Notre cerveau détermine à quel point nous aimons la musique


Moi, ce n’est pas que je n’aime pas la musique, mais souvent cela m’énerve plus qu’autre chose, je n’irais pas jusqu’a dire que je souffre d’anhédonie musicale,… Les savants ont mis une relation entre la matière blanche du cerveau et le système de récompense, ce qui fait apprécier la musique pour la plupart des gens.
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Notre cerveau détermine à quel point nous aimons la musique


Nathalie Mayer

Journaliste

Que nous aimions ou non la musique se joue dans la structure de notre cerveau. Au niveau de la substance blanche, pour être plus précis, ce tissu à travers lequel les différentes zones de notre système nerveux central communiquent.

La substance blanche, c’est un tissu constitutif de la partie interne de notre cerveau. Composée de fibres nerveuses, elle relie les différentes aires de la substance grise. Des chercheurs de l’université de Barcelone (Espagne) nous apprennent aujourd’hui que la façon dont cette substance blanche est structurée influence notre sensibilité à la musique.

Car oui, si nous sommes nombreux à apprécier écouter de la musique, certains ne l’aiment pas du tout. Les spécialistes disent que ceux-là souffrent d’anhédonie musicale. Pourtant, les chercheurs de l’université de Barcelone confirment désormais que cette étonnante pathologie n’est pas liée à une déficience du système de récompense.

Perception et récompense doivent fonctionner de concert

Les volontaires qui ont pris part à leur étude, en effet, ont bien activé, dans leur cerveau, ce circuit de la récompense lorsqu’il s’agissait de participer à un jeu offrant des gains d’argent. Ils ont pu le vérifier sur des images réalisées par résonance magnétique fonctionnelle.

Ces mêmes images ont permis aux chercheurs de noter une relation entre les structures de la substance blanche reliant le cortex musical et l’activité dans le système de récompense.

« Notre étude montre que la sensibilité musicale est liée aux structures de la substance blanche qui relient, d’une part, le cortex auditif supratemporal au cortex orbitofrontal, et d’autre part, le cortex orbitofrontal au striatum ventral — une structure impliquée dans le circuit de la récompense », précise Josep Marc-Pallares, chercheur à l’université de Bacelone.

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Le blob mémorise sans cerveau en absorbant des substances


Le blob est une créature bien bizarre, il est un organisme unicellulaire, il possède un système nerveux, mais pas de cerveau. Pourtant, il est capable de mémoriser et d’apprendre comment s’acclimater à un changement d’environnement. Cependant, il apprend seulement quand il est en fusion avec un autre blob.
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Le blob mémorise sans cerveau en absorbant des substances

 

Nathalie Mayer
Journaliste

Une cellule unique. Pas de cerveau. Le blob est un organisme singulier dont on a peine à croire qu’il est capable de mémoriser des informations. Pourtant des chercheurs montrent aujourd’hui qu’il y parvient en absorbant des substances présentes dans son environnement.

En anglais, le terme « blob » désigne une zone sans forme, un peu floue. Et pour les scientifiques, le blob est un organisme unicellulaire. De manière plus sérieuse, ils l’appellent Physarum polycephalum. Il est dépourvu de système nerveux. Mais le blob n’en est pas moins complexe. Les chercheurs le savent au moins depuis qu’ils ont découvert en 2016 que cet étrange organisme est capable d’apprendre et d’échanger des connaissances.

Comment ? La question demeurait sans réponse. Mais une observation faite par une équipe du Centre de recherches sur la cognition animale de l’université Paul Sabatier de Toulouse (France) apporte aujourd’hui une idée. Les blobs, en effet, n’échangent de l’information entre eux que lorsque leurs réseaux veineux fusionnent.

Des concentrations dix fois supérieures

Pour percer à jour le mécanisme d’apprentissage mis en œuvre, les chercheurs ont entraîné leurs blobs à évoluer dans des environnements salés. Six jours pour les habituer à la présence du sel, une substance normalement aversive pour ces sortes de moisissures visqueuses. Et lorsque les scientifiques ont analysé la concentration en sel au sein de ces blobs, ils ont découvert qu’elle était dix fois supérieure à celle mesurée dans des blobs témoins. Il n’aura ensuite fallu que deux jours dans un environnement neutre pour que les blobs excrètent ce sel et perdent ainsi la « mémoire » de cet apprentissage.

Ici, la fusion des réseaux veineux de deux blobs qui permet à l’un de transférer de l’information à l’autre. © David Villa, CNRS Photothèque

Ici, la fusion des réseaux veineux de deux blobs qui permet à l’un de transférer de l’information à l’autre. © David Villa, CNRS Photothèque

La substance aversive comme support de la « mémoire »

Pour confirmer le lien pressenti entre concentration en sel dans l’organisme et « mémoire » de l’apprentissage, les chercheurs ont ensuite injecté du sel directement dans les blobs. Ils ont pu observer que, deux heures plus tard seulement, ces derniers se comportaient alors comme les blobs qui avaient subi précédemment un apprentissage de six jours dans l’eau salée.

