Être artisan de son malheur


Être artisan de son malheur ? Bon, je sais qu’on va me dire oui, mais si quelqu’un fonce dessus avec son auto et je me casse les côtes, c’est un malheur causé par une tierce personne. Mais après, c’est notre attitude, notre manière de penser, nos réactions qui peuvent faire toute la différence
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Être artisan de son malheur

 

Je suis le principal artisan de mon malheur. Les événements et les autres ne sont que des occasions au sujet desquelles j’entretiens des idées qui causent mes émotions. Je peux changer mes idées et mes émotions, mais je n’ai aucun pouvoir pour changer celles des autres.

Ellis, Auger, Borgia

Truc maison ► Comment désherber son jardin sans produits chimiques


Quand on possède une maison où un coin vert bien à nous, on aime que ce soit beau. Il y a beaucoup de produits qui sont vendus dans les magasins qui peuvent finir à coûter cher et ne sont pas nécessairement bio pour l’environnement. Pourtant, il est possible d’avoir un beau jardin, perron, allées sans avoir trop de soucis avec les mauvaises herbes avec ce que nous avons en main
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Comment désherber son jardin sans produits chimiques

 

Denis Pépin

Jardinier conseil, ingénieur écologue et agronome, formateur, conférencier et auteur

Comme beaucoup de jardiniers bio, j’ai utilisé un peu de glyphosate (Round up) pour désherber la cour d’entrée de la maison et la terrasse, croyant les dires de Monsanto selon lesquels ce désherbant se dégradait dans le sol et n’avait pas d’impact.

Mais vers la fin des années 90, on a commencé à étudier la présence des pesticides dans les eaux et on a découvert le moyen de doser le glyphosate. Et là, grande surprise, on a découvert que les cours d’eau étaient fortement contaminés par les désherbants dont le glyphosate avec des concentrations pharaoniques.

Comment remplacer les désherbants? L’idée du désherbage à l’eau bouillante m’est venue dès 1996 en me souvenant de la pratique de mon arrière-grand-mère. Mais cela ne pouvait régler tous les problèmes.

Les autres solutions sont peu à peu venues en transposant au jardin d’ornement toutes les pratiques du potager bio et en réfléchissant aux causes de l’apparition des herbes indésirables pour développer des réponses écologiques préventives. Mon livre est le résultat de cette longue série d’expériences de jardinier et, en tant que chargé de mission environnement, des nombreuses actions de sensibilisation que j’ai menées en lien avec les pouvoirs publics et des associations.

Les herbicides, principaux polluants de l’eau

Les principales molécules trouvées dans les cours d’eau sont le glyphosate, herbicide le plus utilisé au monde (détecté dans plus de 35% des analyses) et son dérivé appelé AMPA (dans plus de 50% des analyses). Rappelons que le glyphosate est la substance active du Round up. Viennent ensuite des désherbants d’origine agricole (atrazine…) ou urbaine et agricole (désherbants pour pelouse et prairie, diuron…).Inquiétant! D’autant que ces herbicides, largement utilisés par les agriculteurs et les jardiniers amateurs, sont dangereux pour la santé et l’environnement (eau, flore et faune sauvages), comme l’attestent de nombreuses études dont le fameux rapport de l’INSERM de 2012 (« Pesticides, effets sur la santé »).

Il est possible de s’en passer

On peut s’en passer, notamment dans les jardins et les espaces verts. De nombreuses solutions alternatives existent pour éviter la prolifération des herbes spontanées jugées indésirables. La plupart sont faciles, peu coûteuses et efficaces. Mais elles supposent un changement dans la manière de jardiner et de concevoir le jardin. Il faut d’abord apprendre à anticiper, car la plupart des solutions sont préventives. Il faut aussi accepter que le jardin ne soit pas aussi net qu’avec des herbicides chimiques notamment pour la pelouse et les surfaces gravillonnées ou pavées. Il faut aussi changer notre regard sur ces plantes dites indésirables. Ce n’est pas très difficile, car de nombreuses plantes spontanées dans les jardins sont à la fois jolies, peu envahissantes et pour certaines, comestibles. En somme, il faut apprendre à vivre avec les plus sympa, tout en contrôlant vigoureusement celles vraiment indésirables et envahissantes là où elles ne peuvent être tolérées (potager, abords de la maison).

