Le Saviez-Vous ► Août 1835 : Le "New York Sun" annonce la découverte d’hommes chauves-souris sur la Lune


Aujourd’hui, malgré que bien des gens cherchent avidement des extraterrestres, seraient j’espère moins naïfs pour croire à un spectaculaire canular dans un journal de renom
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Le Saviez-Vous ► Août 1835 :  Le « New York Sun » annonce la découverte d’hommes chauves-souris sur la Lune

L'astronome Sir John Herschel. L’astronome Sir John Herschel. © DR

Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos

Le 25 août 1835, en page 2 du New York Sun, les New-Yorkais découvrent un article intitulé « Découvertes célestes ». Avec stupéfaction, ils apprennent que l’éminent astronome anglais sir John Herschel, disposant d’un tout nouveau télescope ultrapuissant, a observé sur la Lune des arbres, des océans bordés de plages, des chèvres, des bisons, des pélicans et même une ville peuplée d’hommes chauves-souris.

Le quotidien s’arrache, les lecteurs ne peuvent croire à cette incroyable révélation. L’auteur de l’article explique qu’il a déniché son scoop dans un article publié par un journal scientifique d’Édimbourg. Son auteur, le docteur Andrew Grant, prétendrait avoir accompagné en janvier 1834 Herschel en Afrique du Sud, au cap de Bonne-Espérance, pour utiliser un nouveau type de télescope hyperpuissant.

Le New York Sun publie ainsi six articles qui multiplient les descriptions fantastiques. Notamment celle de chimères hommes chauves-souris.

« Nous avons dénombré trois groupes de ces créatures, de douze, neuf et quinze chacun, marchant debout en direction d’un petit bois… Véritablement, elles ressemblent à des êtres humains, car leurs ailes ont maintenant disparu et leur attitude en marchant est à la fois droite et digne… Leur taille moyenne est de 1,20 mètre, elles sont recouvertes, à l’exception de leur visage, de poils brillants de couleur cuivrée et elles possèdent des ailes constituées d’une fine membrane, sans poils, reposant sur leur dos depuis le sommet des épaules jusqu’à leurs mollets. La figure, d’une couleur jaunâtre, est celle d’un orang-outang amélioré… »

Des bâtiments colossaux

D’après l’auteur, l’astronome aurait encore observé un temple bâti en saphir recouvert d’un toit jaune ressemblant à de l’or. Et ainsi de suite. Chaque jour, les lecteurs se précipitent sur la livraison quotidienne du Sun, complètement accros à l’histoire. Mais le septième jour, déception, ils apprennent qu’un incendie ayant endommagé le télescope, les observations ont cessé. On l’aura compris, cette histoire relève d’un merveilleux canular journalistique. Exactement un siècle avant celui d’Orson Welles qui décrit, à la radio, une invasion martienne de la Terre. L’auteur du canular pourrait être le journaliste Richard A. Lock, bien qu’il ne l’ait jamais avoué officiellement. Son intention première est probablement de publier une histoire sensationnelle pour augmenter les ventes du journal, mais il y a également une volonté de sa part de ridiculiser certaines théories astronomiques délirantes publiées à l’époque.

Comme la prétendue observation de bâtiments colossaux sur la Lune par un professeur d’astronomie de Munich. Ou encore celles du révérend Thomas Dick, se faisant appeler le « philosophe chrétien », ayant calculé que le système solaire abrite 21 891 milliards d’habitants, dont 4,2 milliards pour la seule Lune. S’il y en a un qui ne goûte pas le sel de la plaisanterie, c’est Edgar Allan Poe, qui accuse le « great moon hoax » (le grand canular de la Lune) d’être un plagiat de son propre canular publié deux mois auparavant dans le Southern Literary Messenger et intitulé Aventure sans pareille d’un certain Hans Pfaall. C’est l’histoire d’un jeune homme parti de Rotterdam en ballon pour débarquer sur la Lune parmi les Sélénites. Une nouvelle considérée comme l’un des premiers récits de science-fiction.

Une commission de Yale

Au début, l’astronome Herschel s’est amusé du canular en expliquant que ses observations personnelles ne pourraient jamais être aussi étonnantes. Mais à la longue, voyant que de nombreuses personnes tombaient dans le panneau, il a commencé à être ennuyé de voir son nom mêlé à cette plaisanterie.

Plus amusant : une société de missionnaires se serait renseignée pour envoyer quelques-uns des siens sur la Lune. Une commission de scientifiques de Yale débarque un beau jour à New York pour demander au Sun de jeter un coup d’oeil sur les documents originaux. La direction la balade entre la rédaction du journal et l’imprimerie. Les savants finissent par rentrer à Yale, dégoûtés.