Par ailleurs, les chercheurs ont observé que lorsque les blobs entrent dans un état de dormance – c’est le cas lorsque les conditions environnementales se détériorent -, ils gardent la « mémoire », même un mois plus tard. Car pendant la phase de dormance, ils stockent le sel qu’ils ont absorbé pendant la phase d’apprentissage.

Ainsi, c’est peut-être bien la substance aversive elle-même qui constitue le support de la « mémoire » du blob. Reste à déterminer maintenant si le blob est capable de « mémoriser » plusieurs substances en même temps. Et dans quelle mesure il peut alors s’y habituer.

CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Le blob est dépourvu de cerveau.
  • Pourtant, il est capable de mémoriser des informations.
  • Et des chercheurs expliquent aujourd’hui comment les blobs procèdent : en absorbant des substances.

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Le Saviez-Vous ► Malaise vagal : définition, symptômes, traitement


Un malaise vagal ou choc vagal n’est pas très intéressant à vivre. Les symptômes avant ce malaise sont quand même assez faciles à reconnaître. Il y a des choses à faire si jamais nous en sommes témoin. Généralement, le malaise vagal n’est pas dangereux, mais cela arrive souvent mieux vaut en parler à son médecin.
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Malaise vagal : définition, symptômes, traitement

 

Malaise vagal

Victime d’un malaise, une femme est aidée par des passants qui lui relèvent les jambes pour favoriser la circulation du sang.

©GOGO LOBATO / AFP

Par Lise Loumé

S’il peut inquiéter, le malaise vagal n’est généralement pas grave. Il est surtout très fréquent puisqu’il concerne près de deux tiers des pertes de conscience brève. Mais à quoi est-il dû et quels sont les gestes à adopter ?

Qu’est-ce qu’un malaise vagal ?

Un malaise vagal désigne le fait de perdre connaissance à la suite d’une chute brutale de la tension artérielle. Il se produit lors d’une stimulation excessive du nerf vague, un nerf très long puisqu’il parcourt l’estomac et arrive jusqu’au cerveau, en passant par le cœur (voir schéma ci-dessous).

Le nerf vague est le plus important du système nerveux parasympathique. Ce système, avec son antagoniste appelé système nerveux sympathique (ou orthosympathique), constitue le système nerveux autonome, responsable des fonctions automatiques de l’organisme (sans dépendre d’un ordre particulier du cerveau). Le système nerveux autonome commande toutes les fonctions vitales : la respiration, les battements du cœur mais aussi tous les organes de la digestion.

Le système nerveux parasympathique est chargé de ralentir les fonctions de l’organisme : par exemple, il abaisse le rythme cardiaque et la tension artérielle. A l’inverse, le système nerveux sympathique augmente le rythme cardiaque et la tension artérielle. Ces deux systèmes sont donc essentiels pour que notre cœur ne batte ni trop vite, ni trop lentement, en fonction de l’activité du corps.

Quelles sont les causes du malaise vagal ?

Certains facteurs physiques (douleur violente, chaleur incommodante, effort intense, station debout prolongé) et/ou psychologiques (stress important, émotion forte) vont perturber cet équilibre : la fréquence cardiaque diminue, la tension artérielle chute. Le transport du sang et de l’oxygène au cerveau et aux autres organes vitaux s’en trouvent perturbés, entrainant potentiellement des nausées, des vertiges, des sueurs, une pâleur, une perte de tonus et, dans certains cas, l’évanouissement (très souvent bref). En cas de perte de connaissance plus longue, on ne parle plus de malaise vagal mais de « syncope ».

Comment réagir ?

Une personne qui fait un malaise vagal voit son visage devenir rapidement pâle (il n’est plus assez irrigué) et sa vue se trouble (voile noir devant les yeux). En cas de malaise vagal, il est important – en plus d’appeler les secours – d’inciter la personne à s’allonger et à surélever les jambes pendant au moins dix minutes, afin de faire remonter le sang et d’éviter la perte de connaissance. Si vous assistez à un malaise avec perte de connaissance, appelez immédiatement les secours. Même s’il est impressionnant, le malaise vagal n’est pas dangereux pour la santé. En revanche, si les malaises deviennent fréquents (plus d’une fois par mois), mieux vaut consulter un médecin.

