Veiller sur sa progéniture ou en croquer une partie, pourquoi choisir ?


Une espèce de crapaud est très paternelle est protecteur, à la condition bien sûr qu’on regarde ailleurs quand il a une envie pressante de manger un de ses petits
Nuage

 

Veiller sur sa progéniture ou en croquer une partie, pourquoi choisir ?

 

Ce mâle Crapaud buffle africain tente de sauver sa descendance, menacée par l’assèchement de la mare qui l’abrite. © globalzoo/YouTube

Tous les pères du règne animal n’abandonnent pas leur descendance à la naissance. Le Crapaud buffle africain, malgré ses petits travers cannibales, veille sur elle jusqu’à sa maturité. Un vrai papa poule (ou presque) !

 

PROTÉGER. Chez le Crapaud buffle africain (Pyxicephalus adspersus), le mâle ne chôme pas ! Choisir une mare, la défendre contre d’autres reproducteurs, utiliser cette démonstration de force pour conquérir la femelle, s’accoupler, veiller sur ses petits… N’étant pas un père parfait, il lui arrive cependant de grignoter un ou deux de ses enfants. Eux-mêmes ajoutent souvent leurs frères et sœurs à leur régime alimentaire, traditionnellement composé d’insectes et d’invertébrés aquatiques. Malgré ces penchants cannibales, le Crapaud buffle reste un père très protecteur. Depuis la ponte jusqu’à la métamorphose des petits en adultes, il protège ses descendants. Une longue entreprise de 3 semaines qui amènera ce mastodonte sud-africain de plus de 1,5 kilos pour 20 cm de long à affronter prédateurs et éléments naturels. Le mâle adopte donc une posture agressive, n’hésitant pas à mordre les inopportuns à l’aide de deux protubérances qu’il a sur la mâchoire inférieure.

Autre sujet d’alarme : la sécheresse. L’eau de la mare s’évapore en effet rapidement, menaçant les têtards d’asphyxie et de déshydratation. Quand plusieurs mares sont attenantes, comme ici, le mâle entreprend la construction d’un tunnel pour les relier. À l’aide de ses pattes arrière, munies d’une callosité en forme de pelle, il creuse la barrière de terre séparant les deux points d’eau. Il effectue cette opération à reculons, en chassant la terre sur les côtés avec ses pattes. L’eau revient dans la mare, les têtards sont sauvés, jusqu’à la prochaine alerte.

http://www.sciencesetavenir.fr/

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s