Les journaux rivaux, envieux du succès du Sun, se mettent à leur tour à publier des comptes rendus de l’observation scientifique, affirmant avoir eu, eux aussi, accès aux documents originaux. Menteurs ! Mais les voilà bien embêtés quand le New York Sun avoue la supercherie, le 16 septembre 1835.

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Le Saviez-Vous ► Le fou rire qui a secoué la Tanzanie pendant six mois


Il y a plus de 50 ans, une mystérieuse maladie épidémique est apparue, la maladie du rire. Étrangement, elle ne touchait qu’un certain groupe de personnes, en bas de l’échelle sociale. La cause n’est pas connue à ce jour
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Le fou rire qui a secoué la Tanzanie pendant six mois

 

| Christelle Henault

Dire que tout a peut-être commencé par une blague, ou un banal sourire et un échange de regards qui ont dégénéré. Plus de cinquante ans après, l’épidémie de rire la plus spectaculaire de l’histoire fait toujours fantasmer le public et passionne les chercheurs. D’autant qu’elle garde bien des zones d’ombre, à commencer par son facteur déclenchant.

Cet incroyable fou rire a secoué le Tanganyika, aujourd’hui la Tanzanie, pays de l’Afrique anglophone. Il est parti au début des années 1960 de trois écolières avant de se propager à des centaines de personnes, déstabilisant toute une communauté pendant six mois – dix-huit, selon certains. La description médicale des cas et l’investigation clinique ont été détaillées en 1963 par deux praticiens locaux, les docteurs Rankin et Philip, dans une revue médicale africaine, le Central African Medical Journal.

Ce 30 janvier 1962, à Kashasha, un village de la côte ouest du lac Victoria, « trois élèves commencent à se comporter d’étrange manière ».

La maladie s’étend vite dans ce pensionnat pour filles de 12 à 18 ans tenu par des missionnaires.

Les symptômes ? Des crises soudaines de rire mais aussi de pleurs, dont la durée varie de quelques minutes à quelques heures. Ces accès, entrecoupés de moments de répit, s’accompagnent d’agitation, voire de gestes violents lors des tentatives de contention. Les troubles peuvent durer jusqu’à seize jours, et ils sont contagieux.

 « Chaque patient a eu des contacts très récents avec un individu souffrant de la maladie », écrivent les docteurs Rankin et Philip.

UNE ORIGINE INCONNUE

Le 18 mars 1962, soit moins de deux mois après le déclenchement de l’épidémie dans l’école de Kashasha, 95 des 159 filles scolarisées sont touchées. L’établissement est fermé. Une deuxième vague de ce que la population baptise « enwara yokusheda » (« maladie du rire ») ou « akajanja » (« folie ») touche 57 élèves entre le 21 mai 1962 et la fin juin, après la réouverture de l’école. Mais à mesure que les pensionnaires sont renvoyées chez elles, l’épidémie s’étend. Leurs proches sont contaminés, d’abord les enfants et les adolescents, puis les adultes également. Dans l’agglomération de Nshamba, 217 habitants sur 10 000 sont affectés en deux mois. Plusieurs écoles doivent fermer.

Au moment de la publication de l’article, en 1963, l’épidémie est loin d’être sous contrôle.

« La maladie se propage encore à d’autres villages, cela interfère avec l’éducation des enfants et il y a une peur considérable dans la population », soulignent les deux médecins.

Face à ce phénomène inexpliqué, ils mènent une véritable enquête de santé publique : prises de sang, ponctions lombaires afin d’isoler une cause infectieuse. Sans résultat. L’hypothèse d’une intoxication alimentaire des écoliers est aussi éliminée. Dès lors, Rankin et Philip penchent pour une hystérie collective, avec une forte composante culturelle. Les trois fillettes à l’origine de l’épidémie sont toujours restées muettes quant aux raisons qui ont déclenché leur premier fou rire.

LE RIRE, EXPRESSION D’UNE GÊNE

Depuis, bien des chercheurs se sont intéressés à cet épisode. Et à ceux qui ont suivi. Car les hilarités collectives sont loin d’être exceptionnelles en Afrique centrale et de l’Est. Dans leur passionnant Outbreak, the Encyclopedia of Extraordinary Social Behavior (Anomalist Books, 2009), qui recense plus de 300 phénomènes de foule, l’historien Hilary Evans et le sociologue Robert Bartholomew racontent par le menu plusieurs épidémies de rire qui ont éclaté dans les années 1960 et 1970 dans des pays comme l’Ouganda, la Tanzanie, la Zambie. Au Bostwana aussi, où, en 1976, au moins 93 collégiens se retrouvent en transe, avec des accès de rire, de pleurs mais aussi de violence – ils lancent des objets sur leurs camarades et leurs professeurs. Persuadés qu’il s’agit d’un phénomène d’envoûtement, des villageois demandent à la direction de l’école de faire venir un guérisseur, mais l’administration refuse et ferme l’établissement pendant trois semaines.

