Un séjour dans l’espace affecte différemment les femmes et les hommes


Vous avez sans doute entendu parler que deux femmes ont fait leur première sortie dans l’espace, le 18 octobre dernier. Ce n’est pas évident pour une femme, car c’est un milieu pensé pour les hommes. En plus, comme sur la Terre, les hommes et les femmes réagissent différemment dans l’espace sur le plan médical. C’est quand même important ce genre de recherche avant de s’aventurer plus longtemps au travers des étoiles.
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Un séjour dans l’espace affecte différemment les femmes et les hommes


Les changements observés chez les cosmonautes, tous sexes confondus, s'apparentent à un processus de vieillissement accéléré. I skeeze via Pixabay

Les changements observés chez les cosmonautes, tous sexes confondus, s’apparentent à un processus de vieillissement accéléré. I skeeze via Pixabay

Repéré sur BBC

Repéré par Robin Tutenges

Pression artérielle, maladies, vision trouble: les effets ressentis loin de la Terre varient selon le sexe.

Pour la première fois de l’histoire, une sortie dans l’espace 100% féminine a eu lieu le 18 octobre 2019. Les deux Américaines Christina Koch et Jessica Meir ont fait un grand pas dans la conquête d’un univers dominé majoritairement par les hommes. Mais est-ce davantage la galère pour les femmes de voyager dans l’espace?

La docteure Varsha Jain, gynécologue et chercheuse pour la Nasa sur la santé des femmes dans l’espace, s’est penchée sur les effets qui peuvent survenir après une telle excursion, notamment en fonction du sexe de l’individu. Selon elle, l’adaptation aux conditions extrêmes rencontrées dans un environnement spatial est à peu près la même pour les hommes et les femmes, mais il existe certaines variations.

Un retour sur Terre vécu différemment

Revenir d’un séjour dans l’espace n’a rien d’une promenade de santé. Les changements observés chez les cosmonautes, tous sexes confondus, s’apparentent à un processus de vieillissement accéléré: fonte des muscles, de la masse osseuse et déformation de façon temporaire du tissu cérébral.

Cependant, alors que les femmes ont plus tendance à se sentir mal au-delà de l’atmosphère, «les hommes sont plus susceptibles de contracter une maladie à leur retour», précise Varsha Jain dans un entretien accordé à la BBC.

Par ailleurs, «la gent masculine a davantage de problèmes de vision et d’ouïe une fois sur Terre», alors que les femmes sont plus exposées à un dérèglement de la pression artérielle.

L’enjeu de ces analyses est de comprendre s’il s’agit de différences hormonales ou de changements physiologiques plus subtils. À long terme, comprendre ces variations «pourrait aider à mieux comprendre la santé humaine sur Terre», souligne Varsha Jain.

La procréation après un tel voyage est aussi au centre des questionnements.

Pour les cosmonautes hommes, «la qualité et le nombre de spermatozoïdes diminuent pendant le voyage avant de se régénérer automatiquement une fois sur Terre».

Pour les cosmonautes femmes, le mystère reste entier. Les radiations auxquelles elles sont exposées pourraient impacter leur fertilité, bien qu’aucune étude ne le démontre, rappelle la chercheuse. Par précaution, la Nasa est notamment favorable à ce que les femmes congèlent leurs ovocytes avant leurs missions.

Mais vivre dans l’espace peut aussi s’avérer être un défi pour les femmes car rien ou presque n’a été à l’origine pensé pour elles. Quand aller aux toilettes relève du vrai casse-tête, la question des menstruations a aussi longtemps posé problème. Le manque d’études et de matériel adapté rappelle que le spatial demeure un monde très masculin. L’exemple criant reste la sortie dans l’espace entièrement féminine annulée en mars 2019 en raison d’un problème de garde-robe. Il n’y avait à bord qu’une seule combinaison adaptée pour les deux femmes. Au total, seules 65 femmes ont effectué un voyage spatial sur 564 astronautes. Mais les choses semblent évoluer, et la gent féminine représente désormais plus du tiers des astronautes actifs et actives de la Nasa.

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Le regard de votre chien a évolué pour que vous ne puissiez pas y résister


Vous connaissez le regard d’un chien battu, du genre attendrissant ? Il semblerait que le chien possède deux muscles du sourcil qui nous font réagir positivement à son regard. Le loup n’a pas cet atout. Quand les chiens ont commencé à être domestiqué, l’homme aurait chercher a faire des chiens qui avaient un regard tendre.
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Le regard de votre chien a évolué pour que vous ne puissiez pas y résister

Ce regard est le fruit, entre autres, de la domestication des chiens. | Jordan Davis via Unsplash

Ce regard est le fruit, entre autres, de la domestication des chiens. | Jordan Davis via Unsplash

Repéré par Ines Clivio

Repéré sur Washington Post

Ces yeux qui font fondre votre cœur ne sont qu’une sombre mascarade darwinienne.

Charles Darwin définit la sélection naturelle comme une variation génétique qui se conserve et se perpétue au sein d’une espèce dans la mesure où elle lui est utile. Il se trouve que faire les yeux doux s’est révélé utile pour les chiens, c’est pourquoi ils ont développé deux petits muscles dans les sourcils dans le seul but de vous émouvoir de leur joli regard par en bas.