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Un premier cas de virus Usutu décelé en France


Les Français, vont-ils devoir se méfier même des moustiques domestiques, celle la plus répandue en France ? Ils peuvent transmettre le virus Usutu. Les médecins ne savent pas l’origine de ce virus, ils soupçonnent des oiseaux migrateurs, des chauves-souris, ou des rongeurs. Mais, pas de panique, pour le moment, c’est des cas très, très, très rare qui ont été recensés dans le monde …
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Un premier cas de virus Usutu décelé en France

 

Un premier cas de virus Usutu décelé en France

Le 15 juin 2018.

C’est une première en France. Un homme de 39 ans a été diagnostiqué porteur du virus Usutu, transmis par les moustiques domestiques.

Le virus Usutu, qu’est ce que c’est  ?

Pour la première fois en France, un homme a été diagnostiqué porteur du virus Usutu à Montpellier. Après la dengue, le chikungunya et le virus zika, voici une nouvelle maladie transmise par les moustiques. Cette dernière est d’autant plus inquiétante qu’elle est transmise par les moustiques domestiques, l’espèce la plus répandue en France.

La découverte de ce cas signifie peut-être que d’autres personnes sont infectées car les patients touchés par ce virus ne présentent, la plupart du temps, aucun symptôme. Cette maladie est en outre encore mystérieuse pour les médecins qui ne connaissent pas son origine.

« Les petits oiseaux migrateurs venus d’Afrique sont les suspects n°1, mais le réservoir n’a pas été formellement identifié. Les chauves-souris, qui sont de véritables sacs à virus, ou certains rongeurs pourraient aussi y contribuer » explique Yannick Simonin, enseignant et chercheur à l’Inserm et à l’université de Montpellier (Hérault).

Quels sont les symptômes du virus Uustu ?

L’homme infecté par le virus Uustu s’est rendu à l’hôpital car il souffrait d’une paralysie faciale du côté droit du visage.

Un des médecins de l’hôpital de Montpellier a ajouté  au micro de France 3 que le patient ressentait « des fourmis dans tout le corps et des petits déficits moteurs. Un tableau assez atypique. »

Soigné à temps il a pu échapper à d’importantes complications et séquelles. De manière générale, le virus Usutu s’attaque au système nerveux. Selon le comité national d’épidémiosurveillance en santé animale, les cas sont très rares chez l’homme : en Afrique, deux cas ont été identifiés, l’un en 1981 et l’autre en 2004. En Europe, quelques cas ont été signalés depuis 2009 en Italie et en Croatie.

Maylis Choné

https://www.passeportsante.net/fr/

Dans le cerveau de l’homme qui ne craint pas le froid


J’ai déjà vu un reportage sur Wim Hof, l’homme de glace. Il est capable de résister a des froids intenses alors qu’il n’est qu’en culotte courte. Comment peut-il réussir cet exploit. Les scientifiques ont essayer de comprendre grâce à l’IRM du cerveau. C’est son système nerveux sympathique qui a eu le plus de réaction
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Dans le cerveau de l’homme qui ne craint pas le froid

 

Dans le cerveau de l'homme de glace

Wim Hof est surnommé “Iceman”, “l’homme de glace”, pour son exceptionnelle capacité de résistance au froid.

MERCURY PRESS/CATERS/SIPA

Par Hugo Jalinière

Wim Hof est surnommé “l’homme de glace” pour son exceptionnelle capacité à résister au froid. Des chercheurs ont étudié son cerveau en détail pour tenter d’en percer le mystère.

Pieds nus, vêtu d’un simple short, il a couru un semi-marathon sur le cercle polaire… Plus tard, il a établi un record en passant 72 minutes dans une baignoire remplie de glaçons. Voilà deux des 21 exploits — aussi impressionnants qu’inutiles — revendiqués par Wim Hof. Mieux connu sous le nom d“Iceman” (ou “l’homme de glace” en français), ce Néerlandais de 58 ans a en effet démontré une singulière résistance aux froids extrêmes. Une capacité qu’il attribue à une méthode alliant méditation et maîtrise de la respiration.

“Tout le monde est capable d’apprendre ce que je suis capable de faire”, explique sans surprise celui qui a organisé au début des années 2000 la promotion de sa “méthode Hof”.

Mais que sa maîtrise du froid soit due à la méditation ou non, les capacités de Wim Hof ont de quoi intriguer les scientifiques. D’autant qu’il ne se contente pas de résister au froid, il l’apprécie.

