Elle tue sa «meilleure amie» pour 9 millions de dollars promis sur l’internet


Il y a des personnes qui devraient ne jamais aller sur Internet. Pour $ 9 000 US, promit par un faux millionnaire rencontrer dans les réseaux sociaux. Pour cette somme, il voulait voir l’exécution et un viol d’une personne. Une jeune fille a mordu a l’action et a pris avec elle des complice pour tuer une personne avec un retard mental qu’elle connaissait. Tu parles d’une amie !!
Nuage


Elle tue sa «meilleure amie» pour 9 millions de dollars promis sur l’internet

Denali Brehmer, 18 ans, a été recrutée pour... (PHOTO 10NEWS WTSP)

Denali Brehmer, 18 ans, a été recrutée pour tuer son amie par Darin Schilmiller, un homme de 21 ans qui se faisait passer sur les réseaux sociaux pour un millionnaire et avait noué une relation avec elle.

PHOTO 10NEWS WTSP

Agence France-Presse
Los Angeles


Une jeune Américaine est soupçonnée d’avoir organisé le meurtre de sa « meilleure amie » parce qu’un homme qu’elle avait rencontré sur l’internet lui avait promis neuf millions de dollars si elle commettait ce crime.

D’après les enquêteurs, Denali Brehmer, 18 ans, qui vit en Alaska, a été recrutée pour tuer son amie par Darin Schilmiller, 21 ans. Le jeune homme, qui réside à des milliers de kilomètres d’elle, dans l’État d’Indiana, se faisait passer sur les réseaux sociaux pour un millionnaire et avait noué une relation avec elle.

Selon l’acte d’accusation, le duo a notamment parlé de violer et tuer quelqu’un en Alaska, et Darin Schilmiller a promis au moins neuf millions de dollars pour ce crime, en échange d’images du meurtre.

Denali Brehmer a alors entrepris de rassembler des complices. Le petit groupe a choisi pour cible Cynthia Hoffman, 19 ans, une jeune fille souffrant de troubles mentaux. 

Selon son père, elle avait l’âge mental d’une enfant de douze ans et considérait Denali Brehmer comme sa « meilleure amie ».

Le 2 juin, Cynthia Hoffman a été ligotée à l’aide de ruban adhésif et abattue d’une balle dans la nuque, avant d’être poussée dans une rivière au nord-est d’Anchorage, indique dans un communiqué le département de la Justice d’Alaska.

Son corps a été retrouvé deux jours plus tard.

La police estime que la victime a été attirée par Denali Brehmer et Kayden McIntosh, un adolescent de 16 ans, sous prétexte de faire une randonnée le long de la rivière. McIntosh est accusé d’avoir tué la jeune fille avec une arme appartenant à Denali Brehmer et de s’être débarrassé du corps.

De son côté, Denali Brehmer communiquait avec Darin Schilmiller tout au long de cette macabre entreprise, lui envoyant « par Snapchat des photographies et des vidéos d’Hoffman ligotée, et ensuite du corps », relève l’accusation.

Brehmer et McIntosh ont tous deux été mis en examen pour meurtre. Le prétendu millionnaire a lui aussi été arrêté, ainsi que trois autres jeunes mineurs soupçonnés d’avoir participé à l’organisation du guet-apens ou à son exécution.

Schilmiller et Brehmer ont en outre été mis en examen mardi pour des actes pédophiles commis par cette dernière, là encore à la demande de Darin Schilmiller, sur deux enfants âgés de huit et neuf ans ainsi qu’une victime de quinze ans.

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Le Saviez-Vous ► 20 faits que vous n’oublierez probablement jamais


Je savais certains points, d’autres non !
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20 faits que vous n’oublierez probablement jamais

Vous connaissez ces pensées que vous avez en essayant de vous endormir ? Votre cerveau erre et vous réfléchissez à des choses auxquelles vous n’avez jamais pensé. Vous vous posez des questions ridicules. Le nombre de nouveaux atomes produits par l’homme en un an ? Est-ce qu’une personne a encore un odorat pendant qu’elle dort ? Quand vais-je perdre ma capacité de goûter ? Heureusement, nous avons les réponses à toutes vos questions et plus encore !

Ces 20 faits rapides sont des bribes d’informations intéressantes que vous pouvez partager avec tous vos amis ! Ils seront étonnés de vos connaissances impressionnantes.

