Homme et Nature


C’est l’erreur que l’humain a faite, croire qu’il pouvait maîtriser la nature alors qu’il doit s’unir avec elle. Et cette erreur laisse craindre un avenir difficile non pas pour la nature, mais bien pour l’homme.
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Homme et Nature

 

 

L’homme et la nature ne font qu’un. Protéger la nature, c’est préserver l’avenir de l’homme

Inconnu

Le Saviez-Vous ► Qu’est-ce que la “variole du singe” ?


La variole du singe est semblable à celle de l’humain, mais malheureusement peut se transmettre de l’animal à l’humain, et de l’humain à humain.
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Qu’est-ce que la “variole du singe” ?

 

monkeypox variole singe

Crédits : Wikipedia

par Yohan Demeure

Touchant actuellement des pays comme la République centrafricaine et le Nigeria, la variole du singe découverte il y a presque un demi-siècle est encore méconnue. Que faut-il savoir sur cette maladie qui refait surface assez rarement ?

La variole du singe (ou orthopoxvirose simienne) « est une zoonose virale rare que l’on observe principalement dans les zones isolées du centre et de l’ouest de l’Afrique, à proximité des forêts tropicales humides », selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Similaire à la variole humaine éradiquée en 1980, la variole du singe – également nommée « monkeypox » a été découverte à la fin des années 1950 chez des singes en captivité au Danemark. Le premier cas humain a été découvert en 1970 en République démocratique du Congo, et de nombreux cas ont été décrits en Afrique de l’Ouest lors de deux épidémies majeures entre 1971 et 1980 (41 malades) ainsi qu’en 1986 (338 malades).

Plusieurs foyers d’infection ont été détectés en Centrafrique au Nigéria depuis 2013. Un communiqué fait état de nouveaux cas au Centrafrique au mois d’octobre 2018. En parallèle, une autre publication évoque la situation au Nigeria, où le nombre de cas depuis le début de l’année serait de 86.

L’infection résulte d’un contact direct avec le sang, les fluides corporels, ou encore les éruptions cutanées d’animaux infectés tels que les singes et certains rongeurs (comme les écureuils). Ces derniers représentent les réservoirs du virus. La transmission d’humain à humain – transmission secondaire – peut être le fait d’un contact direct avec les excrétions des voies respiratoires infectées. Cela peut également être le cas en ce qui concerne un contact avec les lésions de la peau d’une personne infectée, ou encore avec des objets contaminés.

Les symptômes se caractérisent par des éruptions cutanées vésiculaires généralisées, de la fièvre ainsi que des douleurs liées à un gonflement des mâchoires. Évoquons également le fait qu’il s’agit là d’une maladie auto-limitante, c’est-à-dire que celle-ci se résout d’elle-même.

Sources : IFL ScienceLe Vif

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Un Américain tué par les flèches d’une tribu coupée du monde


Une ile dans l’état indien s’abrite des autochtones qui vivent depuis des siècles comme leurs ancêtres. Ces chasseurs-cueilleurs ne veulent aucunement entrer en contact avec le monde extérieur et tout ceux qui s’y aventure, risque leur vie.
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Un Américain tué par les flèches d’une tribu coupée du monde

 

Un Américain a péri sous les flèches d’une tribu autochtone d’une île indienne d’Andaman-et-Nicobar, en tentant d’approcher illégalement cette communauté coupée de la civilisation et hostile au monde moderne, selon la police locale.

Le  peuple de chasseurs-cueilleurs des Sentinelles, qui compterait 150 âmes, s’attaque en effet à quiconque pose le pied sur sa petite île de la mer d’Andaman. 

Le 16 novembre, John Chau, un Américain de 27 ans, a été encerclé et tué à peine arrivé sur l’île de North Sentinel. Il avait payé des pêcheurs pour le transporter jusqu’à ce lieu, situé au large à une cinquantaine de kilomètres à l’ouest de la ville de Port Blair, mais il avait fini le trajet seul.

Souvent décrites comme la tribu la plus isolée de la planète, les Sentinelles vivent en autarcie depuis des siècles sur cette île que l’État indien interdit d’approcher à moins de cinq kilomètres.

L’intrus a reçu une volée de flèches à peine débarqué, a déclaré à l’AFP une source policière ayant requis l’anonymat.

« Il a été attaqué avec des flèches, mais il a continué à marcher. Les pêcheurs ont vu les habitants de l’île lui nouer une corde autour du cou et traîner son corps », a poursuivi cette source.

Les pêcheurs « ont pris peur et se sont enfuis, mais ils sont revenus le matin suivant et ont trouvé son corps sur la plage », a-t-elle ajouté.

Aventurier ou missionnaire ?

La police indienne a ouvert une enquête pour meurtre. Sept pêcheurs ont été arrêtés en lien avec cette affaire.

Le voyageur « avait essayé d’atteindre l’île Sentinel le 14 novembre, mais n’y était pas parvenu. Deux jours après, il y est allé très préparé. Il a laissé l’embarcation à mi-chemin et a pris un canoë jusqu’à l’île », a raconté à l’AFP l’une des sources policières.