Wim Hof prétend contrôler sa thermorégulation corporelle grâce à l’activité de son cerveau

Des spécialistes en neuro-imagerie de la Wayne State University, à Detroit (États-Unis) se sont donc intéressés à la façon dont le cerveau de Wim Hof réagissait lors d’expositions à un froid glacial. Avec des résultats qualifiés de “surprenants”. Les Drs Otto Muzik et Vaibhav Diwadkar ont utilisé à la fois l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle, qui permet de tracer l’activité neuronale, et du PET scan, pour l’activité métabolique des autres organes (peau, poumons, cœur…). Le fakir du froid prétend en effet posséder le contrôle de sa thermorégulation corporelle grâce à l’activité de son cerveau. Trois jours durant, il a été soumis à des tests faisant varier la température sur l’ensemble de son corps. Il était pour cela vêtu d’une combinaison spéciale, dans laquelle les chercheurs faisaient circuler de l’eau froide.

L’objectif étant de “provoquer des périodes d’hypothermie douce”, écrivent les auteurs de l’étude parue dans la revue NeuroImage.

Un protocole pour le moins original, à défaut d’être aussi “glaçant” que les “exploits” de Wim Hof.

Wim Hof lors des tests menés par les chercheurs de la Wayne State University (États-Unis).

Les données récoltées ont été comparées à celles de participants sains.

Les auteurs de l’étude relève ainsi le caractère “inhabituel” d’une “régulation volontaire de la température corporelle de la peau, et donc de la température corporelle, même quand le corps est soumis au froid”.

Ce qui “pourrait expliquer sa résistance aux gelures”, précise Otto Muzik.

Mais les chercheurs observent surtout une augmentation significative de son système nerveux sympathique. Un système censé être autonome, contrôlant un grand nombre d’activités “automatiques” de l’organisme : rythme cardiaque, vasoconstriction (modification du diamètre des vaisseaux sanguins), pression artérielle, sécrétion d’adrénaline, libération de glucose par le foie… L’autre phénomène observé est d’ailleurs la consommation plus importante de glucose par les muscles intercostaux. Ce qui résulte, selon les auteurs, en une génération de chaleur se diffusant aux tissus pulmonaires qui réchauffent alors le sang venus s’oxygéner.

Et si le froid, c’était dans la tête ?

“Nous nous attendions à ce que “l’homme de glace” montre une activité neuronale importante dans le cortex insulaire, où sont localisés les centres cérébraux de thermorégulation. Mais c’est dans la substance grise périaqueducale située dans le tronc cérébral supérieur que nous avons observé le plus de modifications substantielles. Une région associée aux mécanismes cérébraux pour le contrôle de la douleur, et qui étend ce contrôle en relâchant des opioïdes et des cannabinoïdes », ajoute le chercheur.

L’hypothèse envisagée par les auteurs est que Wim Hof aurait développé la capacité de susciter, par un stress induit, une réponse analgésique dans la substance grise périeaqueducale. Autrement dit, produire spontanément des opioïdes et des cannabinoïdes dans le cerveau.

“Nos résultats fournissent des preuves convaincantes de la prééminence du système nerveux central sur le corps dans la médiation des réponses de l’homme de glace à l’exposition au froid”, écrivent les chercheurs.

Aucune preuve cependant que la “méthode Hof” soit à l’origine d’un tel métabolisme. L’étude mentionne d’ailleurs de nombreuses fois cette “méthode Hof”, alors qu’elle ne se base finalement que sur un individu.

De là à penser que l’homme de glace et les chercheurs se font un coup de pub mutuel… Reste que les observations avérées chez Wim Hof ont de quoi intriguer : et si le froid, c’était dans la tête ?

https://www.sciencesetavenir.fr/

Le Saviez-Vous ► Voici cinq faits que vous ignorez peut-être sur le TDAH


Le TDAH est une maladie neurologique et comme il est mal compris par une bonne partie de la population, il y a beaucoup de préjugés face à ce trouble de l’attention
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Voici cinq faits que vous ignorez peut-être sur le TDAH

 

Voici cinq faits que vous ignorez peut-être sur le TDAH.

SUZANNE TUCKER/SHUTTERSTOCK

PAR NADINE DESCHENEAUX

De récentes recherches portent à croire que les stigmates et la confusion persistent encore au sujet du TDAH : un sondage de Purdue Pharma (Canada) révèle que près du tiers des Canadiens sondés croient que le TDAH est un trouble mental.

« Le TDAH est en réalité un trouble neurobiologique qu’on connaît depuis plus d’un siècle », explique Dre Annick Vincent, psychiatre et spécialiste du TDAH. « Il s’agit d’un trouble chronique caractérisé par un déficit du système nerveux qui cause une inattention, de l’hyperactivité, de l’impulsivité et souvent une hyperréactivité émotionnelle. La science nous a d’ailleurs appris que des facteurs génétiques et biologiques peuvent intervenir dans son développement. »

Cinq grands préjugés sur le TDAH

  1. Les hommes sont plus à risque. 42 % des Canadiens sondés croient à tort que le TDAH est plus fréquent chez les hommes. Toutefois, comme les hommes affichent plus de symptômes visibles de l’hyperactivité et moins de symptômes plus subtils d’inattention, ils sont peut-être plus faciles à diagnostiquer ou ils le sont plus tôt dans la vie.

