. La révolte aurait été générale.

L’immoralité, la grossièreté, l’inculture, l’ignorance de l’Histoire, l’incompétence politique et la désacralisation des institutions, toutes ces tares qui définissent Donald Trump seraient intolérables et auraient éjecté une Trumpette du pouvoir. Qui aurait l’outrecuidance de le nier ? L’égalité hommes-femmes demeure décidément un rêve utopique.

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Un juge accorde une victoire d’étape à CNN contre la Maison Blanche


Un juge a pris une décision temporaire pour l’annulation de l’accréditation d’un journaliste à la Maison Blanche. Temporaire pourquoi, bonne question, mais j’en ai aucune idée. Quoi qu’il en soit, c’est une bonne nouvelle pour les journalistes. Le Président n’a pas a rejeter les personnes qui posent des questions qui le dérange. Suite à cette nouvelle, le gouvernement américain veut établir de nouvelles règles, probablement pour contourner le droit à l’information sur des sujets brulants.
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Un juge accorde une victoire d’étape à CNN contre la Maison Blanche

Evan Vucci/APDonald Trump pointe le journaliste de CNN, Jim Acosta.

CNN a engrangé une victoire vendredi dans son bras de fer avec la Maison Blanche, la justice ayant ordonné de rendre son accréditation à un journaliste de la chaîne privé d’accès à la présidence après un échange houleux avec Donald Trump.

Le juge Timothy Kelly a pris une décision temporaire, basée sur des questions de procédures et pas sur le fond du dossier. La Maison Blanche a indiqué qu’elle s’y plierait, en rendant «temporairement» son badge à Jim Acosta.

Malgré la portée limitée de la décision, les défenseurs de la liberté de la presse ont salué une victoire pour CNN et plus globalement pour les médias, cibles récurrentes du président Trump, qui les qualifie régulièrement d’«ennemis du peuple».

«C’était un test», a commenté Jim Acosta, de retour à la Maison Blanche après l’audience. «Les journalistes ont besoin de savoir que leurs droits sont sacrés grâce au Premier amendement» de la Constitution américaine, qui garantit la liberté de la presse, a-t-il ajouté.

Ses déboires avaient débuté lors d’une conférence de presse électrique le 7 novembre à la Maison Blanche. Ce reporter chevronné, habitué aux coups d’éclat, avait un temps refusé de rendre son micro, relançant avec insistance le président Trump, qui refusait de répondre à une question sur sa politique migratoire.

Le soir-même, il était prié de rendre son badge d’accès à la présidence. Un porte-parole l’accusait d’avoir porté la main sur la stagiaire venu lui reprendre le micro, un motif abandonné ensuite, au profit d’un grief plus général de comportement «perturbateur».

Ce sont ces incohérences que le juge Timothy Kelly, du tribunal fédéral de Washington, saisi en urgence par la chaîne câblée, a sanctionnées.

«Décorum»

Dans sa décision, le magistrat a estimé que la Maison Blanche aurait dû prévenir Jim Acosta en amont, lui expliquer les motifs de sa décision et lui donner le droit de se défendre.

L’administration «doit respecter les formes si elle veut retirer des accréditations», a-t-il déclaré.

Mais, a-t-il ajouté, «je veux insister sur le fait que je n’ai pas tranché la question d’une violation du Premier amendement».

Cette question, au cœur de la plainte de CNN, sera tranchée ultérieurement. En attendant, les deux camps ont manifesté leur satisfaction.

«Nous nous félicitons de ce résultat et attendons une décision complète dans les prochains jours», a commenté prudemment CNN dans un communiqué, remerciant tous ceux qui lui ont apporté leur soutien.

La plupart des grands médias américains s’étaient joints à la procédure intentée par la chaîne d’informations, y compris sa concurrente Fox News, dont plusieurs commentateurs sont des partisans affichés du président Trump.