Solutions autour de la maison

Les allées, la terrasse, l’entrée du garage sont des surfaces sur lesquelles l’usage des pesticides est à proscrire, car il se traduit aussitôt par une pollution des eaux de ruissellement, des ruisseaux et des rivières.

Le désherbage thermique à l’eau bouillante est l’une des meilleures solutions à condition de récupérer l’eau de cuisson de la cuisine, au lieu de la jeter dans l’évier. C’est gratuit, mais il faut passer régulièrement, entre 3 et 6 fois par an pour contrôler la situation. Évidemment, il ne faut pas avoir de grandes surfaces. Pour des cours importantes et de longues allées, le désherbeur thermique à gaz est une solution acceptable, bien que d’une efficacité plus faible. En solution préventive, la pose d’un voile géotextile sous les allées est efficace. Mais on peut aussi décider d’enherber la cour et les allées, par exemple en semant du gazon entre les dalles et les pavés d’une allée ou d’une terrasse au moment de sa création, ou en laissant l’herbe se développer dans les gravillons, puis la tondre régulièrement comme une pelouse. Et c’est joli.

Dans la pelouse

La prévention est vraiment essentielle. Elle commence par le choix d’un gazon de qualité adapté au tassement, principal facteur d’installation des herbes indésirables et des mousses, c’est à dire pour l’usage jeux, sport, loisirs. Ensuite, il convient de tondre haut toute l’année, à plus de 5 cm de hauteur. La tonte habituelle, trop courte, favorise l’installation inexorable d’herbes indésirables résistantes comme le rumex, de mousses et l’arrivée de vers blancs et gris parasites du sol.

Le gazon doit aussi être nourri régulièrement et modérément. Mais pas avec des engrais chimiques. En réalité, on nourrit la vie du sol (micro-organismes, vers de terre…) qui, à son tour, nourrit le gazon tout en aérant la terre et lui évite de se compacter et de s’asphyxier.

Principales solutions : adopter la tonte «mulching» qui consiste à laisser l’herbe finement coupée sur place et épandre tous les 2 à 3 ans un peu de compost à la surface de la pelouse.

En solution curative, le jardinier pour extirper les herbes volumineuses comme les rumex en les arrachant avec un outil adapté. Mais là aussi, il est important de changer de regard. Nos pelouses ne sont pas des greens de golf, des gazons de prestige top-modèle. Pensons à nos enfants et les animaux domestiques qui jouent sur la pelouse et, si elle est « traitée », se contaminent rapidement en imprégnant leurs vêtements, leur pelage, leur peluche, leur doudou. Est-ce vraiment raisonnable de leur faire prendre autant de risque pour une simple pelouse?

Dans les massifs végétalisés

Le contrôle des herbes indésirables est vraiment facile et efficace. Il suffit de couvrir la terre en permanence pour occuper le terrain et empêcher la germination des graines. Le panel des solutions est large. D’abord le paillage, c’est à dire la couverture du sol avec un matériau protecteur. Dans un jardin existant, il n’est pas indispensable d’acheter des paillis du commerce, souvent coûteux et peu écolos, certains venant de fort loin. Il est bien plus simple, rapide et tout aussi efficace, d’utiliser les déchets verts produits par le jardin : feuilles mortes, tonte de pelouse, légèrement sèche, restes de culture, tiges sèches, brindilles, tailles de haies coupées au cordeau, y compris les thuyas et les lauriers-palmes (ou laurier-cerise), branches….

Une heure passée à récupérer les déchets du jardin et les étaler en paillis, c’est 10 heures d’entretien de moins dans le jardin. Plus besoin de désherber, biner, arroser, bêcher, la vie du sol le faisant à notre place. Une simple tondeuse suffit pour broyer la plupart des déchets, feuilles mortes, brindilles, même les jeunes branches de rosiers, de thuya, d’arbustes persistants, jusqu’à un cm de diamètre. Au-delà, il faut un broyeur.

