Des produits toxiques dans la pharmacopée chinoise


Certains croient a la médecine traditionnelle chinoise, sauf qu’il y a eu des morts a cause de mauvais conseils et d’autres maladies ont évolué a cause de certains ingrédients dans les médicaments. Avec l’ADN, on peut voir ce qu’ils contiennent. A la lumière de cette étude, il serait judicieux a mon avis de laissé tomber cette médecine qui ne respecte pas certaines normes
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Des produits toxiques dans la pharmacopée chinoise

 

Cyrille Vanlerberghe

L’analyse de remèdes de médecine traditionnelle chinoise ont montré la présence de produits potentiellement très toxiques ainsi que des extraits issus d’animaux inscrits sur les listes d’espèces protégées.

Que contiennent exactement les flacons et poudres de la médecine traditionnelle chinoise? Le Dr Mike Bunce de l’Université de Murdoch à Perth en Australie avait des doutes sérieux sur l’étiquetage d’une quinzaine de produits saisis par les douanes australiennes, et il a décidé d’utiliser les dernières techniques d’analyse d’ADN de son laboratoire pour tenter d’y voir plus clair.

Malgré la forme et la nature très diverses des échantillons – des poudres, des gélules, des comprimés, des extraits séchés de vésicules biliaires et des préparations pour infusion – les analyses génétiques ont permis d’identifier pas moins de 68 variétés de plantes et de nombreuses espèces animales. Certains contenaient des plantes appartenant aux genres Asarum et Ephedra, très toxiques quand elles sont mal dosées.

«Notre démarche était plus de tester une nouvelle technique pour vérifier la composition de ces produits et nous ne voulions pas affirmer que tel ou tel médicament chinois est toxique, mais quatre des produits avaient quand même des composés que je n’aurais vraiment pas envie d’ingérer, avec des effets de mutation de l’ADN dont on sait qu’ils provoquent des cancers», explique au Figaro le Dr Mike Bunce, l’un des auteurs de l’étude publiée cette semaine dans la revue Plos Genetics .

Commerce illégal d’animaux en danger

Les asarets sont des petites plantes vivaces de la famille des aristoloches, dont la forte consommation notamment à Taïwan a entraîné une augmentation des cancers du rein.

Les petits buissons d’Ephedra sinica sont riches en éphédrine, un composés notamment utilisé comme antiasthmatique dans la médecine chinoise, malgré des effets secondaires qui peuvent être très graves, comme l’augmentation des risques d’hypertension et d‘infarctus du myocarde.

Les produits testés contiennent aussi des extraits d’espèces animales protégées ou vulnérables dont la commercialisation est interdite, comme l’ours noir asiatique et l’antilope saïga. Les extraits de bile et de vésicule biliaires d’ours sont très prisés en Asie, où ils sont utilisés pour soigner de très nombreux maux allant du mal de gorge aux hémorroïdes. L’extraction de la bile se fait sur des ours gardés vivants dans des cages, dans des «fermes» illégales réparties dans de nombreux pays d’Asie, comme le Laos, la Birmanie et le Vietnam.

«L’un des problèmes, c’est que l’étiquetage des produits n’est ni précis ni fiable, résume Mike Bunce. Dans certains produits qui ne devaient contenir que des extraits de corne d’antilope saïga, en voie d’extinction, nous avons aussi retrouvé des grandes quantités de chèvre et de mouton!»

Une analyse génétique facilitée

La méthode de criblage génétique à haut débit mise en œuvre dans le laboratoire australien a l’immense avantage de pouvoir élargir et accélérer les recherches.

«Auparavant, les précédentes analyses d’ADN sur la médecine traditionnelle chinoise étaient très ciblées, on recherchait par exemple si un médicament contenait ou non de l’ADN de tigre, explique Mike Bunce. On a désormais une base de données très vaste qui contient en quelque sorte les codes barres de très nombreuses espèces végétales et animales, et on regarde si on retrouve ces signatures dans les échantillons. Pour prendre une image, au lieu de ne rechercher qu’un seul arbre, on regarde maintenant toute la forêt.»

Un progrès rendu possible par l’accélération des techniques d’analyse génétique.

«Pour séquencer le premier génome humain, l’ensemble de l’ADN d’une personne, il a fallu 10 ans pour un coût de 4 milliards de dollars. Aujourd’hui, on peut faire la même chose pour n’importe qui en une journée pour 5000 dollars,» résume le généticien australien.

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Brûleurs de graisses, ne tombez pas dans le panneau!