1. Vous pouvez déterminer le nombre de degrés dans un angle en utilisant vos mains.

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Commencez par écarter vos doigts autant que possible. Appuyez la paume de votre main sur une surface dont vous voulez déterminer l’angle. Gardez votre petit doigt au bas. Cela représente zéro degré. L’angle de votre pouce et de votre auriculaire sera de 90 degrés exacts. Les autres angles de vos doigts par rapport à votre auriculaire seront de 30 degrés, 45 degrés et 60 degrés !

 

2. Vous rencontrerez environ 16 meurtriers tout au long de votre vie, bien que vous ne vous en rendiez peut-être pas compte.

 

3.A chaque fois que vous mélangez des cartes dans un paquet, vous serez la première personne à avoir les cartes dans cet ordre exact.

4. Vous pouvez déterminer le nombre de jours de chaque mois en utilisant seulement vos jointures.

 

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Serrez le poing. Commencez à compter les mois. Tous les écarts et les bosses entre vos articulations comptent comme un mois distinct. Comptez d’abord sur une main, puis sur l’autre, en commençant par les doigts de l’index. Si le mois tombe sur l’articulation, il dispose de 31 jours. Si le mois tombe sur l’écart, il y a 30 jours ou moins.

5. Deux pizzas de 30 cm sont en fait plus petites qu’une pizza de 43 cm.

6. Un analgésique naturel, l’opiorphine, se trouve dans la salive humaine.

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La morphine est six fois moins efficace que ce composé chimique. L’opiorphine a des propriétés anti-panique et antidépressive.

7. Il y a des couleurs qui existent mais que votre cerveau n’est pas capable d’imaginer.

Ces couleurs interdites, par exemple, peuvent être des nuances comme « rouge-vert » ou « bleu-jaune ». Si vous essayez d’imaginer du bleu jaune, vous imaginez probablement du vert, mais ce n’est pas tout à fait juste. Cependant, votre cerveau n’est tout simplement pas capable de percevoir la couleur exacte que le jaune et le bleu créeraient.

8.En tant qu’humain, vous êtes composé de poussière d’étoiles et vous êtes en quelque sorte un alien.

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Pourquoi ? Parce que les atomes d’oxygène qui existent dans vos poumons, le carbone qui existe dans vos muscles, le fer qui existe dans votre sang et le calcium qui existe dans vos os ont tous été créés dans les étoiles. Puis, ils ont été dispersés tout autour de l’univers dans une explosion, conduisant à votre composition chimique.

9. Quand vous aurez atteint l’âge de 60 ans, vous perdrez la moitié de vos papilles gustatives.

Cela signifie que vous perdez la capacité de différencier entre les saveurs salées, sucrées, acides et amères.

10. Votre corps est dépourvu d’odorat lorsque vous dormez.

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11. Si les organes internes sont endommagés pendant la grossesse, le bébé peut effectivement envoyer certaines de ses cellules souches à ces endroits endommagés afin de les guérir et de les réparer.

12.Votre cœur produit tellement d’énergie en une journée qu’il peut alimenter un voyage de 19 milles.

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Votre cerveau produit assez d’énergie pour qu’une ampoule de 10 watts soit allumée.

13.Les lumières de rue sont bien plus grandes que vous ne le croyez.

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Les lignes sur la route qui déterminent les voies sont également beaucoup plus larges qu’on ne le pense. Cela vient du concept de perception de la taille.

14. Votre corps reçoit suffisamment de nouveaux atomes en un an pour vous rendre une nouvelle personne à 98% chaque année.

 

15.Bien que vous sachiez que l’oxygène est vital à votre survie, c’est aussi la cause du vieillissement en oxydant les cellules de notre corps.

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16. La personne assise le plus près de votre côté droit est aussi la plus éloignée de vous sur la gauche.

17. L’âge n’est que le nombre déterminant du nombre d’orbites que vous avez effectué autour du soleil.

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18. Combien pèsent les nuages ? Un nuage peut peser jusqu’à 500 tonnes !

 

Ceci peut être comparé à 100 éléphants ! Un nuage orageux, cependant, peut peser le même poids que 200 000 éléphants. Les scientifiques peuvent déterminer le poids des nuages en connaissant leur taille et la quantité d’eau qu’ils contiennent.

