Superflu


Dans notre société de consommation, nous avons tellement de choses qui nous sont offertes que nous ne savons peut-être plus ce qui nous est vraiment utile contre ce qui est superflu
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Superflu

 

Songeons à la multiplication des objets inutiles et rappelons-nous de la réaction de Socrate qui se serait écrié en entrant dans une boutique :

 » Que de choses dont je n’aurai jamais besoin !  » que dirait-il aujourd’hui en entrant dans un supermarché ?

Albert Jacquard

L”homme et le chien


Il y a des publicités qui sont vraiment bien faites et le message est clair. Comme ce chien qui attend son maitre aux portes de l’hôpital
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L”homme et le chien

 

La publicité « The Man and the Dog » est une vidéo argentine sans parole qui a été réalisée par la « Fundacion Argentina de Transplante Hepatico » qui est une fondation s’occupant des dons d’organes et plus particulièrement de la transplantation hépatique. Cette émouvante campagne de sensibilisation souhaite sensibiliser les gens sur l’importance du don d’organe.

http://www.insoliteqc.com/

Le Saviez-Vous ► Poupée parlante des années 1890 sortie d’outre-tombe


Des poupées parlantes d’autrefois reviennent à la vie grâce à la technologie d’aujourd’hui, mais c’est comme entendre des revenants sortir des ténèbres. Allez sur le lien pour écouter les chansons d’autrefois, cela donnerait des frissons aux enfants d’aujourd’hui
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Poupée parlante des années 1890 sortie d’outre-tombe

 

Les poupées sont de drôles de jouets. Elles sont à la fois l’un des premiers cadeaux que l’on fait aux enfants tout en étant une source de cauchemars pour beaucoup d’adultes.

Un paradoxe qui ne date pas du film Annabelle ou même de la saga des Chucky démarrée en 1988 mais qui pourrait aisément remonter aux années 1890 pendant lesquels sont nées les poupées parlantes de Thomas Edison.

phonograph doll 1

L’un des rares modèles qu’il reste de cette époque vient de retrouver sa voix – perdue depuis longtemps à cause de l’usure – et le résultat… donne froid dans le dos(écoutez ci-dessous).

Du haut de son kilo et de ses 55 centimètres, la poupée a de quoi hanter vos rêves pendant plusieurs nuits mais a bénéficié d’un traitement impressionnant pour s’exprimer à nouveau.

Grâce à une collaboration entre le Lawrence Berkeley National Laboratory et la Library of Congress, le petit phonographe en métal qui était cachée à l’intérieur du jouet a pu être scanné en trois dimensions et le son qui en sortait il y a plus de 100 ans reproduit.

phonograph 3

Effectuée sur cinq poupées issues de collections différentes, cette restauration a permis d’entendre à nouveau huit chansons – Jack and Jill, Twinkle, Twinkle, Little Star, Little Jack Horner ou encore Now I Lay Me Down to Sleep – interprétées par une voix féminine (écoutez les tous en cliquant ICI).

Comme le rappelle nos collègues du HuffPost américain, ce genre de jouet se vendait 10 dollars sans vêtement, à l’époque. Soit l’équivalent de 267 dollars américains dans l’économie actuelle.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Quand notre cerveau déprime


La dépression peut toucher tout le monde à des moments de la vie qui est souvent en baisse de nos capacités physique, économique et psychologique. Il n’est pas facile pour les proches de voir une personne qui s’écroule et souvent, ils ne sont pas assez outillés pour l’aider d’ou l’importance de chercher de l’aide
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Quand notre cerveau déprime

 

François Richer Devenir fan
Chercheur en neuropsychologie, professeur à l’UQAM

Tout le monde sait que la dépression est un trouble de l’humeur. Mais alors, pourquoi certaines personnes déprimées peuvent être irritables ou apathiques plutôt que tristes? La dépression est bien plus qu’un trouble de l’humeur. C’est une panne de plusieurs systèmes du cerveau.

