Toilettes : un revêtement glissant pour économiser de l’eau


Pour ceux qui ne savent pas, aujourd’hui, mardi le 19 novembre est la journée internationale des toilettes. Cela peut paraitre drôle, mais non, c’est sérieux. Quand les toilettes sont inexistantes, il y a plus de risque de maladie et d’agressions sexuelles. Donc … Ici, on veut présenter des toilettes qui peut éliminer nos résidus liquides et solides, mais aussi 90 % des bactéries avec une fraction d’eau, et même ces toilettes pourraient être utilisé sans eau. Cette idée a pris origine en s’inspirant d’une plante carnivore la Sarracénie.
Nuage


Toilettes : un revêtement glissant pour économiser de l’eau


Nathalie Mayer
Journaliste

Des quantités folles d’eau partent chaque jour dans nos toilettes. Pour mettre un terme à ce gâchis, des chercheurs proposent aujourd’hui de recouvrir nos cuvettes d’un revêtement extrêmement glissant. Une technique inspirée d’une plante carnivore !

Six litres d’eau, c’est ce qui part dans vos toilettes à chaque fois que vous tirez la chasse. Chaque jour, on estime à plus de 140 milliards de litres la quantité d’eau ainsi utilisée. Une quantité d’autant plus colossale qu’aujourd’hui, des millions de personnes souffrent d’une pénurie d’eau. C’est pourquoi des chercheurs de l’université de PennState (États-Unis) se sont penchés sur la question.

Ils ont mis au point un revêtement qui peut être appliqué en spray sur les cuvettes de toilettes en céramique. L’opération se déroule en réalité en deux étapes. Par l’application préalable de polydiméthylsiloxane, du PDMS. 

« Lorsqu’il sèche, il forme des chaînes moléculaires qui ressemblent à des cheveux, mais avec un diamètre environ 1.000.000 fois plus petit », explique Wang. De quoi créer une surface très lisse qui adhère à la surface des toilettes.

Grâce au revêtement imaginé par les chercheurs de l’université de PennState (États-Unis), les gouttes glissent sur la surface de la cuvette (en haut) alors que sans ce traitement, elles y restent accrochées (en bas). © Jing Wang et Tak-Sing Wong, PennState

Grâce au revêtement imaginé par les chercheurs de l’université de PennState (États-Unis), les gouttes glissent sur la surface de la cuvette (en haut) alors que sans ce traitement, elles y restent accrochées (en bas). © Jing Wang et Tak-Sing Wong, PennState

Idem concernant les matières fécales synthétiques. À gauche, avec revêtement. À droite, sans revêtement. Selon les chercheurs, le revêtement peut être appliqué et peut sécher en moins de 5 minutes. Il devrait être renouvelé toutes les 500 chasses d’eau. © Jing Wang et Tak-Sing Wong, PennState

Idem concernant les matières fécales synthétiques. À gauche, avec revêtement. À droite, sans revêtement. Selon les chercheurs, le revêtement peut être appliqué et peut sécher en moins de 5 minutes. Il devrait être renouvelé toutes les 500 chasses d’eau. © Jing Wang et Tak-Sing Wong, PennState

Des toilettes plus sûres

Dans une seconde étape, une très fine couche de lubrifiant à base d’huile de silicone est pulvérisée autour de ces poils nanoscopiques. Et la surface devient alors extrêmement glissante. De quoi envisager d’éliminer les résidus — tant liquides que solides — de la cuvette avec seulement une fraction de l’eau précédemment nécessaire. Y compris 90 % des bactéries responsables de maladies infectieuses et d’odeurs désagréables.

La solution a été inspirée aux chercheurs par une plante carnivore — la Sarracénie — qui a développé une surface interne particulièrement glissante pour capturer ses proies. Elle pourrait même être employée dans les toilettes sans eau. Une solution largement employée dans le monde, là où l’eau manque à cet usage. Objectif : rendre leur utilisation plus sûre et prévenir ainsi l’apparition de maladies parfois mortelles, notamment pour les enfants.

https://www.futura-sciences.com

L’intelligence artificielle s’invite dans vos toilettes


L’intelligence artificielle s’intéresse à nos étrons, surtout que l’on sait maintenant que notre microbiote intestinal est une mine d’information sur notre état de santé en général. Des chercheurs sont en quête de photos d’excréments humains sur une base volontaire pour les classifier et créer ainsi une base de données qui pourraient être utilisées par tout le monde dont ceux qui souffre de problèmes gastriques.
Nuage


L’intelligence artificielle s’invite dans vos toilettes


Fabrice Auclert
Journaliste

C’est parfaitement anonyme et aussi très sérieux. Des chercheurs du MIT et une startup ont créé la première intelligence artificielle capable de diagnostiquer les problèmes intestinaux. Sur la base du volontariat, les internautes peuvent envoyer des photos de leurs selles pour compléter cette immense base de données et entraîner l’IA.

L’intelligence artificielle est de plus en plus présente au quotidien, grâce notamment au développement de l’apprentissage automatique et du deep learning, qui lui permet d’analyser le monde et d’y apporter de nouvelles solutions. Après avoir maîtrisé des jeux vidéo, créé des vidéos réalistes ou encore complété des recherches, l’IA s’attaque désormais aux fèces humaines.