19. Le paradoxe de l’amitié est un phénomène découvert par un sociologue nommé Scott Feld.

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Cela signifie que si vous comptez le nombre d’amis que vous avez et que vous le comparez au nombre d’amis des amis de cette personne, le deuxième nombre sera toujours plus grand que le premier. Cela signifie que tous vos amis ont plus d’amis que vous.

20. Les gens nés dans la décennie des années 1990 ont non seulement vécu trois décennies, mais ils ont aussi vécu deux millénaires et deux siècles, tous avant l’âge de 30 ans !

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Déménagements du 1er juillet: solidarité caniculaire


Le 1 er juillet était la fête du Canada, alors qu’au Québec, la plupart des baux se renouvellent le 1 er juillet. Nombre de personnes profitent de ce long congé pour déménager. Hier, ce fut une journée des plus lourde et chaude. Malgré cette chaleur intense, de sueur à grosses gouttes, plusieurs ont eu de l’aide. Malheureusement, certains logements ne veulent pas d’animaux alors, plusieurs sont abandonnés
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Déménagements du 1er juillet: solidarité caniculaire

 

Amies d'enfance, Clara Séguin et Sarah Bissonnette, toutes... (Robert Skinner, La Presse)

Amies d’enfance, Clara Séguin et Sarah Bissonnette, toutes deux âgées de 21 ans, déménagent ensemble dans un logement du quartier Côte-des-Neiges.

ROBERT SKINNER, LA PRESSE

CAROLINE TOUZIN
La Presse

Sans eux, la tâche aurait été insurmontable. Par une chaleur accablante, ils ont sacrifié leur journée de congé pour donner un coup de main à un proche. Ils ont transporté des dizaines de boîtes qui pèsent une tonne et des électroménagers qui passent à peine à travers les portes. Hommage aux « anges du déménagement ».

Les anges du déménagement de Clara et de Sarah sont Marie-Pier Lamarre (soeur de Clara), Laura Normandin (cousine de Clara), Christian-Zaak Dubois (ami), Marie-Catherine Bissonnette (soeur de Sarah), Guylaine Duplessis (mère de Clara) et Pierre Lange (beau-père de Clara).

ROBERT SKINNER, LA PRESSE

AMIES D’ENFANCE

Lorsque Clara Séguin et Sarah Bissonnette ont découvert l’état du petit quatre et demie dans lequel elles s’apprêtaient à s’installer, dimanche, elles étaient soulagées d’être bien entourées.

L’une de leurs amies s’est lancée dans le ménage de la salle de bains laissée dans un état douteux par les anciens locataires. « 

On a beaucoup, beaucoup de ménage à faire », résume Clara, 21 ans. « Disons que je vais me rappeler longtemps mon premier déménagement, ajoute son amie d’enfance Sarah. C’est du sport. »

Guylaine Duplessis – la mère de Clara – et son conjoint auraient pu rester au frais sur le bord du lac Memphrémagog, où ils résident, plutôt que de venir s’éreinter sous un soleil cuisant à Montréal.

« On aurait pu, mais en même temps, ma fille aurait déménagé sur un autre continent que je serais allée l’aider, affirme Mme Duplessis. C’est ma fille ! »

200 000

Nombre de ménages locataires qui changeront d’adresse cet été, selon le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ).

L’ange de déménagement de Julien Audette est son père, Denis.

ROBERT SKINNER, LA PRESSE

 

DÉMÉNAGEMENTS À RÉPÉTITION

Denis Audette est descendu de Rouyn-Noranda pour venir aider son fils Julien, 27 ans, à déménager de son logement de Rosemont à son nouvel appartement dans Villeray. Il y a quatre ans, alors qu’il pensait que son fils en était à son dernier déménagement, le père de famille a troqué sa minifourgonnette pour un petit véhicule utilitaire sport (VUS).

« Finalement, depuis quatre ans, je l’ai déménagé trois autres fois. Je n’aurais peut-être pas dû la vendre », raconte le père, le front perlé de sueur. « Et ce n’est pas fini : ma fille rentre à l’École de technologie supérieure en septembre », poursuit-il avant d’éclater de rire.

1600

Nombre d’animaux abandonnés entre les mois de juin et d’août chaque année à Montréal, selon la Société protectrice des animaux (SPA), alors qu’en moyenne, 600 animaux sont abandonnés chaque mois dans la métropole.

