Le Saviez-Vous ► Une bombe atomique a failli détruire New York, Washington et Baltimore en 1961


La course à l’armement nucléaire a provoqué une des catastrophes la plus connues de l’histoire, celle d’Hiroshima. Cependant, un incident aurait pu changer la face des États-Unis avec une bombe plus puissante que celle d’Hiroshima. En 1961, New-York, Washington et Baltimore auraient pu être rayés de la carte américaine. Je pense que cela mérite une bonne réflexion quand on pense qu’au moins 700 événements causé avec 1 250 armes ont été répertoriée entre 1950 à 1968. Que ce soit la bombe H, ou encore des armes biologiques, il y a des victimes innocentes pour des guerres qui n’ont pas des raisons d’exister
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Une bombe atomique a failli détruire New York, Washington et Baltimore en 1961


Hiroshima

Hiroshima

Cécile Chalancon

Imaginez une bombe 260 fois plus puissante que celle qui a explosé à Hiroshima. Imaginez que le bombardier qui la transporte se disloque en vol au-dessus de Goldsboro, en Caroline du Nord, aux Etats-Unis. Imaginez que Washington, Baltimore, Philadelphie et même New York, c’est-à-dire des millions d’habitants, seraient touchés.

N’imaginez plus, ce scénario n’est pas celui d’un film catastrophe hollywoodien. Les faits se sont réellement déroulés le 23 janvier 1961. C’est ce que révèle The Guardian grâce au journaliste Eric Schlosser qui a exigé d’avoir accès au rapport rédigé en octobre 1969 par Parker F. Jones, superviseur de l’armement nucléaire aux laboratoires Sandia. Le journaliste a obtenu le déclassement de ce document grâce à la loi sur la liberté d’information, Foia.

Selon le rapport publié par The Guardian, l’accident a lieu quand un bombardier B52 rencontre des problèmes lors d’un vol de routine. Il laisse échapper deux bombes Mark 39 à hydrogène au-dessus de Goldsboro.

La première bombe se comporte «normalement», c’est-à-dire que le dispositif de sécurité fonctionne. Mais pas la seconde. Elle réagit comme si elle avait été larguée intentionnellement. Le parachute s’ouvre et un, puis deux, puis trois systèmes de sécurité ne répondent pas. C’est quand la bombe touche le sol que, finalement, un signal est envoyé et un petit interrupteur fait son travail. La catastrophe est évitée de justesse.

Jusqu’à présent, les autorités américaines avaient toujours nié que des vies avaient été en danger. Pourtant, la conclusion de Parker F. Jones est implacable:

«La bombe MK 39 Mod 2 ne possédait pas les mécanismes de sécurité appropriés pour un usage aéroporté à bord d’un B-52.»

Eric Schlosser a découvert ce document dans le cadre de recherches pour un livre sur la course à l’armement nucléaire. Le résultat de son enquête montre qu’au moins700 accidents «importants» et des incidents impliquant1.250 armes nucléaires ont été enregistrés entre 1950 et 1968.

http://www.slate.fr/

Le Saviez-Vous ► Godzilla, le monstre fictif qui représente nos craintes bien réelles


Avec le nouveau film de Godzilla, des chercheurs se sont intéressés au personnage fictif par son évolution depuis sa création en 1954. Cette année-là, le Japon a voulu relier ce monstre de la crainte de l’arme nucléaire. À cette époque, il mesurait 50 mètre et celui de 2019 mesure maintenant 120 mètre. Au cours des années les craintes on évoluer aussi et Godzilla semble représenter les peurs qui étrangement semblent aussi aller dans le même sens des dépenses militaires pas juste pour la guerre, la sécurité alimentaire, le manque d’eau et provoque l’instabilité mondiale. Enfin, bien des films de catastrophes représentent souvent des craintes, comme les changements climatiques, les séismes, volcan, contagion etc ..
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Godzilla, le monstre fictif qui représente nos craintes bien réelles


On voit le monstre « Gojira » en train de dévorer un train, dans une ville.

Image tirée du premier film, « Gojira », de 1954. Photo: Toho Company Ltd

Renaud Manuguerra-Gagné

Au cours de ses 65 ans de règne sur nos écrans, Godzilla, roi des monstres cinématographiques, a plus que doublé de taille. Cette croissance exceptionnelle s’explique par de meilleurs effets spéciaux et une industrie qui en demande toujours plus; mais pour certains chercheurs, un autre élément influerait sur la taille du monstre : notre angoisse collective!

Godzilla est l’un des monstres les plus connus du cinéma, ayant paru dans 35 films depuis 1954, ainsi que dans plusieurs bandes dessinées, mangas et séries télévisées.

L’apparence du monstre a subi bien des transformations au cours de ses décennies d’existence, mais peu importe son format, il est toujours resté synonyme de destruction à grande échelle.

Le personnage est aussi parvenu à maintenir une présence quasi constante dans la culture populaire, tandis que bien d’autres monstres du cinéma des années 50 ont sombré dans l’oubli.

Pour deux chercheurs du Dartmouth College, une université américaine, la fascination qu’exerce encore aujourd’hui ce personnage n’est pas uniquement due à notre amour des films-catastrophes ou à la qualité – variable – des histoires qui y sont racontées.

Ce qui a commencé par une discussion amusante à propos du nouveau film Godzilla : roi des monstres a rapidement évolué en une analyse sérieuse, parue il y a quelques jours dans la revue Science(Nouvelle fenêtre).

