On a beau penser à demain, c’est maintenant qu’il faut réagir
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Aujourd’hui
Cessez de vous demander ce que le futur vous réserve et prenez comme cadeau ce que la journée vous apporte
Horace
Même si un jour, les téléphones publics vont probablement et malheureusement disparaître (ce qui serait un non-sens), je trouve surprenant de voir cet enfant qui n’a jamais vu un téléphone payant
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La réaction d’un enfant devant un téléphone payant
Des mots nouveaux dans divers domaines ont été édités dans les dictionnaires du Petit Robert et du Petit Larousse. Certains mots sont déjà très utilisés comme par exemple « selfie » ou des mots déjà reconnu dans la langue française, mais de nouvelles définitions sont ajoutées
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JGI/Jamie Grill via Getty Images
Comme chaque année, le moment est arrivé pour les dictionnaires d’accueillir de nouveaux mots dans leurs pages. Lundi 18 mai, Le Petit Robert et Le Petit Larousse ont chacun dévoilé les 150 définitions inédites qu’ils allaient intégrer à partir de 2016.
Chaque nouvelle entrée a dû respecter, comme pour les éditions précédentes, l’un des deux critères suivants: être populaire et souvent repris dans les médias mais aussi être en rapport avec l’actualité sans risquer de disparaître rapidement.
De « goji » à « zadiste » en passant par « particule fine »
De nombreux thèmes ont fait place aux petits nouveaux. Les tendances culinaire et morale dans le Larousse avec par exemple « goji », baie rouge comestible riche en vitamine C très à la mode, ou « vegan », relatif aux adeptes du veganisme, principe selon lequel les animaux ne sont pas la propriété des humains et ne peuvent donc pas légitimement être utilisés.
L’environnement accueille pour sa part la « circulation alternée » et la « particule fine », polluante et suspendue dans l’air, d’un diamètre inférieur à 2,5 micromètres.
Dans le Robert 2016, la porte s’ouvre au « zadiste », qui s’oppose à un projet d’aménagement qui porterait préjudice à l’environnement, ou au « faucheur volontaire », qui détruit les parcelles de maïs transgéniques.
Côté technologie, on découvrira aussi le « gyropode », véhicule électrique sur deux roues que le conducteur, débout, manœuvre à l’aide d’un guidon. Le Larousse laisse part ailleurs un peu de place aux anglicismes avec « open data », données numériques accessibles par tous ou le fameux « selfie ».
BHL, Pixar et Rosetta
« Selfie » qui fait aussi son apparition dans les régionalismes sous sa forme québécoise « égoportrait ». On apprendra aussi en feuilletant le Larousse 2016 que le terme « amarrer » signifie à la Réunion « séduire quelqu’un » et que « fouiner » se dit « chneuquer » en Suisse.
Autres termes à refléter l’époque, ceux directement issus du vocabulaire familier comme « bolos », « lose » ou « partir en cacahouète ». Le Robert installe de son côté les expressions: « tendu comme un string » ou « maquillée comme un camion volé ».
Côté noms propres , le Larousse 2016 va par ailleurs accueillir le philosophe Bernard-Henri Lévy, le patissier Pierre Hermé, l’acteur Michael Caine ou l’artiste britannique Banksy mais aussi la sonde Rosetta et les studios Pixar.
Qu’est-ce qu’il ne faut pas inventer encore !!! Sans parler du gaspillage de beurre d’arachide. Si une personne de notre entourage est allergique aux arachides, il faut être certain qu’il en reste nul part, car cela peut-être mortel. Il y a des gens qui ne savent vraiment pas quoi faire de leur temps.
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Close-up of peanut butter | Glow Cuisine via Getty Images
The Huffington Post UK | Par Rachel Moss
Le soleil est finalement sorti, on a laissé tomber nos collants et avec tout ce bonheur vient un petit désagrément : on doit se raser les jambes.
Selon le fabuleux monde de l’Internet, il existe une façon facile de garder les poils incarnés loin et de s’assurer de jambes toutes douces : le beurre d’arachide.
La tendance a été mise à jour par Maxine Builder, qui a décidé, pour une expérience pour le magazine Bustle, d’échanger sa crème à raser pour du beurre d’arachide.
«L’application sur les jambes était vraiment dégueulasse. C’était très épais et difficile à étaler, qu’il aurait fallu tout un pot pour en mettre seulement sur une de mes jambes», a écrit la journaliste.