Franck Ngartola (à gauche), 18 ans, a emménagé hier dans son premier appartemetn dans le quartier Côte-des-Neiges. C’est son grand frère Jonathan qui est son ange du déménagement.

ROBERT SKINNER, LA PRESSE

LA FAMILLE AVANT TOUT

Assis dans son unique fauteuil posé sur le trottoir du chemin Queen-Mary, Franck Ngartola était plongé dans ses pensées lorsque La Presse l’a croisé dimanche.

Le jeune homme de 18 ans s’apprête à voler de ses propres ailes après avoir vécu quelque temps avec son frère et sa soeur aînés dans un logement de la métropole alors que leurs parents sont restés dans leur Tchad natal.

« Un moment donné, il faut que je devienne responsable », dit-il.

Son déménagement a débuté sur une bien mauvaise note. Il s’est fait dérober son ventilateur laissé sur le trottoir sans surveillance quelques instants avec le reste de ses maigres avoirs alors qu’il s’affairait à rentrer des boîtes dans son trois et demie.

« Une chance que mon frère est là pour m’aider », a-t-il lancé, déterminé à ne pas se laisser abattre.

La veille, son frère Jonathan a déménagé leur soeur. Puis dimanche, il a donné un coup de main à Franck. Et toi, Jonathan, tu déménages aussi ? lui demande-t-on.

« Oui, tout est dans ma voiture, répond-il. Mais je peux attendre. C’est la famille d’abord. »

24,39 %

Proportion de propriétaires qui ont dit avoir retrouvé un logement dans un état qui donne mal au coeur en entrant, dans lequel ils ne voulaient rien toucher, révèle un sondage en ligne mené auprès des membres de l’Association des propriétaires du Québec. Cette association, qui représente 17 000 propriétaires dans la province, demande au gouvernement québécois de leur permettre de demander un dépôt de garantie à leurs locataires.

 

L’ange du déménagement de Mathieu Bastien-St-Jean (à l’avant-plan) est son frère jumeau William.

ROBERT SKINNER, LA PRESSE

ENFIN RÉUNIS

Originaire de l’Abitibi, Mathieu Bastien-St-Jean a vécu avec de nombreux colocataires depuis son arrivée à Montréal il y a quatre ans, dont son frère jumeau William.

Puis, les deux frères sont allés vivre « chacun de leur côté ». Ils ont tenté de vivre l’un sans l’autre (William est parti étudier dans une université mexicaine). Sans succès.

Dimanche, les jumeaux de « 25 ans – dans trois jours » avaient l’air de deux gamins qui s’apprêtent à faire un mauvais coup. C’est qu’ils déménagent à nouveau sous le même toit.

« On n’est pas capables de couper le cordon », dit William en lançant un regard complice à son frère.

BONNE HUMEUR À TOUTE ÉPREUVE

Sur le balcon du logement que Laurence Mélançon, 23 ans, partageait jusqu’à dimanche avec un cousin et une cousine dans le quartier Villeray, on se serait cru à Noël.

Ses parents, son frère, ses cousins, son oncle et sa tante se croisaient dans l’escalier extérieur en colimaçon les bras chargés de boîtes (à défaut des cadeaux) dans une bonne humeur à toute épreuve. Ils ont multiplié les allers-retours entre le logement situé au deuxième étage et les camions de déménagement sans jamais perdre le sourire. Leurs vêtements trempés par la sueur en disaient toutefois long sur la difficulté de l’exercice en pleine canicule.

« Maman un jour, maman toujours », lance la mère de Laurence, Chantal Lambert.

Quant au jeune frère de Laurence, William, 19 ans, il avait une motivation bien personnelle à aider sa grande soeur :

« Je n’ai pas le choix, si je veux qu’elle vienne m’aider quand ce sera mon tour. » 

Souhaitons-leur qu’il fasse moins chaud ce jour-là.

***

LES LOCATAIRES REVENDIQUENT UN CONTRÔLE DES LOYERS

Les hausses de loyer seront marquées pour les 200 000 ménages locataires qui changeront d’adresse cet été, soutient le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ), puisque le Québec n’a ni contrôle obligatoire des loyers ni registre des loyers. Ainsi, de nombreux propriétaires en profitent pour augmenter abusivement le prix de leurs logements lors des déménagements, selon le RCLALQ.