Dans le potager

C’est sans doute l’endroit le plus facile à maitriser. Les solutions ne manquent pas. Faux – semis, semis en ligne étroite et désherbage mécanique (sarcloir), paillage, engrais-verts. Mais il faut anticiper, ne pas attendre d’être envahi d’herbes indésirables à graines pour réagir.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Une femme voit des dragons à la place des visages


Un syndrome vraiment étrange le prosopométamorphopsie, malgré que ce cas précis a des points obscurs, les médecins semblent avoir réussi à faire disparaitre les dragons que cette dame voyait
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Une femme voit des dragons à la place des visages

 

Une femme voit des dragons à la place des visages

Une tête de dragon.Photo Gentside

Vivre entourée de monstres, voilà le cauchemar que vivait une Néerlandaise de 52 ans. En 2011, cette patiente s’est présentée dans une clinique psychiatrique pour tenter de trouver une solution à  une affliction qui lui gâchait la vie depuis sa naissance: les visages des gens qui l’entouraient se changeaient en figures grotesques et leur donnaient l’apparence de dragons!

«Elle pouvait percevoir et reconnaître les visages réels, mais après plusieurs minutes, ils devenaient noirs, s’allongeaient, avec des oreilles pointues et un museau saillant, et présentaient une peau de reptile et des yeux énormes jaunes vifs, verts, bleus ou rouges», a expliqué, dans une publication en 2014, l’équipe de recherche qui s’est penchée sur ce cas.

UN TROUBLE EN 21 LETTRES

La patiente voyait même ces «dragons» sortir des murs, de son écran d’ordinateur et des prises électriques. Une situation qui l’empêchait de vivre une vie normale ou même de garder un emploi. C’est pourquoi elle s’est tournée vers Oliver Sacks et son équipe. Le neurologue et ses collègues ont alors diagnostiqué un trouble étrange: la prosopométamorphopsie.

Il s’agit d’un syndrome visuel et émotionnel. Les personnes atteintes perçoivent les visages des personnes qui leurs sont chères ou qu’elles détestent de manière déformée. Si leurs sentiments sont neutres vis-à -vis d’une personne, son apparence reste la même.

«Nous voyons avec nos yeux, mais nous voyons aussi avec notre cerveau», a expliqué Oliver Sacks au cours d’une conférence TED.

Ainsi, il arrive que l’encéphale corrompe les images que nos yeux perçoivent, et les déforme. On associe donc souvent la prosopométamorphopsie à  des lésions cérébrales.

UN CAS QUI RESTE MYSTÉRIEUX

Le cas de la patiente aux dragons n’a cependant pas été réellement élucidé. Un électroencéphalogramme, un examen neurologique et des tests sanguins réalisés sur elle sont tous revenus «normaux». Seul l’IRM avait révélé quelques rares anomalies de la substance blanche.

La conclusion de cette affaire s’est pourtant bien révélée heureuse. Les médecins ont prescrit à  leur patiente un traitement anti-démence qui s’est avéré efficace. Presque toutes ses visions de dragons ont fini par disparaître. Elle a un emploi stable depuis trois ans et ses collègues disent qu’elle s’est grandement améliorée.

http://fr.canoe.ca/

Pour comprendre l’hypersensibilité, voici 13 choses à retenir selon une psychologue


Vous connaissez sûrement des hypersensibles, que leurs émotions sont à fleur de peau, pour un de bons ou mauvais moments. Ces personnes le sont tout simplement parce qu’une zone du cerveau relié en l’empathie est plus stimulée que d’autres personnes
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Pour comprendre l’hypersensibilité, voici 13 choses à retenir selon une psychologue

 

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  Par Lindsay Holmes

    Quand j’étais en maternelle, un garçon de ma classe a jeté mon livre préféré par­ dessus la barrière de l’école. Je me rappelle avoir énormément pleuré, non pas à cause du livre mais parce que j’en voulais à ce petit tyran. C’était probablement l’une des premières fois que je manifestais mon hypersensibilité, un torrent d’émotion que je continue à gérer au quotidien.