  2. Le TDAH est une invention. Le TDAH est reconnu par les grandes associations médicales et les agences de santé publique. Son existence est étayée par plus d’un siècle de données scientifiques.

  3. Le TDAH est surdiagnostiqué. Bien qu’il soit le trouble le plus fréquent chez l’enfant au Canada et l’un des troubles psychiatriques les plus faciles à traiter, il demeure méconnu et sous-diagnostiqué.

  4. Le TDAH empire plus la journée avance. Comme le commun des mortels, les personnes vivant avec un TDAH perdent de la résistance à la fin d’une longue journée, en plus de devoir composer avec les symptômes du trouble et ses fluctuations du lever au coucher.

  5. On guérit du TADH en vieillissant. Environ 80 % des enfants diagnostiqués souffrent toujours du trouble à l’adolescence et 60 % en sont toujours atteints à l’âge adulte.

Pour en savoir plus sur le TDAH, visitez le site du Centre for ADHD Awareness, Canada

http://selection.readersdigest.ca/

Saviez-vous qu’une piqûre de tique, ce n’est pas banal?


On entend parler de temps à autre au Québec, de la maladie de Lyme qui est transmis par la tique qui se propage de plus en plus. Il est donc important de savoir comment s’en préserver, et d’être conscient des premiers signes de cette maladie
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Saviez-vous qu’une piqûre de tique, ce n’est pas banal?

 

Saviez-vous qu'une piqûre de tique, ce n'est pas banal?

Photo Agence QMI

Une tique, ça pique! Et certaines tiques peuvent transmettre des maladies, dont la maladie de Lyme. Ces petites bibittes vivent surtout dans les forêts, dans les herbes hautes et dans les broussailles, on ne les voit pas tout le temps! Avec la période estivale qui bat son plein, il est simple de se protéger de piqûres de tiques tout en profitant des activités que nous offre l’été!

La maladie de Lyme, au Québec? Vraiment?

Depuis quelques années, on entend de plus en plus parler de la maladie de Lyme au Québec. Qu’en est-il vraiment? La maladie de Lyme est une infection que vous pouvez contracter par une piqûre d’une tique infectée. Lorsqu’elle pique un humain, la tique se nourrit de son sang et peut rester attachée à sa peau pendant plus d’une journée. Plus la tique infectée reste longtemps attachée à la peau, plus le risque de transmission de la maladie est élevé.

Une rougeur sur la peau qui grossit pour atteindre plus de 5 centimètres à l’endroit de la piqûre de la tique est le signe le plus courant de cette maladie. Elle apparaît entre 3 et 30 jours suivant la piqûre. Elle peut aussi être accompagnée d’autres symptômes tels que de la fièvre, des maux de tête, de la fatigue, des douleurs musculaires et articulaires. Cette maladie se traite facilement avec des antibiotiques, mais non traitée, des complications aux articulations, au système nerveux ou au coeur peuvent survenir.

Au Québec, la maladie de Lyme est de plus en plus répandue chez les adultes et les enfants. Elle est particulièrement présente dans les régions de la Montérégie et de l’Estrie. Par contre, des tiques infectées peuvent également se trouver dans plusieurs autres régions. Il est donc important de se protéger lors de toute activité dans les hautes herbes et les forêts.

Des moyens efficaces pour prévenir la maladie de Lyme

Pour prévenir les piqûres de tiques lors des activités extérieures, il est recommandé:

· d’utiliser un chasse-moustiques;

· de demeurer dans les sentiers;

· de porter des vêtements longs de couleur claire.

Après une activité, il est important d’inspecter toutes les parties de son corps ou de celui des enfants pour vérifier si une tique est attachée à la peau. Si c’est le cas, il faut immédiatement la retirer, en utilisant une pince fine, telle une pince à sourcils, plutôt que les doigts ou les ongles, pour éviter de l’écraser. Si la tique infectée est écrasée, cela peut favoriser la transmission de la bactérie.

Pour retirer une tique de façon sécuritaire, il est important de suivre la méthode adéquate.

Pour en apprendre plus sur la maladie de Lyme, consultez le Portail santé mieux-être.