Pour ces chercheurs, si Godzilla maintient l’attention du public, c’est parce que sa forme et surtout sa taille évoluent en réponse à l’angoisse collective ressentie par l’humanité au moment de la parution d’un de ces films.

Frise dessinée qui montre l'évolution de la taille de Godzilla.L’évolution de la taille de Godzilla au fil des ans. Photo : N. CARY/SCIENCE

Un monstre créé par un drame réel

Dès sa conception en 1954, Godzilla se voulait une métaphore de la crainte de l’arme nucléaire. Sa première apparition était une réponse directe à un grave accident qui a secoué la population japonaise en 1954.

Le monde était alors en pleine guerre froide : les États-Unis et l’Union soviétique étaient dans une course pour concevoir et tester de nouvelles armes nucléaires. Pour les Américains, l’un des plus importants lieux de test était l’atoll de Bikini, un archipel au milieu de l’océan Pacifique.

Le 1er mars 1954, les Américains y ont fait exploser leur plus puissante arme atomique, une bombe à hydrogène nommée « Castle Bravo ». Selon leurs calculs, l’explosion devait avoir une puissance équivalente à 6 mégatonnes de TNT, et une région de 150 000 kilomètres carrés autour de l’emplacement de test avait été interdite d’accès.

Or, la bombe s’est avérée plus puissante que prévu, explosant avec une force de 15 mégatonnes de TNT, 6000 fois plus puissante que les bombes qui ont frappé Hiroshima ou Nagasaki en 1945.

Les retombées de l’explosion ont largement dépassé la zone d’interdiction et ont exposé à de très fortes doses de radiations un bateau de pêcheurs japonais qui passait à proximité.

De retour au Japon, ces pêcheurs, qui avaient subi de multiples brûlures, ont tous reçu un diagnostic de syndrome d’irradiation aiguë. L’un des 24 membres de l’équipage en est mort, et les autres ont dû être hospitalisés pendant plusieurs mois.

L’histoire a fait le tour du Japon et rouvert les plaies collectives laissées par les deux bombes atomiques qui avaient frappé le pays neuf ans plus tôt.

Huit mois après l’incident, le film Gojira arrivait sur les écrans au Japon. On y présentait un monstre qui rejoignait la surface après les tests nucléaires américains et qui réduisait en cendres les villes japonaises, à la manière d’une bombe atomique.

Une analyse sérieuse d’un personnage fictif

En 1954, Godzilla faisait environ 50 mètres de haut. Dans le plus récent film, paru en 2019, le monstre fait 120 mètres de haut, soit plus du double de sa première incarnation.

Les chercheurs ont amorcé leur réflexion en évaluant la plausibilité biologique d’une telle croissance. Dans les films, Godzilla a toujours été dépeint comme une espèce inconnue de cératosaure, un dinosaure carnivore bipède de l’ère jurassique.

Une telle appartenance voudrait dire qu’il a peu évolué en presque 155 millions d’années. Puis, à partir de 1954, son corps a subi des transformations accélérées.

En comparant sa croissance à celle d’autres dinosaures de la période jurassique, les chercheurs ont calculé, à la blague, que Godzilla grandissait 30 fois plus rapidement que ne le feraient des espèces animales sauvages. Pour eux, cette croissance était donc due à une forte pression sélective, le résultat d’une menace externe le poussant à s’adapter.

La crainte d’une menace plus grande que nature

On voit Godzilla qui crache du feu vers le ciel.L’affiche du film de 2019 « Godzilla : roi des monstres » Photo : Warner Bros.

Bien que les chercheurs reconnaissent qu’une part des pressions sur ce personnage fictif vient de l’industrie du cinéma elle-même, ils ont voulu aller plus loin en observant les stress vécus par le public au cours de l’évolution du monstre.

Même s’il est difficile d’évaluer l’angoisse collective humaine avec précision, les chercheurs ont pu utiliser un équivalent facilement accessible : les dépenses militaires. Ils expliquent que, de tout temps, les investissements militaires de superpuissances comme les États-Unis reflétaient l’état des tensions politiques et sociales à travers le monde.

Ces investissements ne reflètent pas uniquement les conflits armés, comme les risques de guerre nucléaire ou les menaces du terrorisme. Dès 2003, un premier rapport du Pentagone associe les changements climatiques à un effet déstabilisant capable de modifier la sécurité alimentaire ou les ressources en eau. Depuis, d’autres directives et dépenses ont permis de s’y préparer.

En comparant la taille de Godzilla avec les dépenses militaires américaines, les chercheurs ont constaté une très forte corrélation entre les deux. Le monstre gagne en taille au cours de la période allant de 1954 aux années 1990, suivant le climat politique de la guerre froide. Il perd ensuite de sa masse pendant une brève période d’accalmie, puis reprend sa croissance accélérée avec une hausse de l’instabilité mondiale.

Pendant ce temps, le discours des personnages des films change, passant de la dénonciation de l’arme nucléaire à des réflexions sur les dommages environnementaux causés par l’humain, dans les plus récents films.

Pour les chercheurs, dans tous les cas, ce monstre représente une menace plus grande que nature, qui ne peut être affrontée qu’en mettant de côté nos différends et en travaillant ensemble pour le bien commun.

