Truc Express ► 2 Astuces naturelles pour se débarrasser des mauvaises herbes!


Pourquoi utiliser des produits chimiques quand on peut très bien prendre des ingrédients naturels que nous avons facilement accès dans la cuisine
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2 Astuces naturelles pour se débarrasser des mauvaises herbes!

 

Deux astuces pratiqués par plusieurs depuis des années et que des commentaires positifs!

Pas besoin de dépenser pour une solution chimique. Vous aurez à répéter la tache de 2 à 3 fois par été comme avec les solutions chimiques, alors, aussi bien y aller avec une solution bio.

Évidemment, la meilleure solution est de couvrir le sol d’une pellicule ou de papiers journaux, avant de disposer les dalles de patio, mais si tout est déjà en place, voici 2 solutions pour vous aider.

L’eau de cuisson de pomme de terre et de riz sont riche  en amidon.

Vous pourrez donc les utiliser pour tuer les mauvaises herbes entre les dalles de patio et le long des trottoirs. Plus la concentration d’amidon sera élevée, plus la solution sera efficace.

Versez l’eau encore bouillante directement sur les mauvaises herbes. C’est presque magique!

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Crédit photo: tastyretreat.com

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Crédit photo: maangchi.com

Pour un terrain bien propre!

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Une autre recette bio, avec du sel et du vinaigre,

COMMENT FAIRE:

Prendre 1 kg de sel, le dissoudre dans 2 litres d’eau, dès que le sel est presque dissous, ajouter 3 litres de vinaigre blanc. Pour un total de 5 Litres d’anti-herbe.

Une solution naturelle pour un jardin bien entretenu!

 

Crédit photo : mosbybuildingarts.com
Crédit photo couverture: twobrothersbrickpaving.com

http://www.trucsetbricolages.com/

Comment les documentaires animaliers trichent avec la réalité


Je peux comprendre ceux qui font des documentaires animaliers ont choisi ce métier comme gagne-pain, vont prendre quelques raccourcis. Ce qui m’agace, c’est qu’ils peuvent inventer de toute pièce un documentaire avec l’imagerie numérique, où encore quand ils ne donnent à pâture un animal à un prédateur par mesure d’économie et pire encore, quand il y a plusieurs années, on a mis à mort des animaux pour inventer un documentaire. Il est clair qu’avec un portefeuille et un temps limité, on essaie d’en donner pour satisfaire notre curiosité, mais est-ce que cela en vaut vraiment la peine si les trucages ne sont pas conformes à la réalité et si des animaux sont maltraités ?
Nuage

 

Comment les documentaires animaliers trichent avec la réalité

 

Par Sara Boboltz

Étant donné que les tournages avec des animaux sont parfois interminables, peut-on reprocher aux réalisateurs de prendre quelques libertés ici et là ? Oui, si cela entraîne de mauvais traitements ou si l’image véhiculée ne correspond pas à la réalité.

Bien entendu, la plupart des documentaristes sont pleins de bonnes intentions. Chris Palmer, réalisateur reconnu et auteur de deux livres sur les trucages dans les programmes animaliers, a confié au Huffington Post quelques secrets de tournage ignorés de la plupart des spectateurs.

« Les équipes partent avec l’idée de rapporter des séquences intéressantes », explique-t-il. « Mais, au bout de quelques jours sans rien, quand il ne leur reste plus que 24 heures et qu’elles sont à court d’argent, elles commencent à désespérer. Elles ont des familles à nourrir, des traites à payer. C’est un vrai dilemme moral. »

Pour ne rien arranger, la plupart des chaînes ne leur accordent que quelques jours pour rapporter les images édifiantes qui sauront capter l’attention des téléspectateurs. Une étude sur la déontologie dans les tournages animaliers, menée en 2009 par le Center for Media and Social Impact, a pointé du doigt ce phénomène.

Cela peut paraître étonnant, mais on interroge rarement les équipes pour savoir comment elles ont obtenu leurs images.

 « Une large partie des mauvaises pratiques reste méconnue », poursuit Chris Palmer.

C’est surtout grâce aux anecdotes qui circulent dans le métier que l’on peut découvrir ce qui se passe sur le terrain. Voyons donc quelques-unes des astuces étonnantes utilisées pour capter la séquence parfaite…

Des M&Ms dans des carcasses d’animaux

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Un ours (sans doute) sauvage.

Les ours en captivité sont souvent dressés à l’aide de petites friandises, raconte Chris Palmer. Pour filmer un ours qui renifle ce qui ressemble à une proie encore fraîche, les réalisateurs placent parfois des bonbons dans des carcasses d’animaux morts écrasés, afin de l’attirer. Cette information figure souvent dans le générique de fin, mais qui le lit ? En n’affichant pas plus clairement la couleur, on prend le risque de compromettre la relation de confiance qui existe entre les spectateurs et les auteurs de films.