«Aujourd’hui, la justice a clairement indiqué qu’il n’existe pas un droit absolu à accéder à la Maison Blanche lié au Premier amendement», a de son côte retenu la porte-parole de la Maison Blanche, Sarah Sanders, annonçant la mise en place «de règles et de procédures» pour que les conférences de presse soient désormais «ordonnées et équilibrées».

«Il faut observer un certain décorum à la Maison Blanche», a-t-elle ajouté.

«Démocratie renforcée»

Les efforts de la Maison Blanche pour minimiser son revers n’ont pas tempéré l’enthousiasme des défenseurs des médias.

«C’est une importante victoire pour la liberté de la presse», a commenté Jameel Jaffer, le directeur de l’institut Knight de l’université Columbia. «Nous avons besoin de reporters qui puissent poser des questions difficiles dans les conférences de presse sans craindre de perdre leurs accréditations».

La puissante organisation des droits civiques ACLU a elle souligné que cette décision «rappelle que personne, même pas le président, n’est au dessus des lois». Pour elle, «la démocratie se renforce quand des journalistes portent la contradiction face aux chefs, plutôt que lorsqu’ils se montrent déférents».

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Accréditation retirée: CNN attaque la Maison-Blanche en justice


Il y a toujours quelques choses à se mettre sous la dent quand on regarde les États-Unis. Scandale, mensonges, manipulations. Ce qui ne fait pas l’affaire a Donald Trump, on l’enlève de sa vision, prétextant n’importe quelle excuse. En tout cas, je pense que même à l’extérieur des États-Unis, beaucoup appuient CNN
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Accréditation retirée: CNN attaque la Maison-Blanche en justice 

 

Evan Vucci/APDonald Trump pointe le journaliste de CNN, Jim Acosta.

Nouvelle étape dans le bras de fer entre Donald Trump et CNN: la chaîne a attaqué mardi en justice l’administration Trump pour avoir supprimé l’accréditation d’un de ses journalistes après un échange houleux avec le président, la Maison-Blanche criant de son côté à la «démagogie».

«CNN a assigné l’administration Trump en justice devant un tribunal fédéral de Washington», a annoncé une des journalistes de la chaîne. «Elle demande le rétablissement de l’accréditation de son correspondant en chef à la Maison-Blanche Jim Acosta», a-t-elle indiqué.

«Il est très clair que la décision (de retirer l’accréditation) a été prise sur la base du contenu de sa couverture» et porte atteinte au premier amendement sur la liberté d’expression, a déclaré en direct Ted Boutrous, l’avocat de CNN.

Donald Trump «a plusieurs fois attaqué et défié CNN et M. Acosta», a-t-il ajouté. «On ne peut pas accepter que la Maison-Blanche jette les gens dehors juste parce qu’elle n’aime pas ce qu’ils couvrent».

«C’est encore de la démagogie de la part de CNN, et nous allons nous défendre vigoureusement», a répliqué la porte-parole de la Maison-Blanche Sarah Sanders dans un communiqué, en soulignant que CNN détenait au total près de 50 accréditations.

CNN, dont la relation conflictuelle avec Donald Trump est une constante depuis l’arrivée du milliardaire à la Maison-Blanche, a assuré avoir tout fait pour éviter d’aller devant les tribunaux, intercédant depuis vendredi auprès de l’administration Trump pour qu’elle réinstaure l’accréditation supprimée.

«La Maison-Blanche a en gros ignoré nos demandes. Nous n’avions pas d’autre choix que de les assigner en justice», a assuré M. Boutrous.

La Maison-Blanche avait annoncé le retrait de l’accréditation de Jim Acosta, une sanction inédite, après un échange particulièrement houleux mercredi dernier entre le journaliste et le président, lors d’une conférence de presse à la Maison-Blanche.

M. Acosta avait, dans ses questions, critiqué notamment la façon dont M. Trump avait, pendant la campagne pour les législatives américaines du 6 novembre, présenté comme une menace la «caravane» de plusieurs milliers de migrants centraméricains faisant marche vers la frontière américano-mexicaine.