Cette fable permet à un monstre vieux de 65 ans de maintenir son règne sur nos écrans encore aujourd’hui.

https://ici.radio-canada.ca/

L’ex­plo­sion de ce météore au-dessus de la Russie a été dix fois plus puis­sante qu’Hi­ro­shima


Vous vous souvenez du météorite qui a explosé en Russie en décembre dernier ? Heureusement qu’elle a explosé dans l’atmosphère et vers un lieu isolée, car son énergie était d’une grande puissance, plus puissante que la bombe Hiroshima.
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L’ex­plo­sion de ce météore au-dessus de la Russie a été dix fois plus puis­sante qu’Hi­ro­shima

 

Crédits : NASA/Victor Tanger­mann

par  Malaurie Chokoualé

 

L’ex­plo­sion s’est produite au-dessus de la mer de Béring, en Russie. Le Jet Propul­sion Lab (JPL) de la NASA révé­lait le 15 mars que le 18 décembre dernier, un météore a explosé dans l’at­mo­sphère terrestre, libé­rant plus de dix fois plus d’éner­gie que la bombe atomique larguée sur Hiro­shima en 1945.

Le phéno­mène était passé inaperçu jusqu’à présent à cause de son isole­ment, mais il a fina­le­ment été repéré par le satel­lite japo­nais Hima­wari. La boule de feu a péné­tré dans l’at­mo­sphère terrestre à une vitesse de 32 km/s. Elle a explosé à 25,6 km au-dessus de la surface de la Terre, libé­rant 173 kilo­tonnes d’éner­gie. La bombe Little Boy d’Hi­ro­shima était d’une puis­sance de 15 kilo­tonnes.

On est encore loin du météore de Tche­lia­binsk, malgré tout. Le 15 février 2013, cette boule de feu avait traversé le ciel du sud de l’Ou­ral, avant de se frag­men­ter dans l’at­mo­sphère, libé­rant 440 kilo­tonnes d’éner­gie et créant une violente onde de choc. C’est à ce jour l’ex­plo­sion de météore la plus puis­sante jamais enre­gis­trée par le JPL. À se deman­der s’il est vrai­ment possible de prévoir les trajec­toires de météores pour s’en proté­ger

Source : NASA

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Photos Qui Vous Feront Regarder L’Histoire Avec Des Yeux Différents


Des photos du passé qui sont figées pour toujours. Qu’aurait été notre présent, si Adolf Hitler aurait fait une carrière comme artiste ? On peut se considérer chanceux que la denturologie ai pu progresser. Celle que je trouve vraiment spécial, c’est la vision de l’an 2000 en 1924
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Photos Qui Vous Feront Regarder L’Histoire Avec Des Yeux Différents

Saviez-vous qu’Hitler était un amateur d’art et qu’il peignait même? Voici quelques-unes de ses oeuvres.

image: © wikipedia

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Les membres du groupe du Titanic ont joué pendant que le bateau coulait pour tranquilliser les passagers. Voici leurs visages.

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Des Iraniennes photographiées avant la révolution islamique.

image: © themuslimissue

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image: © themuslimissue

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L’ombre d’une victime d’Hiroshima après l’explosion nucléaire.

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Voici comment les années 2000 étaient vues par les illustrateurs français en 1924.

image: © amazon

La technologie est bien présente dans le dessin!

Le témoignage des anciens contacts entre les Vikings et les Arabes: un anneau viking du IXe siècle avec l’inscription « Pour Allah »gravée.

image: © sciencenews

Une scène du premier film érotique de l’histoire, tourné à Paris: c’était en 1896.

image: © wikipedia

Au début des années 1900, l’héroïne était prescrite comme médicament pour le traitement de nombreuses maladies, y compris la toux.

image: © inosmi

Voici comment les Romains construisaient les routes: maintenant on comprend pourquoi elles sont restées intactes des siècles plus tard!

image: © imgur

Une ingéniosité qui ne se dément pas aujourd’hui!

Les prothèses dentaires à Rome étaient ainsi fabriquées…

image: © bedminsterdental

Les uniformes pour le gouvernement nazi furent fabriqués, entre autres, dans les usines du styliste Hugo Boss: il était un grand admirateur du Führer et un fervent national-socialiste.

image: © index

En 1864, le coup de poing américain faisait partie de l’équipement d’un policier new-yorkais.

image: © pinterest

L’intérieur d’un sous-marin utilisé pendant la Seconde Guerre mondiale.

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L’Argentavis est le plus grand oiseau jamais existé sur Terre.

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Avant de finir entre les mains d’Hitler, la croix gammée a été utilisée pendant 3000 ans comme symbole de bon présage.

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Des pêcheurs russes montrent leurs butins, 1924.

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La structure du lit destinée aux domestiques, Angleterre 1843.

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Photo colorée d’une ville allemande prête pour une parade nazie dans les années 30.

image: © flickr

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« Ne plus tolérer cette folie », dit une rescapée d’Hiroshima en recevant le Nobel de la paix


Qui est mieux placé pour militer contre les armes nucléaires qu’une personne a été présente quand une bombe atomique a été lancé sur Hiroshima ? Cette femme qui a reçu le prix Nobel de la paix, sait de quoi elle parle pour  les conséquences négatives des armes nucléaires
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« Ne plus tolérer cette folie », dit une rescapée d’Hiroshima en recevant le Nobel de la paix

 

Setsuko Thrulow, une rescapée d'Hiroshima, derrière un lutrin.

Setsuko Thurlow, membre de la campagne d’ICAN et survivante d’Hiroshima, pendant son discours à la cérémonie du prix Nobel de la paix, dimanche, à Oslo. Photo : Reuters/Norsk Telegrambyra AS

En recevant le prix Nobel de la paix dimanche à Oslo, la Torontoise Setsuko Thurlow a raconté son histoire vécue le 6 août 1945 à Hiroshima pour qu’on ne tolère plus jamais « cette folie ».