«C’était toutefois surprenant de voir à quel point mes jambes étaient douces. Plus douces même que toutes les fois où j’ai mis de la lotion sur mes jambes!»
Ce ne sont pas seulement les femmes qui utilisent du beurre d’arachide pour se raser. Sur Instagram, les hommes s’y sont mis.
Ce n’est pas tout le monde qui est impressionné par la tendance.
Selon Annabel Cole, de Femail, le rasage au beurre d’arachide était difficile à appliquer.
« Se raser était un cauchemar. Les lames du rasoir sont devenues pleines de beurre d’arachide, après un seul coup. Le lavage a pris plusieurs minutes et le bain était plein de beurre d’arachide », a-t-elle indiqué.
Même si la tendance nous intrigue, on va garder notre beurre d’arachides pour nos rôties…
Un beau poisson l’opah et peut devenir gros presque comme un pneu de voiture. Il y a une particularité qui l’avantage énormément quand il chasse dans les eaux froides sans être obligé de remonter à la surface pour se réchauffer
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Un opah dans lequel les chercheurs ont placé des thermomètres électroniques est remis à l’eau au large de la Californie. Photo : NOAA NOAA / Reuters
Contrairement à ses congénères connus pour être des animaux à « sang froid », l’opah, ou lampris lune, est capable de réguler sa température interne dans tout son corps, faisant de lui le premier poisson à « sang chaud », ont découvert des scientifiques.
Cette caractéristique lui procure des avantages dans les eaux froides des profondeurs océaniques où il se déplace et chasse ses proies.
Selon les scientifiques du l’Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA), qui publient leur découverte dans la revue Science, l’opah génère de la chaleur dans ses muscles en faisant battre ses nageoires latérales. Cette chaleur est ensuite transmise à tout le corps.
Ce poisson rejoint ainsi les oiseaux et les mammifères dans la catégorie des vertébrés capables de maintenir une température corporelle supérieure à celle de leur environnement pendant de longues périodes.
Les scientifiques savaient déjà que des poissons comme les thons ou les requins parviennent à réchauffer ponctuellement certains muscles ou leur tête, mais cela n’a rien de comparable ni d’aussi efficace que la stratégie mise en place par l’opah.
Un échangeur de chaleur
Le chercheur Nick Wegner du NOAA montre un opah capturé lors d’une expédition scientifique au large de la Californie. Photo : NOAA NOAA / Reuters
L’opah est équipé au niveau de ses branchies de véritables échangeurs de chaleur à contre-courant – un système appelé rete mirabile. Le sang froid qui vient de se charger en oxygène dans les branchies circule dans des veines entourées d’autres vaisseaux remplis eux de sang bien chaud qui arrive des muscles des nageoires. Le sang oxygéné se réchauffe alors et plonge à l’intérieur du corps où il peut maintenir les organes internes au chaud.
Certaines espèces d’oiseaux palmés possèdent un mécanisme semblable d’échange de chaleur pour réchauffer leurs pattes.
De plus, l’opah possède des couches de graisse autour des branchies, du cœur et des tissus musculaires.
Au final, ce système permet à l’opah de garder son cerveau au chaud, performant, et de conserver ses muscles actifs pour nager plus vite et attraper ses proies. Il n’a pas non plus à remonter fréquemment à la surface pour se réchauffer.
Les chercheurs ont calculé que l’opah, qui pèse environ 90 kg (certains spécimens atteignent même 270 kg) et fait environ la taille d’un pneu de voiture, arrive ainsi à garder sa température corporelle de 4 ou 5 degrés au-dessus de la température de l’eau – en moyenne de 8 à 11 degrés Celcius dans la zone de 50 à 300 mètres de profondeur où vit ce poisson.
« Nous n’avons jamais rien vu de tel sur les branchies d’autres poissons auparavant », a expliqué Nicholas Wegner, chercheur à la NOAA et principal auteur de la recherche. « C’est une innovation intéressante de ces animaux qui leur donne un avantage compétitif ».
« Avant cette découverte, je pensais que c’était un poisson assez lent, comme beaucoup de poissons qui nagent dans des environnements froids », explique Nicholas Wegner. « Mais puisqu’il peut réchauffer son corps, c’est un prédateur très actif qui chasse des proies agiles comme des calamars, et qui peut migrer sur de longues distances », ajoute-t-il.
Cette découverte offre de nouvelles pistes aux scientifiques qui comptent maintenant comparer les différentes espèces à travers le globe afin de pouvoir étudier leurs évolutions dans des eaux plus froides.
