Le Saviez-Vous ► Les ancêtres du Couteau Suisse


Les couteaux suisses sont facilement transportables et peuvent être d’une grande aide. Cet outil multifonction a eu des ancêtres très lointains pour devenir indispensable aux soldats. Aujourd’hui, il est accessible à tous selon nos besoins ou nos caprices
Nuage

 

Les ancêtres du Couteau Suisse

 

Un outil multifonction de la Rome Antique

Cet outil romain de 15cm de long essentiellement en fer est vieux de plus de 1800 ans.

Il comporte une cuillère, un couteau en argent ( la partie abîmée en haut ), une fourchette, une spatule, un cure-dent et un pic, le tout se repliant pour en faciliter le transport.

Comme quoi le couteau suisse n’a rien inventé.

Un ancêtre plus récent

En 1880, 10 ans avant le début de la production du vrai Couteau Suisse, John S. Holler a créé ce couteau multifonctions en Allemagne.

Il comporte 100 outils, dont révolver à 5 coups qui fonctionne, des ciseaux, un tire-bouchon, une scie, un coupe-cigare, un stylo et un crayon, un miroir, un rasoir et une multitude de lames dont j’ignore l’utilité.

Le manche s’ouvre également pour dévoiler des couteaux et ciseaux miniatures dont un couteau-crucifix.

Il ne lui manque qu’un décapsuleur … la capsule ayant été inventée 12 ans plus tard.

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   Réf :   /www.laboiteverte.fr/

L’Armée suisse est une des plus puissantes d’Europe. Ses forces armées professionnelles sont si résistantes, si bien entraînées et si redoutables qu’elles ont su empêcher l’invasion du pays durant les deux guerres mondiales. Chaque homme suisse valide est appelé au service et reste au sein de l’armée en tant que réserviste jusqu’à l’âge de 50 ans. Afin d’être prêt à parer à toute éventualité, chaque soldat est muni de la technologie la plus avancée et en même temps la plus simple – un couteau de poche.

Accessoire du fusil

L’histoire remonte à 1886, lorsque l’Armée suisse prit la décision d’équiper chaque soldat d’un couteau à lame unique pliante. En 1889, un nouveau fusil fut introduit, et un tournevis s’avéra nécessaire pour le démonter. Il fut alors décidé de créer un outil multifonctions, incluant une lame, un tournevis, une alène et un ouvre-boîte – le couteau suisse. A cette époque l’industrie de la coutellerie en Suisse était déjà bien établie mais incapable de production de masse. Les couteaux étaient donc fabriqués à Solingen en Allemagne. Cependant, un coutelier suisse ouvrit bientôt une usine de couteaux, se trouvant être aujourd’hui Victorinox, et commença ainsi à produire des couteaux militaires.

Peu après, en 1893 à Courtételle, dans la vallée de Delémont, le deuxième fabricant de couteaux en Suisse, Paul Boéchat & Cie – qui deviendra par la suite Wenger S.A. – reçut une commande de l’Armée Suisse pour fabriquer des couteaux militaires. En 1895, un groupe d’entrepreneurs de Delémont acheta l’entreprise de P. Boéchat et implanta une nouvelle usine à Courtételle. Environ deux ans plus tard, Theodore Wenger en fut nommé Directeur Général. Fils de pasteur, Theodore Wenger avait officié durant quelques années aux États-Unis. S’étant rendu compte que cette voie n’était pas la sienne et sa femme regrettant la Suisse, ils étaient retournés dans leur pays d’origine. Il avait fait ses premières armes dans le monde du commerce au sein de l’entreprise familiale, dans la confection de draps. Quelques années plus tard, il postula pour devenir Directeur de la coutellerie de Courtételle. Une de ses premières décisions fut d’acquérir une usine de cuillères et de fourchettes, qu’il déménagea dans des locaux situés à Delémont. Puis, en 1900, il y fit construire une nouvelle usine de 18 000 m². La fabrication des couverts ainsi que la production de couteaux de Courtételle y furent installées, et l’usine prit le nom de Fabrique Suisse de Courtetelle. Quelques années plus tard, Theodore Wenger acquit la Fabrique Suisse, la rebaptisa Wenger et Cie et la géra durant les quarante années suivantes.

Le compromis de 1908

Lorsque l’entreprise Boéchat & Cie, fournisseur de l’Armée suisse depuis 1893, changea de nom pour devenir Wenger & Cie, le contrat resta inchangé ; tout comme cela fut le cas pour l’entreprise Victorinox qui fournissait l’Armée suisse depuis 1890. Wenger se trouve dans la région francophone du Jura et son concurrent direct se situe dans le canton germanophone de Schwyz. Afin d’éviter des tensions entre les deux cantons, le Gouvernement suisse décida, en 1908, que les deux entreprises fourniraient chacune, la moitié des besoins de l’armée. Ainsi, Victorinox peut prétendre être « l’original », et Wenger peut de son côté se défendre d’être le  » véritable  » couteau. Les deux entreprises ont fabriqué des couteaux suisses pendant plus de 100 ans et doivent se plier aux mêmes exigences spécifiques définies par l’Armée suisse.

Couteau suisse d’un soldat en 2008

Réf : http://www.forum-couteausuisse.com/

Les couteaux suisses, d’aujourd’hui, peuvent être plus personnalisé

2 réponses à “Le Saviez-Vous ► Les ancêtres du Couteau Suisse

  1. Petite rectification sur la Suisse « L’Armée suisse est une des plus puissantes d’Europe. Ses forces armées professionnelles sont si résistantes, si bien entraînées et si redoutables qu’elles ont su empêcher l’invasion du pays durant les deux guerres mondiales. » La Suisse est un pays neutre voila pourquoi il n’y a pas eu d’invasion, il ne faut pas quand même déformer l’Histoire.

    • merci pour la rectification .. mais tu sais bien que souvent les auteurs aiment bien tourner les choses a leurs avantages .. quoique je ne sais pas si l’auteurs ou les auteurs (car dans plusieurs sites c’.était inscrits presque les mêmes mots)

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