    Plusieurs de mes amis me taquinent gentiment à ce sujet mais je n’y peux absolument rien. Certains sont tout simplement plus sensibles que d’autres, et ce n’est pas forcément une mauvaise chose. Je ne suis pas non plus un cas isolé : selon le docteur Elaine Aron, chercheuse et psychologue, les hypersensibles représentent environ 20% de la population. Cela signifie qu’il est hautement probable que vous connaissiez ou que vous soyez avec une personnalité de ce type.

    Voici quelques éléments à garder en mémoire.

    1. Nous pleurons

    Dès que nous sommes heureux, tristes ou en colère. Tout simplement parce que les hypersensibles ressentent les choses plus intensément et réagissent en conséquence.

    2. Nous ne sommes pas tous introvertis

    Introversion ne rime pas avec sensibilité. En fait, selon les recherches du Dr Aron, quelque 30% des hypersensibles sont extravertis.

    3. La prise de décision nous rend nerveux

    On sait que les hypersensibles ne sont pas doués pour faire des choix, même s’il s’agit uniquement de décider du restaurant où aller dîner. C’est principalement parce que nous sommes terrifiés à l’idée de prendre une mauvaise décision.

    4. Nous remarquons les changements d’inflexion les plus subtils

    Si vous avez l’habitude de conclure vos SMS avec un point d’exclamation et que, ces derniers temps, vous terminez par un point, vous pouvez être sûr que nous allons nous en apercevoir. Les hypersensibles sont en général plus réceptifs aux infimes nuances dans leur environnement et aux changements d’humeur de leur entourage.

    5. Nous sommes toujours là quand vous êtes en quête d’une oreille attentive

    N’hésitez pas à faire appel à nous si vous avez besoin d’une épaule sur laquelle vous appuyer parce que nous sommes enclins à verser dans l’empathie excessive : si vous souffrez, nous souffrirons aussi et nous ferons tout notre possible pour vous réconforter. C’est la raison pour laquelle les hypersensibles font de très bons professeurs, thérapeutes et responsables.

    6. Nous détestons les bruits forts et répétitifs

    Une mastication sonore, un train à grande vitesse, des collègues turbulents… Nous sommes sensibles à tout cela, et bien d’autres choses encore. D’après le Dr Aron, c’est parce que les environnements chaotiques ou excessivement stimulants perturbent davantage les hypersensibles.

    7. Nos habitudes de travail sont un peu atypiques

    L’idéal pour nous, c’est de travailler à la maison ou dans un endroit paisible. Notamment parce que cela nous permet de nous recentrer si nous sommes submergés par les émotions. Cela dit, cette préférence pour le travail solitaire ne doit pas vous préoccuper.

    « Les hypersensibles savent tirer profit de leurs capacités d’observation. […] pour donner le meilleur d’eux-mêmes », indiquait le Dr Aron au Huffington Post lors d’une précédente interview. « Ils savent faire progresser leurs idées sans se ridiculiser ni être pris de haut. »

    De même, leur esprit d’analyse et leur prévenance naturelle vis­-à­-vis des idées d’autrui en font de très bons coéquipiers (tant qu’ils ne sont pas obligés de prendre la décision finale).

    8. Ne nous emmenez pas voir un film d’horreur

    L’empathie dont nous faisons preuve à l’égard de notre prochain, combinée à l’hyperstimulation, ont pour effet de nous rendre les films gore ou violents particulièrement insoutenables.

    9. Nous supportons très difficilement la critique

    Par conséquent, nous préférons éviter tout ce qui est susceptible de nous embarrasser. Nous avons donc tendance à faire tout notre possible pour plaire aux autres ou à nous dévaloriser. En d’autres termes, nous sommes loin d’être parfaits.

    10. On ne cesse de nous répéter que nous prenons les choses de façon trop personnelle

    Evitez les plaisanteries à nos dépens, elles ne nous font pas rire du tout. C’est idiot, bien sûr, mais il est difficile de faire autrement quand on ressent les choses si vivement.

    11. Nous sommes très sensibles à la douleur

    De la glace, s’il vous plaît. Que l’on se casse le bras ou que l’on se cogne le petit orteil, toutes les blessures sont vraiment douloureuses. Et, effectivement, les recherches du Dr Aron ont montré que les hypersensibles étaient plus affectés par la douleur que les autres.