Pourquoi de telles hystéries collectives émergent-elles en Afrique à cette époque ? Et si les fous rires sont un symptôme de la somatisation d’une angoisse, qu’est-ce qui pouvait stresser à ce point les jeunes Africains ? Les années 1960-1970 sont celles de la décolonisation. Or cette épidémie de rire au Tanganyika a démarré en janvier 1962, juste après la proclamation d’indépendance, le 9 décembre 1961. Des sociologues tel Bartholomew soulignent aussi l’importance des « conflits émotionnels » vécus par des enfants élevés dans des milieux hypertraditionnels, puis exposés à des idées radicalement différentes dans les écoles.

La personnalité et le profil socioculturel des individus ont sans doute aussi joué un rôle. Ainsi, le fou rire géant de 1962 a atteint des adultes, mais aucun chef de village, professeur, policier ou autre lettré, selon l’article de 1963.

« Les non-intellectuels, les pauvres et les individus très collectivistes sont davantage touchés dans les épidémies psy, note le psychiatre Patrick Lemoine. Il ne faut pas oublier que dans une foule en proie à un phénomène hystérique, c’est la capacité à être à l’unisson, c’est-à-dire à s’oublier pour se fondre dans la collectivité, qui en est un des moteurs. »

« Le rire, c’est très culturel. En Afrique comme en Asie, c’est un moyen d’exprimer une gêne », ajoute Jean-Bruno Renard, professeur de sociologie à l’université de Montpellier.

Selon lui, cette épidémie d’hilarité est à rapprocher d’une autre forme d’hystérie collective survenue plus récemment sur ce même continent.

« En 1996-1997, toute l’Afrique de l’Ouest a été saisie par une rumeur panique prétendant que des sorciers, en touchant l’épaule d’un homme ou en lui serrant la main, rétrécissaient, voire faisaient disparaître, le sexe de leur victime », rapporte le sociologue dans De source sûre (Payot, 2005), coécrit avec l’anthropologue Véronique Campion-Vincent. L’affaire avait même pris un tournant inquiétant puisque « des émeutes et même des lynchages secouèrent la Mauritanie, la Côte d’Ivoire et le Mali ».

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Le Saviez-Vous ► Les drapeaux américains sur la Lune ne sont plus américains


Le drapeau Américain, symbole du rêve américain, de leur réussite aurait perdu ses étoiles et ses couleurs sur la lune, du a un environnement austère
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Les drapeaux américains sur la Lune ne sont plus américains

 

Au cours du programme Apollo, 6 drapeaux américains ont été déployés sur la Lune.

D’après les images de LROC on peut voir les ombres des drapeaux américains présents sur la Lune sauf celle du drapeau déposé par Apollo 11. (L’astronaute Buzz Aldrin avait rapporté que le drapeau avait été soufflé par le gaz d’échappement pendant le décollage d’Apollo 11, et les images lui ont donné raison).

Sur les 5 drapeaux restants, aucun n’est plus américain : pendant une quarantaine d’années (bientôt 44 ans), ils ont été exposés à la fureur d’un environnement alternant 14 jours de soleil brulant avec une chaleur de 100°C et 14 jours d’obscurité avec un froid glacial de -150°C.

Ajoutez à cela l’intense rayonnement ultraviolet d’une lumière solaire non filtrée sur le tissu avec lequel les drapeaux ont été fabriqués. Même sur Terre, les couleurs d’un drapeau exposé en plein soleil pendant plusieurs années finissent par s’estomper. Il est donc probable que ces symboles de la réussite américaine soient devenus tout blanc. Certains d’entre eux pourraient même avoir commencé à se désintégrer.

Les drapeaux ont été fabriqués par Annin Flagmakers. Ils sont en nylon et ont coûté 5,50 dollars chacun à la NASA.

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Le Saviez-Vous ► Histoire de la beauté : 8 faits surprenants


À chaque époque, en Occident, la beauté chez la femme, avait sa propre définition. Mais, la femme est rester esclave d’une certaine façon à ces modes qui pouvaient être parfois dangereux pour sa santé ou carrément dégoutant selon notre vision d’aujourd’hui
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Histoire de la beauté : 8 faits surprenants

 

Double menton et genoux mous ont déjà été aussi affriolants que le sont aujourd’hui la mâchoire découpée et les jambes fines. Tout plein de faits divertissants sur l’histoire de la beauté en Occident.

La mine triste

Afficher une mine de dépressif au seuil du précipice faisait très « distingué » au 19e siècle. Pour se défaire les traits et creuser leurs cernes, les femmes buvaient du vinaigre, se privaient de sommeil pendant des jours ou ingéraient des drogues à base de belladone. En plus de cultiver le teint cadavérique, ces précurseurs du mouvement gothique se noircissaient les cheveux à l’aide de racines et d’écorces d’arbres bouillies dans le vin.