Les excréments sont une véritable mine d’informations médicales. L’aspect visuel permet de renseigner sur l’état de la flore intestinale, le régime alimentaire, et apporte des informations sur les dysfonctionnements et maladies du système digestif. Un groupe de chercheurs souhaite créer un outil capable d’analyser automatiquement les images des selles pour évaluer la santé des patients. Le projet est une collaboration entre des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT), Auggi, un coach virtuel pour la santé intestinale sous forme d’application, et Seed, une start-up concentrée sur la santé du microbiome.

Les internautes appelés à contribuer pour la science

Pour créer une intelligence artificielle capable de diagnostiquer les problèmes intestinaux, les chercheurs ont d’abord besoin d’une banque d’images conséquente des selles humaines. Ils ont d’abord commencé leurs recherches en créant de fausses selles à partir de pâte à modeler. Ensuite, ils ont parcouru le web à la recherche d’images réelles, et ont trouvé leur bonheur sur des forums en ligne, comme Reddit, où de nombreux utilisateurs discutent de leurs fèces et partagent des photos… Cependant, le matériel disponible était loin d’être suffisant.

Les chercheurs ont donc lancé une nouvelle campagne #GiveAShit qui demande à tous les internautes d’envoyer des photos de leurs matières fécales. Le nom est un jeu de mots sur l’expression anglaise qui signifie « se soucier » ou « faire attention à », et qui se traduit littéralement par « donner une merde ». Concrètement, il faut se rendre sur seed.com/poop/ avec son smartphone, car le site refuse les images en provenance d’un ordinateur. Appuyez sur le bouton « I accept the DARE », puis renseignez votre adresse e-mail, le moment de la journée à laquelle vous déféquez habituellement, et prenez une photo de votre étron, ou demandez un rappel dans la période indiquée.

Un site internet, visible depuis son téléphone mobile, permet d'envoyer les photos de sa grosse commission. © Seed Health

Un site internet, visible depuis son téléphone mobile, permet d’envoyer les photos de sa grosse commission. © Seed Health

    Une base de données de 100.000 images de fèces

    Les images sont anonymisées, puis analysées par une équipe de gastro-entérologues, qui les classifient parmi l’une des sept catégories de l’échelle de Bristol. Les chercheurs espèrent ainsi créer une base de données de 100.000 images qui serviront d’entraînement pour l’intelligence artificielle. L’IA devra apprendre seule à les classifier sur l’échelle de Bristol pour atteindre les mêmes résultats que les médecins.

    Les chercheurs espèrent ainsi créer un outil de diagnostic accessible à tous, et qui pourrait être notamment utilisé par les patients souffrant de problèmes gastriques.

    « Ils s’efforcent chaque jour à prendre des décisions sur quoi manger et la quantité d’exercice physique nécessaire pour maîtriser leurs symptômes. Il est essentiel de construire cette base de données et de développer ces outils de surveillance simples pour permettre à ces patients de le faire de chez eux, » a indiqué David Hachuel, cofondateur d’Auggi.

    CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Nos excréments, par leur forme et leur couleur, en disent beaucoup sur notre santé.

  • Des chercheurs ont décidé de créer une immense base de données pour faciliter le diagnostic.

  • Une IA va apprendre, seule, à classifier la matière fécale pour épauler les médecins.

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L’eau des WC révèle le niveau de vie


    Montre moi tes eaux usées, je te dirais qui tu es ! C’est à peu près ce que viennent de démontrer des chercheurs en Norvège. Grâce à des biomarqueurs des eaux usées,  ils peuvent déduire le statut social, la qualité de l’alimentation, le degré d’éducation, le type de travail etc …

    Nuage


    L‘eau des WC révèle le niveau de vie

    Céline Deluzarche

    Journaliste

    C’est fou ce que l’on apprend en fouillant dans les égouts : les eaux usées issues des toilettes sont de véritables mouchards de votre mode de vie. Les chercheurs peuvent même en déduire votre niveau de revenu, mais aussi si vous êtes divorcé, manager ou peu diplômé.

    Nous sommes déjà traqués par le fisc, par Google, par notre GPS, notre téléphone et notre carte bancaire. Mais un mouchard insoupçonné se cache dans notre salle de bain : les WC. L’eau usée, qui contient des biomarqueurs de tout ce que nous mangeons ou avalons, apporte en effet une mine d’informations quand ces données sont croisées avec le niveau de vie.

    Pour une étude publiée dans la revue PNAS, des chercheurs de l’université du Queensland et de l’Institut de recherche norvégien de l’eau ont prélevé quotidiennement durant une semaine des échantillons d’eau usée provenant de 22 stations d’épuration australiennes représentant 21 % de la population, puis ils ont croisé les données avec celles d’un recensement concomitant. Les chercheurs ont ainsi pu comparer la composition de l’eau avec les données socio-économiques issues du recensement, comme l’âge, le niveau d’éducation et de revenu, le taux d’emploi ou la qualité du logement. Quelque 43 biomarqueurs ont ainsi été passés au crible et les chercheurs ont découvert des corrélations parfois étonnantes, mais aussi des constatations assez logiques.

