Parole d’enfant ► Le thermomètre


A noter la maman à Jézabelle, montre beaucoup de mots nouveaux et parfois compliqués  comme le nom du thermomètre pour prendre la température par l’oreille.
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Le thermomètre

 

Mlle et thermometre

Mlle explique à sa petite soeur Sydney de 4 mois que le thermomètre auriculaire c’est pour voir la météo si c’est chaud ou froid

Ana-Jézabelle 3 ans / 2 mai 2015

Le Saviez-Vous ► Le Solitaire a été pensé pour nous apprendre à nous servir de la souris


Qui n’a pas jouer au jeu de solitaire sur son ordinateur. Ce jeu a été très populaire et semble l’être encore aujourd’hui. Il a été créer pour un but précis, celle que tous puissent amadouer la souris et donc l’ordinateur
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Le Solitaire a été pensé pour nous apprendre à nous servir de la souris

 

<a href="https://www.flickr.com/photos/bobb/49942418/in/photolist-5pY9b-acq9dD-87DTiE-c1ajCC-fyRuy-fb9Z97-a92WcE-aMWHAg-iN416-oUxmzZ-4qhbLC-dA9FuL-8ehNMh-79UH1w-79QSpF-6q5H6V-6EAtP1-7Tpscz-fojJ8e-8ZU1E-fLp5t-9tLQep-rwhrC7-bsjzAA-bGJHiM-bSyVZi-92as1b-eRNcR-3ZsyTH-bqGnYi-acq3hX-acqaaa-47vHX5-8UZqnd-5kWL7p-7jT6D-acpWbX-cDxyKm-5EDvuX-4TNqqs-acq5AZ-acq9X4-acsZXU-acq9qz-acq8HR-acq81Z-acsUZL-acsUQd-acq4aZ-acq3S2" target="_blank">Une partie de Solitaire.</a> Robert Jorgenson via Flickr CC <a href="https://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/" target="_blank">License by</a>

Une partie de Solitaire. Robert Jorgenson via Flickr CC License by

par Juliette Harau

Le célèbre jeu de cartes numérique fête ses vingt-cinq ans. Microsoft envisageait à l’époque son intégration comme un moyen de prendre en main l’ordinateur.

On pourrait croire le Solitaire et son interface simplissime dépassés par ses plus modernes concurrents: Candy Crush et autres 2048, cette grande famille des jeux assez peu utiles mais tellement addictifs. Mais Microsoft célèbre le quart de siècle de son célèbre divertissement en organisant un tournoi à partir du mois de juin. Il désignera les meilleurs joueurs mondiaux. Pour participer, il suffit d’installer Microsoft Solitaire Collection sur un ordinateur utilisant le système Windows 8.1, ou un Windows Phone, comme le signale notre grand frère américain Slate.com.

Si vous faites partie de ceux qui ont passé des heures rivés à leur écran pour jouer et que vous en êtes un peu honteux, sachez qu’à l’origine, le Solitaire a été imaginé par la firme comme un médiateur, pour aider l’utilisateur à gagner en dextérité avec l’outil alors novateur qu’était la souris, comme le racontait Josh Levin en 2008. Une jeu familier qui devait faciliter l’approche des ordinateurs, en 1990, et les rendre moins impressionnants. C’est d’ailleurs un stagiaire, Wes Cherry, qui l’a conçu, mais il n’a jamais touché d’argent malgré le succès de son invention.

Depuis, le jeu n’a jamais disparu des différentes versions de Windows, mais a connu des améliorations.

Pour expliquer la pérennité de ce jeu peu évolué, une hypothèse est soulevée sur le blog de Rue89 Extension du domaine du jeu. Il y est fait un parallèle entre la méditation et ces activités «non sans événement mais sans résultat, dont on ne garde presque aucun souvenir»:

«Alors que l’instant d’avant, j’étais quelque part entre mes soucis d’hier et ma réunion de tout à l’heure, mes angoisses passées et mon avenir professionnel dans un métro bringuebalant, je suis maintenant dans le présent tout entier, dans la résolution absolument sans contexte du niveau de “Candy Crush” qui se présente à moi.»

Vingt-cinq ans après, il est peut-être temps d’arrêter de culpabiliser et de commencer à assumer les complices de notre procrastination. 

http://www.slate.fr/

Les mouches auraient-elles des émotions ?