«Vous êtes très impoli et une personne horrible!», avait rétorqué Donald Trump, en réponse au refus du journaliste de rendre le micro, après avoir posé plusieurs questions.

La Maison-Blanche avait ensuite annoncé la suspension de l’accréditation de M. Acosta «jusqu’à nouvel ordre», en la justifiant non par les questions insistantes de Jim Acosta, mais par ce qu’elle avait présenté comme son comportement déplacé envers une jeune stagiaire chargée de récupérer le micro.

Mardi, la Maison-Blanche n’a pas repris cet argument, soulignant uniquement le refus de Jim Acosta de rendre le micro après plusieurs questions.

«Le Premier amendement n’est pas honoré lorsqu’un seul journaliste, sur plus de 150 présents, tente de monopoliser la parole», a estimé Sarah Sanders. «S’il n’y a pas de sanction pour ce genre de comportement, cela nuit à la capacité du président, du personnel de la Maison-Blanche et des membres des médias de faire leur travail».

Depuis son arrivée au pouvoir, le président américain critique en particulier CNN — mais aussi de nombreux autres médias américains, la chaîne conservatrice Fox News exceptée — pour leur couverture qu’il considère comme négative de sa présidence.

Il a qualifié à plusieurs reprises les médias d’«ennemis du peuple».

L’association des journalistes de la Maison-Blanche a indiqué mardi «soutenir fermement» CNN dans cette affaire.

Révoquer l’accréditation «constituait une réaction disproportionnée aux évènements de mercredi», a indiqué l’association dans un communiqué. «Le président des États Unis n’a pas à choisir les hommes ou les femmes qui le couvrent.»

L’institut Knight de l’université Columbia, spécialisé dans la défense de la liberté de la presse, a également estimé que l’assignation en justice était «entièrement justifiée».

En attendant une réaction de Donald Trump lui-même, CNN a rediffusé des extraits d’un enregistrement audio du milliardaire, lorsqu’il n’était encore que candidat à la présidence mais déjà très critique des médias, au point de bannir plusieurs médias de ses meetings électoraux.

Dans cet enregistrement, il assurait que s’il était élu président des Etats-Unis, ce serait différent, il ne prendrait jamais une telle mesure.

L’avocat de CNN a indiqué espérer obtenir très vite une injonction temporaire de restitution de l’accréditation de M. Acosta, en attendant une décision à plus long terme.

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Journaliste expulsé par Trump: la Maison-Blanche a publié une vidéo modifiée


Je ne crois pas qu’on ne peut douter de la capacité du gouvernement américain de falsifier les informations pour se donner gain de cause. L’affaire du journaliste qui a perdu son accréditation à la Maison-Blanche pour une stupidité du moins à mon avis. En fait, je ne comprend pas l’intérêt de cette vidéo falsifier, car même s’il y a aurait eu un contact avec la stagiaire, il n’a pas eu d’agression. Si on essaie d’enlever quelque chose, le réflexe de garder l’objet est tout à fait normal. Ceux qui ont vu la vraie vidéo, on voit bien que la stagiaire n’a pas été incommodée pour le geste du journaliste.
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Journaliste expulsé par Trump: la Maison-Blanche a publié une vidéo modifiée

 

Alors que l'origine de la vidéo manipulée n'est... (Photo Evan Vucci, AP)

Alors que l’origine de la vidéo manipulée n’est pas claire, sa distribution par la Maison-Blanche marque un nouveau creux pour une administration critiquée pour sa volonté constante d’induire en erreur.

PHOTO EVAN VUCCI, AP

 

DAVID BAUDER, CALVIN WOODWARD
Associated Press
New York

Une vidéo relayée sur les médias sociaux par l’administration Trump pour soutenir sa décision d’interdire l’accès à la Maison-Blanche au journaliste de CNN Jim Acosta semble avoir été falsifiée pour donner un air plus agressif au journaliste, selon un expert indépendant.

