Destinée


On accuse souvent les autres de ce que nous vivons, alors qu’honnêtement, c’est nous qui faisons des choix. Bien sûr, que l’entourage peut avoir un impact, cependant, c’est nous qui en bout de ligne, avons le dernier mot
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Destinée

 

Chacun, parce qu’il pense, est seul responsable de la sagesse ou de la folie de sa vie, c’est-à-dire de sa destinée.

Platon

« Ne plus tolérer cette folie », dit une rescapée d’Hiroshima en recevant le Nobel de la paix


Qui est mieux placé pour militer contre les armes nucléaires qu’une personne a été présente quand une bombe atomique a été lancé sur Hiroshima ? Cette femme qui a reçu le prix Nobel de la paix, sait de quoi elle parle pour  les conséquences négatives des armes nucléaires
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« Ne plus tolérer cette folie », dit une rescapée d’Hiroshima en recevant le Nobel de la paix

 

Setsuko Thrulow, une rescapée d'Hiroshima, derrière un lutrin.

Setsuko Thurlow, membre de la campagne d’ICAN et survivante d’Hiroshima, pendant son discours à la cérémonie du prix Nobel de la paix, dimanche, à Oslo. Photo : Reuters/Norsk Telegrambyra AS

En recevant le prix Nobel de la paix dimanche à Oslo, la Torontoise Setsuko Thurlow a raconté son histoire vécue le 6 août 1945 à Hiroshima pour qu’on ne tolère plus jamais « cette folie ».

RADIO-CANADA AVEC AGENCE FRANCE-PRESSE ET REUTERS

« Je n’avais que 13 ans lorsque les États-Unis ont largué la première bombe atomique sur ma ville, Hiroshima. Je me souviens encore vivement de ce matin-là. À 8 h 15, j’ai vu de la fenêtre un éclair blanc bleuté aveuglant. Je me rappelle avoir eu la sensation de flotter dans l’air, relate-t-elle. J’ai repris conscience dans le silence et les ténèbres, je me suis retrouvée coincée par le bâtiment effondré. J’ai commencé à entendre les faibles cris de mes camarades de classe : « Mère, aide-moi. Dieu, aide-moi ». »

La rescapée du bombardement atomique d’Hiroshima recevait le prix Nobel de la paix au nom des militants antinucléaires de la Campagne pour l’abolition des armes nucléaires (ICAN).

Elle a profité de la cérémonie pour rappeler que « chaque seconde de chaque jour, les armes nucléaires mettent en danger tous ceux que nous aimons et tout ce qui nous est cher. Nous ne devons plus tolérer cette folie ».

Afin d’éviter une autre utilisation de la bombe atomique, Beatrice Fihn, directrice générale de la campagne internationale ICAN, aussi présente pour recevoir le prix, a appelé les pays possédant l’arme nucléaire à adopter le traité contre les armes atomiques de l’Organisation des Nations unies (ONU).

« Il permet de faire un choix entre deux fins : la fin des armes nucléaires ou la fin du monde », a-t-elle dit lors de la cérémonie.

ICAN est une coalition de 468 organismes non gouvernementaux qui milite pour le traité de l’ONU sur l’interdiction des armes nucléaires, adopté par 122 pays en juillet dernier. Cependant, le texte n’a été signé par aucune des neuf puissances nucléaires mondiales. D’ailleurs, les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne ont, contrairement à l’habitude, décidé d’envoyer des diplomates de second rang à la cérémonie de remise du prix plutôt que leur ambassadeur.

Pour ces pays, l’arme atomique reste encore un outil dissuasif permettant d’éviter les conflits. Il n’est donc pas question de s’en défaire.

http://ici.radio-canada.ca/

Quelles sont les principales pathologies mentales du chat ?


Il y aurait de plus en plus des chats qui souffrent de maladies mentales, des coups de folie, le syndrome maniaco-dépressif. La cause ? L’être humain se mêle de la sélection naturelle faite par la mère quand elle abandonne certains chatons. De plus des signes de démence apparaissent par la vie plus longue que ses ancêtres grâce à la médecine animale qui s’est beaucoup améliorée
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Quelles sont les principales pathologies mentales du chat ?