Les stresseurs importants déclenchent des émotions négatives (déception, tristesse, peur, irritation) qui nous mobilisent pour trouver des solutions ou pour s’adapter (changer nos habitudes, mieux prévoir les coups …). Mais quand on atteint les limites de l’adaptation, des états émotifs plus durables peuvent nous envahir tel que l’épuisement, le deuil, les blues ou la dépression. La dépression frappe souvent les personnes vulnérables (personnes âgées, seules, démunies …). Mais elle frappe aussi ceux qui ont tendance à amplifier le stress parce qu’ils sont impatients, impulsifs, anxieux ou susceptibles. Selon nos fragilités, les stresseurs peuvent dérégler plusieurs systèmes cérébraux différents et déclencher une dépression.

1) L’attachement: La dépression est souvent similaire au deuil lié à la perte d’un être cher, un manque douloureux qui rappelle les symptômes de sevrage d’une drogue.

Comme le manque, les sentiments de tristesse ou de vide et le besoin criant d’amour et de réconfort sont liés à des perturbations du système d’attachement. Ce système est aussi impliqué dans la dépendance aux drogues comme l’héroïne et les opiacés. Les stress d’attachement comme les deuils, les séparations et les déracinements provoquent facilement des dépressions. S’ennuyer de ses enfants ou de son conjoint est la version plus bénigne de ce sentiment de manque. Mais parfois, on ne sait pas de quoi on manque et on construit des interprétations (ex.: «Ma vie manque de sens»). On cherche à combler ce vide (par le travail, le sport, la télé, la fiction, les fantasmes…) . Ou encore on cherche à l’exprimer. Cette sensibilité extrême a inspiré de nombreux auteurs et artistes. Les personnes qui ont des peurs de l’abandon exagérées (anxiété de séparation, personnalité limite) sont fortement sujets à la dépression. Parfois, le blues survient quand on sort d’un stress, d’un effort soutenu ou d’une maladie qui structurait notre vie et qui contribuait à notre identité (perdre sa raison d’être). L’écoute, l’amitié et la chaleur humaine combattent la dépression parce qu’elles réduisent le sentiment de manque.

2) La douleur: Dans la dépression, le manque est souvent accompagné d’une détresse psychologique qui peut ressembler à une torture insoutenable et qui peut conduire aux idées suicidaires. Le système de douleur du cerveau s’emballe comme dans certaines douleurs chroniques. Dans certains cas les traitements anti-douleur peuvent soulager la dépression.

3) L’assurance: Plusieurs stresseurs nous rappellent que nous ne sommes pas invincibles (maladies graves, échecs, rebuffades, intimidation, humiliation, catastrophes naturelles, conflits, insécurité …). Ces stresseurs peuvent provoquer une perte d’assurance ou de combativité (doutes, hésitation à foncer, auto-critique). Dans la dépression, le système de fierté ou d’assurance se met souvent en mode soumission comme si on devait soudainement s’adapter à la misère à la souffrance ou à la défaite. On peut ressentir des niveaux irréalistes de honte ou de culpabilité, ou vivre de véritables hallucinations émotives de dévalorisation ou de grande fragilité. On amplifie les signes qui confirment notre auto-évaluation négative comme nos erreurs et nos défauts. Le regard des autres est anticipé comme négatif, ce qui favorise l’isolement et la non-affirmation. Le virage négatif du système d’assurance se répand aussi à nos évaluations des situations, on devient pessimiste à outrance, on a une perte d’espoir («Pourquoi se battre si on va tous crever?») La perturbation de l’assurance contribue aussi à l’indécision chronique d’une personne qui a subi un choc ou à la crise existentielle d’un adolescent qui se sent à part. Les succès, les encouragements et la reconnaissance combattent la dépression parce qu’ils réduisent la tempête dans le système d’assurance.

4) La motivation: On a tous eu des petites pannes de motivation ou d’intérêt. Un environnement démotivant ou conflictuel qui conduit à l’épuisement, à une perte d’enthousiasme et d’inspiration. La dépression, elle, fausse nos signaux de valeur, elle réduit le plaisir anticipé et la fierté d’accomplir quelque chose et elle exagère notre évaluation des efforts nécessaires, ce qui conduit souvent à l’apathie («Bof, ça ne vaut pas la peine»). Les personnes déprimées peuvent voir comme une montagne le simple fait de ranger la vaisselle ou de sortir du lit. La motivation peut aussi fluctuer entre l’apathie et l’inspiration euphorisante (manie). Ces fluctuations peuvent être étendues sur plusieurs mois (maladie bipolaire) ou sur quelques jours. La motivation est aussi touchée chez les personnes désillusionnées ou désabusées. La baisse de motivation a des coûts humains et économiques astronomiques. Elle affecte l’ambition et le gout du risque, les bases de l’innovation et de l’amélioration de notre sort. Les sources de l’épuisement motivationnel et les personnes qui en sont atteintes devraient être la première priorité des employeurs. La passion et l’inspiration des autres peuvent améliorer l’épuisement motivationnel.