Est-ce vraiment une émotion de peur, stress, que les mouches à fruit peuvent ressentir où bien ne serait-il pas plus par instinct de survie ?
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Les mouches auraient-elles des émotions ?

Les drosophiles ouvrent de nouvelles perspectives sur les sentiments ou leurs ébauches chez les non-mammifères. © Bartomeu Borrell/Biosphoto

Les drosophiles ouvrent de nouvelles perspectives sur les sentiments ou leurs ébauches chez les non-mammifères. © Bartomeu Borrell/Biosphoto

Par Louise Horvath

Les insectes seraient-ils des êtres sensibles comme les autres ? Des chercheurs ont en tout cas prouvé que des mouches présentaient tous les signes de la peur.

ÉMOTIONS. C’est au cœur des comportements des mammifères que nous cherchons bien souvent émotions et sentiments. Tristesse, peur, bonheur, amitié… sont autant de noms qui quand ils s’appliquent aux animaux non-humains soulèvent des débats passionnés. L’affaire devient encore plus brûlante quand on touche à ces bêtes que l’on écrase sans remords et avec lesquels nous livrons un bras de fer à base d’armes chimiques :  les insectes. Nous faudra-t-il accepter que même ces petits êtres sont doués d’émotions, voire de sentiments ? C’est ce qu’ont voulu savoir des chercheurs de l’université de Pasadena (États-unis) en observant la drosophile (Drosophila sp.), une petite mouche des fruits très étudiée en génétique.

Pister les traces de la peur

L’équipe de William T. Gibson a cherché chez l’insecte des traces d’émotions, aussi appelées émotions primitives. Trois de celles-ci ont été étudiées :

• l’évolutivité, le fait que la réponse de l’animal, face au danger, est graduelle et augmente avec le nombre d’éléments menaçants ;

• la valence, l’impact négatif ou positif sur l’organisme de l’émotion et la persistance ;

• la présence de reliquats d’émotions une fois l’alerte passée.

10 mouches ont été soumises à un stimulus effrayant : une ombre qui survolait la boîte les contenant. Elle passait plus ou moins souvent et à des intervalles plus ou moins longs, déterminés par les chercheurs. Puis, les mouches ont été testées individuellement. Tout cela sous l’œil attentif d’une caméra vidéo.

Au passage de l’ombre, les drosophiles s’agitaient subitement. Lors d’assombrissements répétés espacés d’une seconde, la réponse des mouches (les envols) augmentait progressivement avec le nombre d’épisodes d’obscurité. Cependant cet effet cumulatif disparaissait quand ces derniers étaient plus espacés. À 3 secondes d’intervalle, les mouvements que généraient la menace étaient bien moindre qu’à 1 seconde.

Un autre facteur influait sur l’envol : le nombre d’individus présents. Isolées, les drosophiles ont en effet montré une plus grande sensibilité à l’alerte qu’en groupe. La mouche seule fuyait dès le premier passage ombrageux (ce qui n’était pas le cas en présence de 9 autres individus) ; ou adoptait une posture figée qualifiée de « freezing » conservée pendant le passage de l’ombre et après plusieurs secondes. Dans les deux cas, 20 secondes environ étaient nécessaires pour que le comportement des mouches retourne à la normale.

Les émotions primitives sont bien là

Dans une dernière expérience, les chercheurs ont proposé de la nourriture à des mouches ayant subi une diète de 24 à 60 heures. Tout cela dans une boîte elle aussi survolée par une ombre. Les mouches ont difficilement déserté la zone de nourrissage mais l’ont d’autant plus évacuée que les ombres se multipliaient. Le besoin de se sustenter rentre donc en compétition avec celui de fuir.

Que peut-on en conclure ? Persistance, évolutivité, valence négative de l’émotion suscitée par un danger… Les émotions primitives sont bien présentes chez les drosophiles. Et si la crainte de l’anthropomorphisme retient les chercheurs d’assimiler leur comportement à de la peur ou de l’anxiété, les résultats de Gibson et ses collègues ouvrent malgré tout une nouvelle voie : celle de l’étude des émotions chez les insectes. Nos conceptions n’attendent que d’être bousculées.

http://www.sciencesetavenir.fr/

Les enfants qui jouent avec la nourriture sont moins difficiles


Je crois que ce n’est pas un secret pour personne qui ont eu des enfants. Pour donner à l’enfant, le goût d’explorer les multiples saveurs des aliments, il faut que cela soit attirant pour eux. Et même les faire participer au repas.
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Les enfants qui jouent avec la nourriture sont moins difficiles