    12. Nous rêvons de relations profondes

    Selon notre spécialiste, les hypersensibles ont davantage tendance à s’ennuyer dans un mariage, surtout à cause du train-
    train quotidien qui s’installe avec le temps.
    Cela ne signifie pas pour autant que la relation ne nous satisfait pas. Nous devons simplement trouver un moyen d’avoir des conversations plus stimulantes.

    13. Nous ne pouvons nous empêcher d’être hypersensibles

    Une étude publiée en 2014 dans le journal Brain and Behavior a montré que les zones du cerveau associées à l’empathie et à la connaissance étaient davantage stimulées chez les hypersensibles lorsqu’on leur montrait des photos de personnes sous le coup de l’émotion. Autrement dit, nous sommes neurologiquement programmés pour agir comme nous le faisons.

    Gardez tout ceci en tête et sachez que la meilleure façon de nous aimer, c’est de nous soutenir. Tâchez de ne pas vous moquer de notre sensibilité et de nous rassurer quand nos émotions nous submergent. De notre côté, nous tâcherons de ne pas fondre en larmes face à tant de compréhension (mais je ne promets rien).

    Cet article, publié à l’origine sur Le Huffington Post (États-­Unis), a été traduit par Catherine Biros pour Fast for Word.

    http://quebec.huffingtonpost.ca/


Le Canada est une dictature, selon un tiers des élèves américains


Je serais curieuse de voir  côté du Canada, si les secondaires 2 en savent autant sur les États-Unis qu’eux en savent sur notre pays. Mais surement qu’ils ne considéraient pas les USA comme une dictature. Et chez adultes canadiens, nous en savons peut-être un peu plus sur les États-Unis, que les américains savent sur le Canada
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Le Canada est une dictature, selon un tiers des élèves américains

:

Par Jesse Ferreras

Si vous demandez à un tiers des élèves de secondaire 2 ce qu’est le Canada, vous obtiendrez probablement une réponse qui peut se résumer en ceci :

C’est donc ce qu’il résulte d’une étude menée par le National Assessment of Education Progress (NAEP) concernant le niveau de connaissance des élèves américains sur différents sujets dans des domaines variés.

Le dernière étude se base sur une série de questions sur des sujets tels que l’histoire, l’éducation civique et la géographie de l’Amérique. Plus de 29 000 élèves de secondaire 2 ont répondu aux questions.

Une question à choix multiple leur demandait ce qu’il y a en commun entre les gouvernements canadien, australien et français actuels.

23% des élèves interrogés ont répondu : «Leur dirigeant ont un pouvoir absolu», tandis que 10% ont coché la réponse suivante: «Ces pays sont contrôlés par des militaires.»

Les élèves interrogés ont obtenu une note moyenne de 18% en histoire des États-Unis, 23% en éducation civique et 27% en géographie.

Le professeur Kenneth Holland de la Ball State University, qui est à la tête de l’Association des études canadiennes aux États-Unis, voit dans ces résultats le reflet d’une ignorance croissante du Grand Nord.

«Je pense qu’il y a un problème plus important qui est que les Américains ne connaissent que très peu de choses sur le Canada», a-t-il assuré au National Post.

Ce n’est pas la première fois que l’on décèle des lacunes chez des étudiants américains sur le Canada. Et cela ne concerne pas seulement les élèves de secondaire 2.
En 2013, le journal Crimson de l’Université Harvard a demandé aux élèves de la Ivy League de nommer la capitale du Canada.

 Une seule personne a réussi à dire quelle est la capitale du Canada. Mais, elle est Canadienne.