Les recettes miracles peuvent marcher mais a très court terme et trop souvent elles peuvent entrainer des problèmes beaucoup plus grave et ce n’est certes pas le but fixé. Il n’y a rien dans ces régimes qu’on essaie de nous vendre a coups de grandes publicités qui remplacera l’activité physique avec une alimentation équilibrée. Tant qu’on a pas compris que l’un ne va pas sans l’autre, on ne peut pas espérer perdre le surplus de poids
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Brûleurs de graisses, ne tombez pas dans le panneau!

Brûleurs de graisses, ne tombez pas dans le panneau!

Après les semaines plus ou moins pantagruéliques de la fin de l’année dernière, grande est la tentation d’éliminer très vite les kilos engrangés. Et de céder à la tentation des propositions de produits et d’aliments dits « brûle-graisse ». Certains sont dangereux, d’autres non. Tous relèvent de l’illusion.

Comment brûle-t-on ses graisses?

Ce gras, souvent maudit quand il est mal placé et en trop, est composé de lipides gentiment et bien logés dans des cellules appelées adipocytes.

Les lipides fournissent parfois de l’énergie en se transformant en glucose qui est quasiment le seul carburant de toutes nos cellules.

Pour que cette transformation se fasse, il faut qu’il n’y ait plus de glucose de réserve. Or, on en a entre 300 et 500 g, sous forme de glycogène stocké dans le foie et les muscles. Ce qui fait entre 1.200 et 2.000 calories (1 g de glucose = 4 calories). De quoi tenir un bon moment, presque une journée entière, avant que les lipides ne se mettent en branle pour fournir de l’énergie.

Sauf si vous dépensez plus de calories. Et le seul moyen pour cela, c’est d’avoir une activité physique qui vous en fait évacuer plus que vous n’en absorbez. Autrement dit, en vous bougeant et en faisant du sport.

C’est la seule et unique façon de brûler vos graisses. Aucun produit, aucun aliment ne peut se substituer à l’activité physique.

Les pilules « brûle-graisse »

Toutes promettent de vous faire fondre miraculeusement de plusieurs kilos en une ou deux semaines. En prenant soin néanmoins, par mesure de précaution, de recommander en même temps une alimentation équilibrée.

Elles contiennent différents ingrédients, genre caféine, guarana, spiruline, chrome, L-carnitine, censés activer le métabolisme et ainsi à éliminer plus vite vos graisses. Il y a aussi des fibres, comme le chitosan extrait de la carapace des crustacés, qui capteraient les graisses dans le tube digestif.

Il y a également des baies exotiques, donc miraculeuses, du style açai (de l’Amazonie). Certes, elles sont riches en antioxydants mais on voit mal le rapport avec le gras!

Dans ces produits « brûle-graisse », celui qui semble faire fureur actuellement est à base de phentéphine qui combine méthylhexanéamine, caféine, DHEA et carnitine-L. Or, la méthylhexanéamine est classée dans les substances dopantes car proche de l’éphédrine et des amphétamines qui sont catastrophiques pour le cœur et le système nerveux. Tout comme la caféine à des doses élevées (500 mg environ) qui est également présente dans nombre de ces pilules « brûle-graisse ».

Consommez-les si vous voulez mettre votre santé en danger!

Caféine et thé vert

La caféine, stimulant du système nerveux, active aussi, mais très légèrement, votre thermogenèse, c’est-à-dire votre production de chaleur. Cette thermogenèse est un des axes de recherche dans le domaine de l’obésité. Mais, pour le moment, rien de probant n’a été découvert.

Ce qui n’empêche pas que la caféine fait partie des substances censées faire fondre la graisse comme une glace au soleil. Alors que 200 mg (1 à 2 tasses de café) mobilisent environ une vingtaine de calories….

Le thé, vert ou non, contient de la théine (20 à 45 mg pour 250 ml) qui n’est rien d’autre que de la caféine. Il est aussi riche en toutes sortes d’antioxydants, ce qui lui a donné une aura de produit miracle à tout faire.

Il y a aussi beaucoup de caféine dans les boissons énergisantes (70 à 200 mg pour 25 cl) et dans celles à base de cola (35 à 45 mg par canette).

Si l’on songe aux milliards de litres de café, de thé et de toutes ces boissons absorbés et à l’augmentation de l’obésité, le bon sens semble démontrer que la caféine ne fait pas maigrir spontanément. Mais elle stimule la diurèse: malheureusement, quand on fait pipi, on élimine de l’eau, pas de la graisse.