Particularité anatomique

Cette vérité est difficile à admettre, mais sous ce regard attendrissant qui fait chavirer notre cœur, il n’y a qu’un jeu de muscles de sourcils. Ces beaux yeux portent même un nom affreusement scientifique: «AU101 – soulèvement du sourcil interne».

En comparant ces muscles du chien avec ceux de loups sauvages, des scientifiques de l’université Duke ont découvert qu’ils n’apparaissaient étonnemment que chez les chiens.

Même s’il en avait envie, un loup ne pourrait pas faire les yeux de chien battu. Il ne possède pas les deux muscles du regard mignon, le levator anguli oculi medialis, situé au niveau du sourcil, qui permet de le soulever, et le retractor anguli oculi lateralis muscle, juste en dessous de l’œil, qui permet d’élargir le regard.

Ce qui est saisissant dans cette découverte, c’est la vitesse à laquelle semblent s’être développés ces caractères.

Syndrome de domestication

Avant d’être le meilleur ami de l’être humain, le chien était un loup féroce. Quand on a commencé à le domestiquer, il y a 33.000 ans, il est évident que nous allions privilégier les bêtes gentilles, qui ne risquaient pas de nous arracher un bras pendant notre sommeil.

À notre contact et en fonction de ce que l’on exigeait d’eux, ils ont évolué et ont conservé les caractères considérés comme utiles à la survie de l’espèce. Cette sélection naturelle par la main de l’homme est ce qu’on appelle le «syndrome de domestication»; le regard mignon n’en serait qu’une occurrence parmi d’autres.

En la croisant avec d’autres études, en particulier celle qui explique que croiser le regard d’un chien provoque un pic d’oxytocine (en quelque sorte l’hormone de l’amour) au même titre que croiser celui d’un bébé, on comprend que l’être humain a favorisé les chiens capables de ce regard –au point que s’est créé un muscle spécifique pour le provoquer. Une fois de plus, l’impact de l’être humain sur une autre espèce est indéniable

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Les baskets à semelles épaisses sont très mauvaises pour vos pieds


Bien que ce soit moins pire que porter des talons haut, il semble que les souliers à semelle épaisse qui sont très vendeurs présentement ne soient non plus recommandé. Ils solliciteraient les muscles de l’avant du tibia et pourraient provoquer des périostites tibiales. Il parait que nos pieds seraient mieux dans des chaussures à orteils séparés.
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Les baskets à semelles épaisses sont très mauvaises pour vos pieds


Ces baskets sont déconseillées pour la pratique d’une activité physique puisqu’elles ne permettent pas de soutenir correctement le pied et la cheville. | Mehdi-Thomas Boutdarine via Unsplash

 

Ces baskets sont déconseillées pour la pratique d’une activité physique puisqu’elles ne permettent pas de soutenir correctement le pied et la cheville. | Mehdi-Thomas Boutdarine via Unsplash

Repéré par Audrey Renault

Repéré sur The guardian

Selon les podologues, les chaussures phares du moment sont un réel danger pour les muscles et les articulations de la cheville et de la jambe.

Fila, Nike, New Balance, Reebok, Superga… Toutes les marques proposent aujourd’hui leurs baskets à semelles épaisses, reprenant l’esthétique des années 1990 qui fait la mode d’aujourd’hui. Mais si elles semblent confortables et inoffensives à première vue, ces grosses baskets ne sont pas une bonne nouvelle pour nos petons.

«Les baskets à semelles épaisses sont plus lourdes. Le surpoids peut augmenter la sollicitation des muscles de l’avant du tibia, explique William Joyce, podologue dans une clinique londonienne. Cela peut provoquer des douleurs à l’avant de la jambe que l’on appelle des périostites tibiales.»

Parmi les paires les plus lourdes du marché, la journaliste Leah Harper cite dans un article pour The Guardian les Reebok Triple Platform X Gigi Hadid, qui pèsent 557 grammes, et les Superga 2790 Linea Up Down, 481 grammes au compteur.

Malgré leur poids, le succès de ces baskets ne se dément pas. Au premier semestre 2019, les baskets pour femmes Alexander McQueen et leurs semelles surdimensionnées ont ainsi caracolé en tête du Lyst Index, un classement trimestriel des marques et des produits de mode les plus populaires du moment. Chez les hommes, ce sont les Nike React Element 87 qui trônent au sommet d’un palmarès composé exclusivement de baskets. Une première.

Moins dangereuses que les talons hauts

Commercialisées par des labels sportifs, ces baskets ne sont pas pour autant conseillées pour la pratique d’une activité physique puisqu’elles ne permettent pas de soutenir correctement le pied et la cheville.

Au contraire de ces baskets à semelles épaisses, les chaussures idéales, pour le sport comme pour le quotidien, seraient selon les expert·es une paire minimaliste comme les fameuses chaussures à orteils séparés, ces sortes de gants pour pieds qui reproduisent la sensation de marcher ou courir pied nu.

Si les podologues assurent que la chaussure la plus adaptée dépend évidemment de l’âge, de l’état de santé ou du poids de chaque personne, ces spécialistes sont néanmoins unanimes sur les dangers des talons hauts, jugés bien plus dangereux que les baskets à semelles épaisses.