 

chat fou

Comme l’Homme, le félin domestique peut souffrir de troubles mentaux.

Marie-Hélène Bonnet, comportementaliste du chat, lève le voile sur ces maladies et leurs origines.

La fin de la sélection naturelle, responsable de la folie féline ?

Au fil des dernières années, j’ai croisé quelques pathologies comportementales liées à des problèmes mentaux du chat. Chose qui était très rare autrefois, quand les chattes géraient seules leurs portées. A présent, avec l’aide des humains, les choses ont changé : les chats font en effet partie intégrante de notre quotidien, de nos foyers et nous les considérons avec respect et amour. Nous veillons donc à leur bien-être, nous anticipons leurs maladies, nous choisissons une alimentation adaptée et si Minette a des chatons, nous prenons soin d’eux.

D’ailleurs, si cette dernière en refuse un, nous le nourrissons, nous le soignons et nous ne tenons pas compte de son rejet : visiblement ce n’est pas une bonne maman d’écarter ainsi l’un de ses petits. C’est ainsi que l’instinct de la chatte n’est plus entendu… et que nous croisons parfois des chats atteints de folie avérée. Une maladie mentale irréversible, incontrôlable, dont l’issue est malheureusement souvent fatale.

La « maniaco-dépression » du chat, un mal ancré dans ses gènes

Nous rencontrons aussi de plus en plus souvent des chats qui passent d’un état euphorique, joueur, câlin… à un état de léthargie voire de semi-dépression sans raison apparente. Ces derniers reviennent d’ailleurs à un état euphorique en quelques jours, par cycles successifs, plus ou moins réguliers. La comparaison avec le syndrome maniaco-dépressif est alors inévitable. 

Les chats peuvent devenir très agressifs et, en quelques minutes, redevenir de doux chatons. C’est très perturbant pour les maîtres qui se remettent en question : qu’ont-ils mal fait ? Rien ! Ce n’est pas une réaction à leur mode de vie qui entraîne ces symptômes chez le chat, pas plus qu’une réaction à une éducation ou quoi que ce soit que nous aurions pu faire. C’est juste une question de génétique.

L’âge du chat, un facteur de sénilité 

Nos chats vivent également près de trois fois plus longtemps qu’il y a 40 ans. C’est formidable de pouvoir les avoir à nos côtés plus de 15 ans. Ceci est le résultat d’une alimentation adaptée à leurs besoins, de la vaccination, de la vermifugation et des visites chez le vétérinaire au moindre doute qui ont permis que nos compagnons restent avec nous aussi durablement. Un bonheur pour eux comme pour nous.

Toutefois la nature n’a pas eu le temps de s’adapter, et la sénilité du chat démarre toujours vers 7 ans. C’est, hélas, le prix à payer. Aussi il n’est pas rare de rencontrer des cas de chats souffrant de démence sénile : ils sont perdus et se mettent à miauler désespérément sans raisons apparentes. Ils demandent à manger devant une gamelle pleine. Ils demandent à sortir devant une porte déjà ouverte. Parfois Félix s’oublie hors litière. Ses nuits sont agitées et il miaule réveillant tout le monde. C’est angoissant on ne comprend pas ce qui se passe.

Les fleurs de Bach pour apaiser les troubles mentaux du chat

Toutes ces pathologies et d’autres encore surgissent subitement depuis quelques décennies. Mais quel est le rapport avec notre compassion et notre amour pour nos chats ? Bien souvent, en protégeant le chaton écarté par sa mère, nous supprimons la sélection naturelle que les animaux effectuent à la naissance des petits atteints de ces pathologies, et d’autres toutes aussi invisibles qui peuvent toucher les organes. Nous voulions bien faire et cela implique des conséquences parfois lourdes.

Nous n’imaginions pas que cela arriverait et que des pathologies d’humains auraient un équivalent chez nos compagnons. Les laisser mourir aurait été inhumain. C’est pourquoi la médecine vétérinaire fera certainement des progrès rapidement pour faciliter la vie de ces petits malades. Donc ne culpabilisez pas de faire preuve d’humanité. Sachez qu’en attendant ces progrès, on utilise les fleurs de Bach ou l’homéopathie pour les aider au mieux dans leur quotidien. Aussi, si votre compagnon relève de ces pathologies, n’hésitez pas à contacter votre comportementaliste rapidement !