L’attachée de presse de la Maison-Blanche, Sarah Sanders, a publié la vidéo sur Twitter. On voit le journaliste Jim Acosta poser une question au président Donald Trump, mercredi, alors qu’une stagiaire tente de lui retirer le micro des mains.

Une comparaison image par image avec une vidéo du même incident publiée par l’Associated Press (AP) montre que la version relayée par Mme Sanders semble avoir été modifiée pour accélérer les mouvements du bras du reporter de CNN lorsqu’il touche celui de la jeune femme, selon Abba Shapiro, un producteur vidéo indépendant qui a analysé les images à la demande de l’AP.

Un peu plus tôt, M. Shapiro avait remarqué que des images de la vidéo diffusée par la Maison-Blanche avaient été gelées pour ralentir l’action, permettant ainsi de conserver exactement la même durée que celle de l’AP.

La modification est « trop précise pour être un accident », a tranché M. Shapiro, qui forme des instructeurs à l’utilisation d’un logiciel de montage vidéo.

La vidéo de la Maison-Blanche ne contient pas de son, ce qui, selon cet expert, facilite la falsification.

Sarah Sanders, qui n’a pas précisé l’origine de la vidéo qu’elle a partagée, soutient qu’elle démontre clairement que M. Acosta a eu un contact physique avec la stagiaire.

Alors que l’origine de la vidéo manipulée n’est pas claire, sa distribution par la Maison-Blanche marque un nouveau creux pour une administration critiquée pour sa volonté constante d’induire en erreur.

L’Association des photographes de presse de la Maison-Blanche a dénoncé le partage de ces images.

« En tant que journalistes visuels, nous savons que manipuler des images, c’est manipuler la vérité », a déclaré la présidente de l’association Whitney Shefte.

« C’est trompeur, dangereux et contraire à l’éthique. Partager sciemment des images manipulées est tout aussi problématique, en particulier lorsque la personne qui les partage est une représentante de la plus haute fonction de notre pays et exerce une grande influence sur l’opinion publique », a ajouté Mme Shefte.

CNN a qualifié de mensonge la description par Mme Sanders de l’échange entre Jim Acosta et la stagiaire. Cette objection a été soutenue par des témoins de la scène, dont Jeff Mason, correspondant de Reuters à la Maison-Blanche, qui se trouvait à côté de M. Acosta lors de la conférence de presse et qui a écrit sur Twitter qu’il ne l’avait pas vu mettre sa main sur l’employée. Il affirme plutôt l’avoir vu retenir le microphone, alors qu’elle tentait de le prendre.

« L’ironie de cette vidéo de la Maison-Blanche impliquant Jim Acosta, c’est que si elle s’avère être falsifiée, cela va démontrer que l’administration Trump fait exactement ce qu’elle accuse les médias de faire : produire de la fausse information », note Aly Colon, professeur en éthique journalistique à l’Université Washington & Lee.

Plusieurs journalistes et organisations, dont l’American Society of News Editors, l’Associated Press Media Editors et la Online News Association ont exigé le rétablissement de l’accès à la Maison-Blanche de Jim Acosta.

« C’est la fonction essentielle d’une presse libre dans chaque démocratie de recueillir et de rapporter de manière indépendante des informations d’intérêt public, un droit enchâssé dans le premier amendement de la Constitution », a rappelé Julie Pace, chef du bureau de l’AP à Washington. « Nous rejetons fermement l’idée selon laquelle toute administration puisse empêcher un journaliste d’accéder à la Maison-Blanche. »

Le New York Times a publié un éditorial pour le rétablissement de l’accréditation de M. Acosta, affirmant que cela reflète l’opinion de M. Trump selon laquelle poser des questions difficiles devrait exclure les journalistes des séances d’information.