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Photo : Geoffrey Clements / Corbis (Millicent, Duchess of Sutherland, John Singer Sargent)

Les remèdes miracle

Le caca d’humains et d’animaux a été fort populaire dans les recettes de cosmétiques à travers les siècles. On s’en enduisait les cheveux pour les fortifier ou activer leur repousse, la peau du visage pour lutter contre les rides, le corps pour le raffermir. On osait aussi la sangsue macérée 60 jours, l’eau de pigeon bouilli, le hachis de limaçons rouges, la cervelle de tortue, le sperme, la bave… Peu ragoûtant, certes, mais moins nocif que le sulfure d’arsenic utilisé à l’époque pour s’épiler. Ou encore le plomb, le vitriol et le mercure dans les fonds de teint blanchissants. Ces plâtres étaient si toxiques qu’ils brûlaient et trouaient la peau du visage, en plus de donner mauvaise haleine et de noircir les dents. Mais tout cela n’était rien, apparemment, à côté de l’humiliation du bronzage. Tellement paysan.

Les joyeuses courbes

À part le menuet et l’équitation, le sport n’avait pas du tout la cote chez les filles avant la fin de la Première Guerre mondiale. Le bourrelet s’assumait alors joyeusement. Une des premières à renverser cette mode fut cependant l’impératrice Sissi (Élisabeth de Wittelsbach, 1837–1898). Extrêmement soucieuse de garder sa taille de guêpe sculptée par les corsets, elle avait fait installer des salles de culture physique dans toutes ses résidences, où elle s’exerçait plusieurs heures par jour aux anneaux, aux haltères, aux barres parallèles et au cheval d’arçons.

Crédit photo : Alinari via Getty Images (Portrait d’Elizabeth of Wittelsbach, Imprératrice d’Autriche et Reine d’Hongrie)

Crédit photo : Alinari via Getty Images (Portrait d’Elizabeth of Wittelsbach, Imprératrice d’Autriche et Reine de Hongrie)

Les odeurs intimes

Une femme dont le sexe dégageait une mauvaise odeur aux 15e et 16e siècles était considérée comme « honnête », puisque seules les prostituées pratiquaient l’hygiène intime, enseignée par les mères maquerelles (certaines poussaient la coquetterie jusqu’à enjoliver leurs poils pubiens de rubans) Mais, pour les bonnes catholiques, pas question de s’approcher de « là », même avec une perche de 10 pieds. Les hommes non plus n’étaient pas très tentés. Au 19e siècle, les médecins ont fini par exhorter les jeunes filles à être « propres » si elles voulaient « trouver et garder un mari ».

Les perruques vertigineuses

Au temps de Louis XIV, en France, certaines perruques s’élevaient si haut dans les airs que la bouche semblait être au milieu du corps. On les décorait de bateaux miniatures, de moulins à vent, de fleurs, de miroirs, de figurines d’animaux, le tout abondamment recouvert de poudre d’amidon. Outil indispensable : une baguette munie de petites mains en ivoire pour se gratter le fond de la tête. Car ces échafaudages complexes étaient très prisés par la vermine…

iStock by Getty Images

iStock by Getty Images (Comic Sketches from English History for Children of Various Ages. With Descriptive Rhymes.”, Lieutenant-Colonel T.S. Seccombe, London, in 1884)

Les atouts enchanteurs

À partir de 1770, il est devenu illégal pour les Anglaises d’user d’eaux de senteurs, de « peintures », de dents artificielles, de faux cheveux et de talons hauts pour « abuser » des hommes ou les « conduire au mariage ».

Le pétard suprême

Pour être qualifiée de méchant pétard il y a 400 ans, une femme devait avoir un « menton court et fourchu, si grasset et charnu par-dessous que descendant à la gueule, il semble faire comme un second menton » ; des « bras assez charnus et massifs » ; une « petite bouche aplatie » ; des pieds « rondelets » ; des cheveux blonds « crépus »  (Trois livres de l’embellissement et ornement du corps humain, Jean Liébault, 1582). Quant au bas du corps, on s’en fichait : les jambes, recouvertes de tissus jusqu’au sol, ne servaient que de « socle » pour le haut.

Crédit photo : Francis G. Mayer / Corbis

Crédit photo : Francis G. Mayer / Corbis

Les charmantes aisselles

Une Française s’épilant les aisselles était totalement éteignoir au 19e siècle. Les hommes étaient fous de ces touffes de poil « diverse[s] comme la couleur des cheveux, ondoyante[s] comme les boucles qui la recèlent », mais plus encore des émanations qui s’en dégageaient. Les variations de ces « fumets » ont d’ailleurs été décrites avec subtilité par l’écrivain Joris-Karl Huysmans :

« Nul arôme n’a plus de nuances ; c’est une gamme parcourant tout le clavier de l’odorat, touchant aux entêtantes senteurs du seringat et du sureau, rappelant parfois le doux parfum des doigts qu’on frotte après y avoir tenu et fumé une cigarette. Audacieux et parfois lassant chez la brune et chez la noire, aigu et féroce chez la rousse, le gousset est flottant et capiteux ainsi que certains vins sucrés chez la blonde (…) ».