« Sans contrôle obligatoire des loyers [comme en Ontario, par un pourcentage s’appliquant à l’ensemble des loyers], les locataires doivent tenir tête à leur propriétaire alors qu’ils n’ont pas les renseignements nécessaires pour juger si la hausse demandée est légitime ou non », a expliqué le porte-parole du RCLALQ, Maxime Roy-Allard, dans un communiqué.

Les nouveaux locataires ont la possibilité de faire fixer leur loyer s’ils jugent que la hausse est trop élevée, mais leurs recours sont faibles puisqu’ils n’ont que rarement accès à l’ancien prix payé pour le logement, toujours selon le RCLALQ. Avec un registre des loyers, les locataires pourraient faire fixer leur loyer en toute connaissance de cause, conclut l’organisme de défense des droits des locataires.

 

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Vous choisissez certainement mal vos amis


Je suis tout à fait d’accord avec cette recherche sur la mixité des groupes fait diminués les préjugés et les stéréotypes. Quand on apprend a connaitre les gens qui sont différents, c’est une richesse d’expérience partager
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Vous choisissez certainement mal vos amis

 

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«On choisit ses amis, pas sa famille» | Andrea Tummons via Unsplash License by

Repéré sur BBC News

Repéré par Aurélie Rodrigues

Développer des relations avec des individus qui ne partagent pas les mêmes goûts ou pensées que nous, loin de nous desservir, ferait de nous des personnes bien plus heureuses et tolérantes.

Les scientifiques s’accordent sur le fait que l’amitié est la clé du bonheur. La Grant Study, la plus longue étude jamais réalisée sur le développement humain, montre que les personnes qui entretiennent et maintiennent des relations sociales fortes et qualitatives sont plus heureuses.

Cependant, de plus en plus d’éléments laissent penser que nous établissons des amitiés avec des personnes qui nous ressemblent. Le risque: créer des cercles relationnels fermés et s’enfermer dans des bulles, comme sur les réseaux sociaux –ce qui engendre un isolement intellectuel et culturel, comme l’explique Eli Pariser, créateur de l’ONG Avaaz.

Cette homophilie –concept qui se rapproche de «qui se ressemble s’assemble»– conduit souvent à renforcer les stéréotypes et les préjugés à propos des autres groupes et de son propre cercle relationnel.

Comme l’explique la BBC, le risque serait de se retrouver dans un monde social divisé en catégories: âge, classe sociale, opinions politiques, religion et ethnicité. La polarisation pourrait être poussée à son paroxysme et en conséquence ces groupes pourraient commencer à vivre dans différents quartiers, étudier dans différentes écoles et commencer à croire à des «faits» différents.

La différence est une richesse

Selon la BBC, s’entourer de personnes différentes de nous serait bénéfique. Notre vision du monde aurait tendance à s’élargir et à ne plus seulement dépendre de stéréotypes ou de préjugés –souvent utilisés pour donner du sens à quelque chose qui nous est inconnu, étranger. Par ailleurs, cette mixité permettrait d’effacer les a priori et de diminuer l’appréhension quant à un début d’interaction avec un autre groupe.

Aux États-Unis, des recherches sur le sujet ont montré que plus les interactions sont fréquentes, plus les préjugés ont tendance à disparaitre. Miles Hewstone, professeur en psychologie à l’université d’Oxford, donne plusieurs exemples de contacts réussis entre différents groupes: les catholiques et les protestants de l’Irlande du Nord; les étudiants blancs américains et les Afro-américains après la déségrégation des établissements scolaires aux États-Unis; les Chypriotes grecs et les Chypriotes turcs à Chypre.

Les bienfaits de la mixité sont aussi visibles à la télévisions et dans les médias en général. En 2007, une étude réalisée par la National communication association a montré que les participants qui ont regardé les programmes Six Feet Under et Queer Eye for the Straight Guy avaient tendance à avoir moins de préjugés envers les hommes gays. Après plus de soixante ans de recherches –de l’Amérique du Nord, en passant par l’Europe et l’Asie– les résultats témoignent du fait que les interactions entre différentes groupes représentent un grand pas vers la tolérance.