N’oublions pas les animaux de compagnie

Ils peuvent aussi se faire piquer par des tiques et être infectés par la maladie de Lyme. S’il y a des signes de la maladie, leur gravité varie et se révèle de diverses manières. Si vous repérez une tique sur votre animal, appliquez la même méthode que pour les humains: retirez-la, conservez-la et, en présence de symptômes, consultez un médecin vétérinaire.

http://fr.canoe.ca

Le Saviez-Vous ► La maladie de Parkinson: une histoire de l’évolution des traitements


L’histoire de la maladie de Parkinson est assez récente du moins la description des symptômes ainsi que les traitements pour atténuer l’évolution de la maladie
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La maladie de Parkinson: une histoire de l’évolution des traitements

 

Jacques Beaulieu

Chroniqueur et communicateur scientifique

Le premier médecin à fournir une description détaillée de la maladie se nommait James Parkinson. Il était le fils de John Parkinson, lui-même médecin chirurgien à Londres vers le milieu des années 1760 jusqu’à la fin des années 1780 où il cède son cabinet à son fils James. Celui-ci était d’ailleurs doté d’un esprit encyclopédique assez remarquable. C’était un véritable touche-à-tout. Par exemple, il déclarait à qui voulait l’entendre que tous les médecins devraient connaître la sténographie, méthode qu’il pratiquait lui-même pour écrire les dossiers de ses patients, ses articles scientifiques et ses livres.

Tout en s’occupant de ses patients, le Dr Parkinson s’intéressait de près à la politique. Il s’est fait le défenseur des milieux défavorisés doublé d’un antimonarchiste actif. Selon certains historiens, il fut même un artisan de la Révolution française. Il a d’ailleurs publié plus d’une vingtaine de pamphlets politiques entre 1783 et 1795. Élu pour siéger à la Chambre des communes du gouvernement britannique, il demeurait néanmoins membre de sociétés secrètes anglaises reconnues pour leurs visions anarchiques. Tant et si bien qu’il fut convoqué devant le Conseil privé pour être questionné concernant un complot d’assassinat contre le roi d’Angleterre (Georges III). Heureusement, l’affaire n’alla pas plus loin et le docteur mit fin à ses implications politiques dès 1795.

De 1799 à 1817, il signa trois traités médicaux d’importance : le premier sur la goutte (1799), l’autre sur la péritonite et le troisième sur la paralysie tremblante (ou agitante, selon les sources). Son traité intitulé An Essay on the Shaking Palsy parut à Londres en 1817 et fit histoire. Il y décrivait de façon claire et précise les symptômes de six patients souffrant de cette affection. Le plus surprenant est que le docteur Parkinson n’examina réellement qu’un seul de ces patients. Pour les autres, il ne s’agissait que d’observations faites au hasard dans les rues. Plus de 60 ans plus tard, le médecin français Jean-Martin Charcot donnera le nom maladie de Parkinson à cette maladie en son honneur.

Il partagera la dernière partie de sa vie entre la médecine, la géologie et la paléontologie. Il publia d’ailleurs un livre portant sur une introduction à l’étude des fossiles. Il participe à la fondation de la Geological Society of London.

L’autre grand nom dans la description de la maladie de Parkinson est un neurologue français: Jean-Martin Charcot (1825-1893). Œuvrant à l’hôpital de la Salpêtrière à Paris, il y contribuera de manière remarquable à l’étude de la physiologie et de la pathologie du système nerveux. C’est lui qui, comme nous l’avons vu, donnera le nom de maladie de Parkinson en hommage à son premier descripteur.

La dopamine est, toujours de nos jours, le remède principal utilisé contre la maladie de Parkinson. La paternité en revient au médecin suédois Arvid Carlsson.

Les causes

Dès 1919, un médecin russe, le Dr Konstantin Tretiakof, grâce à des autopsies sur des patients atteints, montre que la maladie origine d’un mauvais fonctionnement de la partie la plus profonde du cerveau au niveau du tronc cérébral dans une région appelée locus niger ou encore substance noire. Il y observe une perte de neurones et une dépigmentation. En 1920, l’encéphalite épidémique de von Economo fait de nombreuses victimes, plusieurs de ceux qui y survivent se révèlent atteints de la maladie de Parkinson. Il devient alors possible de discerner entre la maladie de Parkinson (idiopathique) et le syndrome parkinsonien.

Le remède

La dopamine est, toujours de nos jours, le remède principal utilisé contre la maladie de Parkinson. La paternité en revient au médecin suédois Arvid Carlsson. Après des études en médecine, tôt le Dr Carlsson oriente sa carrière vers la recherche en pharmacologie plus particulièrement en neurophysiologie et en neuropharmacologie. Lorsque ce chercheur parle pour la première fois du rôle de la dopamine dans le cerveau en 1957, il est pratiquement perçu dans la communauté scientifique comme un hérétique. Dans une entrevue qu’il accorda à l’éditeur en chef de la Fondation Nobel le 9 avril 2008, Carlsson énumérera les résistances du milieu scientifique auxquelles il a dû faire face à ses débuts (pour l’entrevue complète, le lecteur peut consulter ce site).