«Les talons hauts sont généralement pires que ces baskets, assure Andrew Gladstone, directeur d’un centre de podologie à Londres. Les orteils y sont à l’étroit ce qui entraîne la formation de cors, une pression accrue sur les orteils et les articulations et des problèmes d’ongles, tandis que leurs semelles minces et dures peuvent causer des douleurs à la plante du pied, en endommageant les articulations métatarsiennes et en fatiguant le pied de manière générale.»


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Le Saviez-Vous ► 7 signes indiquant que vous ne mangez peut-être pas assez de protéines


Pour une alimentation équilibrée, que l’on soit omnivore, végétarien, végan, végétalien, il est nécessaire de choisir de bons aliments. Entre autres, les protéines sont importante pour la satiété, le maintien du poids, des muscles et du corps en général.
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7 signes indiquant que vous ne mangez peut-être pas assez de protéines

 

Par Clare Varellas

Votre corps dispose de bien des manières de vous dire que vous ne mangez pas assez d’œufs, de viandes maigres, de noix, de produits laitiers et de légumes riches en protéines pour alimenter vos muscles et votre santé en général.

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Istock/Robedero

Vous vous sentez constamment faible et affamé

Terry Hope Romero, auteure de livres de cuisine santé à succès, a constaté que son régime végétalien la laissait sans énergie et avec une sensation de manque durant la journée.

«Quand vous travaillez dur, que vous faites des longs déplacements matin et soir, que vous vous entraînez régulièrement ou que vous avez des tas de courses à faire, il est facile de céder à la tentation de vous gaver de sucres transformés, dit l’auteure. Ce n’est pas vraiment la meilleure chose à faire, surtout quand vous faites travailler vos muscles

Les protéines sont plus longues à digérer, ce qui vous donne un sentiment de satiété plus durable et davantage d’énergie. Quand elle a commencé à absorber plus de protéines (en ajoutant par exemple des protéines naturelles en poudre, comme les protéines de graines de chanvre ou des protéines de riz brun dans sa nourriture quotidienne, comme elle suggère de le faire dans son dernier livre, Protein Ninja), elle s’est vite sentie plus forte et plus assouvie.

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Istock/Is_Imagesource

Vos muscles ont l’air anémiques

Il ne suffit pas de fréquenter le gym au quotidien pour avoir l’air et se sentir plus fort. Si vous ne mangez pas assez de protéines pour donner à vos tissus suffisamment d’acides aminés (les petits composés de la protéine), votre corps n’aura d’autre choix que d’aller chercher ceux-ci dans vos fibres musculaires. Une des parties du corps les plus révélatrices de cette carence est la clavicule, explique Jessica Bihuniak, qui enseigne la nutrition à l’université de New York. Si votre clavicule est vraiment proéminente, alors le temps est venu de vous assurer que vous ingurgitez assez de protéines et, plus généralement, de calories.

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Istock/Baona

Vous luttez pour perdre du poids

Une recherche, publiée dans Nutrition Metabolism, et dont parle le magazine Women’s Health, a démontré que les gens au régime qui augmentaient leur apport en protéine de 30 pour 100 dans leur consommation calorique quotidienne absorbaient 450 calories de moins chaque jour et perdaient cinq kilos en trois mois. Manger assez de protéines est particulièrement important si vous suivez un régime parce que cela vous assure, lorsque vous maigrissez, de perdre du gras plutôt que les muscles qui stimulent votre métabolisme.

«Il faut plus longtemps pour digérer, métaboliser et utiliser les aliments riches en protéines, ce qui veut dire que vous dépensez plus de calories pour les traiter, explique le magazine. Il leur faut aussi plus de temps pour quitter votre estomac, ce qui fait que vous éprouverez une impression de satiété plus tôt et plus longtemps.»

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Istock/Vasileios

Vous perdez vos cheveux

Les nutritionnistes testent parfois la santé de leurs clients au régime en leur demandant de se passer la main dans les cheveux pour voir combien il en tombe après un seul passage. Les cheveux sont avant tout composés de protéines, et ils ont besoin d’en recevoir suffisamment pour pousser et rester en bonne santé. En manque de protéines, votre corps cherchera à maintenir celles-ci à un niveau acceptable en mettant la croissance de vos cheveux en «mode repos». Vous pourriez donc en arriver à perdre plus de cheveux qu’à l’accoutumée. Veillez à la santé de vos cheveux en mangeant deux ou trois portions de protéines chaque jour.

 

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Istock/Monkeybusinessimages

Vous êtes toujours malade

Éliminer les reniflements demande souvent plus qu’une bonne hygiène et une bonne nuit de sommeil. Une bonne alimentation est tout aussi fondamentale. Pour bien fonctionner, le système immunitaire a besoin du bon carburant ! Une étude publiée dans Progress of Food and Nutrition Science arrive à la conclusion qu’une carence en protéines se traduit par une perte de lymphocytes T, un soldat important dans la guerre aux microbes. Il en résulte que le système immunitaire ne peut combattre aussi bien bactéries et virus.

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Istock/Fluxfoto

Le bas de vos jambes et vos pieds gonflent d’un coup

Si vous manquez de protéines, vous pourriez faire de la rétention de fluides autour des chevilles et des pieds. Les protéines aident à retenir le sel et l’eau dans les vaisseaux sanguins. Quand les protéines se font rares, ces fluides peuvent se répandre dans les tissus environnants. Ce blocage attribuable au gonflement de la partie inférieure des jambes et des pieds – appelé œdème – est plutôt inconfortable. Il se manifeste en général par une peau distendue et brillante qui gardera la marque d’une empreinte si vous la pressez du doigt pendant un moment.