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Une école américaine interdit l’expression «meilleure amie»


Oh, là ! Comment nous avons fait pour survivre à l’école. Aux États-Unis, cette interdiction de ne pas avoir de meilleur ami pour éviter l’exclusion sociale est rare, sauf que le débat est pris au sérieux dans ce pays, et même cela va plus loin, des activités sportives qu’il n’y a ni de gagnant, ni de perdant pour éviter la frustration des élèves. Ou encore, ils ne corrigent pas au stylo rouge, car c’est une couleur agressante
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Une école américaine interdit l’expression «meilleure amie»

 

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Amies | STEFANOS PAPACHRISTOU via Flickr CC License by

Repéré par Claire Levenson

Des parents du Massachusetts ont changé leur fille de maternelle après qu’une enseignante lui a demandé d’éviter de dire «meilleure amie», sous prétexte que d’autres élèves se sentiraient exclues

Repéré sur ABC News, New York Times

Dans le Massachusetts, une écolière de quatre ans a récemment révélé à sa famille que sa maîtresse lui avait dit de ne pas utiliser l’expression «meilleure amie» à l’école. Choqués, les parents ont demandé des explications à la direction et reçu la lettre suivante:

«Dans notre expérience (sur plusieurs décennies), l’utilisation du terme “meilleur ami”, même dit d’une façon affectueuse, peut conduire à ce que d’autres enfants se sentent exclus, […] ce qui conduit à la formation de “bandes” avec des “laissés-pour-compte”.»

Pas convaincus par la réponse, les parents ont décidé de changer d’école pour que leur fille puisse «exprimer ses sentiments librement».

«Nous leur disons qu’il n’a pas besoin de meilleur ami»

Même si les interdictions sont rares, le débat sur les risques qu’il y a à désigner un meilleur ami ou une meilleure amie sont pris au sérieux dans le milieu éducatif aux États-Unis. En 2010, le New York Times citait une conseillère d’orientation qui expliquait que son établissement encourageait les enfants à ne pas avoir de «best friend».

«Nous essayons de parler avec eux et de faire en sorte qu’ils aient des grands groupes d’amis au lieu d’être possessifs en amitié. Les parents disent parfois que Johnny a besoin de cet ami particulier. Nous leur disons qu’il n’a pas besoin de meilleur ami.»

Le but est d’éviter l’exclusion sociale et le harcèlement. Mais plusieurs psychologues soulignent l’importance des relations amicales fortes qui peuvent se développer entre deux enfants.

Interviewé dans le New York Times, le directeur d’une colonie de vacances explique qu’il utilise des «coachs d’amitié» qui encouragent les enfants à être amis avec tout le monde:

Ce genre de mesures fait partie d’une tendance à la surprotection de plus en plus critiquée aux États-Unis. Par exemple, certaines écoles organisent des événements sportifs sans vainqueurs ni perdants (pour éviter les déceptions et les classements traumatisants), et de nombreux enseignants évitent de corriger les devoirs avec des stylos rouges, car cette couleur est jugée trop agressive.

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«N’allez pas vous coucher en colère»: un conseil à ne pas suivre, en amour comme en amitié


La plupart des exorcistes indépendants conseillent malgré tout aux clients de consulter un médecin ou un psychologue avant de participer à une séance d’exorcisme.
On a entendu dire souvent de ne pas aller se coucher en colère, ce conseil est bien pour les couples, mais aussi pour les amis. Ce conseil a bien du sens, car la colère avant de dormir peut nuire à notre sommeil, car une gamme d’émotions fait surface dans notre tête
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«N’allez pas vous coucher en colère»: un conseil à ne pas suivre, en amour comme en amitié

 

Love is weird | Alex Bellink via Flickr CC License by

Love is weird | Alex Bellink via Flickr CC License by

Rachelle Hampton  traduit par Iris Engintalay

Remettez la dispute au lendemain et allez donc au lit.

Dans la catégorie des conseils souvent donnés, mais rarement sollicités, «n’allez jamais vous coucher en colère» est un classique au même titre que «s’il est jaloux, c’est qu’il vous aime» ou «faites passer vos enfants avant votre mariage».

À première vue, ce sage conseil paraît sensé: en allant se coucher sans avoir réglé un différend (tout particulièrement du genre «tu n’arroses jamais les plantes»), on risque de ruminer sa colère toute la nuit et de se mettre dans tous ses états (ou d’enrager dans son sommeil).