    Alimentation

    Davantage de biomarqueurs de vitamine B se trouvent dans les urines des personnes aisées, ce qui atteste d’une alimentation plus diversifiée, notent les chercheurs. Les auteurs ont également constaté une forte corrélation entre la consommation de fibres et le niveau d’éducation, notamment chez les cadres, ce qui indique que ces derniers mangent davantage de fruits et légumes que les populations défavorisées. L’étude s’est aussi penchée sur les biomarqueurs signalant la consommation d’édulcorants comme le sucralose, l’acésulfame ou la saccharine, qui semblent unanimement appréciés quel que soit le niveau de vie.

        Corrélation entre 43 biomarqueurs, le niveau de vie (indice IRSAD) et l’âge. En rouge : biomarqueurs alimentaires. En bleu : drogues et médicaments à usage récréatif. En noir : médicaments à usage médical. © Phil M. Choi et al, PNAS, 2019

        Corrélation entre 43 biomarqueurs, le niveau de vie (indice IRSAD) et l’âge. En rouge : biomarqueurs alimentaires. En bleu : drogues et médicaments à usage récréatif. En noir : médicaments à usage médical. © Phil M. Choi et al, PNAS, 2019

          Médicaments

          La consommation d’opioïdes est à peu près équitablement répartie selon le niveau de vie et l’âge. Avec deux exceptions : la morphine, dont la consommation augmente significativement quand on vieillit (révélant une plus forte fréquence de maladies chroniques), et le tramadol, très courant chez les ouvriers (sans doute plus exposés aux douleurs au travail). L’analyse des biomarqueurs d’antidépresseurs est elle aussi très révélatrice. De manière générale, ces derniers sont davantage présents chez les populations défavorisées, mais chaque antidépresseur semble avoir sa cible privilégiée : le citalopram pour les personnes seules et divorcées, la venlafaxine chez les ouvriers, et l’amitriptyline chez les personnes ayant suivi des études supérieures. Autre curiosité : la forte consommation de cetirizine chez les cadres, un anti-allergique utilisé contre les rhinites allergiques et l’urticaire. Peut-être dus à la présence d’un chat ou aux arbustes du jardin ?

          Alcool et café

          Alors que les biomarqueurs du tabac sont répartis de façon équitable dans la population, ceux de l’alcool sont fortement corrélés à trois indicateurs : les personnes ayant un haut niveau de revenu, celles occupant un poste de manager et celles habitant un logement à loyer élevé.

          Autrement dit, les personnes aisées boivent plus, « la consommation d’alcool étant un marqueur de statut social », affirment les auteurs. De même, « la consommation de café semble fortement associée à un niveau d’éducation élevé et à une bonne aisance financière ».

          Une conclusion en contradiction avec le stéréotype qui veut que les personnes défavorisées se saoulent davantage.

          CE QU’IL FAUT RETENIR

      • Les eaux usées des toilettes contiennent des biomarqueurs révélateurs sur la qualité de l’alimentation, la consommation de médicaments et d’alcool.

      • En croisant ces informations avec des données socio-économiques, les chercheurs ont mis en évidence des corrélations étonnantes.

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        Le Saviez-Vous ► La petite histoire du papier de toilette


        Avant l’invention du papier de toilette, on utilisait tout ce qui avait à la porter de main, que ce soit des plantes, herbes de laine, neige … et plus tard les journaux et magasines ont été recycler en papier de toilette. Quand la venue des premières toilettes, les revues et journaux étaient incompatibles avec la tuyauterie. Le papier de toilette fut la solution idéale, mais comment faire changer les mentalités du temps ? Aujourd’hui, on s’imagine mal sans papier de toilette, juste le fait d’en manquer a pire moment, peut nous faire un peu paniquer

        Nuage

        La petite histoire du papier de toilette

        © Pixabay

        Hélène Laurin

        Un article aussi commun et habituel que le papier de toilette n’a pas toujours existé. Pour en faire un article domestique normal, certaines personnes ont dû user de stratégies publicitaires bien particulières.

        L’histoire du papier de toilette est intimement liée à l’histoire du papier. Or, on n’a pas toujours fabriqué du papier industriellement et à grande échelle. Alors, vous l’avez deviné, on s’essuyait jadis avec les moyens du bord. Souvent n’importe quoi qui tombait sous la main, comme de la mousse, des feuilles, du gazon, des coquillages, de la neige (!) ou de la laine.

        Au long des 18e et 19e siècles, c’est le papier journal qui est utilisé pour s’essuyer. En effet, les journaux, magazines et catalogues abondent et ils deviennent donc le «moyen du bord» par excellence. Même des pages de précieux livres sont utilisées pour cette basse besogne! L’idée de payer pour un produit exclusivement réservé à s’essuyer après le passage aux toilettes n’existait même pas.

        L’invention

        C’est à la toute fin du 19e siècle que le concept de papier de toilette sur un rouleau a été introduit. Ce sont les frères Clarence et E. Irvin Scott (fondateurs de la compagnie Scott Paper Company, eh oui, la même qu’aujourd’hui!) qui ont pensé faire ce produit. Seulement, c’était tellement un produit honteux qu’ils ont refusé de s’accorder le mérite de cette initiative jusqu’en 1902! Leur invention a quand même fait son petit bout de chemin, car les frères Scott ont eu l’idée non pas de vendre leur produit à des individus, mais plutôt à des intermédiaires, commes des hôtels ou des pharmacies.