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Istock/Yingshi

Votre peau devient rugueuse par endroits

Une carence en protéines peut parfois causer une dermatite ou une irritation de la peau, surtout à l’arrière des cuisses et sur les fesses, note le Dr Bihuniak. Le manque d’une certaine protéine dans la barrière protectrice de la peau peut rendre celle-ci plus vulnérable aux allergènes et autres irritants.

https://www.selection.ca/

Diètes populaires : les risques pour la santé des régimes restrictifs


La plupart des régimes amaigrissants nous promettent de perdre des kilos en très peu de temps. Généralement, c’est vrai sauf que maigrir vite, ce n’est pas la graisse qui fond, mais la masse musculaire, et quand le régime est terminé après plusieurs effets secondaires, c’est des kilos qui reviennent. Et on recommence a ruinant notre santé.
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Diètes populaires : les risques pour la santé des régimes restrictifs

 

 

« Perdez 30 livres en 30 jours ». « Nouvelle cure détox qui fait fondre la graisse en 10 jours seulement »… Il est difficile de ne pas être tenté par les promesses de perte de poids « miraculeuses » des régimes minceurs très présents dans les magazines, à la télévision, sur les panneaux publicitaires et sur Internet.

Des promesses à très court terme qui enclenchent un cercle vicieux

Ni l’efficacité, ni l’innocuité de plusieurs produits, services et moyens amaigrissants n’ont encore été démontrées clairement par la littérature scientifique. Ces régimes drastiques se soldent la plupart du temps par une reprise complète du poids perdu et comportent de nombreux risques pour la santé. En effet, les études démontrent qu’après cinq ans, jusqu’à 95 % des personnes reprennent le poids perdu, et parfois davantage.

S’il est vrai qu’un régime restrictif peut engendrer une perte de poids rapide et impressionnante, cette lune de miel prend généralement fin abruptement. Trop restrictives en calories, excluant parfois la consommation de certains aliments ou certains groupes d’aliments « interdits », ces méthodes drastiques mènent à une diminution du contrôle sur l’alimentation, qui peut s’accompagner de rages alimentaires.

Avec ces méthodes trop restrictives, le poids perdu est repris lorsque les anciennes habitudes alimentaires refont surface, ce qui peut mener à un sentiment d’échec. Ceci porte d’ailleurs plusieurs personnes à essayer un autre régime par la suite. Et voilà que le cercle des diètes amaigrissantes débute. S’il est facile d’y entrer, il est toutefois bien plus difficile d’en ressortir indemne. Et plus ces tentatives de perte de poids sont nombreuses et durent longtemps, plus les effets dommageables pour la santé physique et psychologique se font ressentir.

Adieu aux kilos… de muscles et d’eau!

La perte de poids spectaculaire qu’entraînent de tels régimes à court terme pourrait laisser croire qu’ils sont efficaces. Au contraire, la majeure partie du poids perdu s’explique par une déshydratation et une perte de masse maigre (muscles), plutôt que par une perte de graisse. En quelques semaines seulement, une diète de moins de 1 000 calories peut entraîner une perte de 20 % de la masse musculaire. Et comme les muscles sont les tissus les plus énergivores au repos, une diminution de la masse musculaire entraîne inévitablement une diminution du métabolisme de base.

Une revue de la littérature effectuée en 2013 a d’ailleurs démontré que les diètes à court terme (< 6 semaines) provoquaient une réduction deux fois plus importante des dépenses énergétiques au repos comparativement aux méthodes de perte de poids à plus long terme (> 6 semaines). Dans la même lignée, une autre étude a observé qu’un groupe de femmes obèses et ménopausées qui perdaient plus de 0,74 kg par semaine en suivant une diète restrictive enregistraient une perte de masse maigre quatre fois plus élevée qu’un groupe de femmes attitré à un rythme de perte de poids plus graduel (moins de 0,74 kg par semaine). De plus, aucune différence significative concernant la quantité de masse adipeuse perdue n’a été observée entre ces deux groupes, ce qui soutient encore le fait que les régimes restrictifs réduisent surtout les kilos… de muscles et d’eau.

Ainsi, lorsqu’une personne recommence à manger comme avant, elle peut prendre quelques kilos en plus, simplement parce que ses dépenses énergétiques au repos se sont abaissées lors du régime strict. De plus, à la suite d’un régime drastique, le corps a tendance à entreposer sous forme de graisse les calories dont il a si longtemps été privé.

Viser une perte de poids graduelle s’établissant à 0,5 à 1 kilo (1 à 2 livres) maximum par semaine favorise la perte de masse grasse, plutôt que la perte de muscle.

Les pertes de poids trop restrictives : les plus dommageables pour la santé

Votre corps a besoin d’énergie et de nutriments essentiels pour assurer son bon fonctionnement. La privation associée à de tels régimes l’expose à plusieurs perturbations.