5) L’irritabilité: On oublie trop souvent qu’une personne irritable peut être déprimée et que sous les élans désagréables se cache souvent de la souffrance. L’irritabilité peut même être le signe prédominant de la dépression chez les enfants et chez les hommes. Plusieurs râleurs chroniques pleurent des idéaux ou des attentes déçues et certains restent fâchés pendant des décennies envers tout ce qui ne va pas comme ils le souhaiteraient. L’irritabilité et les colères sont liées à un système d’agressivité défensive qui est hypersensible aux stresseurs y compris les contrariétés ou les déceptions.

6) L’anxiété: Les préoccupations excessives et l’hypersensibilité au stress sont des compagnes fréquentes de la dépression qui peuvent l’entretenir. L’anxiété nous fait aussi éviter des situations qui pourraient atténuer notre souffrance comme les évènements sociaux, les échanges humains ou les petits efforts jugés trop stressants. L’anxiété est liée à l’activité du système de peur qui entretient des boucles d’idées inquiétantes. La réactivité émotive excessive peut aussi entretenir la dépression en biaisant nos pensées (dramatiser, généraliser, sauter aux conclusions).

7) Le Google du cerveau: Manque de concentration, oublis, perte d’imagination, les moteurs de recherche du cerveau sont aussi affectés dans la dépression et leurs ratés contribuent à nous faire sentir dysfonctionnel. Les difficultés cognitives peuvent en outre nous faire oublier nos buts, nous priver de nos idées et de notre imagination, ou nous faire perdre de la cohérence.

8) Les fonctions corporelles: La dépression affecte souvent les fonctions vitales comme l’appétit (ex.: perdre 10 kg en 3 semaines), le sommeil (ex.: se réveiller trop tôt), la libido et même les réponses immunitaires (résistance aux infections, aux cancers…). En plus, un dérèglement immunitaire peut affaiblir les systèmes émotifs du cerveau et faire apparaitre la dépression. De nombreuses pathologies (infections virales, troubles métaboliques…) favorisent la dépression en affectant le système immunitaire. Plusieurs maladies dégénératives qui perturbent les réponses immunitaires du cerveau (Alzheimer, Parkinson…) commencent par une dépression. Même lors d’un évènement heureux comme un accouchement, les réponses immunitaires peuvent interagir avec les perturbations hormonales et les fragilités pour déclencher une dépression.

La dépression est un des problèmes de santé qui a le plus d’impact négatif sur notre vie. Elle est plus handicapante que bien des handicaps physiques, mais comme elle moins visible, elle attire moins l’empathie (ex.: «Pourquoi il/elle ne se prend pas en main?»).

Trop de personnes doivent la subir pendant des années, car les traitements actuels sont souvent d’une efficacité limitée. On sait que l’exercice physique améliore nettement la motivation et l’assurance. Ce traitement naturel réduit la sensibilité au stress et l’inflammation et il favorise le rétablissement métabolique des neurones. On sait aussi que les proches ont un rôle capital pour panser notre détresse et nos manques, mais aussi en nous aidant à réévaluer nos capacités et nos réactions. Un jour on pourra évaluer la fragilité de différents systèmes du cerveau chez un individu et peut-être développer des interventions ciblées ou même prévenir la dépression. L’espoir fait vivre.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Elle prend un selfie avec un pistolet, et se tire accidentellement une balle dans la tête


Des selfies, des selfies, il y a des gens qui sont tellement obsédés par les égoportraits qu’ils font n’importe quoi. Et cette fois-ci, ce fut une erreur qui pourrait bien être mortelle
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Elle prend un selfie avec un pistolet, et se tire accidentellement une balle dans la tête

RUSSIE – Alors qu’elle posait avec un pistolet pour faire un selfie, une jeune Russe s’est tiré par accident une balle dans la tête. Elle est désormais dans un état grave.