Les photos des comptes Facebook et Instagram de cet Américain dressent le portrait d’un jeune globe-trotter, féru de voyages.

Croyant, il les accompagnait à l’occasion de références religieuses chrétiennes. Certains médias indiens avancent même que c’était un missionnaire.

« Les gens ont cru que c’était un missionnaire, car il a parlé de sa foi […] Mais ce n’en était pas un au sens strict. C’était un aventurier », a déclaré Dependra Pathak, le chef de la police des Andaman, au site internet indien The News Minute.

Craintes de contamination

Dans un communiqué transmis à l’AFP, l’ONG de protection des tribus autochtones Survival International a dénoncé « une tragédie qui n’aurait jamais dû se produire ».

En raison de leur isolement ancestral du reste de l’humanité, « il n’est pas impossible que les Sentinelles viennent d’être contaminées par des agents infectieux mortels (apportés par le voyageur américain, NDLR) contre lesquels ils n’ont pas d’immunité, avec le potentiel d’éradiquer toute la tribu », s’est alarmée l’organisation dont le siège est en Grande-Bretagne.

L’histoire des Sentinelles avait fait le tour du monde à l’occasion d’une photographie emblématique réalisée peu après le tsunami de 2004.

Les gardes-côtes indiens avaient alors survolé l’île pour savoir si les autochtones avaient survécu à la catastrophe. Pris du ciel, le cliché montrait un homme essayant d’abattre leur hélicoptère à l’aide d’un arc et de flèches.

Survival International pense que cette tribu descend des premières populations humaines à être parties d’Afrique et vit aux Andaman depuis 60 000 ans.

Le gouvernement indien a tenté plusieurs expéditions pendant les années 1970 et 1980 pour entrer contact avec les Sentinelles. Après une succession d’échecs, l’Inde y a officiellement renoncé dans les années 1990.

En 2006, deux pêcheurs indiens dont le bateau avait dérivé pendant leur sommeil jusqu’au rivage de North Sentinel avaient été tués.

Les autorités indiennes s’assurent occasionnellement de la bonne santé des Sentinelles en observant la rive à partir d’un bateau, ancré à une distance respectable de l’île.

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Un abattoir pour tigres découvert en République tchèque


Misère, les animaux sauvages qu’ils faut protéger sont aux prises avec des criminels qui feront n’importe quoi pour avoir leur peau, os et tout ce qui peut rapporter au marché noir
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Un abattoir pour tigres découvert en République tchèque

 

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Un congélateur rempli de cadavres de tigres en décomposition. Crédits : Inspection tchèque de l’environnement (CEI)

par Brice Louvet

Une enquête sur le commerce illégal de tigres vient d’aboutir à la découverte macabre d’un abattoir pour félins à Prague, en République tchèque. Le trafic illégal de grands félins est déjà répandu en Asie, mais il se propage également de plus en plus sur le territoire européen.

Une scène macabre

Il y a quelques mois, des responsables de l’Inspection tchèque de l’environnement (CEI) perquisitionnaient une dizaine de locaux à Prague et dans la région de Bohême, dans le cadre de l’opération Trophy. Arrivés sur place, ils sont tombés sur un tigre tué par balle quelques minutes plus tôt. Il ne s’agit pas d’un cas isolé. Si le trafic de tigres est bien connu en Asie, il se répand de plus en plus en Europe. On élève ici les félins pour ensuite les abattre et prélever leurs os et organes vendus à prix d’or sur le marché noir.

« Un problème très grave en Europe »

« Nous avertissons depuis plusieurs années que le commerce illégal de produits à base de tigre constitue un problème très grave en Europe, et pas seulement en Asie, a déclaré Pavla Říhová, inspectrice de la CEI. Il y a beaucoup de tigres en captivité en Europe, mais on manque de visibilité sur qui les détient, et où ». Dans le cas de cet abattoir, les principaux acheteurs étaient vietnamiens.

Les enquêteurs expliquent avoir été mis sur la piste de cet abattoir dès 2013, suite à l’arrestation d’un homme retrouvé avec un sac poubelle rempli de près de 8 kilogrammes d’os de tigres (les ossements de plusieurs spécimens). Cinq années d’enquête et plusieurs autres saisies ont finalement permis de localiser cet abattoir pour félins, retrouvé près de la ville de Prague.

Outre le tigre décédé à l’entrée, les inspecteurs détaillent également avoir retrouvé un vieux congélateur rempli de cadavres. Il y avait aussi un chaudron utilisé pour réduire les os des animaux en bouillon, ainsi que des griffes suspendues et plusieurs spécimens maintenus dans des box en béton.

Les clients préfèrent les tigres d’Europe

Pourquoi des tigres d’Europe ?

« La conviction que les tigres sont plus grands et plus forts est répandue en Asie, poursuit Kieran Harkin, responsable des campagnes sur la vie sauvage du groupe. C’est comme pour les voitures. L’origine européenne est synonyme de qualité. Les commerçants asiatiques de la faune disent ouvertement qu’eux-mêmes et leurs clients préfèrent les tigres venus d’Europe ».