Cet article initialement publié sur le Huffington Post Canada a été traduit de l’anglais.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Avis de recherche numérique pour animaux domestiques


Une application sur téléphone intelligent verra le jour prochainement au Québec et si tout vas bien s’étendra à travers le pays. Sous le principe qu’Amber, il sera utile pour les animaux domestiques perdus. Ce sera comme une affiche sur un poteau dans un quartier. L’application Yük pourrait aussi avoir d’autres options comme aidé à faire le choix d’un animal de compagnie selon son mode de vie
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Avis de recherche numérique pour animaux domestiques

 

Les utilisateurs de Yük pourront signaler la disparition... (Photo Shutterstock, Rasulov)

Les utilisateurs de Yük pourront signaler la disparition de leur animal. L’alerte pourra ensuite être vue par les gens se trouvant dans un rayon de quelques kilomètres de l’endroit où la bête a été vue la dernière fois. L’application a été présentée aux Villes de Québec et de Lévis, qui sont en train de l’étudier afin de déterminer s’ils l’utiliseront.

PHOTO SHUTTERSTOCK, RASULOV

PATRICIA CLOUTIER
Le Soleil

(Québec) Yük, c’est comme une affiche de chien perdu sur un poteau, mais à l’ère numérique. Cette nouvelle application développée par une équipe de Québec permettra de déclencher une alerte courriel ou texto dans le voisinage dès qu’un animal domestique est perdu ou trouvé.

«Honnêtement, on l’a vu comme ça, comme une alerte AMBER [système d’information rapide pour les enfants disparus]», explique Antoine Portaria, qui travaille aux bureaux de Québec de l’agence digitale Baldgorilla.

Bien sûr, l’alerte Yük serait circonscrite à un rayon de quelques kilomètres de l’endroit où l’animal a été vu pour la dernière fois. Et seuls les utilisateurs de Yük seraient informés de cette disparition. «Là où ça devient intéressant, c’est quand on a un grand bassin de population qui est inscrit. Je pense que ça permettrait de retrouver les animaux égarés beaucoup plus rapidement», soutient M. Portaria.

En développement depuis le mois de janvier, l’application sera lancée officiellement à la mi-juillet. L’inscription sera gratuite. Les propriétaires intéressés devront fournir une photo de leur animal et inscrire sa couleur, sa race, son âge, la longueur de son poil et son numéro de médaille (s’il est enregistré). Des informations qui visent à le retrouver plus facilement en cas de perte.

Et si on trouve un animal égaré?

«Soit on entre son numéro de médaille dans le système, ou, s’il n’en a pas, on le prend en photo et on l’envoie dans l’application», explique M. Portaria.

Un système de reconnaissance faciale balaiera toutes les fiches à la recherche d’un animal qui ressemble à celui qui a été trouvé. Si aucune correspondance n’est trouvée, on enverra aussi une alerte – cette fois d’animal trouvé – dans le voisinage.

Licences des villes

Question de rentabiliser leurs opérations, les créateurs de Yük sont ouverts à vendre de la publicité, mais aussi à établir des partenariats avec les villes ou avec leurs services animaliers. Ils ont créé une plate-forme clé en main pour permettre aux municipalités de vendre leurs licences de chiens (ou de chats) par l’entremise de Yük.

Un citoyen pourrait donc payer sa médaille par carte de débit ou de crédit en tout temps, tandis que les villes pourraient garder des statistiques en temps réel de leur population animale.

«On veut être une solution pour les villes, mais aussi pour les plus petites municipalités, qui n’ont pas le temps ni les ressources pour s’occuper d’enregistrer les animaux», soutient M.Portaria.

Québec et Lévis indécises

Déjà, l’application a été présentée aux villes de Québec et de Lévis (voir texte en page 5), qui ne savent pas encore si elles l’utiliseront. Yük ne vise rien de moins que le Canada en entier.

L’idée de développer une telle application vient de Pierre Côté, propriétaire de Contrôle d’animaux domestiques (CAD) à Lévis, et de son fils Samuel Côté, propriétaire du refuge Les fidèles moustachus, à Québec.

«Je suis pas un gars d’Internet, mais on n’a pas le choix, on est rendus là», indique Pierre Côté, qui s’occupe déjà de tous les animaux perdus et trouvés pour la Ville de Lévis et la MRC de Bellechasse.

La Ville de Québec lui a aussi confié son contrat de gestion animalière de façon temporaire.

Depuis quelque mois, il teste la plate-forme administrateur de l’application et en est très satisfait.