Son amour pour les selfies pourrait lui coûter la vie. En Russie, une jeune femme s’est tiré accidentellement une balle dans la tête en posant avec un pistolet, a indiqué ce vendredi la police de Moscou.

Désormais dans un état grave dans un hôpital de Moscou, selon les agences de presse russes, l’employée de 21 ans a eu la mauvaise idée ce jeudi 21 mai de prendre le pistolet 9mm laissé par un agent de sécurité dans les locaux de la société qui l’emploie.

L’arme dans une main, le smartphone dans l’autre

Obligée de tenir son pistolet d’une main, selfie oblige, elle a alors appuyé par accident sur la détente, recevant une balle à bout portant dans la tempe. Des faits confirmés par la police, selon l’agence Interfax.

La police cherche désormais à déterminer comment la victime a réussi à s’emparer de l’arme de l’agent de sécurité, qui l’avait laissée à son travail il y a deux semaines, avant de partir en vacances.

http://www.metronews.fr/

À 65 ans, elle accouche de quadruplés


C’est vrai qu’on ne sait jamais ce qui nous pend au bout du nez. Une mère de 20 ans peut mourir demain et une femme de 65 ans peut devenir centenaire, mais devenir mère à un âge avancée, est-ce vraiment responsable ? Et le fait qu’elle a fait un contact pour l’exclusivité de deux grossesses me rend aussi perplexe. C’est difficile de ne pas juger ses choix sachant qu’un bébé demande beaucoup alors que 4 bébés .. même si elle a de l’aide, c’est quand même une étape a passée
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À 65 ans, elle accouche de quadruplés

 

Annegret Raunigk était déjà mère de 13 enfants et grand-mère de 7 petits-enfants. Photo Fotolia

Yannick Pasquet / AFP

 

Une Allemande de 65 ans, mère de 13 enfants et grand-mère de 7 petits-enfants, a accouché de quadruplés «pas complètement développés» à Berlin, un cas controversé mêlant médecine et téléréalité qui relance le débat sur les grossesses tardives.

Annegret Raunigk, qui a procédé à des fécondations in vitro en Ukraine, est désormais la mère de quadruplés la plus âgée au monde, selon la chaîne de télévision RTL, détentrice des droits de diffusion exclusifs sur cette grossesse hors normes.

Les bébés prématurés, trois garçons et une fille, sont nés mardi par césarienne, après seulement 26 semaines de grossesse. Ils ont été placés en couveuse mais ont «de bonnes chances de survivre», selon un communiqué de RTL.

«Toutefois, les bébés, par comparaison avec une naissance normale dans la 40e semaine de grossesse, ne sont pas encore développés complètement. D’éventuelles complications ne peuvent donc pas être complètement exclues», poursuit la chaîne.

Annegret Raunigk, enseignante d’anglais et de russe qui doit prendre sa retraite à l’automne, avait effectué de multiples tentatives en Ukraine avec un donneur et une donneuse anonymes. La dernière tentative s’est avéré un succès puisque les quatre ovules implantés avaient été fécondés.

Malgré des conditions exceptionnelles, «la grossesse s’est déroulée étonnement sans problèmes», assure RTL, sur la foi des témoignages de médecins qui l’ont prise en charge.

Cette femme élégante, les cheveux roux et une fine paire de lunettes sur les yeux, n’en est pas à sa première grossesse tardive. En 2005, alors âgée de «seulement» 55 ans, elle avait mis au monde une petite fille.

C’est d’ailleurs pour répondre au souhait de sa dernière fille d’avoir un petit frère ou une petite sœur qu’elle a décidé de retenter une insémination artificielle, a-t-elle expliqué. Nés de 5 pères différents, les autres enfants d’Annegret Raunigk ont déjà tous quitté le domicile maternel.