Vous n’êtes pas encore convaincu? En plus d’être inefficaces à moyen et long terme, les régimes restrictifs comportent de nombreux risques pour la santé physique et psychologique :

  • Effet « yo-yo » des régimes drastiques : regain de poids et sentiment d’échec;
  • Fonte musculaire et perte d’eau associées aux tissus perdus, entraînant une diminution du métabolisme de base et des dépenses énergétiques au repos;
  1. Risque de déshydratation, d’hypotension, de troubles de la digestion (constipation, diarrhée), de perturbation hormonale, de perte de cheveux et de crampes musculaires;
  2. Risque de carences nutritionnelles en protéines, en lipides essentiels, en calories, en certaines vitamines et minéraux (en fer, en calcium, etc.);
  3. Risque de maladies, telle l’anémie ou l’ostéoporose;
  4. Risque de déséquilibre électrolytique, d’arythmie et d’arrêt cardiaque lié à un régime hypocalorique sévère;
  5. Risque de gain de poids associé aux tentatives répétées de perte de poids;
  • Développement d’une relation malsaine avec la nourriture et avec le corps;
  • Perte de contact avec les signaux de faim et de satiété;
  • Fatigue intense, mal de tête, difficulté à se concentrer et diminution de la productivité;
  • Diminution de l’estime de soi, insatisfaction corporelle, sentiment d’échec et de culpabilité;
  • Préoccupation excessive à l’égard du poids, ou encore développement de troubles alimentaires (anorexie, boulimie, hyperphagie, etc.).

*Notez que ces risques dépendent de la durée, de la nature, de la méthode et de l’ampleur de la restriction calorique.

Surtout, les régimes drastiques ne mènent pas à l’adoption de saines habitudes de vie, qui sont beaucoup plus gagnantes pour la santé et le maintien d’un poids naturel à long terme.

Démasquez les régimes non sécuritaires

Les tactiques marketing utilisées par l’industrie des produits, services et moyens amaigrissants (PSMA) sont nombreuses. Il n’est d’ailleurs pas rare de voir des slogans trompeurs et des allégations non plausibles dans leurs publicités. Il n’existe actuellement aucune législation spécifique concernant les publicités des PSMA.

Selon l’Association pour la santé publique du Québec, les trois stratégies publicitaires les plus utilisées sont : miser sur le caractère « naturel »; vanter que le produit ou la démarche est approuvé par un médecin et que son efficacité est prouvée; et utiliser un « discours santé ».

Vous vous demandez si votre méthode de perte de poids est sécuritaire? Faites le test d’Extenso : Évaluez votre régime minceur.

Les saines habitudes de vie : moins séduisantes, mais plus efficaces à long terme

L’adoption de saines habitudes de vie demeure, sans contredit, la façon la plus naturelle qui soit pour maintenir un poids naturel et pour être en santé.

Les nutritionnistes sont les professionnels de la santé reconnus comme étant les spécialistes de la nutrition humaine, qui peuvent vous aider dans votre démarche de saine gestion du poids. Trop coûteux? Les coûts associés à divers produits amaigrissants varient entre 310 $ et 950 $? À ce prix, vous pouvez bénéficier de plusieurs séances de consultations en nutrition et de conseils personnalisés.

Et surtout, n’oublions pas, la santé est plus qu’une question de poids!

Références

http://extenso.org/

Ce Russe s’injecte des litres de synthol pour avoir des « bras de Popeye »


Je trouve cela laid et grotesque surtout que les injections qu’il se fait pour avoir de tels muscles est très dangereux pour sa santé. Il semble ce que ce soit une habitude pour les personnes qui se musclent pour des compétitions à prendre cette substance à petites doses, mais lui il c’est tout le contraire, ses doses sont plus grandes … De toute manière des muscles qui ne sont pas fait naturellement, ce n’est pas joli que ce soit pour un homme ou une femme
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Ce Russe s’injecte des litres de synthol pour avoir des « bras de Popeye »

Crédits : CEN/Instagram

Kirill Tereshin voulait de très gros muscles, mais la voie traditionnelle à base de régime protéiné et d’haltérophilie lui semblait probablement trop exigeante et chronophage. Il a préféré se tourner vers une méthode plus radicale : l’injection répétée de synthol dans ses tout petits muscles.

Efficace, puisqu’après dix jours à bourrer ses biceps de cette huile synthétique, ses bras avaient grossi de 25 centimètres. Le résultat est grotesque et la pratique dangereuse, mais Kirill n’en a cure, raconte le Daily Mail.

Ce jeune Russe de 21 ans a commencé par se piquer à petites quantités, avant de réaliser que pour que ses muscles conservent une taille colossale, il faudrait augmenter sensiblement la fréquence et la doses des injections. Des efforts qui ont payé et dont le garçon se vante auprès de ses 35 000 followers Instagram, en postant des photos de ses biceps et triceps totalement disproportionnés par rapport au reste de son corps. Faisant fi des critiques qu’il reçoit chaque jour quant aux risques de la pratique, le garçon compte bien poursuivre sa course aux gros muscles, dans l’espoir de battre un jour quelque record de bodybuilding.

Crédits : CEN/Instagram

L’usage du synthol est effectivement répandu, à petites doses, chez certains bodybuilders avant des compétitions. Mais le rythme auquel s’astreint Kirill est terriblement dangereux : infections, ulcères, attaque du système nerveux et embolies pulmonaires sont certains des risques inhérents au produit. Mais il semble que le jeu, aux yeux de ses muscles, en valle pour l’instant la chandelle.

Source : Daily Mail

http://www.ulyces.co

Marcher, c’est du sport!