«On les aime, nos animaux, et toutes ces avancées-là, ça va permettre de mieux les traiter, de les reconnaître», indique-t-il.

Trouver le meilleur animal pour vous

 

Vous cherchez à adopter un animal de compagnie, mais vous ne savez pas quelle race serait la plus appropriée pour votre caractère et votre mode de vie? Yük suggère de faire une partie du travail à votre place. 

Si vous acceptez de divulguer quelques informations personnelles (à partir de votre compte Facebook ou autrement), l’application pourrait dénicher la perle rare. Ce petit chien qui demande beaucoup d’affection et qui est gentil avec les enfants, ou ce chat indépendant, qui convient à votre mode de vie occupé.

«C’est un peu comme une agence de rencontre, mais pour trouver le bon animal qui irait avec le bon maître», soutient Antoine Portaria, de Baldgorilla.

L’algorithme qui permet de faire ces suggestions est encore en développement. Bien sûr, cette façon de faire encouragerait l’adoption d’animaux adultes abandonnés, au lieu de privilégier les chiots et les chatons des animaleries.

Si l’application Yük fonctionne bien et est adoptée par une masse critique de citoyens et de municipalités, elle pourrait avoir plusieurs autres utilités. Conserver le dossier de santé de l’animal, notamment, ce qui faciliterait la vie des vétérinaires et des pensions pour animaux, ou encore afficher l’historique des différents maîtres de l’animal, ce qui pourrait être utile pour les services policiers dans les cas de cruauté.

http://www.lapresse.ca/

Choisir le nom d’une maladie, un véritable casse-tête


Je comprends les raisons de l’OMS pour donner des directives lors de nommer une nouvelle maladie. Cependant, les choix me semblent restreints comme un des scientifiques le souligne dans l’article. Il devrait avoir moyen de trouver un juste-milieu pour qu’il n’y ait pas de conséquences économiques et sociales
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Choisir le nom d’une maladie, un véritable casse-tête

 

La dénomination d’une maladie devra désormais être composée de termes génériques descriptifs, fondés sur les symptômes qu’elle entraîne et de termes descriptifs plus spécifiques lorsque l’on possède des informations solides sur les manifestations de la maladie. © THOMAS LOHNES / DDP / ddp images/AFP

La dénomination d’une maladie devra désormais être composée de termes génériques descriptifs, fondés sur les symptômes qu’elle entraîne et de termes descriptifs plus spécifiques lorsque l’on possède des informations solides sur les manifestations de la maladie. © THOMAS LOHNES / DDP / ddp images/AFP

Par Lise Loumé

Les chercheurs sont prévenus : l’Organisation mondiale de la santé leur demande de donner aux maladies des noms compréhensibles qui ne stigmatisent personne.

INATTENDU. Partiriez-vous en vacances près de la rivière Ebola (en Afrique centrale) ? Ou à Marburg, en Allemagne, un nom qui rappelle lui aussi celui d’un virus dangereux provoquant une fièvre hémorragique ? Probablement pas.

« Le nom de certaines maladies infectieuses a des conséquences défavorables inattendues en stigmatisant certaines communautés ou secteurs économiques », vient de déclarer le Dr Keiji Fukuda, sous-directeur général en charge de la sécurité sanitaire à l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

C’est pourquoi l’OMS vient de publier un guide de bonnes pratiques pour dénommer les maladies infectieuses.

Scientifiques, autorités nationales et médias devront désormais s’en inspirer « afin d’éviter autant que possible les conséquences néfastes inutiles », précise l’Organisation.

Quand le nom d’une maladie fait chuter le prix de l’immobilier…

Lieux géographiques (syndrome respiratoire du Moyen-Orient, grippe espagnole, fièvre de la vallée du Rift, etc.), noms de personnes (maladie de Creutzfeldt-Jakob, maladie de Chagas…), espèces animales ou aliments (grippe porcine, grippe du poulet etc.), sont couramment utilisés par les chercheurs pour nommer la maladie qu’ils viennent de découvrir. Des termes qu’il vaut mieux bannir, selon l’OMS, de même que ceux qui renvoient à des aspects culturels ou désignant des populations, des secteurs d’activité ou des métiers (comme celui de légionnaire) et ceux susceptibles de susciter des peurs inutiles (exemples : inconnu, fatal, épidémique).