 

Smile [Explore] / <a href="https://www.flickr.com/photos/clemsherpa/15120986153/in/photolist-p3c1nP-4BtXE2-63Qgh2-7bzcph-7W1aYt-8bnwbh-8QNWuw-2MKKsa-aqKoPS-5SzGLP-8b5K9w-6PhaFr-4B5Mk3-2qWDBx-9uCRv7-8P2io-7TVNtA-dBY5xH-boLvxX-suoAj-5EgQWi-9veFMq-5QaaH3-bDh9Yq-pa9BL-7GhqGi-a1HMPd-6fSNKq-4JUTh-2jVsqu-7fuCyR-ATqrg-ae8VPb-4Brtx4-bDCTJr-9DNsuY-nx6Pma-brktbs-7mnbRK-7GmmRC-cngURJ-GRxk3-bvcbBh-iYbM9-5eTv-4MiDyB-57NBUy-dfEwDY-3s6Jcq-5cNP62" target="_blank">Clement Belleudy</a> via Flickr CC <a href="https://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/" target="_blank">License by.</a>

Smile [Explore] / Clement Belleudy via Flickr CC License by.

Les jeunes enfants qui s’amusent avec le contenu de leur assiette seraient plus ouverts que les autres aux nouveaux goûts.

Jouer avec le contenu de leur assiette pourrait aider les jeunes enfants à surmonter la peur de nouvelles saveurs, selon une étude intitulée «Le plaisir du jeu tactile est associé à une néophobie alimentaire plus faible chez les enfants d’âge pré-scolaire», publiée dans le Journal of the Academy of Nutrition and Dietetics.

Pour arriver à cette conclusion, des chercheurs britanniques ont mené une expérience simple: ils ont demandé à un groupe de 70 enfants de 2 ans à 5 ans, explique Reuters, de chercher des petits jouets enterrés dans de la purée de pommes de terre et de la «jelly». Bref, du pâteux et du gluant, de la nourriture qui colle aux mains. Ceux qui ne creusaient pas manuellement dans leur repas se sont vus proposer une cuillère…

Les parents, observateurs, et les chercheurs ont évalué à quel point les enfants étaient heureux de se salir les mains, sur une échelle de 1 à 5. Pour comprendre les habitudes alimentaires générales et la «sensibilité tactile» des enfants, les chercheurs ont aussi interrogé les parents avec des questionnaires précis.

Résultat, les enfants les plus disposés à se salir joyeusement les mains à table étaient ceux qui étaient les moins touchés par la «néophobie alimentaire», la peur de goûter de nouveaux aliments.

Helen Coulthard, chercheuse en psychologie et principale auteure de l’étude, explique à Reuters que «bien qu’il ne s’agisse seulement que d’une association, cela implique que laisser les enfants jouer avec la nourriture pourrait les aider à accepter cette nourriture», même si d’autres recherches seront nécessaires pour confirmer cette hypothèse.

Alors, selon elle, l’art culinaire pourrait être une bonne manière de commencer, par exemple en utilisant la nourriture pour faire des dessins ou des formes dans l’assiette, sans mettre la pression aux enfants… Et en les encourageant progressivement à faire leur propre œuvre, puis à goûter quand ils sont prêts.

Myles Faith, un chercheur en nutrition qui n’a pas participé à l’étude, conclut que «les parents devraient moins penser à mettre la pression et à forcer leurs enfants à manger des fruits et des légumes, et plus aux moyens de favoriser le plaisir, la curiosité et l’exploration. […] Ils pourraient envisager des activités où les enfants seraient des « détectives alimentaires », goûtant et évaluant de nouveaux aliments, voire devenant des critiques gastronomiques».