Un défi qui dure depuis quelques années et qui a déjà fait un mort continu à faire le tour des réseaux sociaux.Un défi qui dure depuis quelques années et qui a déjà fait un mort continu à faire le tour des réseaux sociaux. Je ne comprends pas comment on peut payer une robe aussi chère pour la détruire le jour des noces, au lieu de la revendre ou de la transformer Un vrai gaspillage et parfois des risques inutiles
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Une mariée à l’eau. capture écran YouTube
Dans la série des défis insensés, celui qui consiste à détériorer sa robe de mariée fait actuellement fureur sur les réseaux sociaux. Une jeune femme a ainsi tenté elle aussi de relever le challenge « trash the dress » mais a bien failli y laisser la vie.
En effet, comme le rapporte le Daily Mail, Amy a plongé depuis un bateau dans l’océan, le jour de sa noce. Mais au moment où elle entre dans l’eau, sa robe se rabat sur sa tête, l’empêchant de respirer. Paniqués, plusieurs convives plongent à leur tour pour prêter main forte au mari d’Amy.
Finalement, tous parviennent à libérer la jeune mariée qui peut reprendre son souffle.
En 2012, Maria Pantazopoulos avait elle aussi participé au défi « trash the dress » mais avait trouvé la mort près des chutes Dorwin. La robe de cette Canadienne de 30 ans s’était progressivement imbibée d’eau durant une séance photos, au point de devenir trop lourde. Maria avait été emportée par les flots, sous le regard impuissant du photographe.
Un trouble du sommeil qui heureusement rare mais les symptômes sont quand même impressionnants
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Le syndrome de la tête qui explose
Anne-Laure Lebrun
Au moment de s’endormir, certaines personnes entendent des coups de feu, des explosions ou des cris. Pourtant rien de tout cela n’est réel
Le syndrome de la tête qui explose… Avec un nom pareil, on s’attend à une pathologie particulièrement douloureuse. Mais non. En réalité, elle est bénigne et même indolore.
C’est une parasomnie: un trouble du sommeil qui survient lors de la transition veille/sommeil. Les personnes atteintes du syndrome de la tête qui explose souffrent d’hallucinations sonores ou même visuelles qui les réveillent. Elles entendent des bruits assourdissants et/ou peuvent être éblouies. Des phénomènes qui provoquent peur, stress et confusion.
«Les personnes atteintes de ce trouble sont terrifiées car ce sont des expériences très intenses», confirme au Figaro le Dr Brian Shapless, professeur de psychologie à l’Université de l’état de Washington (États-Unis) et auteur d’une étude sur ce syndrome, publiée dans la revue Sleep Medicine Reviews.
Des événements surprenants
Face à ces bruits de porte qui claque, de feux d’artifices ou de fusillades, «certaines personnes évitent le moment du coucher ou même leur chambre, d’autres pensent qu’ils deviennent fou ou qu’ils font des attaques», affirme le psychologue.
Ces événements peuvent aussi engendrer des situations qui font sourire:
«Un homme entendait une grosse explosion dans sa tête tous les soirs. En pensant que c’était les voisins qui claquaient la porte de l’ascenseur, il a écrit un mot mais les bruits ont continué. Après s’être disputé avec tous ses voisins, l’homme est parti à la campagne et là encore il a entendu les explosions», raconte au Figaro le Pr Isabelle Arnulf, neurologue et directrice de l’unité des pathologies du sommeil à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière.
Toutefois, «ces phénomènes peuvent être le signe d’épilepsie ou être simplement des hallucinations, mais dans tous les cas il faut consulter», insiste la spécialiste.
Méconnue depuis plus d’un siècle
Bien que le syndrome de la tête qui explose ait été décrit il y a un siècle environ, les connaissances sont limitées car ce trouble est rare et les cas recensés sont tous différents. On ne sait pas qui des hommes ou des femmes, des jeunes ou des plus âgés sont les plus touchés.
«Il n’y pas de profil type pour le syndrome de la tête qui explose», affirme le Pr Isabelle Arnulf.
Par ailleurs, les causes de cette parasomnie sont également inconnues. Des études évoquent le stress ou l’anxiété sans toutefois être catégoriques. Un constat qui a poussé le Dr Brian Shapless à «développer un questionnaire d’évaluation et collecter des données sur ce phénomène».
Et en matière de traitement, là encore le doute persiste. Des études montrent l’effet bénéfique de certains antidépresseurs mais la méditation ou la relaxation sont aussi efficaces.