RADIO-CANADA AVEC AGENCE FRANCE-PRESSE ET REUTERS

« Je n’avais que 13 ans lorsque les États-Unis ont largué la première bombe atomique sur ma ville, Hiroshima. Je me souviens encore vivement de ce matin-là. À 8 h 15, j’ai vu de la fenêtre un éclair blanc bleuté aveuglant. Je me rappelle avoir eu la sensation de flotter dans l’air, relate-t-elle. J’ai repris conscience dans le silence et les ténèbres, je me suis retrouvée coincée par le bâtiment effondré. J’ai commencé à entendre les faibles cris de mes camarades de classe : « Mère, aide-moi. Dieu, aide-moi ». »

La rescapée du bombardement atomique d’Hiroshima recevait le prix Nobel de la paix au nom des militants antinucléaires de la Campagne pour l’abolition des armes nucléaires (ICAN).

Elle a profité de la cérémonie pour rappeler que « chaque seconde de chaque jour, les armes nucléaires mettent en danger tous ceux que nous aimons et tout ce qui nous est cher. Nous ne devons plus tolérer cette folie ».

Afin d’éviter une autre utilisation de la bombe atomique, Beatrice Fihn, directrice générale de la campagne internationale ICAN, aussi présente pour recevoir le prix, a appelé les pays possédant l’arme nucléaire à adopter le traité contre les armes atomiques de l’Organisation des Nations unies (ONU).

« Il permet de faire un choix entre deux fins : la fin des armes nucléaires ou la fin du monde », a-t-elle dit lors de la cérémonie.

ICAN est une coalition de 468 organismes non gouvernementaux qui milite pour le traité de l’ONU sur l’interdiction des armes nucléaires, adopté par 122 pays en juillet dernier. Cependant, le texte n’a été signé par aucune des neuf puissances nucléaires mondiales. D’ailleurs, les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne ont, contrairement à l’habitude, décidé d’envoyer des diplomates de second rang à la cérémonie de remise du prix plutôt que leur ambassadeur.

Pour ces pays, l’arme atomique reste encore un outil dissuasif permettant d’éviter les conflits. Il n’est donc pas question de s’en défaire.

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Le dernier essai nucléaire nord-coréen plus puissant qu’Hiroshima


Aux nouvelles LCN au Québec, ils disaient que le tremblement de terre d’une magnitude de 6,3 a permis de déterminer l’emplacement de l’explosion tout près du site d’essai de la Corée du Nord, et cela a été détecté partout sur la planète. L’histoire de la guerre est pour une leçon importante pour les dirigeants. Mais quand ce sont des personnes dépourvus de toute morale .. Il ne faut pas se surprendre si des évènements tragiques refait surface
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Le dernier essai nucléaire nord-coréen plus puissant qu’Hiroshima

 

Après ce sixième essai nucléaire de Pyongyang, le... (REUTERS)

Après ce sixième essai nucléaire de Pyongyang, le plus puissant à ce jour, les États-Unis, avec leurs alliés européens et japonais, ont annoncé lundi négocier à l’ONU de nouvelles sanctions sévères contre la Corée du Nord mais la position de la Chine et de la Russie, qui disposent d’un droit de veto, restait incertaine.

REUTERS

Agence France-Presse
Tokyo

 

Le dernier essai nucléaire nord-coréen était d’une puissance estimée de 120 kilotonnes, soit huit fois supérieure à celle de la bombe américaine qui a dévasté Hiroshima, a déclaré mardi à des journalistes le ministre japonais de la Défense Itsunori Onodera.

Le Japon avait dans un premier temps évalué à 70 kilotonnes l’énergie produite par l’explosion de dimanche attribuée par la Corée du Nord à une bombe à hydrogène. Pyongyang pourrait avoir désormais la capacité de mettre une bombe atomique sur un missile pouvant atteindre les États-Unis, mais les Occidentaux n’en ont pas pour le moment la certitude absolue.

Selon le ministre japonais, la révision à la hausse de la puissance de cet essai se fonde sur une nouvelle estimation de la magnitude du séisme qui a suivi l’explosion faite par l’organisation responsable de l’application du traité d’interdiction complète des essais nucléaires (CTBTO).

«Nous pouvons en conclure que l’essai nucléaire a produit une énergie supérieure» aux évaluations initiales, a déclaré M. Onodera.

120 kilotonnes, c’est huit fois plus que la puissance de la bombe américaine qui a ravagé la ville japonaise d’Hiroshima en 1945 (15 kilotonnes).

Cette valeur dépasse également l’estimation faite au Conseil de sécurité des Nations unies par le chef des affaires politiques de l’ONU, Jeffrey Feltman, qui a évoqué une fourchette de 50 à 100 kilotonnes.

Après ce sixième essai nucléaire de Pyongyang, le plus puissant à ce jour, les États-Unis, avec leurs alliés européens et japonais, ont annoncé lundi négocier à l’ONU de nouvelles sanctions sévères contre la Corée du Nord mais la position de la Chine et de la Russie, qui disposent d’un droit de veto, restait incertaine.

Le président russe Vladimir Poutine a fermement mis en garde mardi contre toute «hystérie militaire» pour contrer le régime de Kim Jong-Un, agitant la menace d’une «catastrophe planétaire» face aux États-Unis qui ont évoqué «une réponse militaire massive».

http://www.lapresse.ca/

L’épave de l’USS Indianapolis, qui a coulé en 1945, localisée


Les chercheurs croient avoir trouvé l’épave d’USS Indianapolis qui a sombré en 1945 dans l’océan Pacifique Nord. 900 marins sont morts et 316 ont survécu. C’est donc à suivre …
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L’épave de l’USS Indianapolis, qui a coulé en 1945, localisée

 

L'USS Indianapolis.... (Photo Reuters)

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L‘USS Indianapolis.