Ces résultats rejoignent en tous cas ceux d’une autre étude publiée en 2013, qui avait montré que jouer avec la nourriture servait à apprendre, à connaître le nom des aliments et à mieux les appréhender. 

http://www.slate.fr/

Le retour de Pikachu


Pokémon semble renaitre des se ses cendres, bon, je n’ai jamais aimé ce type d’animation, mais mes gars oui !! Faut dire que tous les personnages qui on meublé l’enfance d’autrefois, reviennent acquérir un nouveau public, et Pikachu n’est pas donc pas en reste. De là à dire que c’est un moyen d’apprentissage … Je pense qu’il existe bien de meilleur manière pour éduquer des enfants
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Le retour de Pikachu

 

Pikachu la joufflue souris... (IMAGE TIRÉE DU SITE POKEMON.WIKIA.COM)

Pikachu la joufflue souris

IMAGE TIRÉE DU SITE POKEMON.WIKIA.COM

MARIE ALLARD
La Presse

On se croirait en 1999. Depuis janvier, Télétoon a remis en ondes le dessin animé des Pokémon. Dans les cours d’école du Québec, Pikachu la joufflue souris jaune est aussi connue que Mickey Mouse. Bien des enfants redoublent d’ardeur dans l’espoir d’avoir un beau bulletin, surtout s’il leur donne droit à des cartes Pokémon « EX », les plus convoitées. Regard sur une rare mode enfantine qui ne meurt pas… comme un Pokémon.

ATTRAPEZ-LES TOUS, ENCORE

Théo Cliche, 10 ans, a 500 cartes Pokémon.

 « Je trouve ça cool, explique le garçon. J’aime avoir une collection. »

Son monstre de poche préféré (Pokémon vient de pocket monster, en anglais)?

« Mewtwo, répond Théo. C’est le plus rare de tous. Je l’ai échangé contre trois cartes très fortes. »

Avis aux 30 ans et plus: Mewtwo est un Pokémon puissant aux allures de chat-kangourou blanc, mesurant deux mètres et ayant la particularité de voler…

Plus personne ne joue avec les Tamagotchi – des animaux de compagnie virtuels vendus dans de petites consoles – dans les cours d’école du Québec. Mais contre toute attente, Pikachu, le Pokémon en forme de grosse souris jaune, y est de nouveau une star.

Surtout depuis que Télétoon a remis en ondes avec succès, début janvier, le dessin animé qui relate les aventures de Sacha, un jeune dresseur de Pokémon qui ressemble à Ti-Brin dePasse-Partout (rebonjour les 30 ans et plus).

Pokémon « se classe dans notre top 15 des émissions les plus populaires de la chaîne », dit Stéfanie Larivée, relationniste de Télétoon.

«Les enfants veulent des cartes Pokémon avant de savoir lire, c’est fou comme ça.» Guillaume Garant-Rousseau, gérant de la boutique spécialisée Carta Magica, à Montréal

« Pokémon plait aux petits et aux grands enfants. Les gens finissent, en grande majorité, par quitter ce jeu en grandissant, mais l’intérêt se renouvelle constamment chez les plus jeunes », précise M. Garant-Rousseau.

UNE MÉNAGERIE CRÉÉE IL Y A BIENTÔT 20 ANS

C’est en 1996 que les Pokémon ont vu le jour au Japon – il a fallu attendre deux ans de plus pour qu’ils arrivent en Amérique du Nord.

Créés par Satoshi Tajiri, qui s’est inspiré des collections d’insectes qu’il faisait dans son enfance, les Pokémon sont des créatures fictives diverses « vivant dans la nature aux côtés des humains », précise Nintendo dans son Guide parental des Pokémon.

Le but du jeu consiste à capturer et collectionner les Pokémon, puis à les dresser pour affronter, lors de duels, les Pokémon d’autres joueurs. Particularité: les Pokémon peuvent « évoluer », comme des bébés qui deviennent des enfants, des adolescents, puis des adultes.

« Les Pokémon, ça a commencé par un jeu vidéo de Nintendo, puis ils en ont fait des mangas, des séries télévisées, des cartes à jouer et des films, dit Marc Steinberg, professeur associé en études cinématographiques à l’Université Concordia et auteur de Anime’s Media Mix: Franchising Toys and Characters in Japan, paru aux University of Minnesota Press en 2012. C’est un des premiers vrais succès transmédiatiques. »

CULTURE DU MIGNON

« C’est une activité et une pratique culturelle fondée sur le plaisir ludique et sur l’interaction sociale sous diverses formes (collection, échanges, compétition, collaboration, apprentissage, etc.), observe Martin Picard, spécialiste des jeux vidéo japonais et chargé de cours au Centre d’études de l’Asie de l’Est de l’Université de Montréal. Ça fait partie de la culture du mignon, ou « kawaii » en japonais. »

Même s’il s’agit officiellement de monstres, les Pokémon « ont tous l’air de gros nounours gentils qu’on a envie de serrer dans nos bras », décrit M. Garant-Rousseau.