Selon le quotidien, si Mme Sanders est si offensée par ce contact physique, « qu’avait-elle à dire quand son patron a félicité le représentant Greg Gianforte, l’appelant son « genre de gars », alors qu’il a été condamné pour avoir agressé physiquement un journaliste du Guardian au printemps dernier ? »

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La manie de Trump de déchirer ses documents, un cauchemar pour les archivistes


Donald Trump enfreint une loi qui ordonne que tout document consulté par le président des États-Unis soit archivé aux Archives nationales. Les archivistes sont obligés de chercher, ramasser et recoller les morceaux déchirés par Donald Trump, quand c’est de gros morceaux ce n’est pas si pire, mais quand c’est de la grosseur des confettis, c’est un vrai casse-tête. Parmi les documents déchirés, il y a quand même des papiers importants. Généralement, si on enfreint une loi, on doit en subir les conséquences alors pourquoi pas lui ?
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La manie de Trump de déchirer ses documents, un cauchemar pour les archivistes

 

La manie de Donald Trump de déchirer les documents... (ARCHIVES AFP)

 

La manie de Donald Trump de déchirer les documents qu’il vient de lire, «parfois juste en deux, mais d’autres en morceaux si petits qu’ils ressemblaient à des confettis», a largement compliqué la tâche des archivistes dès son arrivée à la Maison-Blanche, en janvier 2017.

Agence France-Presse
Washington

Le président américain Donald Trump a l’habitude de déchirer les documents qu’il vient de lire, forçant les archivistes de la Maison-Blanche à recoller des morceaux parfois aussi petits que des confettis, selon le site d’information Politico.

«C’est la chose la plus folle que j’ai jamais vue. Il déchirait les papiers en tous petits bouts», a raconté Solomon Lartey, un ancien employé de la Maison-Blanche chargé de l’archivage des documents pendant les cinq premiers mois de la présidence Trump.

Une loi ordonne que tout document consulté par le président américain – lettres, courriels, breffage – soit conservé et envoyé aux Archives nationales. L’article de Politico ne suggère pas que le septuagénaire procède ainsi pour faire disparaître des documents, mais plutôt qu’il s’agit d’une vieille habitude chez l’homme d’affaires, un «système d’archivage» à sa manière.

Mais la manie de Donald Trump de déchirer les documents qu’il vient de lire, «parfois juste en deux, mais d’autres en morceaux si petits qu’ils ressemblaient à des confettis», a largement compliqué la tâche des archivistes dès son arrivée à la Maison-Blanche, en janvier 2017.

Selon Solomon Lartey, licencié en mars, des employés de la Maison-Blanche devaient récupérer les bouts de documents dans le Bureau ovale ainsi qu’à la résidence privée du président, à l’étage, pour les livrer aux archivistes, «comme un puzzle» à reconstituer. Tout le bureau chargé des registres devait alors scotcher les documents, a-t-il expliqué à Politico.

Parmi les documents qu’il a reconstitués: des articles de journaux annotés par Donald Trump, des invitations et des lettres d’élus.

C’est la première fois en vingt ans de service que Reginald Young, un autre ancien employé du département des archives à la Maison-Blanche, congédié en avril, dit avoir vu une telle pratique.

«J’ai regardé mon directeur et lui ai dit « Vous êtes sérieux? » On gagne plus de 60 000 dollars par an, on devrait faire des choses beaucoup plus importantes que ça», a-t-il raconté à Politico. «J’avais l’impression de faire le travail le plus ingrat qu’on aurait pu me demander à moins de devoir vider les poubelles».

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Trump évoque la guerre de 1812 lors d’un échange corsé avec Trudeau


Le ton monte entre le Canada et les États-Unis sur des taxes de l’acier et l’aluminium que Donald Trump à augmenter au nom de la sécurité nationale. Et il a pris pour excuse que le Canada aurait fait brûler la Maison Blanche pendant la guerre 1812. Et encore là Donald Trump, ne connait pas sa propre histoire, car ce sont les Anglais qui ont mit le feu, pas nous ! Et puis même si cela aurait été le cas, nous sommes en 2018
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Trump évoque la guerre de 1812 lors d’un échange corsé avec Trudeau

 

Trump évoque la guerre de 1812 lors d'un échange corsé avec Trudeau

Justin TrudeauPhoto d’archives, AFP

La tension a monté d’un cran entre Donald Trump et Justin Trudeau lors d’un appel téléphonique où la question des tarifs douaniers sur l’acier et l’aluminium provenant du Canada était abordée, le 25 mai dernier.