Associated Press
WASHINGTON

Des chercheurs disent avoir localisé l’épave de l’USS Indianapolis, un croiseur lourd américain de la Seconde Guerre mondiale.

Le navire a joué un rôle critique dans le bombardement atomique d’Hiroshima avant d’être frappé par des torpilles japonaises.

Le naufrage de l’Indianapolis demeure la pire perte subie par la Marine américaine en mer. Près de 900 marins ont été tués lors du naufrage et dans les jours qui ont suivi, beaucoup se sont fait manger par des requins, et seulement 316 ont survécu.

L’équipage de l’expédition du navire de recherche Petrel dit avoir localisé l’épave de l’USS Indianapolis dans l’océan Pacifique Nord, à plus de 5000 mètres de profondeur.

Le propriétaire de Petrel, le cofondateur de Microsoft, Paul Allen, a dit que la découverte de ce navire rend hommage aux braves hommes qui ont combattu à bord de ce navire et à leurs familles.

L’Indianapolis a coulé entre l’île de Guam et le golfe de Leyte le 30 juillet 1945.

http://www.lapresse.ca

Le Saviez-Vous ► «Mokusatsu», l’erreur de traduction qui a changé le cours de la Seconde Guerre mondiale


J’avoue que je savais qu’une erreur de traduction avait déclenché un désastre, mais je ne savais vraiment l’histoire, qui aurait pu être tout autre si le mot japonais Motusatsu aurait été bien traduit pour les étrangers que bien traduit par les journalistes japonais. Un mot qui a susciter tant d’ambiguïté pour finir par la bombe atomique
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«Mokusatsu», l’erreur de traduction qui a changé le cours de la Seconde Guerre mondiale

 

Le nuage atomique de la bombe A lâchée sur Nagasaki, le 9 août 1945. (Via Wikimedia Commons).

Le nuage atomique de la bombe A lâchée sur Nagasaki, le 9 août 1945. (Via Wikimedia Commons).

Julien Abadie

Il s’en est fallu d’un rien pour que la bombe atomique ne soit pas larguée sur Hiroshima, précipitant la capitulation du Japon, le 2 septembre 1945. D’un mot, pour être précis. Souvent présentée par les linguistes comme la plus grave erreur de traduction de tous les temps, l’interprétation du terme «Mokusatsu» est au coeur d’un des pires carnages du XXe siècle.

Il y a presque 70 ans, le 2 septembre 1945, le Japon signait officiellement son acte de capitulation à bord de l’USS Missouri, mettant ainsi fin à la Seconde Guerre mondiale. Meurtri par deux bombes atomiques, amputé d’Hiroshima et de Nagasaki, le pays du Soleil-Levant déposait officiellement les armes, 39 jours après que les Alliés l’eurent exigé dans la Déclaration de Potsdam.

Au-delà des nombreuses concessions qu’elle faisait au Japon, cette Déclaration, signée le 26 juillet par le président américain Harry S. Truman, le Premier ministre britannique Winston Churchill et le président chinois Tchang Kaï-chek était pourtant claire sur la tempête de feu qui s’annonçait:

«Nous appelons le gouvernement du Japon à prononcer aujourd’hui la capitulation sans conditions de toutes les forces armées japonaises. […] Sinon, le Japon subira une destruction rapide et totale.»

Les adjectifs n’ont pas été choisis au hasard. La titanesque Opération Downfall (débarquement terrestre programmé pour le 1er novembre) n’était plus la seule option américaine: Truman savait alors depuis dix jours que sa bombe atomique était opérationnelle. Ce qu’il ne savait pas encore, c’est qu’il ordonnerait de la lâcher sur Hiroshima, le 6 août, puis Nagasaki, le 9 août.

Sa décision finale était suspendue à la réaction des autorités nippones. Mais alors que l’ultimatum allié avait le mérite de la clarté, le Japon choisira d’y faire une réponse pleine d’ambiguïtés: «Mokusatsu». Un mot qui sera trop vite traduit par «ignorer avec mépris». Un mot qui lui coûtera très cher.

Lost in translation

L’Histoire est émaillée d’erreurs de traduction aux conséquences diplomatiques plus ou moins graves (encore récemment, sur TF1, le pauvre Gilles Bouleau a bien involontairement énervé Vladimir Poutine). Mais jamais avant «Mokusatsu» un quiproquo n’était devenu casus belli.

Détail de la capitulation japonaise du 2 septembre 1945. (Via Wikimedia Commons).

Le mot sera lâché le lendemain de la radiodiffusion de la Déclaration de Potsdam. Pressé par les médias de réagir, le Conseil de guerre suprême est alors profondément divisé. Le cabinet est composé du Premier ministre Kantaro Suzuki, du ministre des Affaires étrangères Shigenori Togo, du ministre de la Guerre, du ministre de la Marine, du chef des Armées et du chef de la Marine.

Pour les quatre militaires, l’affaire est entendue: il faut refuser de capituler. Mais Togo demande du temps. Il veut attendre la réaction des Russes, solliciter leur médiation et obtenir la pérennité de l’Empire en échange de la capitulation inconditionnelle du Japon. Partisan précoce de la reddition, il vient de voir le télégramme de Shun’ichi Kase, son ambassadeur en Suisse, qui conseille lui aussi d’accepter la défaite.