Marie-Hélène Bonnet
Comportementaliste du chat

https://wamiz.com

Résultat


Comment les choses peuvent changer, si nous restons les bras croisés à se plaindre, bien assis dans notre fauteuil ? Vouloir un changement, sans que nous changeons nous-même ?
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Résultat

 

 

 

 » La folie, c’est se comporter de la même manière et s’attendre à un résultat différent. »

Albert Einstein

Le Saviez-Vous ► Il était une fois la maladie: la schizophrénie


Être schizophrène n’a pas toujours été reconnu dans l’histoire de l’homme. Le pire moment pour être un schizophrène n’était pas dans l’Antiquité, mais plutôt au Moyen-Âge ! Juste à penser à la chasse aux sorcières, ces personnes étaient plus souvent qu’autrement accusé de faire un pacte avec le démon. Heureusement, au fil des siècles, cette maladie mentale est mieux comprise et des traitements ont été conçus pour aider ces personnes à mener une vie « normale »
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Il était une fois la maladie: la schizophrénie

 

Jacques Beaulieu

Chroniqueur et communicateur scientifique

La schizophrénie à travers les âges

Dans un premier temps, effectuons ce survol rapide de la perception de la maladie mentale dans la médecine occidentale :

L’Antiquité

Vème siècle av. J.-C.

Pythagore : Il est le premier à affirmer que le cerveau est le siège de l’intelligence et des maladies mentales.

Platon : Il enseigne que le principe vital est l’âme. Il illustre le conflit existant entre la raison, l’ordonné, le rationnel, et les appétits inférieurs désordonnés.

IVème siècle av. J.-C.

Aristote : Il décrit la notion de conscience qui est composée selon lui de trois piliers : sensation, conation (effort qui permet la naissance de la volonté) et l’affectivité.

Ier siècle av. J.-C.

Cicéron : Selon lui, l’homme est le seul responsable de son comportement, qu’il soit normal ou non.

1er siècle

Soranus : Il affirme pouvoir guérir les malades mentaux en parlant avec eux de sujets qui les intéressent ou dont ils ont peur.

Le Moyen Âge

IVème siècle

Saint-Augustin : Il est le premier à parler du pouvoir de l’introspection. Il écrit que l’homme doit se livrer à un examen rigoureux de lui-même, mais aussi bénéficier de l’aide spirituelle de Dieu.

XIIIème siècle

Saint Thomas d’Aquin : Comme Aristote, il croit que le cerveau est le siège des maladies mentales mais croit que le diable peut arrêter complètement la raison en troublant l’imagination et l’appétit sensible, comme cela se voit chez les possédés.

XIIIème siècle

La chasse aux sorcières. Transes, expériences oniriques, hallucinations, hystéries et psychoses délirantes sont le lot de ces «êtres faibles», fort probablement plus des malades mentaux que des possédés du démon. Mais comme il était admis que seul Dieu ou le diable avaient la possibilité de connaître l’avenir, gare à ces «sorcières et sorciers» qui se permettaient de prédire l’avenir. Le leur s’arrêtait souvent bien brusquement sur le bûcher.

La Renaissance

XVème siècle

L’expérience humaine redevient à la mode. L’étude des classiques, bannie au Moyen Âge, permet de commencer à dissocier maladie mentale et démons.

XVème siècle

Paracelse : Cet illustre alchimiste et penseur prend position contre les chasseurs et les brûleurs de sorcières.

L’ère moderne

XVIème siècle

Félix Platter : Ce médecin débute une classification des maladies mentales. Selon ce docteur, la plupart de celles-ci sont dues à des lésions du cerveau, sauf les fantasmes sexuels, qui seraient dus à l’œuvre de Satan. On ne peut pas se libérer de tous les démons si rapidement…

Jean Weir : À l’exemple de Paracelse, il condamne les bûchers et les chasseurs de sorcières. Il y consacre un livre, De praestigiis daemonarium (De l’imposture du démon) qui lui vaudra le sobriquet de «weirus heraticus». Dans son livre, il affirme que les sorcières devraient être soignées par des médecins plutôt que brûlées par des ecclésiastiques.