        Une percée technologique a également contribué à l’essor du papier de toilette. À la fin du 19e siècle, de plus en plus de maisons étaient munies d’une toilette telle qu’on la connaît aujourd’hui: un siège troué, avec un mécanisme de chasse d’eau incorporé à même la plomberie et menant vers les égoûts. Les tuyaux d’antan, tout comme ceux d’aujourd’hui, supportaient mal des objets plus durs ou encombrants, comme du gros papier journal. Il fallait donc un papier adapté aux toilettes modernes. Le papier de toilette a comblé ce besoin.

        Le marketing

        Publicité Soft Weve – Papier toilette coloré

        Mais le papier de toilette, par son association aux fonctions corporelles, était encore un peu trop dégoûtant pour être indispensable. Pour changer les mentalités, il a fallu l’intervention de la publicité. En 1928, la marque Charmin (tiens, tiens) arrive sur les tablettes, avec un logo présentant une jolie dame. En évoquant ainsi la douceur et la féminité, le papier de toilette est devenu un produit plus inoffensif, et donc beaucoup moins immonde. Charmin est également la première marque de papier de toilette à se vendre en paquet de quatre (imaginez acheter votre rouleau de papier de toilette à l’unité: CAUCHEMAR). Ces deux innovations ont fait en sorte que la marque a survécu à la Grande Dépression des années 1930. Quelques décennies plus tard, les jolies dames ont été remplacées par des bébés, des oursons et des chatons, mais la stratégie de la belle madame est toujours utilisée par Cottonelle!

        Depuis, le papier de toilette est devenu absolument indispensable. Mais les prochaines décennies seront critiques. La matière première, soit la pulpe de bois, coûte de plus en plus cher. L’énergie coûtent également plus cher. Et l’eau, nécessaire à la transformation, se raréfie. Jusqu’à combien est-on prêt à payer pour avoir nos rouleaux de papier de toilette? Peut-on réellement se passer de papier de toilette?

        Sources: The Toilet Paper Encyclopedia et Mental Floss

        https://www.lesacdechips.com/

        «America», une toilette en or massif volée dans un palais anglais


        Le monde est complètement fou de vouloir payer pour utiliser une toilette en or massif. Encore plus fou de considérer cela comme une oeuvre d’art, ou je ne comprends rien à l’art. En tout cas, au moins les voleurs savent au moins la valeur de la toilette.
        Nuage

         

        «America», une toilette en or massif volée dans un palais anglais

         

        Les toilettes « America » exposées au musée Guggenheim de New York, en septembre 2016.Les toilettes « America » exposées au musée Guggenheim de New York, en septembre 2016. AP

        LEON NEAL VIA GETTY IMAGES«America», une toilette en or massif entièrement créée par l’artiste Maurizio Cattelan, est présentée au palais de Blenheim le 12 septembre 2019 à Woodstock, en Angleterre.

        Un homme de 66 ans a été arrêté mais le précieux lieu d’aisance n’a pas été retrouvé «pour le moment», selon la police locale.

        Une toilette en or massif de l’artiste italien Maurizio Cattelan a été volée samedi au palais de Blenheim, occasionnant d’importants dégâts dans cet imposant château baroque du sud de l’Angleterre classé au patrimoine mondial de l’Unesco, a annoncé la police britannique.

        Un homme de 66 ans a été arrêté mais le précieux lieu d’aisance n’a pas été retrouvé «pour le moment», selon la police locale.

        Baptisée America, l’oeuvre en or 18 carats comprend siège, cuvette et chasse d’eau opérationnels. Sa valeur est estimée à environ un million de livres (environ 1,7 millions de dollars canadiens).

        C’était une pièce phare de l’exposition consacrée depuis jeudi à l’iconoclaste Maurizio Cattelan dans le palais du 18e siècle, dans l’Oxfordshire.

        D’ici à la clôture de l’exposition le 27 octobre, des milliers de visiteurs auraient pu se soulager dans ces toilettes après avoir réservé un créneau de trois minutes. Une oeuvre présentée comme égalitariste par l’artiste de 58 ans: «de l’art du 1% (comprenant les personnes les plus riches de la planète) pour les 99 autres pour cent».

        Les voleurs «se sont introduits par effraction dans le palais durant la nuit et quitté les lieux vers 4h50 heure locale», a indiqué la police dans un communiqué.

        «Comme la toilette était reliée à la plomberie du bâtiment, cela a causé d’importants dommages et une inondation», a précisé l’inspectrice Jesse Milne.

        La police pense que les voleurs ont utilisé «au moins deux véhicules» pour commettre leur méfait. Disant n’avoir pas connaissance d’autres oeuvres qui auraient été volées, elle a indiqué lors d’une conférence de presse qu’elle allait analyser les images des caméras de surveillance.

        Pas de garde

        La toilette America avait été exposée pour la première fois au musée Guggenheim de New York, où elle avait été utilisée par quelque 100 000 personnes entre septembre 2016 et l’été 2017.

        Le WC avait fait parler de lui quand le président américain Donald Trump se l’était vu proposer en prêt par le musée new-yorkais, après que la conservatrice eut refusé de mettre à sa disposition un tableau de Vincent Van Gogh, comme l’avait demandé la Maison-Blanche.