Sources :
L’éternel féminin – Une histoire du corps intime, par Béatrice Fontanel (Seuil) ;
Histoire de la beauté – Le corps et l’art d’embellir de la Renaissance à nos jours, par Georges Vigarello (Seuil).

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Le Saviez-Vous ► 4 janvier 1903. Topsy, l’éléphante tueuse d’hommes, est électrocutée par Thomas Edison.


Si cet éléphant tout comme les autres qui suivront à travers le monde n’aurait jamais rencontrer l’homme et ces idées d’amusement, il n’y aurait jamais eu ce genre de spectacle morbide
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4 janvier 1903. Topsy, l’éléphante tueuse d’hommes, est électrocutée par Thomas Edison.

 

Topsy, l’éléphante tuée à l’électricité. © DR

Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos

Le 4 janvier 1903, mille cinq cents curieux sont venus à Luna Park, le parc d’attractions de New York, pour assister à l’exécution de Topsy, l’éléphante tueuse d’hommes.

Le savant et industriel Thomas Edison, qui organise l’électrocution, fait signe à son employé d’abaisser l’interrupteur. La géante bascule vers l’avant sans même avoir eu le temps de grogner et encore moins de barrir. Elle n’a pas résisté à la décharge de 6 600 volts. Les cameramen embauchés par Edison se régaler Ainsi meurt une malheureuse éléphante de 28 ans, condamnée à mort pour avoir tué un soigneur qui lui avait fait la sale blague de lui donner à manger une cigarette allumée.

Topsy est une éléphante d’Asie pour qui le rêve américain s’est borné à épater les spectateurs du Forepaugh Circus. Durant des années, elle a tourné dans le pays.. À deux reprises, elle tue des soigneurs qui lui manquent de respect. Si bien qu’en 1901 elle est virée du cirque itinérant pour être incarcérée au Luna Park de Coney Island, à New York.

Pas d’embrouille avec elle jusqu’à ce jour où un imbécile de soigneur, pour faire le malin, lui donne une cigarette allumée à manger. L’éléphante,saisit le plaisantin avec sa trompe et le balance mortellement à terre. C’est le crime de trop.

AC/DC

Les autorités demandent la mort de Topsy pour récidive. Elle est devenue bien trop dangereuse. Mais comment abattre ce monstre de trois tonnes ? Thomson et Dundy, les deux propriétaires de Luna Park, tentent de l’empoisonner en lui refilant des carottes arrosées d’une livre de cyanure..

Il faut trouver un moyen plus radical. Thomson et Dundy envisagent alors une pendaison devant un public payant,  L’association américaine contre la cruauté animale a vite fait de dénoncer la pendaison. Il faut y renoncer.

C’est alors que le célèbre inventeur Thomas Edison suggère de faire appel aux services de l’électricité. Depuis 1890, les criminels ne sont-ils pas électrocutés ? C’est une méthode jugée plus humaine que la pendaison… Le célèbre industriel-inventeur ne fait pas cette proposition par altruisme. Il y voit le moyen de faire une mauvaise publicité au courant alternatif promu par son concurrent Westinghouse en l’utilisant pour griller Topsy. Alors que sa compagnie mise tout sur le courant continu ! Ce n’est pas sa première tentative pour discréditer l’alternatif, il l’a déjà utilisé pour tuer des chiens, des chats, et même Kemmler, le premier condamné à mort électrocuté (voir la date du 6 août 1890).  Il fait aussi venir une équipe de cinéastes pour filmer l’exécution et il fera projeter le reportage dans tout le pays. En vain, puisque c’est le courant alternatif qui s’impose commercialement.

Incendie

Le jour dit, la foule se presse sur les lieux de l’exécution. Les exécuteurs passent un câble autour du cou de la vedette du spectacle, lequel est relié au poste électrique alimentant le parc. Puis les soigneurs lui demandent poliment d’enfiler des sandales en bois équipées d’électrodes en cuivre.

Le courant alternatif de 6 600 volts se rue dans son énorme masse. Une fumée à l’odeur de chair brûlée s’élève de ses quatre pieds. Après avoir hésité une seconde, l’énorme masse bascule vers l’avant. Encore quelques tremblements et voilà Topsy morte. La foule est satisfaite.

En 1944, quand Luna Park disparaît dans un incendie, certains affirment qu’il s’agit de la vengeance posthume de Topsy. On veut bien le croire…

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Le Saviez-Vous ► Comment le cerveau gère-t-il ses besoins énergétiques ?