Il faut bien se rappeler que jusqu’à la fin des années 1950, deux thèses pour expliquer le fonctionnement cérébral s’affrontaient. Il y avait les tenants de la thèse électrique qui étaient de loin les plus nombreux et qui croyaient que le signal nerveux voyageait entre les neurones par l’influx électrique. Il y avait aussi ceux, une très faible minorité, dont faisait bien sûr partie Carlsson, qui croyait que la chimie pouvait aussi y avoir un rôle à jouer. Chaque époque a ses dogmes. L’autre auquel Carlsson devait faire face était que la dopamine n’était pas du tout acceptée comme un neurotransmetteur. En effet, cette substance n’avait aucun effet sur d’autres tissus, contrairement à l’acétylcholine qui pouvait faire réagir des fibres cardiaques ou musculaires in vitro. Elle était alors considérée comme un composé inactif, un métabolite utile dans la synthèse de la noradrénaline. Notre chercheur avait donc une bonne côte à remonter pour faire accepter ses hypothèses.

Pour y parvenir, il s’associa avec un autre chercheur, Nils Hillarp, et décida de prouver l’exactitude de sa thèse en travaillant avec une molécule reconnue pour son action sur les réserves de neurotransmetteur dans le cerveau: la réserpine. Utilisée d’abord comme antidépresseur chez l’humain et sédatif chez les chevaux, cette molécule, lorsqu’administrée à fortes doses détruit les réserves de dopamine au cerveau provoquant des syndromes parkinsoniens. L’utilisant chez des animaux de laboratoire, Carlsson put démontrer qu’une administration de L-dopa (ou Lévodopa), un précurseur immédiat de la dopamine, arrêtait les symptômes du Parkinson. Ces résultats spectaculaires convainquirent rapidement la communauté scientifique et ouvrirent la voie à toute une série de recherche sur les neurotransmetteurs. Ils donnèrent aussi un élan extraordinaire aux recherches en neuropharmacologie. En 2000, Arvid Carlsson, Paul Greengard et Eric R. Kandel se virent attribuer le Prix Nobel de Médecine ou de Physiologie pour leurs découvertes.

Moins de 10 ans plus tard, soit en 1967, un chercheur autrichien, Oleh Hornykiewiez démontre que les personnes atteintes de la maladie de Parkinson présentent une perte massive de la dopamine. Mais la L-dopa était difficile d’administration, car il fallait utiliser de très fortes doses pour qu’une partie de celles-ci puissent atteindre les zones du cerveau visées et les résultats demeuraient mitigés. La même année un autre pas sera franchi par le scientiste américain Georges C. Cotzias et son équipe. Au lieu d’administrer de fortes doses, ils eurent l’idée de fragmenter la dose en plusieurs traitements. Ainsi en donnant de faibles doses de L-dopa à chaque deux heures, ils réussirent à obtenir une disparition quasi complète des tremblements chez des patients souffrant de la maladie de Parkinson. Les lettres de noblesse de la Lévidopa étaient dès lors signées.

La lévodopa demeure, comme nous l’avons souligné, le médicament de première ligne pour le traitement de la maladie de Parkinson. Mais après plusieurs années d’utilisation (en général de 3 à 5 ans), les patients connaîtront des fluctuations du médicament (effet ON OFF) ainsi que des épisodes de figements (freezing) et des mouvements involontaires, dyskinésies, peuvent aussi commencer à se manifester. D’autres médicaments pouvant retarder l’apparition de ces symptômes sont alors utilisés comme les inhibiteurs de la MAO B (mono-amine oxydase B) ou rasagiline. Ceux-ci peuvent être employés dans les tout premiers stades de la maladie et permettent de repousser dans le temps la prise de la lévodopa. Les inhibiteurs de la COMT (catéchol-0-méthyltransférase) sont aussi utilisés en même temps que la L-dopa afin d’empêcher que celle-ci ne soit dégradée avant d’atteindre le cerveau. Ceci permet indirectement d’augmenter la quantité de dopamine au cerveau donc de diminuer les doses le lévodopa et retarder ou ralentir les périodes ON-OFF. L’amantadine peut aussi être utilisée de manière concomitante avec la lévodopa. Elle permet de diminuer les dyskinésies. Enfin, on a encore parfois recours aux anticholinergiques, surtout chez les patients plus jeunes qui ont des problèmes légers dans les tout premiers stades de la maladie.

La découverte de la dopamine constitue donc une étape capitale dans l’acquisition des connaissances sur le fonctionnement du cerveau humain.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Éviter la carence en vitamine B12


Beaucoup optent pour les régimes végétariens et végétaliens. Il est donc important de faire de bons choix alimentaires pour éviter les carences et être végétalien demande encore plus de connaissance
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Éviter la carence en vitamine B12

 

La vitamine B12 est essentielle, notamment pour le fonctionnement du système nerveux. Étant presque exclusive au règne animal, elle est trop souvent absente d’une alimentation végétalienne, et cette carence peut entraîner d’irréversibles dommages neurologiques, souligne le site Extenso de l’Université de Montréal.