XVIIème siècle

Le roi Louis XIV : Il ouvre l’Hôpital général de Paris en 1656. Y sont amenés tous les pauvres de Paris (environ 5 000 personnes, les autres 35 000 ayant fui hors des murs pour ne pas y être conduits) et les malades mentaux dans le but de les éduquer et les remettre au travail. L’hôpital devenait un outil du roi pour contrôler les mendiants, les malades mentaux et les handicapés.

XIXème siècle

Philippe Pinel : Ce psychiatre définit la maladie mentale comme une atteinte physiologique provoquée par des émotions. Il décide de l’abolition de l’usage des chaînes pour retenir les malades mentaux et exige des traitements plus humains envers ces malades. Il publie en 1801 le Traité médico-philosophique sur l’aliénation mentale, dans lequel il classe toutes les maladies mentales en quatre genres : la mélancolie, la manie, la démence et l’idiotisme.

Bénédict Augustin Morel : Il a été l’un des premiers psychiatres à parler de démence précoce et à établir un classement des maladies mentales basé sur les causes et non sur les symptômes. Il publie un premier traité en 1852 : Traité des maladies mentales en deux volumes.

Emil Kraepelin : Il est considéré comme l’un des pères de la psychiatrie. Il publie en 1883 le Compendium der Psychiatrie et effectue une classification originale des troubles psychiatriques selon deux types qu’il nomme la maniaco-dépression et la démence précoce (dichotomie de Kraepelin).

XXème siècle

Sigmund Freud : La folie est un comportement dicté par les forces refoulées de l’inconscient, selon Freud. C’est la naissance de la psychanalyse.

Eugen Bleuler : Il conteste le terme «démence précoce» de Kraepelin, et lui préfère un nouveau mot : schizophrénie, qui illustre mieux cette scission ou fragmentation de l’esprit. Il attribue la schizophrénie à une défaillance des mécanismes associatifs du cerveau. Carl Jung a fait partie de ses assistants et il eut l’occasion de souvent rencontrer Sigmund Freud et d’avoir de nombreux échanges avec celui-ci.

Schizophrénie : le cerveau, cet inconnu

Le terme schizophrénie n’est apparu dans la littérature médicale qu’au début du vingtième siècle. Mais la maladie est probablement aussi vieille que toutes les autres maladies mentales. Un survol rapide des grandes dates dans l’évolution de la connaissance sur les troubles mentaux nous révèle trois grandes étapes : l’hypothèse physiologique, l’hypothèse religieuse, et le retour à la conception physiologique. Nous en avons illustré précédemment les principaux jalons ainsi que les tenants des diverses théories. Le lecteur comprendra qu’il ne s’agit ici que d’un survol rapide, presqu’un clin d’œil, sur l’histoire de la maladie mentale.

Les médecins, penseurs et philosophes de l’Antiquité, tant grecque que romaine, semblaient reconnaître l’origine physiologique de la maladie mentale. En effet, tant Pythagore que Socrate, Platon et Cicéron, reconnaissent le cerveau comme étant le siège de l’intelligence humaine. Cicéron ajoutera même qu’il est inutile de blâmer les dieux pour les problèmes de santé mentale des humains :

«L’homme est le seul responsable de son comportement, qu’il soit normal ou morbide», écrivit-il.

Le Moyen Âge allait marquer une nouvelle ère. Aux questions soulevées par les guerres, les grandes épidémies, la pauvreté et toutes les misères qui pouvaient se présenter, une nouvelle réponse s’était imposée : la religion. Seule compte la foi. C’est ainsi que le psaume 53 reprend du gallon. «Le fou est celui qui dit en son cœur que Dieu n’existe pas». Les maladies mentales sont considérées surtout comme une punition faisant suite à un ou à des péchés graves ou à des désordres moraux commis par le patient même, un membre de sa proche famille, ou ses ancêtres. Et pour les traitements, l’exorciste est bien plus souvent appelé que le médecin…

Soulignons l’œuvre de saint Thomas d’Aquin, qui prône que la plus grande des sciences est la théologie, à laquelle toutes les autres sont subordonnées, y compris la médecine. L’apogée de cette époque se terminera par une gigantesque chasse aux sorcières.