Notre cerveau est beaucoup moins énergivore que les supers ordinateurs, et pourtant le cerveau traitent beaucoup plus d’informations Alors oui, nous sommes une lumière dans tous les sens du terme
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« Comment le cerveau gère-t-il ses besoins énergétiques ? »

 

Le cerveau consomme plus de 20% de l’énergie totale de notre organisme.

Coûteux direz-vous, mais en fait il consomme seulement 20 watts, soit l’équivalent d’une ampoule électrique, pour traiter la masse impressionante d’information dont nous avons besoin chaque jour. Par comparaison

les plus puissants ordinateurs, qui sont loin d’avoir les mêmes performances que notre cerveau, consomment un milliard de fois plus d’énergie. L’étude du métabolisme cérébral est donc importante pour nous aider à mieux comprendre cette remarquable efficacité.

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Le Saviez-Vous ► Pourquoi dit-on « à tes souhaits » lorsque quelqu’un éternue ?


À vos souhaits que l’on dit quand une personne éternue remonte probablement à l’antiquité qui avait un caractère divin ou ailleurs serait un mauvais sort. Aujourd’hui, c’est plus qu’une formule de politesse qu’autre chose
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Pourquoi dit-on « à tes souhaits » lorsque quelqu’un éternue ?

 

Autrefois, certains pensaient que l’âme pouvaient quitter le corps lors d’un éternuement ou qu’un esprit malin pouvait sortir des narines. – crédit photo : Alliance | © ShutterStock

Quand un collègue ou un proche éternue, les règles de politesse nous invitent à lui adresser un discret « À tes souhaits ». Une expression qui serait née en Grèce, pendant l’Antiquité.

Mais d’où vient cette habitude ? Quel est le lien entre le fait d’éternuer et l’expression d’un souhait ? Pour le comprendre, direction l’Antiquité. C’est du moins ce que suggère Théodore Basset de Jolimont, un écrivain français du XIXe siècle, qui s’est intéressé de près au sujet.

« À tes souhaits ! » : une formule pour conjurer le mauvais sort ?

Selon les croyances grecques, le premier homme – conçu par Prométhée avec de l’argile – éternua lorsque le souffle de la déesse Athéna lui donna la vie. « Que les dieux te soient en aide ! », aurait alors crié Prométhée. Les Grecs percevaient ainsi l’éternuement comme la manifestation d’un esprit divin, auquel on pouvait adresser des vœux. On retrouve cette histoire dans les écrits rabbiniques, qui indiquent que l’éternuement est le premier signe de vie d’Adam : « Dieu souffla et le premier homme éternua ».

Mais les origines de l’expression restent floues. Autrefois, l’éternuement pouvait également être associé au mauvais sort ou à la maladie. Certains pensaient que l’âme pouvait quitter le corps lors de cette réaction de l’organisme ou qu’un esprit malin pouvait sortir des narines. Lancer un « À tes souhaits » à celui qui éternue serait une manière de le protéger ou de lui souhaiter une bonne santé.

Cette habitude n’est pas une spécificité française. On retrouve notamment son équivalent en anglais (« God bless you » : « Que Dieu te bénisse »), en espagnol (« Jesús » : « Jésus ») et en italien (« salute » : « santé »).

 

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Le Saviez-Vous ► Sur cet atoll paradisiaque, on voit le monde en noir et blanc


Voir en noir et blanc, sans jamais admirer les couchers de soleil dans toute sa splendeur, les fleurs aux mille teintes, ces oiseaux colorés. Voir le jour serait difficile pour les yeux, alors que la nuit, la vision est à son meilleur. Beaucoup d’habitant quelque part sur une atoll dans le Pacifique vivent en noir et blanc.
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Sur cet atoll paradisiaque, on voit le monde en noir et blanc

 

Christelle Henault

C’est un atoll paradisiaque du bout du monde, avec ses plages de sable fin bordées de cocotiers, son lagon aux mille nuances de bleu et ses couchers de soleil flamboyants. Mais beaucoup des 250 habitants de Pingelap n’en percevront jamais le festival de couleurs. Sur cette petite île de l’archipel des îles Carolines (Etats fédérés de Micronésie), en plein Pacifique, près d’un individu sur dix vit sa vie en noir et blanc.

Ils sont atteints d’achromatopsie – en langue locale le maskun, la maladie des yeux éteints. Dans le reste du monde, cette affection congénitale touche 1 individu sur 50 000. A Pingelap, elle menace toutes les familles.

Au-delà de leur aveuglement aux couleurs et de leur faible acuité visuelle, les achromates sont surtout gênés par leur sensibilité extrême à la lumière. Le jour, ils fuient les rayons du soleil ou plissent les yeux pour tenter de s’en protéger. Seules la pénombre ou la tombée de la nuit les soulagent.