Mais comme l’écrivait récemment Jaya Saxena dans un article du Cut défendant le fait de s’endormir en colère, «s’acharner à tout prix dans une dispute a des conséquences, et la seule solution est parfois d’aller dormir pour repartir à zéro».

Le raisonnement de Jaya Saxena est convaincant, surtout si l’on considère que les pires disputes semblent souvent plus faciles à gérer à la lumière du jour et que le manque d’énergie peut être un obstacle à une discussion productive. Mais son argument repose sur une hypothèse importante: votre relation doit être suffisamment solide pour que cette solution fonctionne.

«Je me fichais bien d’aller me coucher sans avoir tout résolu, car il ne faisait aucun doute dans mon esprit que nous serions tous les deux encore là le lendemain matin», écrit-elle.

L’absence d’insécurité est donc un élément clé.

Éternelle célibataire, je n’ai pas encore d’opinion personnelle à offrir sur le fonctionnement de ces stratégies opposées dans un contexte romantique. (Et pourtant, croyez-moi, des variantes de la phrase «n’attendez pas demain matin pour régler un différend» reviennent au moins une fois par an au dîner de Noël, lorsque le vin coule à volonté et finit par délier la langue de l’une de mes tantes.) Mais j’ai remarqué que ce conseil se glissait aussi dans mes relations platoniques. J’ai notamment remarqué chez mes amis une étrange détermination à vouloir résoudre les disputes (qu’elles portent sur de mauvais choix dans la vie ou la question de savoir s’ils ont les moyens de s’offrir un chien) aussi rapidement que possible, augmentant ainsi la détresse et la colère derrière nos paroles dans cette course contre la montre arbitraire.

Par exemple, la veille de la cérémonie de remise de nos diplômes, ma meilleure amie et moi nous sommes retrouvées à nous disputer à propos de la peur que nous avions, une fois séparées, de ne plus savoir comment communiquer. Alors que l’inévitable séparation approchait, tout désaccord durant plus de trente minutes, y compris celui-ci qui était pourtant sain, avait des airs de fin du monde. Si nous avons, pour notre part, réussi à résoudre nos problèmes, j’imagine que les choses auraient été beaucoup moins pénibles si nous avions seulement pris un peu de recul toutes les deux. Sous les effets de la fatigue, la discussion dégénérait et partait inévitablement dans des digressions qui nous éloignaient de plus en plus d’une conclusion.

Se souvenir que l’on est dans le même camp

D’après un sondage mené officieusement ici chez Slate, ce conseil semble revenir assez souvent, bien que la plupart des gens reconnaissent que ce n’est sans doute pas le meilleur. Appliquée aux amis et aux amants, la règle du «n’allez pas vous coucher en colère» néglige un certain nombre de facteurs, y compris le manque de sommeil et les émotions fortes, ou encore le chocolat et la tequila. À ce propos d’ailleurs, ajoutez de l’alcool et vous aurez la recette d’une grosse dispute (sans oublier la gueule de bois émotionnelle qui s’ensuit), dont la cause (stupide, à coup sûr) pourra être difficile à déterminer à la lumière du jour. Et comme un collègue le faisait remarquer, confrontée à cette pression extérieure de résoudre le conflit dans un temps imparti, la personne risque de finir par capituler de façon artificielle, excluant ainsi toute possibilité d’arriver à une solution productive au problème, quel qu’il soit.

Plutôt que de refuser d’aller au lit en colère, la plupart des personnes en couple de l’équipe semblent reconnaître que l’aspect le plus important d’une dispute consiste à se souvenir que l’on est dans le même camp. Interrompre la discussion et la reprendre le lendemain matin autour d’une tasse de café est une perspective bien plus agréable que celle d’en découdre avec en fond sonore les émissions de télévision du milieu de la nuit ou la grosse soirée de votre voisin. Il en va de même pour les amitiés: attendez d’être dans un meilleur état d’esprit pour résoudre un conflit, plutôt que de vous envoyer à la figure tous vos sentiments en tentant de battre un chrono inventé de toutes pièces.

Peut-être devrions-nous laisser ce conseil mourir de sa belle mort, aux côtés de la moquette à poils longs et des rôles réservés à chaque sexe. Les différends, qu’ils aient lieu au sein d’un couple ou entre amis, doivent être gérés intelligemment. Et pour cela, n’oubliez pas que la nuit porte conseil…

Rachelle Hampton

http://www.slate.fr