On sait qu’au-delà de 500 mg par jour, la caféine a des effets nocifs sur les systèmes nerveux et cardiovasculaires.

Inutile, donc de vous gaver de café, de thé ou de gélules contenant de la caféine, vous ne maigrirez pas mais vous dormirez mal.

Ananas et citron

Le mythe de l’ananas qui s’attaque aux graisses avec son arme fatale, l’enzyme broméline tient toujours la route. Mais comme cet enzyme se trouve maintenant dans la tige, qu’il est quand même difficile d’avaler, le voilà dans des gélules de poudre de tige d’ananas à 12 /15 € les 120 dont il faut consommer 4 à 6 par jour. Ca n’est pas vraiment dangereux, c’est stupide.

Mangez de l’ananas en dessert, les recettes pour l’accommoder ne manquent pas.

C’est un excellent fruit, riche en fibres, bienvenu en hiver.

Quant au citron, il est lui aussi censé vous faire maigrir, vous détoxifier et, après cette période festive, voilà le régime citron qui revient en piste.

Utilisez le citron largement pour assaisonner vos légumes, vos salades, vos poissons et même vos viandes. Il est riche en vitamine C.

Ces deux fruits vous feront le plus grand bien mais ne comptez pas sur eux pour maigrir. Ils n’en ont pas le pouvoir comme d’ailleurs tous les autres aliments.

Poivron et piment

Lorsqu’on consomme du poivron ou du piment, ça chauffe et ça pique. C’est l’effet de la capsaïcine. Selon certaines études, cette molécule aurait le pouvoir d’augmenter (un peu) le métabolisme de base, donc la dépense calorique. Elle aurait aussi un effet sur la satiété qu’elle augmenterait également et ainsi on mangerait moins, donc on maigrirait.

Les fabricants de gélules se sont engouffrés dans ce créneau et ont mis sur le marché des produits contenant non seulement cette capsaïcine mais aussi de la caféine et d’autres molécules plus ou moins recommandables. Et ils vous promettent de brûler chaque jour 278 calories en plus. On appréciera la précision fantaisiste du chiffre!

Si vous l’aimez, mettez du piment dans votre alimentation, vous ne risquez rien mais n’espérez pas pour autant fondre dans les jours qui suivent.

Quant au poivron, ça n’est pas la saison. Vous aurez tout loisir d’en mariner et de les consommer en entrée l’été prochain. Il est riche en fibres, en antioxydants et en vitamine C.

Alors, on fait quoi?

On mange de la soupe tous les soirs, ce qui est la meilleure façon de consommer beaucoup de légumes sans gras. Et les légumes, ça apporte peu de calories, mais beaucoup de fibres, de vitamines et de sels minéraux.

La soupe de légumes, bien épaisse et mixée, ne fait pas maigrir mais elle y contribue en rassasiant, en déclenchant le processus de la satiété, donc on mange moins ensuite. Différentes études l’ont montré.

Alors, qu’est-ce qui vous empêcherait d’en prendre aussi au déjeuner ? Avec une tranche de viande froide, un yaourt et un fruit, une bonne soupe peut s’emporter facilement et remplacer le repas trop gras de la cantine et/ou le McDo ou le sandwich.

Avec des légumes nature surgelés, un autocuiseur et un mixeur plongeant, une soupe se cuisine en 15 minutes. De plus, c’est vraiment un mets de saison.

Et on se bouge! Cela demande bien sûr plus d’efforts, mais c’est indispensable.

Article publié par Paule Neyrat, Diététicienne le 06/01/2012 – 14:18

Sources : eufic.org/article/fr/nutrition/aliments-fonctionnels/artid/Cafeine-sante/;
nature.com/ijo/journal/v29/n9/abs/0802999a.html;
Doucet E, Tremblay A. Eur J Clin Nutr 1997 December;51(12):846-55;
Lejeune MP, Kovacs EM, Westerterp-Plantenga MS. Br J Nutr 2003 September;90(3):651-9;
Westerterp-Plantenga MS, Int J Obes (Lond) 2005 June;29(6):682;
Yoshioka M, St-Pierre S, et al. Br J Nutr 1999 August;82(2):115-23;
Rolls BJ., Bell EA., Thowart ML., AM J Clin Nutr. 1999 Oct ; 70(4) : 448-55;
Flood JE., Rolls BJ. Appetite. 2007 Apr 14;
Mattes R. Physiol Behav. 2005 Jan 17 ; 83(5) : 739-47. Epub 2004 Nov 11.

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