Si vous n’êtes pas sportive comme moi, la marche est une excellente activité qui a beaucoup de bienfaits pour la santé physique et psychologique
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Marcher, c’est du sport!

 

Judy Ségion est retraitée depuis peu, mais marcher... (PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE)

Judy Ségion est retraitée depuis peu, mais marcher 3,7 km dans son quartier chaque matin avant de se rendre au travail a été salutaire pour la planificatrice financière.

PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE

 

ISABELLE AUDET
La Presse

Aux côtés de la course et d’autres activités physiques plus compétitives, la marche fait parfois pâle figure. Mettre un pied devant l’autre, est-ce vraiment du sport? Incontestablement, assurent experts et adeptes.

Le philosophe allemand Nietzsche disait à qui voulait l’entendre que «les seules pensées valables viennent en marchant». Va pour la créativité ou la prise de décisions… mais la marche a-t-elle autant de bienfaits que les sports plus intenses, comme la course?

«Si vous le faites vraiment 5 fois 30 minutes par semaine, on se reparlera dans six mois pour voir si c’est un sport!», lance, moqueur, Jean-Pierre Després, titulaire de la Chaire internationale sur le risque cardiométabolique à l’Université Laval.

Une étude publiée en 2014 dans le Journal of the American College of Cardiology a d’ailleurs détaillé les différences entre les effets physiques de la marche et de la course à pied. Or, il semble que 15 minutes de marche apportent les mêmes bienfaits physiques qu’une course de 5 minutes. De même, 105 minutes de marche équivalent à environ 25 minutes de course.

«Ça travaille beaucoup le corps : on ne réalise pas ce que ça peut nous faire si on marche pour la peine. Je vois la différence dans mon cardio si j’arrête de marcher un moment», explique Judy Séguin.

La femme de 56 ans a intégré la marche à son quotidien il y a quelques années. Elle est retraitée depuis peu, mais marcher 3,7 km dans son quartier chaque matin avant de se rendre au travail a été salutaire pour la planificatrice financière.

«Quand je travaillais, je faisais 2 fois 12 heures d’affilée le mercredi et le jeudi, alors le vendredi, c’était la journée où la marche était le plus bénéfique. Ça me donnait l’énergie pour faire ma journée, alors j’y allais, beau temps mauvais temps. Il y a de réels effets», assure-t-elle.

Et si l’on opte pour la marche, à quelle fréquence doit-on chausser ses chaussures sport pour atteindre le sommet de sa forme physique?

«Cette question que vous posez là, on fait des congrès internationaux là-dessus, et à la fin, après 48 heures de débats, on se dit: « Bon, les journalistes nous attendent à la sortie, alors on va se mettre d’accord pour dire que déjà, bouger un peu, c’est mieux que pas du tout », résume M. Després avec humour. N’oublions pas qu’on a au moins le tiers de la population qui ne fait strictement rien. Une fois que ça, c’est dit, moi, je peux ajouter qu’une marche d’une demi-heure par jour, cinq fois par semaine, fait en sorte qu’on va chercher 150 minutes d’activité physique modérée, et l’impact sur la santé sera très important.»

Popularité croissante

Chez Rando Québec, l’organisme voué à la promotion de la marche au Québec, les intervenants interrogés sont formels: il y a de plus en plus d’adeptes de la marche, sous toutes ses formes, au Québec.

«C’est en augmentation. On ressent une augmentation de fréquentation dans le milieu du plein air au Québec, et cette hausse amène de plus en plus de marcheurs», explique Olivier Bélanger, directeur technique chez Rando Québec.

Et pourquoi? 

«C’est une activité très peu coûteuse et dont les bénéfices pour la santé sont importants. C’est le premier pas pour se remettre en forme, si on est sédentaire.»

Il précise que la popularité de la marche entraîne même un déplacement de nombre d’adeptes du ski de fond vers la raquette.

«Il y a vraiment quelque chose qui se passe à ce niveau», résume le directeur, lui-même adepte de la marche en forêt.

La promotion d’un mode de vie sain joue un rôle dans la pratique accrue de la marche urbaine et de la randonnée pédestre.

«La marche, c’est la forme d’activité physique qui est la plus naturelle. On estime qu’il y a des milliers d’années, avant qu’il ne devienne sédentaire, l’homme marchait probablement 15 à 20 km par jour, juste pour survivre. On est configurés pour marcher! C’est certainement la forme d’activité physique dont les bénéfices sont les plus sous-estimés», ajoute Jean-Pierre Després.

Les jeunes et le dépassement

Si la clientèle des clubs de marche est toujours majoritairement âgée de 45 ans et plus, les jeunes sont de plus en plus nombreux à s’y joindre.

«On voit quand même de plus en plus de jeunes dans la trentaine, constate Nicole Blondeau, rédactrice en chef chez Rando Québec. Ces jeunes sont conscients qu’il faut faire de l’activité physique régulièrement. C’est bien de faire de la randonnée pédestre la fin de semaine, mais ce n’est peut-être pas suffisant. Ils ont alors tendance à se joindre à un club de marche plus urbain. Ils ajoutent alors une ou deux sorties par semaine en soirée, après le travail.»

Son collègue Olivier Bélanger remarque que chez les jeunes familles, la marche a de plus en plus la cote. Lui-même nouveau père, il compte maintenant intégrer la marche au quotidien de sa famille.