Les deux diplomates ont parfaitement noté que «la capitulation sans condition» exigée s’applique seulement aux militaires, et pas au gouvernement ni au peuple japonais. Tous deux lisent dans le choix des mots et dans les concessions du texte «une profonde réflexion» pour parvenir à un accord. Tous deux comprennent surtout que les Alliés «ont pris la peine d’offrir au Japon les moyens de sauver la face». Seul l’avenir de l’Empire n’est pas garanti dans le texte, mais les Russes peuvent aider. Shigenori Togo parvient à arracher un compromis et à calmer l’ardeur des militaires.

Pour temporiser et contenter la presse, un compte-rendu de la réunion est alors rédigé dans lequel le Conseil de guerre suprême explique qu’il a décidé de répondre «mokusatsu» à l’ultimatum. Mais les militaires en veulent plus. Pour leur donner des gages et clarifier la position du gouvernement, le Premier ministre organise une conférence de presse dans l’après-midi du 28 juillet et aurait répété (les sources diffèrent à ce propos):

«Cet ultimatum n’est rien d’autre qu’une reprise de la Déclaration du Caire. Pour le gouvernement, il n’a donc pas de valeur en soi; nous avons décidé de le “mokusatsu”. Et de poursuivre résolument nos efforts pour conduire cette guerre au succès.»

Personne ne le sait encore, mais ce mot vient de condamner le Japon. Mokusatsu (黙殺) est composé de deux kanji: moku (silence) et satsu (tuer). Littéralement, le terme signifie donc «tuer en silence». Très prisé par les politiciens japonais pour son caractère équivoque, il peut vouloir dire «ne pas tenir compte de» ou «ignorer», mais aussi «sans commentaire», voire parfois «traiter avec mépris». Le Premier ministre expliquera plus tard à son fils que c’était la deuxième acception qu’il avait en tête («aucun commentaire»). Mais la presse opte pour la première.

Montage des versions japonaise et anglaise de l’Asahi Shimbun.

Par une funeste ironie, ce sont les Japonais eux-mêmes qui vont tomber les premiers dans le piège de leur ambiguïté polysémique: le matin même, les journalistes de la Domei News Agency, l’agence de presse officielle, choisissent de traduire le «mokusatsu» de leur Premier ministre par «ignorer». Dans la foulée, la version anglaise du Asahi Shimbun, l’un des principaux quotidiens de l’archipel, balance en une:

«The Imperial governement of Japan will take no notice of this proclamation» («Le gouvernement ne tiendra pas compte de cette déclaration»).

La colère de Suzuki n’y peut plus rien: la traduction erronée fera la une de  toutes les éditions, ricochera dans les couloirs des officines alliées, arrivera aux oreilles de Truman comme «un dédain silencieux», avant de retomber sur le Japon sous la forme de deux bombes atomiques.

Une passionnante note de la NSA explique comment, du point de vue américain, cette réponse des Japonais sera vue comme «un exemple typique de leur esprit fanatique et kamikaze».

Alors que Suzuki avait choisi le mot «mokusatsu» pour son ambiguïté, espérant ainsi calmer son armée tout en ménageant les Alliés, c’est une totale absence de nuance qui ressort finalement de ses propos en anglais. Interviewé des années plus tard, Truman semblait n’avoir toujours pas digéré ce vrai-faux hara-kiri:

«Quand nous leur avons demandé de capituler à Potsdam, ils nous ont répondu d’un ton méprisant… C’est tout ce que j’ai obtenu. Ils m’ont dit d’aller me faire foutre […].»

Qui a dit qu’on ne sortait de l’ambiguïté qu’à son détriment?

Traduire en justice

Ce dialogue de sourd résume bien la complexité sémantique et politique de ce qui s’est joué pendant 72 heures. Si la diplomatie est bien l’art des nuances, encore faut-il s’assurer qu’elles soient perçues. Or, dans cet imbroglio du «mokusatsu», l’essentiel s’est joué en sourdine. Dans les deux camps, la paix a été tuée en silence…

Même si les Américains traîneront pour toujours les 40 kilotonnes largués sur Hiroshima et Nagasaki, leur responsabilité n’est pas directement engagée dans ce quiproquo. Leurs efforts pour offrir une porte de sortie honorable au Japon ont largement démontré leur volonté de trouver une issue diplomatique au conflit. Par ailleurs, comment les tenir responsables d’une traduction émanant d’une agence de presse japonaise? Et même si un traducteur de l’armée américaine avait eu sous les yeux le texte original, qu’aurait-il fait d’un mot intraduisible? La note de la NSA imagine la scène:

«On voit d’ici le colonel frapper son bureau de colère et hurler: “Mais que voulez-vous dire par: ‘Mokusatsu peut signifier ‘Sans commentaire’ ou ‘Ignorer avec mépris’?!’ Nom de dieu soldat, je ne peux pas aller voir le chef des forces armées avec ça! Je dois lui donner des faits précis, pas un questionnaire à choix multiples! Alors vous vous remettez au boulot et vous me donnez une traduction valable.»

Mais en réalité, les États-Unis ont eux aussi péché par ambiguïté. En n’annonçant pas clairement leurs intentions dans la Déclaration de Potsdam, en dissimulant aux Japonais qu’ils possédaient la bombe atomique, ils ont induit un doute raisonnable dans l’esprit de leurs adversaires. Après tout, l’archipel vivait depuis plusieurs mois sous un tapis de bombes américaines: comment cela pouvait-il être pire?