L’arrivée de la Renaissance et des intellectuels qui lisent les textes antiques accorde de plus en plus de crédit aux théories promouvant l’origine physiologique, et non plus démoniaque, des troubles mentaux.

Du XVIème au XIXème, la maladie mentale fut de mieux en mieux comprise, mais les traitements demeuraient fort limités.

Le vingtième siècle

Bien sûr, l’arrivée des médicaments de première, de deuxième et de troisième génération ont pu améliorer grandement la vie des personnes souffrant de schizophrénie. Des recherches sont aussi fort prometteuses.

Ainsi, le docteur Alexander Niculescu et son équipe de l’Indiana University School of Medicine viennent de publier dans un article de la revue Molecular Psychiatry une cartographie génétique de la schizophrénie. Il s’agit peut-être ici d’un premier pas vers des médicaments plus performants et des thérapies mieux individualisées et fort prometteuses. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), en 2011, vingt-quatre millions de personnes dans le monde seraient atteintes de cette maladie.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

La folie


C’est le problème des mauvais souvenirs qui viennent nous hanter. C’est important de se changer les idées pour ne pas broyer du noir
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La folie

 

« Le meilleur moyen pour toucher du doigt sa folie, c’est d’être hanté par un souvenir qui ne veut pas mourir. »

Darnella Ford

C’est une folie


Ce n’est pas parce qu’un chose ne s’est pas réalisée qu’il faut baisser les bras. Il aura d’autres occasions tant que nous ne fermerons pas la porte
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C’est une folie

 

 

 

C’est une folie de haïr toutes les roses parce qu’une épine vous a piqué,
d’abandonner tous les rêves parce que l’un d’entre eux ne s’est pas réalisé,
de renoncer à toutes les tentatives parce qu’on a échoué.

C’est une folie de condamner toutes les amitiés parce qu’une vous a trahi,
de ne croire plus en l’amour juste parce qu’un d’entre eux a été infidèle,
de jeter toutes les chances d’être heureux juste parce que quelque chose n’est pas allé dans la bonne direction.

Il y aura toujours une autre occasion, un autre ami, un autre amour, une force nouvelle.
Pour chaque fin il y a toujours un nouveau départ.

A. Saint Exupéry

Le Saviez-Vous ► L’hystérie, la démence… pour accabler les femmes, toutes sortes de maladies ridicules ont été inventées dans le passé


Il est vrai qu’entre homme et femme, la maladie peut agir différemment, et certaines touchent plus un sexe que l’autre. Cependant, la médecine a longtemps négligé les femmes et les médecins ont préféré inventer des maladies souvent sexistes et inutiles, et même très dangereuses si on songe, par exemple, que là les femmes ont été en grand nombre à subir une lobotomie à comparer aux hommes
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L’hystérie, la démence… pour accabler les femmes, toutes sortes de maladies ridicules ont été inventées dans le passé

 

Par Charlotte Arce

Hystériques, folles à lier, désaxées, névrosées… : parce qu’elles sont considérées comme instables et émotives, les femmes ont longtemps été soupçonnées par le corps médical d’être sujettes aux maladies mentales. La preuve avec ces 6 pathologies « typiquement féminines » et totalement invraisemblables inventées pour maintenir les femmes à leur place, comme le révèle le site américain Mic.

La « bicycle face »

C’est sans doute l’un des maux touchant les femmes les plus idiots jamais imaginées, affirme Mic.com. En 1895, le journal The Springfield Republican publie un article dans lequel il met en garde les femmes contre les ravages causés par la bicyclette. En se déplaçant régulièrement en vélo, elles prenaient le risque d’être victimes du syndrome de la « bicycle face » (littéralement, le visage du vélo), c’est-à-dire de voir leur visage rester irrémédiablement figés dans une grimace d’effroi. L’épuisement, l’insomnie, les palpitations cardiaques, les maux de tête et la dépression étaient aussi considérés comme des effets secondaires d’une pratique régulière de la bicyclette chez les femmes.

Surtout, la bicyclette a été le premier moyen de transport que les femmes pouvaient prendre seules et sur de longues distances sans avoir besoin d’un homme à leurs côtés. En cela, le vélo est lié à l’émergence du féminisme. Le magazine Vox souligne d’ailleurs qu’en Angleterre, les Suffragettes étaient de grandes amatrices de bicyclette, et que son adoption par de nombreuses femmes a grandement contribué à révolutionner la tenue des femmes, qui, pour mieux pédaler, ont fini par abandonner le corset.