«On essaie de marcher le plus souvent possible. On fait de courtes sorties en milieu urbain, en ce moment. Et cet été, je vais m’équiper d’un sac à dos avec porte-bébé intégré pour faire de la randonnée en moyenne montagne.»

Il ajoute que les jeunes sont davantage attirés par des défis: ils marchent, oui, mais ils visent des sommets, des montagnes plus importantes.

«Comme ce n’est pas un sport de compétition, la marche va toujours rester à un niveau contemplatif dans l’imaginaire des gens, croit-il. Ce n’est pas le sport le plus flashy, mais il y a vraiment beaucoup de niveaux à la marche.»

Des études à grande échelle le prouvent: un exercice régulier et modéré, comme la marche, permet de diminuer considérablement les risques de souffrir notamment de cancer, de diabète de type 2 et de maladies cardiovasculaires.

Des impacts majeurs

«Si une société pharmaceutique sortait un médicament ayant les mêmes bienfaits que la marche, elle ne ferait pas des milliards de dollars, elle ferait des centaines de milliards», croit Jean-Pierre Després, chercheur.

Voici quelques-uns de ces impacts sur le corps.

Muscles et os plus forts

«Le mouvement exercé par les muscles qui tirent sur les os stimule la reconstruction et le remodelage osseux», explique le Réseau canadien pour la santé des femmes.

Les risques de souffrir d’ostéoporose sont donc réduits par un exercice régulier, même léger comme la marche. Les effets sur le tonus musculaire sont aussi notables, ajoute Jean-Pierre Després, titulaire de la Chaire internationale de recherche sur le risque cardiométabolique.

Coeur solide

Marcher ne serait-ce que 15 minutes par jour réduit les risques de mortalité provoquée par une maladie cardiaque d’environ 25 %, révèle une étude publiée en 2011 dans The Lancet, journal médical, fréquemment reprise par les spécialistes de la santé.

Plus minces

D’après une étude relayée par la Chaire internationale de recherche sur le risque cardiométabolique, le fait de faire 60 minutes d’activité physique modérée comme la marche presque tous les jours entraîne une diminution des graisses, particulièrement au niveau abdominal (le gras intra-abdominal).

Moins malades

Des études à grande échelle le prouvent: un exercice régulier et modéré, comme la marche, permet de diminuer considérablement les risques de souffrir notamment de cancer, de diabète de type 2 et de maladies cardiovasculaires. L’hérédité joue un rôle dans l’apparition de certaines affections, mais le simple fait de marcher 15 minutes chaque jour entraîne une réduction d’environ 15 % des risques de succomber à ces maladies.

Vieillir «jeune»

L’inactivité entraîne un vieillissement prématuré, ajoute Jean-Pierre Després.

«Si on faisait marcher nos personnes âgées au lieu de les « parquer » dans des centres, on pourrait faire une différence sur leur qualité de vie», ajoute le chercheur.

Une vaste étude menée par une équipe de Taiwan et publiée en 2011 a révélé que l’exercice modéré, 90 minutes par semaine, permet d’augmenter l’espérance de vie d’environ trois ans.

Cerveau plus vif

«L’espèce humaine n’est pas conçue pour l’immobilité. Si vous voulez rallumer votre cerveau, bougez! Si vous voulez vous protéger contre le déclin cognitif et la démence, bougez!», s’enthousiasme le chercheur.

Esprit oxygéné, et heureux

«Les vaisseaux sanguins qui perfusent votre cerveau vont se dilater, explique Jean-Pierre Després. Ça donne une sensation de bien-être. Si vous marchez presque tous les jours, il y a des bénéfices chroniques qui vont s’installer.»

L’Association canadienne pour la santé mentale affirme d’ailleurs qu’une activité modérée comme la marche ou la natation a des effets contre l’anxiété et la dépression légère à modérée.

http://www.lapresse.ca/

Parole d’enfant ► Je vais protéger mon papa


Mlle aime beaucoup ses parents et elle sait que son papa protégera ses filles quoiqu’il arrive
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Je vais protéger mon papa

Grand-maman raconte :

– Bientôt, papa ne pourra pas nous protéger des voleurs, des loups ou des ours, parce qu’il va perdre ses muscles

Quand je vais être grande, c’est moi qui vais le protéger

Ana-Jézabelle, 4 ans (5 ans) 20 décembre 2016

Enrober le cœur fragilisé pour l’aider à pomper


Une autre avancée en cardiologie qui pourrait améliorer grandement ceux atteints d’insuffisance cardiaque, grâce à une enveloppe qui aiderait a pomper le coeur tout en faisant circuler le sang et donc, moins de risques pour la formation de caillot
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Enrober le cœur fragilisé pour l’aider à pomper

 

Une enveloppe cardiaque robotisée

Le dispositif robotisé à base de silicone est inspiré par les actions et la structure du muscle cardiaque.    Photo : Ellen Roche/Université Harvard

Une enveloppe robotisée qui aide le cœur défaillant à pomper a été conçue par des scientifiques américains. Une invention qui pourrait un jour aider des milliers de personnes atteintes d’insuffisance cardiaque.

Un texte d’Alain Labelle

Cette gaine est faite d’un matériau souple qui lui permet d’imiter le mouvement du muscle cardiaque en serrant et desserrant l’organe.