UNE MEILLEURE VUE DE NUIT

A mesure que l’obscurité croît, les achromates se déplacent avec plus d’aisance, raconte ainsi l’anthropo-neurologue américain Oliver Sacks dans L’Ile en noir et blanc (Seuil, 1997), récit de son voyage dans l’atoll micronésien.

« Chacun sait à Pingelap que ceux qui ont le maskun se débrouillent mieux lorsque la vision scotopique est requise – à l’aube, au crépuscule et au clair de lune –, c’est pourquoi les achromates travaillent souvent comme pêcheurs la nuit. Ils sont insurpassables dans cette tâche. »

Il n’en a pas toujours été ainsi sur l’atoll. Les premiers cas de cette étrange épidémie sont apparus vers 1820, puis ils se sont multipliés de génération en génération, suscitant de nombreuses légendes.

Oliver Sacks a ainsi entendu que « le maskun provenait d’une femme enceinte qui avait marché le long la plage en plein milieu du jour : le soleil ardent, estimait-on, pouvant en partie aveugler l’enfant dans la matrice ». Il y avait aussi, poursuit-il, « des préjugés tenaces, comme toujours avec les maladies, selon lesquels le maskun venait de l’étranger ».

Le mal aurait été ramené par des Pingelapiens qui avaient été contraints de travailler pour des Allemands dans les mines de phosphate de l’île de Nauru.

LÉGENDES POPULAIRES

Mais la plupart des mythes sont intimement liés à l’histoire de l’atoll de Pingelap et de son roi Mwahuele, survivant d’une terrible catastrophe naturelle.

En 1775, cette île, dont l’altitude ne dépasse guère les 3 mètres, est dévastée par un typhon. La grande majorité de ses 1 000 habitants périssent dans les vagues, ou succombent à la famine qui s’ensuit. Une vingtaine d’entre eux en réchappent, parmi lesquels de rares hommes, dont le roi Mwahuele. Sa vigueur et la bonne fécondité des femmes permettent de repeupler l’île rapidement… dans la consanguinité. Ce qui va faire son malheur à partir de la cinquième génération.

Les généticiens Irene Hussels et Newton Morton, de l’université d’Hawaï, qui ont séjourné à plusieurs reprises sur l’atoll pour reconstituer la chronologie des événements, ont montré à quel point les légendes populaires concordent avec l’arbre généalogique de ce qui est en fait une maladie génétique. Les premiers cas sont apparus chez deux des six enfants qu’a eus le roi Okonomwaun – un des descendants de Mwahuele qui a régné de 1822 à 1870 – avec sa femme Dokas.

UNIONS CONSANGUINES

Selon Hussels et Morton, dans un article paru dans l’American Journal of Human Genetics en 1972 :

« Le mythe veut qu’un dieu, Isoahpahu, tombé amoureux de Dokas, enjoignit au roi de la lui réserver. De temps en temps, Isoahpahu apparaissait sous les traits d’Okonomwaun et avait des relations sexuelles avec Dokas, engendrant des bébés atteints ; alors que les enfants normaux provenaient d’Okonomwaun. »

D’après les deux chercheurs, le roi Mwahuele, porteur sain de l’anomalie génétique de l’achromatopsie, a procréé avec trois femmes, elles aussi porteuses de la mutation. Cela a permis à cette pathologie rare d’émerger en quelques générations, et de prospérer au gré d’unions consanguines.

UN DEUXIÈME FOYER A ÉMERGÉ

Dans de telles maladies à hérédité autosomique récessive, deux parents porteurs d’une copie du « mauvais gène » ont un risque sur quatre de donner naissance à un enfant malade (porteur des deux copies du gène muté), et un sur deux d’engendrer un porteur sain comme eux. Aujourd’hui, parmi les 250 résidents de Pingelap, 5 % à 10 % sont achromates, et 30 % sont porteurs – des chiffres qui en font de loin le record mondial. Un deuxième foyer a émergé dans la vallée de Mand, sur la grande île voisine de Pohnpei, où des Pingelapiens ont émigré dans les années 1950.

Au fil du temps, plusieurs équipes médicales sont venues étudier cette concentration inédite de cas, d’abord sur le plan clinique puis génétique. En 1999, des chercheurs ont ainsi identifié la mutation en cause dans le gène CNGB3, déjà connu pour donner la maladie dans d’autres populations.

VERRES FILTRANTS

L’achromatopsie est due à une atteinte des cônes, l’un des deux types de photorécepteurs rétiniens. Principalement concentrées au centre de la rétine, ces cellules ultra-spécialisées assurent la vision des couleurs et l’acuité visuelle. Les autres photorécepteurs, les bâtonnets, sont quant à eux impliqués dans la vision crépusculaire.