«DROITS EXCLUSIFS»

Avant même de naître, Neeta (655 g, 30 cm), Dries (960 g, 35 cm), Bence (680 g, 32 cm) et Fjonn (745 g, 32,5 cm) ont suscité un vif intérêt médiatique en Allemagne. Il faut dire que la chaîne de télévision privée, qui diffuse nombre d’émissions de téléréalité et de télécrochet, s’est assuré les droits exclusifs sur cette histoire rocambolesque.

C’est la chaîne qui avait d’ailleurs révélé cette grossesse en avril.

Après avoir suivi Annegret Raunigk ces derniers mois sous la forme d’un «journal de grossesse», RTL a promis de poursuivre l’histoire, même si elle assure qu’aucun tournage n’a eu lieu dans l’hôpital où sont nés les bébés.

La chaîne a également précisé que la mère ne répondrait à aucune demande d’interview d’autres médias.

Lors de la révélation de cette grossesse extraordinaire, la Berlinoise n’avait accordé d’entretien qu’à la chaîne RTL et au quotidien à grand tirage Bild qui l’avait fait poser en Une sous le titre: «J’ai 65 ans et j’attends des quadruplés.»

Annegret Raunigk n’en est pas à sa première coopération avec le groupe RTL. Il y a dix ans, elle avait déjà négocié un contrat d’exclusivité avec la chaîne et le journal Bild pour la naissance de sa fille.

Interviewée en avril, la Berlinoise avait balayé les critiques sur son manque de responsabilité, notamment sur le fait qu’elle aura plus de 70 ans quand les enfants entreront à l’école.

«On ne peut jamais savoir ce qui va se passer. Il peut aussi se passer des choses à 20 ans», avait-elle argumenté, affirmant que c’était à chacun de décider pour soi-même de devenir parent.

«Les enfants me permettent de rester jeune», avait-elle lancé.

Ces dernières années, plusieurs cas de grossesse tardive ont attiré l’attention, notamment en Italie. En Allemagne, la chanteuse italienne très populaire Gianna Nannini avait aussi retenu l’attention en 2010 en mettant au monde une petite fille à l’âge de 56 ans.

http://fr.canoe.ca/

Floride : Le dentiste de l’horreur qui torture les enfants


Je suis sidéré qu’un vieux dentiste puisse encore pratiquer malgré les plaintes de ses clients. Qu’une assistante dentaire viendrais me dire que je ne dois pas accompagner un enfant, je trouverais cela très louche
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Floride : Le dentiste de l’horreur qui torture les enfants

Un dentiste qui aurait fait vivre l’horreur à des enfants sans défense qu’il aurait pourtant dû soigner n’a jamais été arrêté ou même accusé. Pire encore, il peut continuer de pratiquer sans problème.

Le réseau CNN a mis la main sur une vidéo enregistrée secrètement dans le bureau du Dr Howard Schneider, un dentiste de Jacksonville, en Floride.

Les images sont terrifiantes. On y voit l’homme de 78 ans intervenir dans la bouche de ce que l’on croit être une petite fille. Celle-ci est attachée sur la chaise de traitement, et on l’entend hurler de douleur. On la voit également se débattre, mais elle est incapable de se libérer de ses liens.

Son histoire n’est pas unique

«L’infirmière m’a dit que c’était mieux ainsi, que les enfants réagissent mieux quand les parents ne sont pas dans la salle. « Nous n’aimons pas que les parents soient présents»

Des dizaines de parents qui ont emmené leurs enfants pour les faire soigner par le Dr Schneider, ont découvert trop tard le traitement «choc» qui était réservé aux petits.

En plus de faire souffrir atrocement ses patients, le dentiste aurait réclamé auprès des assurances dentaires des millions de dollars pour des procédures dont les patients ne voulaient pas ou n’avaient pas de besoin, rapport CNN.

Un patient furieux a même été vu en train d’agresser physiquement le médecin. Le Dr Schneider affirme pour sa part n’avoir jamais rien fait de mal.

Dénonciation sur Facebook

 

Les dénonciations ont commencé lorsqu’une mère de famille, Brandi Motley, a raconté qu’elle avait amené sa fille de 6 ans chez le Dr Schneider pour lui faire enlever une dent.

Le jour de la procédure, le dentiste lui a dit qu’elle ne pouvait pas s’asseoir avec sa fille dans la salle d’opération.