Les travaux préliminaires de la Dre Ellen T. Roche et ses collègues de l’École de médecine de l’Université Harvard montrent que ce concept novateur fonctionne bien avec les cœurs de porcs. D’autres travaux doivent toutefois être réalisés avant de penser à reproduire cette enveloppe sur des humains.

L’insuffisance cardiaque frappe plus de 600 000 Canadiens, montrent les plus récentes données de l’Institut de cardiologie de Montréal.

  • Elle est à l’origine de 22 000 décès par année au Canada, soit 9 % du nombre total de décès par année au pays.
  • Environ 25 % des patients qui en souffrent meurent dans l’année qui suit l’apparition du problème, et 50 % dans les cinq années suivant le diagnostic, puisque l’insuffisance tend à s’aggraver avec le temps.

L’incapacité du cœur à pomper le sang correctement est habituellement une conséquence d’un accident vasculaire après que le muscle a été endommagé.

Renforcer la structure

Le dispositif robotisé à base de silicone est inspiré par les actions et la structure du muscle cardiaque. Il se raidit ou se détend lorsqu’il est gonflé avec de l’air sous pression. Il a été testé sur 10 porcs, et ses concepteurs sont heureux des résultats : l’appareil aide à pomper le sang, qui peut ainsi circuler dans le corps.

À l’heure actuelle, il existe des appareils mécaniques qui peuvent être implantés dans le cœur pour l’aider à pomper le sang. Mais, étant en contact direct avec le tissu cardiaque, le corps peut réagir et causer des caillots sanguins.

Les créateurs de l’enveloppe pensent que le fait d’enrober le cœur au lieu d’y implanter un appareil réduit le risque de caillots.

Le détail de ces travaux est décrit dans la revue Science Translational Medicine.

http://ici.radio-canada.ca/

Le Saviez-Vous ► Voici les douze parties du corps humain qui ne servent à rien Repéré par Boris Bastide


Certaines parties du corps si elles sont enlevées cela ne change pas vraiment la vie d’une personne. D’autres comme les dents de sagesse, sont des vestiges de nos ancêtres
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Voici les douze parties du corps humain qui ne servent à rien

 

Capture «Il était une fois la vie»

Capture «Il était une fois la vie»

Repéré par Boris Bastide

Attention, certaines prêtent encore à débat.

On ne s’était pas vraiment posé la question, mais un article de The Independent nous en apporte la réponse: quelles parties du corps humain ne servent (plus) à rien? Si certaines tombent sous l’évidence, d’autres sont beaucoup plus inattendues.

Revue de détail.

1. Les dents de sagesse. Une partie d’entre vous s’est certainement déjà fait retirer les dents de sagesse. C’est normal, elles ne servent à rien puisqu’il n’y a pas de place pour elles dans la bouche. D’après The Independent, elles auraient pu servir à nos ancêtres à mâcher certains aliments.

2. Les muscles auriculaires. Ces trois muscles sont situés autour du pavillon de l’oreille. Seul problème, contrairement à d’autres mammifères, nous ne savons pas faire bouger nos oreilles.

3. Les amygdales. Ces tonsilles peuvent être observées à droite et à gauche au fond de la gorge. Elles servent normalement à la défense contre les germes, mais ce rôle s’est tellement affaibli aujourd’hui que les personnes à qui on les a otées ne présentent pas plus de risques bactériologiques.

4. L’appendice. La fonction de cette excroissance liée à l’intestin est plus débattue. Si on a longtemps cru qu’elle ne servait à rien, certains avancent aujourd’hui qu’elle serait utile pour lutter contre certaines bactéries liées à de graves indigestions ou diahrées.

5. Le tubercule de Darwin. Cette saillie cartilagineuse située au bord de l’oreille est en réalité une anomalie congénitale. 

6. Les seins chez les hommes. Les hommes n’ont pas de montée de lait pour nourrir leur bébé. Mais comme le rappelle The Independent, c’est la forme du corps féminin qui sert de modèle.

7. Le pli semi-lunaire. Situé au bord de l’œil, ce repli n’a aucune utilité pour la vision.

8. Le coccyx. Cette soudure de quatre vertèbres à la forme triangulaire serait le vestige de l’époque où nos ancêtres avaient une queue. (pas sur que nos ancêtres avaient une queue mais bon nldr)

9. Les sinus. The Independent avance que les sinus font débat aujourd’hui car ils ne serviraient qu’à abriter des infections, du mucus et à causer des maux de têtes. Certains scientifiques avancent toutefois qu’ils aident à réchauffer et humidifier l’air inhalé, qu’ils sont déterminants dans la forme de notre crâne ou encore dans la résonance de la voix.

10. Les poils. Autrefois, ils servaient à tenir chaud, explique le quotidien britannique. Une utilité qui ne se fait plus du tout ressentir aujourd’hui.

11. La vésicule biliaire. Cet organe creux, situé dans l’abdomen contre le foie, sert en réalité à stocker de la bile en vue de sa restitution au cours de la digestion. Mais c’est vrai qu’il est la cause de bien des soucis de simples inflammations jusqu’au cancer.

12. Le muscle arrecteur du poil. C’est le muscle situé à la base de chaque poil. Selon The Independent, il servait autrefois à tendre le poil et permettre ainsi aux humains d’apparaître plus gros et volumineux aux menaces.

http://www.slate.fr/