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Des os de tigres réduits pour en faire du bouillon. Crédits : Inspection tchèque de l’environnement (CEI)

Côté chinois, rappelons que le gouvernement avait annoncé fin octobre que la vente de produits de tigre ou de corne de rhinocéros serait de nouveau autorisée, provoquant alors un véritable tollé international. Une nouvelle réglementation qui ne sera finalement pas appliquée (du moins pour l’instant), annonçait il y a quelques jours Ding Xuedong, secrétaire général adjoint du Conseil des affaires d’État.

Source

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La pollution de l’air à Delhi coûte dix années d’espérance de vie


Des pays en sont rendus là. La pollution tue ! Et en Inde, c’est clair, enfin malgré le brouillard de pollution que c’est mortel. C’est ce genre de paysage, d’air que nous voulons donner à nos enfants ?
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La pollution de l’air à Delhi coûte dix années d’espérance de vie

 

© Money SHARMA / AFPNew Delhi

Un résident de la capitale indienne New Delhi perd en moyenne dix années d’espérance de vie à cause de la suffoquante pollution de l’air par rapport à sa longévité s’il respirait un air sain, selon une nouvelle étude.

En 2016, la mégapole de 20 millions d’habitants a connu une concentration annuelle de particules fines (PM2,5) de 113 microgrammes par mètre cube d’air, ce qui entraîne une réduction moyenne d’espérance de vie de 10,2 ans, d’après des travaux de l’institut de politique énergétique de l’université de Chicago (EPIC) publiée cette semaine.

L’étude mesure les risques de mort prématurée à partir de l’espérance de vie qu’aurait une personne si elle n’était exposée qu’au niveau de particules fines recommandé par l’Organisation mondiale pour la santé. L’OMS conseille pour l’organisme humain de ne pas dépasser 10 microgrammes en concentration annuelle.

D’un diamètre égal au trentième de celui d’un cheveu humain, les particules fines en suspension peuvent s’infiltrer dans le sang à travers les poumons. Une exposition à long terme aux PM2,5 accentue les risques de maladies cardiovasculaires et de cancer des poumons.

Au niveau mondial, estime l’étude américaine, la pollution atmosphérique réduit l’espérance de vie de 1,8 an en moyenne en 2016. Ce chiffre la place comme le principal danger à la santé de l’homme, devant le tabac (1,6 an), l’alcool et les drogues (11 mois) et très loin des guerres et du terrorisme (22 jours).

«À travers le monde aujourd’hui, les gens respirent un air qui pose un grave risque à leur santé», a déclaré le professeur Michael Greenstone, directeur de l’EPIC, dans un communiqué de presse.

Découlant surtout de combustibles fossiles, la pollution aux particules fines est notablement élevée en Asie du Sud et de l’Est. En 2016, leurs concentrations coûtent à un habitant de Pékin 5,7 ans de vie en moins.

Si la pollution s’est aggravée en Inde ces dernières années, elle est en revanche dans une tendance baissière en Chine grâce à des politiques publiques volontaristes, note le rapport.

Pour calculer la réduction d’espérance de vie, l’enquête américaine se fonde sur de précédentes études réalisées en Chine des effets nocifs de la pollution sur des personnes qui y sont fortement exposées au long cours.

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Six kilos de plastique dans l’estomac d’une baleine


On voit comment le plastique peut faire des ravages. Comment faire comprendre aux gens ce que l’on jette par terre, risque de se retrouver dans le ventre d’un animal marin que ce soit dans l’océan, une rivière, un fleuve …… Diminuer le plastique est une bonne solution, mais la mise en place demande pour trouver quelque chose en échange de moins polluant prend des années. C’est pourtant maintenant que des animaux souffrent ..
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Six kilos de plastique dans l’estomac d’une baleine

 

Des experts ont trouvé près de six kilogrammes de plastique dans l’estomac d’une baleine morte qui s’est échouée sur les rives de l’est de l’Indonésie.

Des employés du parc national Wakatobi ont repéré la carcasse du grand cachalot de 9,5 mètres lundi soir près du parc, dans la province de Sulawesi, dans le sud-est de l’archipel.

Des experts du parc et du Fonds mondial pour la nature (WWF) ont trouvé 5,9 kilos de plastique dans son estomac, soit 115 gobelets de plastique, quatre bouteilles de plastique, 25 sacs de plastique, deux sandales, un sac de nylon et plus d’un millier d’autres morceaux de plastique assortis.

Une porte-parole du WWF en Indonésie a dit que la cause exacte du décès n’a pas été déterminée, mais que les « faits sont horribles ».

L’animal était en état de décomposition trop avancé pour qu’on puisse déterminer si le plastique a causé sa mort.

L’Indonésie, un archipel de 260 millions d’habitants, est le deuxième pire pollueur plastique de la planète, derrière la Chine, selon une étude publiée par le magazine Science en janvier. Elle produirait environ 3,2 millions de tonnes de déchets de plastique mal gérées chaque année, dont 1,29 million de tonnes qui aboutiraient dans l’océan.

Le gouvernement indonésien souhaite réduire l’utilisation du plastique de 70 % d’ici 2025.

https://www.lapresse.ca/