Selon ce que des sources ont indiqué à CNN, le premier ministre du Canada a demandé au président américain en quoi ces tarifs constituaient un enjeu de «sécurité nationale». Donald Trump aurait alors répliqué : «N’avez-vous pas déjà incendié la Maison-Blanche?», faisant référence à la guerre de 1812.

Le hic, c’est que ce sont les Britanniques qui ont mis le feu aux bâtiments gouvernementaux de Washington lors de la guerre de 1812. L’offensive des Anglais était une réponse à l’attaque des Américains à York, la capitale du Haut-Canada, qui était à l’époque une colonie du Royaume-Uni.

Contactés par CNN, la Maison-Blanche et le Conseil national de sécurité américain (NSC) n’ont pas voulu commenter ces informations.

Le président américain a finalement imposé par proclamation, jeudi dernier, l’application de surtaxes de 25 % sur l’acier et de 10 % sur l’aluminium provenant du Canada et de l’Union européenne, au nom de la sécurité nationale des États-Unis. Ottawa a répliqué en imposant des tarifs similaires, tant sur les deux métaux que sur d’autres produits de consommation. Ces mesures entreront en vigueur le 1er juillet.

«L’idée que nous représentons une menace à la sécurité nationale des États-Unis est insultante et inacceptable», a déploré le premier ministre au cours d’un long entretien diffusé dimanche matin à l’émission «Meet the Press» de la chaine américaine NBC.

Le premier ministre canadien et le président américain se rencontreront au Sommet du G7 qui commence vendredi dans Charlevoix.

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Quand une prof d’anglais à la retraite corrige un courrier de la Maison Blanche


Moi, si un professeur me lisait, il aurait probablement beaucoup de travail à faire, je n’ai donc pas de leçon à donner, Cependant. c’est un gouvernement ou tout autres institutions, les fautes de grammaire, erreurs d’orthographes etc, c’est quand même inadmissible.
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Quand une prof d’anglais à la retraite corrige un courrier de la Maison Blanche

 

Got a letter from Mr. Trump. Will be returning it tomorrow.

  Source: New York Times

Outrée par le niveau de grammaire ou d’orthographe et la pauvreté stylistique d’un courrier de la Maison Blanche, une professeur d’anglais à la retraite a décidé de corriger cette lettre et de la renvoyer à Washington.

Cette ex-enseignante d’Atlanta avait écrit à la Maison Blanche après la fusillade du lycée de Parkland, en Floride, pour confier à la plus haute instance du pays toute son inquiétude quant à la sécurité des écoles américaines. Elle invitait également le président à rendre visite aux familles de chaque victime, relate le New York Times. 

La présidence a donné suite à sa requête. Déçue sur le fond, Yvonne Mason a été encore plus profondément choquée par la… forme. Fautes d’orthographe, erreurs de grammaire, de quoi heurter la sensibilité professionnelle de l’interlocutrice et raviver sa vocation d’autrefois.

Annotations, flèches, astérisques, surligneur fluorescent: la communication de la Maison Blanche en prend pour son grade. Yvonne Mason prend le soin de corriger, de signaler l’usage d’une collocation hasardeuse et le choix de lettres capitales injustifiées. Elle recommande également l’installation d’un correcteur grammatical.

Affront ultime, elle conseille au président des Etats-Unis la visite du site gouvernemental consacré à la bonne compréhension du discours institutionnel. 