Pas folle, Nintendo en a fait des peluches et de multiples autres produits dérivés.

« Il suffirait de donner une licence Pokémon à un producteur de choux de Bruxelles pour que les ventes du légume s’envolent », confiait un spécialiste au quotidien français Libération en 1999, lors de la première vague de Pokémania.

Après un creux au milieu des années 2000, la franchise « a été un rare exemple d’une mode qui est revenue », en raison d’une stratégie commerciale efficace et de la stabilité « des intérêts des enfants de sept ans », notait le quotidien américain New York Times en 2007.

«Il y a une deuxième et une troisième génération d’enfants qui consomment les Pokémon avec une intensité vraiment frappante.» Marc Steinberg, professeur associé en études cinématographiques à l’Université Concordia

« J’ai des neveux de 6 et 8 ans au Japon et je sais que les Pokémon y sont encore super populaires », poursuit-il.

JEU DE CARTES COMPLEXE

Envie d’essayer le jeu de cartes? Le site français de Pokémon propose des tutoriels, dont la complexité laisse perplexe:  les enfants font-ils pour retenir qu’il existe huit types d’énergie, des cartes Dresseur, des cartes Récompense, des pouvoirs spéciaux, etc.?

« Les plus jeunes ne font que collectionner les cartes, les échanger avec leurs amis et s’inventer des histoires, précise M. Garant-Rousseau. Ce sont les plus vieux, de 12 à 25 ans environ, qui jouent vraiment au jeu. »

Bien des écoles refusent que les enfants y emportent leurs cartes Pokémon, sauf lors de journées pédagogiques.

« Les cartes, les jouets, etc. sont en général interdits, mais lors d’événements spéciaux, ces jeux sont permis », confirme Alain Perron, porte-parole de la Commission scolaire de Montréal (CSDM).

CARTES À 100 $ L’UNITÉ

Un classeur rempli de cartes Pokémon peut vite susciter la convoitise. Un simple paquet de dix cartes Pokémon coûte 5,50 $. Mais seule une carte sur 100 est dite « EX » – ce sont les plus recherchées, celles des Pokémon les plus puissants.

« La valeur d’une carte Pokémon varie de 25 cents à facilement 100 dollars, dit M. Garant-Rousseau. Le prix est dicté par la rareté et par l’utilité qu’ont ces cartes dans les événements importants. On entend toujours l’histoire de la maman qui a acheté une carte à 15 $, que l’enfant a échangée contre une carte qui ne vaut rien… Les Pokémon permettent aux jeunes d’apprendre à faire attention à leurs choses. »

Déjà en 1999, le magazine Time comparait les Pokémon à un « système de Ponzi pestilentiel ». Suivre le slogan de Pokémon – Attrapez-les tous! – était encore envisageable, avec 150 bestioles à collectionner. Aujourd’hui, on en compte plus de 700. Théo reçoit, quant à lui, des cartes Pokémon à son anniversaire et à Noël. « Et quand j’ai un bon bulletin », précise le dresseur en herbe.

LES POKÉMON QUI NE VEULENT PAS MOURIR

Tous les dimanches, des dresseurs de Pokémon s’affrontent lors de tournois se déroulant chez Carta Magica, sur la Plaza St-Hubert à Montréal. L’objectif ultime? Être invité aux Championnats du monde du jeu de cartes Pokémon, qui auront lieu du 21 au 23 août à Boston.

Défilé de mascottes Pikachu à Yokohama au Japon.... (PHOTO YOSHIKAZU TSUNO, ARCHIVES AFP) - image 8.0

Défilé de mascottes Pikachu à Yokohama au Japon.

PHOTO YOSHIKAZU TSUNO, ARCHIVES AFP

LE PLUS GRAND SUCCÈS D’UN PRODUIT CULTUREL JAPONAIS

Centre d’études de l’Asie de l’Est de l’Université de Montréal, Martin Picard est un spécialiste des jeux vidéo japonais. La Presse l’a joint pour décortiquer le succès de Pikachu et autres Charmander.

En quoi le phénomène Pokémon est-il un pionnier ou un précurseur?

Pokémon n’est pas le premier phénomène culturel japonais à être populaire dans le monde occidental, mais il a été sans contredit celui qui a fait l’entrée la plus fracassante sur les marchés mondiaux des produits culturels. C’est probablement aussi celui qui connaît le plus grand succès commercial, jusqu’à aujourd’hui.