        «Nous savions que l’intérêt était énorme pour l’exposition d’art contemporain de Maurizio Cattelan», a réagi le palais de Blenheim dans un communiqué publié sur Twitter. «Il est dès lors vraiment dommage qu’un objet si précieux ait été volé».

        Le palais de Blenheim appartient au 12e duc de Marlborough et a vu naître l’homme d’État britannique Winston Churchill.

        En août, le frère du duc et fondateur de la Blenheim Art Foundation, Edward Spencer-Churchill, avait dit ne pas prévoir de surveillance particulière pour ces toilettes.

        «Ce ne sera pas la chose la plus facile à dérober», avait-il estimé dans le quotidien The Times. «Tout d’abord, c’est relié à la plomberie. Ensuite, un voleur potentiel n’aura aucune idée de qui a utilisé les toilettes en dernier ou ce qu’il a mangé. Donc non, je ne prévois pas de la faire garder».

        Le château doit rouvrir dimanche après avoir été fermé au public samedi. Conçu par l’architecte britannique John Vanbrugh, il accueille plus d’un million de visiteurs chaque année, selon son site internet. Il avait été offert par la reine Anne au premier duc de Marlborough après sa victoire contre les Français lors de la bataille de Blenheim en 1704.

        https://quebec.huffingtonpost.ca/

        Des écoles du Colorado équipées de litières en cas de confinement lors d’une fusillade


        Pour la rentrée dans 70 écoles aux États-Unis, on donne aux professeurs, un sceau, sable pour litière, papier de toilette et une tente pour une toilette improvisée en cas de confinement lors d’une fusillade. C’est beau d’être prévoyant, mais tant que le gouvernement ne touche pas au fond du problème qui est la facilité d’avoir des armes dont les fusils d’assaut, alors ils auront besoin d’encore plus de litière pour les chats.
        Nuage


        Des écoles du Colorado équipées de litières en cas de confinement lors d’une fusillade


        Des personnes évacuées après une tuerie dans une école de Highlands Ranch dans le Colorado, le 7 mai 2019. | Michael Ciaglo / AFP 

        Des personnes évacuées après une tuerie dans une école de Highlands Ranch dans le Colorado, le 7 mai 2019. | Michael Ciaglo / AFP

        Repéré par Claire Levenson

        Repéré sur Chalkbeat

        Pour la pré-rentrée, le personnel enseignant a reçu des seaux et de la litière pour chat à utiliser en cas de verrouillage des classes pendant une fusillade.

        Dans le district scolaire de Jeffco dans le Colorado, qui inclut la ville de Columbine, où douze élèves ont été assassiné·es par deux de leurs camarades en 1999, les mesures de prévention contre les fusillades sont de plus en plus strictes.

        Lors d’une réunion de pré-rentrée, pendant laquelle les profs sont censé·es parler cursus et emplois du temps, la direction a distribué de quoi faire des toilettes improvisées en cas de verrouillage des classes si une tuerie est en cours.

        Cassie Lopez, une enseignante visiblement sous le choc, a décrit ces nouvelles procédures dans une vidéo:

        «On nous a donné des seaux et de la litière pour chat à mettre dedans, des trousses de premier secours, du papier toilette et une tente à mettre autour du seau. Ces récipients servent de cabinets au cas où les élèves seraient confinés dans une salle à cause d’une menace. […] On nous a donné des marqueurs car, dans le cas où l’on devrait poser un garrot sur un élève, il faut écrire sur leur corps l’heure à laquelle il a été posé afin que les secouristes sachent depuis combien de temps ce garrot est en place. Ce n’est pas normal.»

        Soixante-dix écoles équipées

        Ce n’est pas la première fois que ces seaux sont distribués. Selon le chef de la sécurité du district scolaire, plus de soixante-dix écoles de la région sont équipées de ces commodités d’urgence. L’idée est née après un incident concret: en 2017, les salles de classe d’un lycée local avaient été placées sous confinement pendant environ cinq heures à la suite d’une menace de coups de feu. Les élèves et le personnel avaient alors dû faire leurs besoins dans les placards et les poubelles.

        Le district scolaire a aussi commencé à apprendre au personnel enseignant à arrêter les saignements en cas de blessure par balles. Les élèves pourraient bientôt aussi recevoir une formation. En tout cas, ces établissements ont une équipe de trente-trois infirmières urgentistes disponibles en cas d’attaque.

        http://www.slate.fr/

        Cette Austra­lienne a été mordue par un serpent alors qu’elle était aux toilettes


        Il parait qu’il peut être fréquent de trouver un serpent dans les toilettes en Australie. Il est donc préférable de regarder avant de s’assoir.
        Nuage

         

        Cette Austra­lienne a été mordue par un serpent alors qu’elle était aux toilettes

         

         

        Crédits : Jasmine Zeleny

         

        par  Ulyces

        Alors que cette Austra­lienne était tranquille­ment assise sur les toilettes, un serpent l’a attaquée par surprise. Dans sa maison de Bris­bane, mardi 22 janvier, Helen Richards a été mordue par un python mesu­rant 1,5 mètre, rapporte la BBC.