Dans les pays développés, ces malades portent des verres filtrants et des dispositifs de grossissement, explique le professeur Christian Hamel, ophtalmologiste (Institut des neurosciences de Montpellier). Il précise par ailleurs que la perte de la vision des couleurs est rarement totale. Les familles peuvent aussi bénéficier d’un diagnostic prénatal. A Pingelap et dans la vallée de Mand, rien de tout cela. Comme le montre un reportage diffusé en 2008 dans l’émission télévisée « Thalassa », le maskun y est toujours perçu comme une fatalité. Depuis le départ des Américains, il y a une dizaine d’années, les enfants achromates ne portent même plus de lunettes.

http://www.lemonde.fr

Le Saviez-Nous ► Les visages tatoués des femmes des villages Chin au Myanmar


Jadis, les parents tatouaient le visage de leurs filles pour les protéger des enlèvements quelque part en Asie Espérons que maintenant interdit, ces filles puissent vivre sans crainte
Nuage

 

Les visages tatoués des femmes des villages Chin au Myanmar

 

La pratique est interdite dans le pays depuis plus de 40 ans. Ces femmes en sont les dernières à en avoir bénéficié. Elles se trouvent dans les villages Chin, près de la frontière Sud de la province de Chin, au Myanmar.

La tradition consistait en fait à tatouer les visages des jeunes filles afin qu’elles ne soient pas kidnappées par le roi ou les autres villages. Ainsi, elles étaient toujours identifiables grâce à leurs tatouages en forme de toiles d’araignée sur leurs visages.

http://quebec.huffingtonpost.ca

Le Saviez-Vous ► Pocahontas : l’histoire vraie


Des dessins animés sont parfois, même peut-être, souvent tiré de la réalité, du moins la base de l’histoire. C’est dommage, qu’ils changent l’essentiel alors que son histoire a du mérite d’être connue
Nuage

 

Pocahontas : l’histoire vraie

 

 

Hé oui, cette histoire de Disney vient d’une histoire vraie. Mais celle racontée dans ce dessin animé est totalement fausse.

Voici son histoire.

Pocahantas

Né en 1596 dans la tribu Powatan, sous le nom de Amonute, elle se fait aussi appeler Matoaka, elle est la fille du chef prénommé Wahunsenaca et vivait dans la région correspondant à la Virginie. Ce nom de Pocahontas n’est en fait qu’un surnom signifiant « ludique un » ou « enfant gâté », de part sa nature espiègle et curieuse.

Bien que née avec un statut plus élevé, enfant elle travaille pour apprendre le rôle de la femme adulte.

Encore une société misogyne ? Pas tellement. Même si les tâches des hommes et celles des femmes étaient différentes chez les Powatans, les femmes, en plus d’élever les enfants, étaient responsables de l’édification des maisons, la conception du mobilier, de vêtements et de la nourriture ( pas seulement cuisiner mais savoir reconnaître les plantes comestibles lors de la récolte).

En 1607, à l’arrivée des Anglais, le colon John Smith est fait prisonnier et mené devant le chef. C’est là que Pocahontas le sauve d’une lapidation et obtient sa libération. Mais ce n’est pas le début d’une romance ! N’oublions pas qu’elle n’a que 11 ans. Une fois retourné à Jamestown, le chef Powatan envoie de la nourriture aux Anglais qui souffrent de famine. Souvent Pocahontas accompagne ce convoi car elle est vue comme un symbole de paix.
Mais les Anglais demandent de plus en plus de nourriture et les relations entre les deux peuples s’enveniment.

En 1610, elle épouse un indien du nom de Kocoum, n’étant pas de statut élevé, il devait s’agir d’un mariage d’amour. (Et oui chez les Powatans une femme pouvait choisir son époux)

Les Anglais complotèrent pour kidnapper Pocahontas et provoquer son divorce (via des tractations avec la tribu de Kocoum).

Détenue à Jamestown, elle continue à étudier la langue et la cuture anglaise et rencontre John Rolfe.

Tombés amoureux, ils se marièrent et Pocahontas se convertit au christianisme. Elle est baptisée Rebecca, ramenant alors la paix entre les Anglais et les Powatans.

Elle voyagea en Angleterre et rencontra le roi James I.
En 1617, elle et Rolfe sont prêts à repartir en Virginie avec leur fils, mais étant gravement malade, elle doit rester à terre et malheureusement décède avant de revoir sa terre natale.

Aujourd’hui encore des personnes descendent de Pocahontas.
Ainsi l’histoire romantisée de Disney à peu de points communs avec la vraie, au point que les descendants de la tribu s’offusquèrent trouvant que le film dénaturait la réalité.

Pocahontas: Her Life and Legend – Historic Jamestowne Part of Colonial National Historical Park (U.S. National Park Service)

http://omnilogie.fr