RECOMMANDATIONS. La dénomination d’une maladie devra désormais être composée de termes génériques descriptifs, fondés sur les symptômes qu’elle entraîne (par exemple : maladie respiratoire, syndrome neurologique, diarrhée aqueuse) et de termes descriptifs plus spécifiques lorsque l’on possède des informations solides sur les manifestations de la maladie, les personnes concernées, la gravité ou la saisonnalité (par exemple : maladie évolutive, juvénile, sévère, hivernale). Si l’agent pathogène qui cause la maladie est connu, mieux vaut qu’il fasse partie de la dénomination (par exemple : coronavirus, virus grippal, salmonelle).

Pourquoi de telles recommandations ? L’OMS évoque à cela deux raisons. D’abord, et comme évoqué plus haut, un nom de maladie peut porter confusion. La grippe dite porcine, par exemple, ne se transmet pas par la viande de porc, pourtant certains pays ont interdit les importations de cette viande après l’épidémie de 2009. Jusqu’à ce que la communauté internationale adopte la désignation de « grippe H1N1 ». L’autre problème avec ces appellations, c’est qu’elles peuvent nuire au tourisme (ou à l’économie de la région). En 2012, certains pays arabes étaient ainsi mécontents qu’une nouvelle maladie causée par un coronavirus ait été surnommé « syndrome respiratoire du Moyen-Orient ». Ce problème de stigmatisation de lieux n’est pas récent, puisque le virus du Sida avait été surnommé à ses débuts maladie des 4H (pour Haïtien, Homosexuel, Hémophile et Héroïnomane). Et des chercheurs en ont déjà fait les frais par le passé. Linfa Wang, qui avait baptisé il y a vingt ans le virus qu’il venait de découvrir Hendra, du nom d’une banlieue de Brisbane en Australie, reçoit encore des appels de colère de résidents qui se plaignent que cela a fait chuter les prix de l’immobilier, rapporte la revueScience.

Les scientifiques partagés sur cette décision

Les recommandations de l’OMS divisent les scientifiques. Certains sont vivement opposés, à l’image de Christina Drosten, virologiste à l’université de Bonn, en Allemagne.

« Selon ces nouvelles règles, la maladie de Marburg aurait dû s’appeler « fièvre hémorragique de filovirus 1 » et Ebola « fièvre hémorragique de filovirus 2 », juge le chercheur dans la revueScience.

D’autres scientifiques en revanche, soutiennent au moins quelques recommandations formulées par l’OMS.

« Attribuer une maladie à un lieu est trop limitatif. Par exemple, l’épidémie d’Ebola s’est propagée bien plus loin que la rivière qui porte ce nom, précise à Sciences et Avenir le Pr Alain Goudeau, spécialiste de bactériologie-virologie au CHRU de Tours.De plus, dans plusieurs cas, le nom d’un premier malade a servi à baptiser l’affection, une décision regrettable qui était prise sans le consentement du patient ou de sa famille. »

Comment le nom d’une maladie est-il choisi ?

« De manière générale, le processus est le suivant : le découvreur choisit le nom de la maladie lorsqu’il publie une étude scientifique sur le sujet. Au fur et à mesure des publications sur le sujet, ce nom s’impose. Il est ensuite adopté (ou changé) lors de grands rassemblements de chercheurs, comme des colloques internationaux. Plus la maladie fera l’objet d’études ou sera mentionnée par les médias, et plus ce processus sera accéléré », décrit à Sciences et Avenir le Pr Alain Goudeau.

Le nom définitif de toute nouvelle maladie humaine est attribué par la Classification internationale des maladies (CIM), un système géré par l’OMS. La CIM est notamment utilisée par les médecins, les chercheurs, les décideurs, les assureurs et les associations de patients à travers le monde pour classifier les maladies et les autres problèmes de santé et les consigner de manière standardisée dans les dossiers médicaux et les certificats de décès.

http://www.sciencesetavenir.fr/