         « J’ai sauté, avec mon panta­lon baissé et je me suis retour­née pour voir ce qui ressem­blait à une tortue à long cou, se recroque­villant dans la cuvette », a raconté la femme de 59 ans, qui dit avoir ressenti « un choc vif ».

        Ne souf­frant que de bles­sures mineures, Helen Richards s’est simple­ment soignée avec de l’an­ti­sep­tique, les pythons tapis étant « rela­ti­ve­ment inof­fen­sifs ».

        Jasmine Zeleny, qui s’est char­gée de récu­pé­rer le reptile, a assuré qu’il était assez commun de retrou­ver des serpents dans les toilettes, à la recherche d’un point d’eau lors des saisons chaudes.

        « Malheu­reu­se­ment, dans ce cas là, le point de sortie du serpent a été bloqué après qu’He­len s’est assise. Il a été effrayé et a mordu par simple peur », a expliqué Jasmine Zeleny.

        La spécia­liste a ajouté qu’elle avait été impres­sion­née par le sang froid d’He­len Richards. 

        « Le temps que j’ar­rive, elle avait capturé le serpent et elle s’était calmée. Helen a fait face à la situa­tion comme une cham­pionne », a-t-elle assuré.

        Sources : BBC

        https://www.ulyces.co

        Des objets indésirables dans la toilette qui coûtent cher


        Les toilettes ne sont pas des poubelles. Malheureusement, le comportement des gens est dommageable pour la machinerie qui doit gérer les déchets indésirables Juste dans la ville de Québec, 137 milliards de litres d’eau usée sont traités par année, en plus du nettoyage et des réparations. Il y aurait une grosse économie si les gens ne jetaient pas n’importe quoi dans les toilettes et toutes ouvertures pour les égouts.
        Nuage

         

        Des objets indésirables dans la toilette qui coûtent cher

         

        Le technicien en mécanique Claude Couture travaille dans les usines de traitements des eaux usées de la Ville de Québec depuis 27 ans. Il a vu toutes sortes de choses aboutir dans les stations de pompage.

        Le technicien en mécanique Claude Couture travaille dans les usines de traitements des eaux usées de la Ville de Québec depuis 27 ans. Il a vu toutes sortes de choses aboutir dans les stations de pompage. Photo: Radio-Canada / Carl Boivin

        Pierre-Alexandre Bolduc

        Jetez-vous dans la toilette lingette humide, coton-tige, condom ou serviette sanitaire? Ces articles sanitaires qui aboutissent dans les égouts coûtent une véritable fortune à la Ville de Québec pour des dommages qu’ils peuvent faire aux équipements.

        Depuis 10 ans, la Ville de Québec doit dépenser annuellement 675 000 $ en raison de toutes sortes d’objets jetés dans les toilettes.

        Des serviettes sanitaires peuvent par exemple bloquer des pompes ou la soie dentaire peut s’enrouler autour des tuyaux de l’équipement. Un véritable défi pour la machinerie et les opérateurs qui doivent être prêts à retrouver à peu près n’importe quoi dans les égouts de la Ville.

        Les serviettes humides, les condoms, les tampons, les cotons-tiges ou les gants jetables font partie des objets indésirables les plus présents dans les stations de pompage de la Ville de Québec. Des systèmes munis de grilles tentent de les récupérer avant que les eaux usées se rendent aux usines de traitement.

        Les serviettes humides, les condoms, les tampons, les cotons-tiges ou les gants jetables font partie des objets indésirables les plus présents dans les stations de pompage de la Ville de Québec. Des systèmes munis de grilles tentent de les récupérer avant que les eaux usées se rendent aux usines de traitement. Photo : Radio-Canada

        Claude Couture travaille comme technicien en mécanique pour les usines de traitement des eaux usées de la Ville de Québec depuis 27 ans. Il a vu plusieurs choses passer dans les 2400 km de conduites de la Ville.

        J’ai déjà vu des sous-vêtements et des serviettes. On trouve plein de choses que les gens pensent que lorsqu’ils vont “flusher” la toilette ça disparaît tout seul. Bien non, ça ne disparaît pas tout seul. On les retrouve ici, puis on les sort. Claude Couture, technicien en mécanique, Ville de Québec

         

        Les objets les plus jetés dans les toilettes par les citoyens de Québec.

        Les objets les plus jetés dans les toilettes par les citoyens de Québec. Photo : Radio-Canada

        Une logistique imprévisible

        L’ingénieur de procédé au service des eaux usées de la Ville de Québec, Frédéric Cloutier, tente de trouver des moyens pour éviter les bris, mais la tâche n’est pas mince. Il dit que le comportement des citoyens qui jettent des objets indésirables dans les toilettes créent toutes sortes de problèmes qui finissent par coûter cher aux contribuables.

        « Ça implique qu’on a besoin d’employés pour se déplacer et faire les travaux de récurage, explique Frédéric Cloutier. On est obligé de donner des contrats pour faire du nettoyage. C’est beaucoup de sous qui pourraient facilement être économisés si les gens avaient un comportement idéal. »

        Environ 137 milliards de litres d’eaux usées sont traités par année, à Québec. Les petits objets indésirables peuvent briser des pompes imposantes des stations de pompage réparties un peu partout dans la Ville de Québec. Et réparer ces pompes peut prendre plusieurs semaines.