«L’infirmière m’a dit que c’était mieux ainsi, que les enfants réagissent mieux quand les parents ne sont pas dans la salle. « Nous n’aimons pas que les parents soient présents», lui aurait-on dit.

La mère était assise depuis trois heures dans la salle d’attente lorsqu’une infirmière a surgi subitement.

«Elle m’a dit qu’il y avait eu un incident. Elle hyperventilait. Elle avait du sang partout sur elle», a expliqué la maman.

En colère, Brandi Motley, n’a jamais été capable d’obtenir des explications de la part de l’équipe, mais surtout du dentiste. Elle a choisi d’amener sa fille aux urgences sur-le-champ.

«Une fois dans le stationnement je lui ai retiré les tampons de gaze, et j’ai vu que toutes ses dents avaient été retirées».

Au lieu d’extraire une seule dent à la fillette, le dentiste lui en avait retiré sept.

Dans tous ses états, Brandi a raconté son histoire sur Facebook et son texte est devenu viral, incitant ainsi d’autres parents à raconter le drame qu’ils avaient également vécu.

En plus de nombreuses poursuites au civil entamées par les parents, l’État de Floride poursuit également le dentiste pour fraude.

Plusieurs poursuites

 

D’autres poursuites plus anciennes avaient également été engagées contre le Dr Schneider. En 1995, il a été poursuivi pour avoir placé 16 couronnes dans la bouche d’un bambin de 3 ans, ce qui n’était évidemment pas nécessaire. Une entente de 7500$ est survenue entre la famille et le médecin.

Le dentiste a toujours nié les accusations à son endroit, et n’a jamais été arrêté. Malgré tous les soupçons et les doutes, le médecin a toujours sa licence et peut pratiquer sans problème.

http://tvanouvelles.ca/

La domestication du chien remonterait à plus de 27 000 ans


Les chiens sont devenus amis avec l’homme, il y a des milliers d’années, et il semble que cette liaison d’homme-bête soit bien plus loin dans le passé que les scientifiques pensaient
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La domestication du chien remonterait à plus de 27 000 ans

 

Deux husky de Sibérie... (PHOTO ANDREW MILLIGAN, ARCHIVES AP)

Deux husky de Sibérie

PHOTO ANDREW MILLIGAN, ARCHIVES AP

Agence France-Presse
WASHINGTON

La domestication du chien a commencé beaucoup plus tôt que généralement estimé jusqu’à présent et remonterait à plus de 27 000 ans, selon l’analyse génétique d’un fragment de mâchoire d’un ancien chien loup de Sibérie datant de 35 000 ans.

Ainsi les humains auraient apprivoisé des chiens il y a de 27 000 à 40 000 ans, estiment ces chercheurs suédois dont les travaux ont été publiés jeudi dans la revue Current Biology.

Des estimations précédentes basées également sur des analyses d’ADN suggéraient que les ancêtres communs des chiens modernes avaient divergé des loups au plus il y a 16 000 ans après la dernière période glaciaire.

L’analyse génomique de cet ancien fragment de mâchoire, que le radiocarbone date de 35 000 ans, révèle que ce chien loup de Taimyr représente le plus récent ancêtre commun des loups et des chiens modernes.

Ainsi «les chiens pourraient avoir été domestiqués beaucoup plus tôt que ce que l’on pense généralement», relève Love Dalén, du musée suédois d’histoire naturelle, un des principaux auteurs de cette recherche.

Selon lui «la seule autre explication serait qu’une divergence majeure se soit produite entre deux populations de loups à cette période et que l’une d’elles ait donné naissance à toute la lignée des loups modernes», explique le scientifique.

Mais ajoute-t-il, cette dernière hypothèse est moins probable vu que cela supposerait l’extinction de l’autre population de loups dans la nature.

Les analyses d’ADN montrent aussi que les chiens husky de traîneau aujourd’hui en Sibérie et au Groenland ont un nombre inhabituellement élevé de gènes communs à ceux de l’ancien chien loup de Taimyr d’il y a 35 000 ans.

Ce dernier «vivait seulement quelques milliers d’années après la disparition des hommes de Neandertal d’Europe et l’émergence des humains modernes en Europe et en Asie», notent ces chercheurs.

http://www.lapresse.ca/