L’utérus vagabond

Grand classique des pseudo-pathologies féminines, le syndrome de « l’utérus vagabond » trouve ses racines dans la Grèce Antique : Hippocrate, considéré comme le père de la médecine, le décrivait comme « un animal dans un animal » (sympa…) qui ferait vibrer le corps de la femme et affecterait ses humeurs et sa santé.

L’une des « prescriptions » pour lutter contre le syndrome de l’utérus vagabond a d’ailleurs longtemps été de tomber régulièrement enceinte pour empêcher l’utérus de se balader. Un médecin byzantin aurait également conseillé aux femmes qui souffraient de ce mal de crier ou d’éternuer pour maintenir leur utérus en place.

L’hystérie

Tout droit dérivé du syndrome de l’utérus vagabond, l’hystérie (utérus en grec) est restée fortement associée à la féminité, en dépit des efforts au XIXe siècle de Charcot, Janet, Freud, Breuer, etc. qui ont chacun démontré l’existence d’hystéries chez les hommes.

D’après les médecins de l’époque, l’hystérie se traduit par « la maladie de l’utérus », aux symptômes aussi variés que « l’anxiété, l’insomnie, l’irritabilité, la nervosité, le fantasme érotique, des sensations de lourdeurs dans l’abdomen, l’oedème pelvien et la lubrification vaginale ». Le remède prôné par les médecins et les sages-femmes ? Un « massage des organes génitaux jusqu’à l’orgasme » des femmes souffrant d’hystérie grâce aux premiers vibromasseurs de l’histoire. Pour une fois qu’une fausse maladie (et sexiste de surcroît) sert à quelque chose…

La surcharge émotionnelle

Parce qu’elles sont incapables de maîtriser leurs émotions et en perdent forcément à un moment ou à un autre la raison, les femmes sont aussi les premières et principales victimes des lobotomies, ces opérations chirurgicales archaïques ayant pour but d’interrompre certains circuits neuronaux pour traiter les maladies mentales.

La première lobotomie de l’histoire a d’ailleurs été réalisée sur une femme au foyer du Kansas en 1936. Walter Freeman, le psychiatre qui a prescrit l’opération, aurait diagnostiqué une « surcharge émotionnelle ayant conduit à la maladie mentale ». Il en aurait conclu que le seul remède qui vaille soit de couper certains nerfs dans le lobe frontal (siège de la personnalité et des fonctions cognitives supérieures) pour stabiliser la maladie mentale de la patiente.

Avant d’être privé d’exercer en 1967 suite à la mort d’un de ses patients sur la table d’opération, Walter Freeman a eu le temps de réaliser au moins 3 500 lobotomies dans 23 États américains. Selon les experts, les États-Unis ont pratiqué plus de 50 000 lobotomies au début des années 50.

Une pratique répandue dans de nombreux pays, parmi lesquels la Suède. Le Journal of the History of the Neurosciences: Basic and Clinical Perspectives estime que 63% des lobotomies réalisées dans le pays ont été pratiquées sur des femmes.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

C’est une folie


Ce n’est pas parce qu’un jour est triste ou que tout va mal que demain sera une copie conforme. Même si les choses ne vont comme nous aimerions, il y aura un autre moment où tout ira bien
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C’est une folie

 

 

«C’est une folie d’haïr toutes les roses parce que une épine vous a piqué,
d’abandonner tous les rêves parce que l’un d’entre eux ne s’est pas réalisé,
de renoncer à toutes les tentatives parce qu’un ‘a échoué…

C ‘est une folie de condamner toutes les amitiés parce qu’une vous a trahi,
de ne croire plus en l’amour juste parce qu’un d’entre eux a été infidèle,
de jeter toutes les chances d’être heureux juste parce que quelque chose n’est pas aller dans la bonne direction.

Il y aura «toujours une autre occasion, un autre ami, un autre amour, une force nouvelle. Pour chaque fin il y a toujours un nouveau départ…»

Le Petit Prince/ Antoine de Saint-Exupéry