Les représentants du gouvernement japonais à bord de l’USS Missouri, le 2 septembre 1945. (Via Wikimedia Commons).

Truman aurait pu leur expliquer, mais le risque était trop grand. La crainte du Président n’était pas d’en dire trop au Japon, ni même de dévoiler son jeu aux Russes (Staline était déjà au courant). Non, c’était juste de provoquer la colère du Congrès américain: apprendre par voie de presse l’existence d’un programme secret de 2 milliards de dollars, c’est toujours difficile à avaler pour une démocratie. Même en temps de guerre.

Ironiquement, c’est également pour des raisons de politique intérieure que les Japonais ont tenté un coup de poker. L’ambiguïté du «mokusatsu»de Suzuki n’était-il pas d’abord destiné à ses propres troupes, d’abord calibré pour calmer une armée qui jusqu’alors n’avait jamais capitulé? Depuis le coup d’état manqué de 1936, le militaire avait clairement pris l’ascendant sur le politique au Japon. L’option guerrière ralliait la majorité au Conseil de Guerre Suprême. Même après le cataclysme d’Hiroshima, le ministre de la guerre Korechika Anami justifiera la poursuite des combats par cette phrase lourde de sens:

«Je suis convaincu que les Américains n’avaient qu’une seule bombe»

Dans ces conditions, Kantaro Suzuki savait que tout signe de faiblesse conduirait fatalement à la rébellion d’une armée bien connue pour ses factions (un coup d’état échouera d’ailleurs dans la nuit du 14 au 15 août, la veille de l’annonce de la capitulation japonaise). En fait de coup de poker, son «mokusatsu» était un aveu d’impuissance.

Le sens de l’Histoire

Lorsqu’on démonte la chaîne complexe des évènements, on comprend que le choix du mot «mokusatsu» est donc moins la cause du drame que la conséquence logique d’un rapport de force politique. Comme un coup forcé aux échecs, la disposition des pièces obligeait Suzuki à jouer ainsi. Reste la question de la traduction. Si «mokusatsu» avait été interprété comme Suzuki l’entendait, si comme l’espérait Togo, cette tactique avait permis de gagner du temps, le cours de l’histoire aurait-il dévié? En supposant que les Alliés auraient patienté dix jours, peut-être…

Le ministre des Affaires étrangères japonais Mamoru Shigemitsu signe la capitulation de son pays à bord de l’USS Missouri, le 2 septembre 1945 (Via Wikimedia Commons).

Comme le rappelle très bien le professeur Tsuyoshi Hasegawa dans un article fascinant du Asia-Pacific Journal, le rôle de la déclaration de guerre russe (le 8 août) dans la capitulation nipponne est injustement minimisé. Malgré le choc psychologique considérable qu’elles ont provoqué, aucune des deux bombes atomiques n’a conduit à une véritable inflexion stratégique du côté japonais, juste à une prise de conscience. Historiquement, c’est l’ouverture du front russe en Mandchourie qui, en mettant fin à tout espoir de médiation et en rendant la situation stratégique du Japon intenable, a conduit l’Empereur à capituler.

D’où l’hypothèse discutable (et discutée) que l’offensive russe aurait pu suffire. Qu’Hiroshima et Nagasaki auraient été inutiles. Le Japon aurait de toute façon capitulé quelques semaines après le 8 août.

Reste que pour envisager cette hypothèse, il aurait fallu que les opérations américaines et russes se coordonnent et ne s’ignorent pas, que les deux superpuissances ne cherchent pas d’abord à avancer leurs pions sur l’échiquier oriental, que leurs intérêts respectifs ne fassent pas peser le risque d’un conflit majeur pour le contrôle de la région… Bref que la Guerre froide qui s’annonçait reste au chaud encore un peu. De la pure politique-fiction. Preuve que si la traduction erronnée de «mokusatsu» a sans doute déclenché le feu nucléaire, elle n’est paradoxalement responsable de rien: le sens d’un mot pèse peu face au sens de l’Histoire.

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L’ancien maire d’Hiroshima veut que Trump rencontre des rescapés du bombardement


Quand on possède les codes d’une arme nucléaire qui peut frapper n’importe quand, n’importe où, mieux vaut savoir ce que peut faire un tel pouvoir. Donald Trump sera-t-il assez humble pour rencontrer les survivants d’Hiroshima et voir l’environnement d’un désastre qui vaut plus que tous les discours pour l’armement nucléaire
Nuage

 

L’ancien maire d’Hiroshima veut que Trump rencontre des rescapés du bombardement

 

Une cérémonie de commémoration du bombardement d'Hiroshima le 6 août 2015. KAZUHIRO NOGI/AFP.

Une cérémonie de commémoration du bombardement d’Hiroshima le 6 août 2015. KAZUHIRO NOGI/AFP.

Repéré par Claire Levenson

Inquiets, des hommes politiques japonais veulent éduquer le nouveau président américain au sujet des ravages des armes nucléaires.

Depuis le 20 janvier, Donald Trump est en possession des codes nucléaires, et pendant tous ses déplacements, il sera accompagné d’un dispositif lui permettant d’ordonner des frappes à distance. Étant donné le tempérament irritable et instable du nouveau président américain, qui pousse régulièrement des coups de gueule sur Twitter, beaucoup de gens sont inquiets pour l’avenir de la planète. D’autant plus que Trump a fait des déclarations inquiétantes sur le sujet pendant sa campagne, comme cette phrase, deux jours avant Noël:

«Faisons une course aux armements ! Nous les surclasserons à chaque passe et nous leur survivrons.»