        La bonne collaboration des citoyens est aussi essentielle à Lévis. La facture s’élève à 110 000 $ par année pour nettoyer et réparer les équipements.

        Même après de nombreuses années dans le domaine, le technicien en mécanique Claude Couture est persuadé que les gens peuvent changer leurs habitudes.

        Son seul conseil?

        « Essayez autant que possible d’envoyer juste de l’eau dans les toilettes », lance-t-il.

        https://ici.radio-canada.ca/

        Le Saviez-Vous ► Peut-on attraper des infections en s’asseyant sur les toilettes publiques?


        Chez moi, beaucoup de toilettes publiques sont presque tous avec un oeil magique pour les toilettes, distributrices de savon et robinets. Donc on touche le moins possibles aux objets. Enfin, faut-il avoir peur de la contamination dans ces lieux ? Alors que le téléphone est plus contaminé que les toilettes publiques ! Une chose à retenir, le lavage des mains est une grande importance pour diminuer les risques d’infections.
        Nuage

         

        Peut-on attraper des infections en s’asseyant sur les toilettes publiques?

         

        Lors d’une rencontre avec des matières fécales dans les toilettes publiques, il existera toujours un risque d’infection. | Gabor Monori via Unsplash License by

        Lors d’une rencontre avec des matières fécales dans les toilettes publiques, il existera toujours un risque d’infection. | Gabor Monori via Unsplash License by

        Primrose Freestone

        Qui ne s’est jamais contorsionné pour éviter de s’asseoir sur le siège des toilettes publiques, par peur de ce qui s’y trouve?

        Tout le monde a déjà vécu cette situation: une envie pressante, la recherche frénétique de toilettes, et, une fois trouvées, la découverte que le siège est couvert de gouttelettes, souvenirs de l’utilisateur précédent. Dès lors, que faire? Se comporter comme si de rien n’était et procéder comme à l’accoutumée, ou bien tenter de faire son affaire accroupi, en équilibre précaire?

        Notre monde est, à bien des égards, une planète de microbes. Comme tous ses habitants, nous portons en nous et sur nous nos propres forêts tropicales microscopiques, que nous échangeons en permanence non seulement avec notre environnement, mais aussi les uns avec les autres. Les microbes sont en effet abondants dans tout le corps humain, y compris sur la peau, dans la bouche, dans les yeux, dans les organes urinaires et génitaux ainsi que dans le système gastro-intestinal. La plupart des gens transportent jusqu’à un kilogramme de micro-organismes… Ces bactéries, champignons, levures, virus et parfois parasites vivent majoritairement dans l’intestin.

        Les recherches ont établi que les microbes de l’intestin constituent de 25 à 54% des matières fécales humaines. En conséquence, les fèces humaines peuvent transporter un large éventail de pathogènes transmissibles: les bactéries Campylobacter, Enterococcus, Escherichia coli, Salmonella, Shigella, Staphylococcus, Streptococcus et Yersinia –ainsi que les virus comme les norovirus, les rotavirus et les virus des hépatites A et E, pour n’en nommer que quelques-uns.

        Lors d’une rencontre, dans les toilettes publiques, avec des matières fécales, il existera donc effectivement toujours un risque d’infection… Mais à quel point ce risque est-il important?

        Uriner en public

        Il est très peu probable qu’une infection se développe à partir des fesses, même assises sur un siège de toilettes. En effet, la plupart des infections intestinales impliquent le transfert manuel de bactéries vers la bouche. Ceci se produit généralement lorsque les mains, les aliments ou certaines surfaces se retrouvent souillés par des matières fécales. Qui plus est, la couche de bactéries et de levures qui recouvre la peau humaine fonctionne comme un bouclier de protection très efficace. Et enfin, en dernier recours, notre système immunitaire est particulièrement efficace pour nous protéger contre les agents pathogènes.

        Il n’est donc pas nécessaire de grimper sur le siège des toilettes pour s’y s’accroupir. En fait, cette façon de faire peut entraîner des blessures, ou augmenter le risque d’infection. Comme l’explique Brianne Grogan, physiothérapeute en santé des femmes:

        «Le problème avec le fait de “planer” au-dessus des toilettes en urinant est que les muscles de votre plancher pelvien et de votre ceinture pelvienne –vos rotateurs de la hanche, vos muscles glutéaux, votre dos et vos abdominaux– sont extrêmement tendus. Cette tension de la ceinture pelvienne rend l’écoulement de l’urine difficile, vous obligeant souvent à pousser ou à “appuyer légèrement vers le bas” pour que l’urine sorte rapidement. Or, uriner via des poussées ou des appuis fréquents vers le bas peut contribuer au prolapsus des organes pelviens

        Brianne Grogan ajoute que cette position pourrait aussi aboutir à une vidange incomplète de la vessie, ce qui pourrait entraîner une augmentation de la fréquence et de l’urgence des mictions ou, dans des cas extrêmes, contribuer à augmenter le risque d’infection urinaire.

        La poignée de porte sale

        Les défenses microbiennes et immunitaires d’un individu le protègent donc des risques d’infection liés à l’utilisation de toilettes publiques. Qui plus est, dans les pays développés, la prise de conscience du risque d’infection par les matières fécales entraîne un nettoyage régulier des toilettes.