De loin, Pokémon a poussé le plus en avant le concept de la franchise transmédiatique. Après le succès du premier jeu vidéo, la franchise Pokémon a été rapidement étalée sur d’autres médias, et les jeux vidéo subséquents ont été commercialisés en lien avec les séries télévisées, les films d’animation, les jeux de carte à collectionner et les autres produits dérivés de toutes sortes.

Qu’est-ce qui explique l’intérêt pour les Pokémon?

L’immense succès des Pokémon a été possible à cause de multiples facteurs et de leur symbiose. Il est lié à plusieurs décisions de design et de marketing, qui ont permis de mettre en place un intérêt et une attirance pour les différents produits Pokémon, facilement exportables. L’exemple le plus probant étant Pikachu.

La franchise a aussi fait écho à des aspects de l’enfance qui sont proprement universels, tel que le besoin d’être suivi et encouragé, mais aussi le besoin de compétition et d’apprentissage. Pokémon incite à l’activité, entre autres par l’acquisition constante de connaissances (de classification et de taxinomie des monstres), ce qui augmente la longévité du produit, tout en étant une source inépuisable de conversations entre enfants.

La diversité de médias et d’activités a enfin permis à Pokémon de s’intégrer dans bien des espaces et routines de la vie quotidienne des enfants.

Êtes-vous étonné de voir que les jeunes s’intéressent toujours aux Pokémon, en 2015?

Je ne suis pas vraiment surpris, à cause de la mise en marché périodique des jeux officiels, des films et des séries télévisées, qui permet à la fois de renouveler l’intérêt des fans déjà établis et d’aller chercher un nouveau public. Au Québec, le renouveau de l’intérêt pour les cartes Pokémon dans les cours d’école est très certainement dû au retour de la diffusion de la série télévisée d’animation sur Télétoon, alors qu’elle n’y était plus diffusée depuis plus de dix ans.

À voir les chiffres de vente de chaque nouveau jeu Pokémon, du moins au Japon, la franchise a encore des années de succès devant elle.

Y a-t-il de bons et de moins bons côtés à la popularité des Pokémon?

En reprenant les propos de l’ouvrage collectif La grande aventure de Pikachu: Grandeur et décadence du phénomène Pokémon, traduit en français en 2013, je dirais simplement que c’est un débat très polarisé. Comme arguments positifs, on pourrait affirmer que les jeux Pokémon ont un côté bénéfique sur le plan intellectuel (par l’acquisition de connaissances et d’informations, l’aspect stratégique, etc.). Il y aurait aussi des effets bénéfiques au niveau social (apprendre à négocier, à avoir confiance en soi et même à tolérer les autres).

On peut répliquer à cette vision optimiste en soulignant qu’une bonne partie des négociations est plutôt portée par le conflit et la compétition, et donc très souvent sous un certain rapport de forces.

La dimension commerciale de Pokémon a souvent été critiquée. Avec l’échange de cartes à collectionner, les enfants seraient exploités économiquement et manipulés par des corporations capitalistes. D’autres peuvent y voir une façon d’inculquer aux enfants quelques rudiments fondamentaux de l’économie de marché et du fonctionnement de la société de consommation.

Quel est le prochain produit culturel japonais qui fera craquer les enfants?

Yo-Kai Watch. L’entreprise Level 5 connaît présentement, au Japon, un succès similaire à Pokémon avec cette franchise, maintenant annoncée pour le marché international. La particularité de Yo-Kai Watch vient surtout du fait qu’à la sortie du premier jeu vidéo à l’été 2013, les ventes étaient très faibles, jusqu’à la diffusion de la série télévisée, au début de 2014. Ça a fait exploser les ventes du jeu, qui est rapidement devenu un nouveau phénomène culturel.

Précédents produits culturels japonais pour enfants qui ont percé le marché nord-américain:

Speed Racer

Goldorak

Candy

Astro, le petit robot

Transformers

Mario

Power Rangers

Tamagotchi

Hello Kitty

Source: Martin Picard

http://www.lapresse.ca/

Des canards obtiennent leurs propres “voies à canards” le long des canaux de la ville de Londres.


On s’entend que les canards n’auront probablement pas à suivre à la lettre la voie réserver pour eux, mais l’initiative est très intéressante pour se rappeler que l’être humain doit apprendre à partager sa route avec les animaux
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Des canards obtiennent leurs propres “voies à canards” le long des canaux de la ville de Londres.