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Trump, un menteur au comportement mafieux, selon James Comey


Le livre de Lyin’ Comey, limogé par Donald Trump alors qu’il était en tête du FBI, semble faire des vagues chez les républicains. Ce que l’auteur dévoile, ne surprendra pas ceux qui reconnaît que le Président des États-Unis est un menteur, responsable de plusieurs fausses nouvelles.
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Trump, un menteur au comportement mafieux, selon James Comey

 

James Comey a témoigné le 8 juin 2017... (ARCHIVES REUTERS)

James Comey a témoigné le 8 juin 2017 devant la Commission judiciaire du Sénat, un mois après son congédiement.

ARCHIVES REUTERS

 

Agence France-Presse
WASHINGTON

Le président américain Donald Trump est un menteur invétéré soumettant son entourage à un code de loyauté rappelant l’attitude d’un chef «mafieux», estime dans ses mémoires l’ex-patron du FBI, James Comey.

Dans ce livre très attendu dont des passages ont fuité dans la presse jeudi, quelques jours avant sa sortie, l’ex-chef policier décrit un locataire de la Maison-Blanche obsédé par des détails scabreux le concernant.

M. Comey relate ainsi que le président lui a demandé de considérer une enquête sur des allégations le mettant en présence de prostituées russes en 2013 dans un hôtel à Moscou.

Ce «dossier», faisant état d’une vidéo à caractère sexuel montrant Donald Trump, avait été rédigé par un ancien agent du renseignement britannique pour le compte d’opposants politiques au candidat républicain. Jugé suspect dans un premier temps par le renseignement américain, la crédibilité du dossier s’est renforcée au fur et à mesure de nouvelles révélations confirmées dans la presse.

Lors de cette discussion dans la tour Trump en janvier 2017, M. Trump a demandé au chef du FBI de tordre le cou à ces affirmations qui lui étaient très défavorables «au cas où il existerait une seule chance sur 100 qu’elles soient prises au sérieux par sa femme, Melania», selon James Comey.

Le président américain Donald Trump est un menteur invétéré soumettant son... - image 2.0

Cet échange avec le président «m’a fait revenir au début de ma carrière, quand j’étais procureur face au crime organisé», a-t-il ajouté.

L’ex-chef policier a décrit une scène digne de la mafia :

«Le cercle silencieux qui acquiesce. Le patron qui fait la pluie et le beau temps. Les serments de fidélité. La vision du monde selon laquelle tous sont contre nous. Le mensonge généralisé, qu’il soit petit ou gros, au service d’une sorte de code de loyauté qui place l’organisation au-dessus de la moralité et de la vérité». 

«Immoral» 

Pour James Comey, «ce président est immoral, détaché de la vérité et des valeurs institutionnelles».

«Son leadership est transactionnel, axé sur l’ego et sur la loyauté personnelle», insiste-t-il.

Les mémoires de James Comey, intitulés A Higher Loyalty : Truth, Lies, and Leadership, retracent ses 20 ans de carrière comme procureur à New York puis procureur adjoint de la Justice dans le gouvernement de George W. Bush, et chef du FBI entre 2013 et 2017.

À la Maison-Blanche comme chez les responsables républicains, le livre a fait naître des craintes sur les dégâts qu’il pourrait infliger à une présidence Trump déjà affectée par des rumeurs, limogeages et démissions.

Le Parti républicain a d’ores et déjà mis en ligne un site intitulé Lyin’ Comey, où l’on peut notamment voir défiler une série de citations de personnalités politiques, désobligeantes pour l’ex-patron du FBI.

Le livre, qui sort le 17 avril, s’est un temps hissé en tête du classement des pré-ventes d’Amazon, grandement aidé par les messages vengeurs sur Twitter de Donald Trump qui l’avait limogé en mai 2017.

Lors d’une audition extraordinaire au Sénat, James Comey avait révélé les pressions venues de la Maison-Blanche, le fait que le président ait exigé sa «loyauté» et qu’il lui ait demandé d’abandonner un volet de l’enquête portant sur le général Michael Flynn, son conseiller à la sécurité nationale, forcé à la démission.

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