        Pour vous rassurer, vous pouvez néanmoins tout à fait transporter avec vous des lingettes antiseptiques, et les utiliser pour nettoyer le siège des toilettes avant de l’utiliser, afin de protéger votre fondement de tout risque de contamination.

        Les sièges de toilettes sales ne devraient toutefois peut-être pas constituer votre plus importante préoccupation. En effet, une étude de 2011 a révélé que les microbes présents dans les gouttelettes d’eau projetées lorsque la chasse d’eau est tirée colonisent rapidement une surface plutôt conséquente de la pièce, y compris l’abattant, la porte, le sol et le support du papier toilette. Pour éviter de subir cette vaporisation à base de contenu de toilettes –lequel inclut vos propres germes et ceux des utilisateurs précédents– il est recommandé de quitter la cabine immédiatement après avoir appuyé sur le bouton de la chasse d’eau.

        Et enfin, bien sûr, tout le monde ne se lave pas les mains après être passé aux toilettes. Il est donc fort probable que les poignées de portes soient contaminées. Pour éviter de recontaminer vos mains propres lorsque vous quittez les toilettes publiques, utilisez votre coude, votre manteau ou un mouchoir pour ouvrir la porte.

        Maintenant, lavez-vous les mains

        Un lavage de mains efficace est la clé d’une protection complète contre les germes associés aux toilettes. Le lavage des mains élimine en effet totalement la saleté, les bactéries et les virus, ce qui empêche les microbes potentiellement infectieux de se propager à d’autres personnes et objets. Il est recommandé de se laver en frottant vigoureusement ses mains et ses doigts avec de l’eau savonneuse pendant vingt à trente secondes, y compris sous les ongles. La friction qui résulte du frottement des mains l’une contre l’autre détache les débris sur lesquels se trouvent les microbes.

        Il faut toutefois aussi savoir que les lavabos des toilettes publiques, les robinets et les distributeurs d’essuie-tout ou les boutons des sèche-mains sont tous fortement contaminés par des microbes. C’est parce qu’en général, les mêmes mains qui viennent d’essuyer un fondement pressent ensuite le bouton du distributeur de savon puis touchent la poignée du robinet. Il est donc conseillé, une fois le lavage des mains terminé, de laisser le robinet ouvert pendant que vous vous séchez les mains, puis d’utiliser un morceau d’essuie-tout propre pour le fermer. Ou, si vous utilisez un sèche-mains, d’utiliser votre coude pour appuyer sur le bouton de mise en marche.

        Il va de soi qu’il est déconseillé de manger, de boire ou de fumer à l’intérieur des toilettes publiques. Il en va de même pour l’utilisation du téléphone portable. Pourtant, des travaux ont montré que près de 75% des gens utilisent leur téléphone lorsqu’ils sont aux toilettes. À ce propos, il est peut-être temps de cesser de s’inquiéter de la propreté des toilettes. Une étude menée par une équipe américaine a en effet révélé que les téléphones mobiles sont jusqu’à dix fois plus sales que les sièges de WC

        La version originale de cet article a été publiée sur The Conversation.The Conversation

        http://www.slate.fr/

        Le Saviez-Vous ► Pourquoi les sièges de toilettes publiques sont-ils en forme d’U ?


        C’est une question que je ne me suis jamais posé, mais bon, même si ce n’est pas une question existentielle… Maintenant vous le savez.
        Nuage

         

        Pourquoi les sièges de toilettes publiques sont-ils en forme d’U ?

        Wikipedia Commons

        Il y a en fait plusieurs raisons pour lesquelles les sièges des toilettes publiques sont souvent en forme de U.

        On dit que c’est en partie à cause des règles en terme de plomberie. En Californie, les sièges de toilette doivent être de type « ouvert ». La loi a été adoptée en 1955 par l’agence américaine de standardisation des normes de plomberie.

        Pour des raisons d’hygiène

        Mais il y a aussi d’autres raisons. La principale raison pour laquelle les sièges de toilette sont en forme d’U concerne l’hygiène.

        Tout d’abord, les sièges en forme d’U sont censés donner plus d’espace aux hommes pour que leurs  » bijoux de famille  » ne touchent pas le siège des toilettes. La construction minimise également les risques d’éclaboussures d’urine sur le siège.

        La deuxième raison est pour les dames. Les sièges en forme de U réduisent le risque que les femmes touchent accidentellement un siège de toilette sale pendant qu’elles essuient.

        Découragent les voleurs

        En plus d’être hygiéniques, les sièges de toilette en forme de U sont moins chers à fabriquer, car ils nécessitent moins de matériau. Ceci, en retour, les rend moins chers à l’achat.

        Les sièges en forme d’U sont également moins attrayants pour les voleurs. L’idée même que quelqu’un voudrait voler un siège de toilette me laisse perplexe, mais apparemment ça arrive.

        Mais comme les sièges de toilette en forme d’U ne conviennent pas aux toilettes à la maison, peu de gens les volent.

        Même si vous n’y avez jamais pensé auparavant, je pense que vous conviendrez que c’était amusant de comprendre pourquoi les sièges de toilette en forme d’U.

        Je ne suis pas sûr de ce que vous ferez de l’information. Mais ça pourrait être un bon début de conversation. Ou pas ….

        https://fr.newsner.com/