Juste avant l’investiture du 45e président, le maire d’Hiroshima de 1999 à 2011, Tadatoshi Akiba, a invité Trump à venir dialoguer avec les rescapés des bombardements, rapporte le Washington Post. Akiba précise que si le président américain n’a pas le temps de faire le déplacement au Japon, il pourrait facilement rencontrer des rescapés vivant actuellement aux États-Unis:

«Ils pourront vous parler en anglais de leurs expériences déchirantes, et vous donner un message d’espoir pour l’avenir. Je recommande que vous preniez l’initiative de les rencontrer car je pense que cette rencontre pourrait vous faire changer d’avis à propos de la guerre et du sens de la survie.»

L’équipe de la Maison-Blanche n’a pour l’instant pas répondu à cette lettre.

«Qu’il pense à l’humanité toute entière»

 

De nombreux autres Japonais qui militent pour l’éradication des armes nucléaires ont aussi partagé leur inquiétude. Sunao Tsuboi, le président de la confédération des victimes des bombes A et H, a évoqué sa réaction au discours d’investiture de Trump:

«Il a seulement parlé de l’Amérique d’abord, je voudrais qu’il pense à l’humanité entière.»

Deux jours après l’élection de Trump en novembre, les maires d’Hiroshima et de Nagasaki, où les bombardements atomiques ont fait environ deux cent mille morts en 1945, avaient déjà officiellement invité le nouveau président à venir leur rendre visite sur place. Dans un communiqué, le maire de Nagasaki avait dit qu’il souhaitait que Trump

«voit de ses propres yeux, écoute avec ses propres oreilles et ressente dans son coeur ce qui est arrivé sous le champignon atomique».

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Le Saviez-Vous ►La vraie puissance des bombes nucléaires va vous traumatiser


La bêtise humaine n’a vraiment pas de limite. Autant que l’homme peut faire des choses formidables autant, il peut être le pire ennemi destructeur
Nuage

 

La vraie puissance des bombes nucléaires va vous traumatiser

 

La

La vraie puissance des bombes nucléaires va vous traumatiser.Photo Courtoisie Gentside

Quand on pense aux armes nucléaires, celles qui viennent immédiatement à l’esprit, ce sont les bombes atomiques d’Hiroshima et Nagasaki, qui explosèrent le 6 et le 9 août 1945 au Japon. Pourtant, depuis les premiers tests atomiques en 1945, ce sont pas moins de 2475 bombes nucléaires qui ont explosé à  la surface de la planète.

À eux seuls, les États-Unis et l’ex-URSS totalisent respectivement 1132 et 981 de ces explosions. La dernière explosion en date est celle du 9 septembre 2016, provoquée par la Corée du Nord.

Si ces explosions n’ont été que des «tests», leur puissance à  de quoi donner des sueurs froides, comme nous l’explique la chaêne YouTube RealLifeLore. Ainsi, par rapport à  leurs petites soeurs, les bombes d’Hiroshima et Nagasaki ne valent guère plus qu’un pétard mouillé.

Pour preuve: la puissance de la bombe d’Hiroshima, baptisée «Little Boy» était équivalente à celle produite par l’explosion de 15 000 tonnes de TNT. Ce qui est considérable, d’autant plus lorsque l’on sait qu’elle causa la mort instantanée d’au moins 70 000 personnes et détruisit tout sur un rayon de 12 km.

Pourtant, cela n’est rien par rapport à  la plus puissante bombe nucléaire jamais testée par les américains: «Castle Bravo», et son explosion équivalente à 15 mégatonnes, soit 1000 fois Hiroshima. Cette bombe à hydrogène, ou bombe H, fut testée le 1er mai 1954 sur l’atoll de Bikini.

6666 FOIS LA BOMBE D’HIROSHIMA 

Mais la palme d’or de la bêtise humaine revient aux soviétiques: le 30 octobre 1961, ils font exploser la Tsar Bomba dans l’archipel de Nouvelle-Zemble, dans l’Arctique russe. C’est un véritable monstre d’une puissance de 57 000 000 tonnes de TNT, (soit 3333 bombes d’Hiroshima explosant en même temps, au même endroit).

Résultat: une boule de feu de 7 km s’est instantanément formée, l’explosion fut visible à plus de 1000 km de distance et le champignon atomique engendré grimpa à  plus de 64 km d’altitude.

La chaleur provoquée fut telle qu’elle était suffisante pour brûler au 3ème degré jusqu’à 100 km du point zéro, et pouvait être ressentie à 300 km. Quand à l’onde de choc, elle parvint à briser des vitres en Norvège et en Finlande.

Le pire peut être dans l’histoire, c’est que les russes ont, au départ, planché sur une Tsar Bomba d’une puissance de 100 mégatonnes, soit 6666 fois Hiroshima. Mais dans un sursaut écologique, ils ont préféré ne pas la tester en condition réelle, afin de limiter les retombées radioactives.

La Tsar Bomba dût être un choc pour les gouvernements, puisqu’elles ont freiné la course à la puissance. En effet, la plus puissante ogive nucléaire américaine aujourd’hui en service est la B83 avec 1 mégatonnes de TNT de puissance, tandis que les russes possèdent le Satan 2, un missile balistique portant des ogives nucléaires d’une puissance de 15 à 28 mégatonnes de TNT.

La Troisième guerre mondiale promet donc d’être intense… Vous pouvez d’ailleurs déjà en avoir une idée en testant des bombes nucléaires sur le site Nukemap

http://fr.canoe.ca/