 

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Une nouvelle initiative anglaise, visant à sensibiliser les habitants de Londres, Birmingham et Manchester à la présence d’animaux sur leur chemin, a récemment donné naissance à des “voies pour canards ” le long des voies navigables de ces trois grandes villes. Tout autour des zones réservées aux déplacements des animaux, le Canal & River Trust a effectué un marquage blanc, à l’aide d’une silhouette de canard simplifiée. On peut les suivre en ligne avec le hashtag #sharethespace.

“Si nous avons effectué ce marquage des voies à canards, c’est pour montrer (…) que l’espace que nous partageons avec les canards est limité, et qu’ils devraient probablement avoir priorité sur nous.”, a expliqué Dick Vincent, un responsable des voies navigables londoniennes, à ruptly.tv.

Le Canal & River Trust est chargé d’entretenir plus de 3220 kilomètres de voies navigables au Pays de Galles et en Angleterre.

Son slogan est “partagez l’espace ; ralentissez le pas ; cet endroit est unique.”

Reste à voir si les canards vont eux aussi obéir à ce nouveau règlement… (source: boredpanda)

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http://bridoz.com/

L’avènement de l’agriculture à l’origine de l’affaiblissement des os ?


Ce n’est pas trop surprenant que nos ancêtres chasseurs avaient des os plus robuste, avec le territoire à parcourir pour la chasse avec des armes rudimentaires. Cela pourrait démontrer que notre sédentarité affecte plus que l’on pense nos os, mais un bon entrainement serait donc bénéfique
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L’avènement de l’agriculture à l’origine de l’affaiblissement des os ?

 

os préhistoire

Ci-dessus, une vision en coupe d’un fémur humain datant du paléolithique (gauche), et du Moyen-Age (droite). Crédits : Christopher B. Ruff

Par Anna Biazzi

Le passage à la vie sédentaire il y a 12 000 ans aurait favorisé le développement d’os plus léger, selon une nouvelle étude.

Tout le monde sait que l’homme moderne a pris du poids par rapport à l’homme primitif. Mais ce que l’on sait moins, c’est que nos os sont à l’inverse devenus plus légers au fil du temps.

Or, une nouvelle étude menée par Christopher B. Ruff (Johns Hopkins University School of Medicine, Baltimore, Etats-Unis) suggère que cet allègement progressif de nos os aurait été causé par le passage de la chasse à l’agriculture, il y a 12.000 ans. Une transition dont on sait qu’elle a aussi entrainé la sédentarisation de la plupart des communautés humaines.

Certes, les chercheurs savaient déjà que le passage à la vie sédentaire avait entrainé des transformations structurelles dans le corps humain, dont notamment l’affaiblissement et la réduction de mobilité des os. Toutefois, ils ignoraient largement quel facteur, parmi la nourriture, l’urbanisation, la domestication des animaux et l’agriculture, était en priorité responsable de cette métamorphose.

Et selon Christopher B. Ruff et ses collègues, c’est bel et bien l’avènement de l’agriculture qui serait plus à l’origine du changement du poids de nos os.

Pourquoi le développement de l’agriculture serait-il le responsable ? Selon les auteurs de l’étude, la réduction des efforts physiques causée par le passage de la chasse à l’activité agricole a provoqué l’affaiblissement des os. En effet la marche, la course et la chasse stimulent sans cesse le tissu osseux qui devient de plus en plus puissant.

Comment les auteurs de ces travaux sont-ils parvenus à cette conclusion ? Ruff et son équipe ont analysé des centaines d’os de membres humains, issus de nombreux sites archéologiques en Europe. A l’aide de rayons X, les chercheurs ont comparé la structure des os, et ont analysé leur évolution au fil du temps.

Résultat : ils ont découvert que la puissance des os des jambes (associés à la chasse) avait diminué à partir de l’ère Mésolithique (il y a 10 000 ans) jusqu’au début de l’Empire Romain (il y a 2.500 ans), alors que les os des bras sont resté presque inchangés.

Toutefois, les caractéristiques osseuses de l’homme du Paléolithique ne nous sont pas complètement perdues : un solide entrainement physique peut permettre de redonner de la puissance au tissu osseux de nos membres inférieurs.

Cette étude a été publiée le 18 mai 2015 dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences sous le titre « Gradual decline in mobility with the adoption of food production in Europe ».

http://www.journaldelascience.fr/