«Expliquer aux patients que c’est bénin suffit à le rassurer et à faire passer les hallucinations», concluent les deux spécialistes.
L’Histoire, les biographies de personnages importants du passé sont sujet à être revu et corrigés. Comme la mort du père des hiéroglyphes qui croyait-on serait mort d’une infection due à un parasite, mais les symptômes semblent coller à une autre maladie grave et mortelle, mais sans preuve, cela demeure une théorie
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Jean-François Champollion, lorsqu’il déchiffra les hiéroglyphes de la pierre de Rosette. © MARY EVANS/SIPA
Par Lise Loumé
Selon plusieurs théories, Jean-François Champollion serait mort d’une infection parasitaire contractée en Égypte. Mais un chercheur britannique dévoile une toute autre explication.
MYSTÈRE. Né en 1790, le français Jean-François Champollion est considéré comme l’un des plus grands linguistes de tous les temps. Il est le premier à être parvenu à déchiffrer les hiéroglyphes. Il meurt brutalement en 1832 à l’âge de 41 ans en France, après avoir passé une année en Égypte. Mais de quoi ? Difficile de le savoir puisqu’à l’époque, sa famille refuse toute autopsie.
Le Dr Hutan Ashrafian, médecin et chercheur de l’Imperial College de Londres, avance une nouvelle théorie : selon son étude récemment publiée dans la revue Clinical Neurophysiology, le père de l’égyptologie aurait été victime d’une sclérose latérale amyotrophique (SLA, encore appelée « maladie de Charcot »), une maladie neurologique due à la dégénérescence des neurones moteurs, cellules du cerveau et de la moelle épinière qui ont pour fonction de transmettre aux muscles les ordres donnés par le cerveau. De moins en moins sollicités, les muscles finissent par s’atrophier, jusqu’à la paralysie complète du patient.
THÉORIES. À l’époque, le décès de Champollion est attribué à une attaque, liée à un épuisement professionnel. Par la suite, une deuxième hypothèse fut évoquée : l’égyptologue serait décédé des conséquences d’une bilharziose, maladie infectieuse provoquée par des vers parasites présents dans certaines eaux douces des zones tropicales. Mais pour le chercheur britannique, cette théorie n’est pas crédible.
« Lors de son séjour d’un an en Egypte, il n’est mentionné nulle part dans les écrits de l’époque et les ouvrages de référence sur Champollion qu’il ait contracté une maladie infectieuse et qu’il ait souffert de fièvre ou de troubles du système lymphatique (ndlr : des symptômes caractéristiques d’une maladie infectieuse) », explique t-il dans son étude.
En revanche, plusieurs symptômes apparus dans les dernières années de sa vie corroborent la théorie de la SLA, selon lui.
« Avant son voyage en Égypte, en 1828, Champollion ressentait des faiblesses dans les bras, des spasmes et des crampes, l’empêchant par exemple d’écrire de longues lettres. Ces symptômes se seraient même aggravés à son retour à Paris en 1829 », décrivent-ils.
De plus, il aurait éprouvé des difficultés d’élocution lors des conférences qu’il donnait en tant que professeur d’égyptologie, et aurait développé une toux sévère due à des infections pulmonaires récurrentes. Des symptômes qui peuvent se développer dans le cas d’une SLA.
Mais le plus flagrant pour le chercheur se déroule quelques semaines avant la mort de Champollion : celui-ci aurait présenté les caractéristiques du syndrome d’enfermement (« locked-in syndrome« ) et du syndrome pseudobulbaire, c’est-à-dire des rires ou des pleurs incontrôlables. Deux symptômes souvent présents chez les personnes atteintes de SLA.
GOUTTE. Enfin, le médecin n’évoque pas de goutte (forme particulière d’arthrite qui provoque des crises récurrentes de vives douleurs à une ou quelques articulations), comme cela a été évoqué par des recherches précédentes, mais plutôt des fasciculations (brèves secousses musculaires involontaires), qui pourraient aussi être une conséquence de la SLA.
« En conclusion, au vu de tous ces symptômes, et de son jeune âge lors de son décès, Champollion est probablement mort des suites d’une sclérose latérale amyotrophique », juge t-il.
Un autre diagnostic est probable, selon cette étude : la maladie du neurone moteur, une affection neurologique dégénérative très grave, mais bien plus rare que la SLA. Bien que l’auteur conclue :
« c’est un génie de plus touché par cette maladie », il manque tout de même quelques preuves formelles d’une perte de capacités cognitives, ou encore d’antécédents familiaux, pour valider sa théorie.