« Une alimentation lacto-ovo-végétarienne incluant les œufs, le lait, le yogourt et le fromage présente peu de risques de carence en vitamine B12. Ces aliments en fournissent suffisamment. »

« Cependant, indique le site, les végétaliens, qui ne consomment aucun produit du règne animal, doivent porter une attention particulière à cette vitamine. En plus de comporter davantage de risques de carence en vitamine B12, la diète végétalienne est généralement riche en acide folique ce qui peut cacher les symptômes d’une telle carence. Conséquences à long terme : des risques d’anémie et des dommages neurologiques irréversibles…

Si vous ne consommez pas de lait ou d’œufs, seuls les aliments enrichis de vitamine B12 ou une supplémentation pourront vous garantir un apport suffisant.

Les aliments enrichis

Au Canada, la loi oblige les producteurs à enrichir certains aliments de vitamine B12. Assurez-vous de consommer suffisamment de ces aliments chaque jour.

Les boissons de soya, certaines levures et les simili-viandes figurent parmi les aliments enrichis.

Si le produit est enrichi, vous devriez en retrouver la mention sur l’emballage. Lisez bien les étiquettes pour savoir si le produit que vous achetez est enrichi de vitamine B12. Cette dernière peut aussi apparaître dans la liste des ingrédients sous le terme de “cyanocobalamine”.

Les algues et le tempeh : de fausses sources

Pour combler vos besoins en vitamine B12, ne vous fiez pas aux algues (la spiruline, par exemple) ni aux produits de soya fermentés, comme le tempeh. Ces aliments contiennent beaucoup de vitamine B12 inactive. Ils ne peuvent donc pas être considérés comme de bonnes sources de cette vitamine.

Suppléments

Peu coûteux et non toxique, un supplément de vitamine B12 est fortement recommandé aux végétaliens qui ne consomment pas assez d’aliments riches en vitamine B12. »

Psychomédia avec source : Extenso.

http://www.psychomedia.qc.ca/

La mise en forme freinerait l’évolution du Parkinson


L’exercice, c’est reconnu qu’il a des effets bénéfiques pour le corps. Il semble que des exercices adaptés pourraient même freiner l’évolution de la maladie de Parkinsons
Nuage

 

La mise en forme freinerait l’évolution du Parkinson

 

La mise en forme freinerait l'évolution du Parkinson

La maladie de Parkinson touche environ 4 millions de personnes dans le monde.Photo Fotolia

Selon une nouvelle étude, dirigée par le Dr J. Eric Ahlskog, neurobiologiste, à la clinique Mayo, aux États-Unis, des activités comme l’aérobic, l’elliptique ou la marche rapide freineraient l’évolution de la maladie de Parkinson.

Dans le Jama Neurology, des chercheurs américains préconisent d’intégrer des exercices de fitness et d’aérobic intenses dans les traitements des patients souffrant de la maladie de Parkinson, responsable de l’endommagement progressif du système nerveux.

«Plus le patient transpire, a chaud, et est fatigué, plus l’effet sera protecteur sur le cerveau», affirme le Dr J. Eric Ahlskog, neurobiologiste et auteur du Nouveau Livre de traitement de maladie de Parkinson.

Les exercices d’étirement et d’équilibre pourront quant à eux diminuer les sensations de rigidité des muscles, de mouvements ralentis, de troubles de l’équilibre et de la posture, symptômes caractéristiques de la maladie de Parkinson. Elle se manifeste aussi par des mouvements incontrôlés, dont le tremblement des mains, des bras et des jambes, par la raideur des membres et du buste.

Les chercheurs ont montré que les exercices d’aérobic libèrent des petites protéines dans le cerveau dont l’effet est comparable à celui de l’engrais appliqué à une pelouse. La pratique entretient les connexions cérébrales et empêche le rétrécissement et vieillissement du cerveau provoqués par la maladie.

Pour freiner efficacement les effets de la maladie, la pratique doit être régulière (deux à trois fois par semaine) et progressive et associée au bon dosage du traitement médicamenteux anti-parkinsonien, la carbidopa-lévodopa.

La maladie de Parkinson est la deuxième maladie neurologique la plus fréquente après la maladie d’Alzheimer. Elle touche environ 4 millions de personnes dans le monde et plus de 300 000 individus sont diagnostiqués chaque année, le plus souvent après 55 ans.

En France, 1 à 2 % des Français de plus de 65 ans sont victimes de la maladie de Parkinson et 3,4 % des plus de 75 ans.

http://fr.canoe.ca/