Certains réalisateurs (souvent bien intentionnés) attirent les animaux sauvages avec de fausses proies. Dans son livre Confessions of a Wildlife Filmmaker (Les Confessions d’un réalisateur de documentaires animaliers), publié cette année, Chris Palmer évoque un collègue, Tom Campbell, qui avait attaché un faux phoque à la poupe de son bateau pour filmer des requins, qui effectuaient des bonds hors de l’eau pour tenter de l’attraper. Les images obtenues étaient superbes, mais Campbell avait appris par la suite que les requins s’épuisent vite avec de telles acrobaties, et qu’ils abandonnent l’idée de chasser après un certain nombre de tentatives.

Mais il y a d’autres façons créatives de jouer avec la déontologie. Les réalisateurs Carol et Richard Foster ont ainsi appâté des chauves-souris vampires avec – tenez-vous bien – un appât humain ! Le volontaire, qui avait été vacciné contre la rage, faisait semblant de dormir pour que la séquence puisse être tournée.

Des animaux domestiqués pour les gros plans.

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Image tirée du documentaire Frozen Planet, produit par la BBC.

Les prédateurs effrayants que l’on voit à l’écran sont parfois loués à un élevage, histoire de simplifier les choses. Dans son livre Freeze Frame (Arrêt sur image), publié en 2012, Doug Allan, réalisateur de films sur les animaux polaires, a révélé quelques-uns des trucs utilisés dans les documentaires sur la faune sauvage.

 Souvent, pour les petits animaux, les prises de vue sont réalisées dans des enclos, comme c’est le cas pour la quasi-totalité des images du film Hidden Kingdoms (Royaumes cachés), réalisé pour la BBC. « Il faut du talent pour filmer en studio. Je ne le possède pas », a expliqué Doug Allan dans une interview au Guardian.

Mais l’utilisation de décors artificiels ne se limite pas aux petits animaux. Un scandale a éclaté en 2011 quand on a appris qu’une des scènes de la série documentaire de la BBC Frozen Planet (Planète gelée) – à laquelle Doug Allan avait d’ailleurs collaboré – a été tournée dans un zoo aux Pays-Bas ! Un trucage déjà utilisé par la chaîne dans un documentaire de 1997, avec des ours filmés en Belgique. L’enquête menée par le Sunday Telegraph a montré que les animaux que l’on voyait dans les documentaires de la BBC étaient très souvent des animaux en captivité, comme ces poissons-clowns qui s’étaient reproduits non pas dans l’océan, mais dans un centre de recherche universitaire, ou ce faisan présenté comme sauvage, mais qui avait été filmé dans une réserve naturelle, sans que le téléspectateur en soit véritablement informé.

Chris Palmer admet avoir lui-même utilisé certaines astuces durant ses trente années de carrière. En 2010, dans son livre Shooting in the Wild (Filmer en pleine nature), il expliquait comment le court métrage documentaire Wolf (Loup), tourné en 1999, avait en réalité été filmé avec des animaux loués à un élevage du Montana. Un plan serré sur une louve allaitant ses petits avait ainsi été tourné en décor artificiel. Célèbre défenseur de la faune sauvage, David Attenborough s’est dit lui-même favorable à l’utilisation d’animaux en captivité, au nom de la sécurité des hommes et des bêtes. À condition, bien sûr, que les animaux soient bien traités.

Des images de synthèse

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Une tortue de mer (ou tortue Caouanne) au large des côtes de la Floride.

Des émissions extrêmement populaires aux États-Unis comme Planet Earth (Planète Terre), réalisées sans images de synthèse, prouvent qu’on peut encore s’en passer. Pourtant, les avancées dans ce domaine parviennent à tromper même les experts les plus pointus, comme David Attenborough. En visionnant l’adaptation américaine de L’Odyssée de Pi, il se souvient avoir sursauté en voyant des acteurs s’approcher si près d’un tigre, avant de se rendre compte qu’il était en images de synthèse.

L’imagerie numérique peut permettre de réaliser des documentaires sans déranger des créatures que nous souhaitons à la fois mieux connaître et préserver. Le problème tient dans le manque d’information donnée aux spectateurs. Ainsi, le documentaire L’Incroyable Odyssée comprend de nombreuses séquences en images de synthèse pour illustrer l’extraordinaire périple des tortues Caouannes des côtes de Floride jusqu’aux côtes africaines.

Mais si les spectateurs ne sont pas clairement avertis, « comment pourront-ils encore croire que tout le reste n’a pas été bidonné », se demandait Manhola Dargis dans le New York Times.

Des histoires montées de toutes pièces.

Les images de synthèses permettent aussi de bâtir des trames narratives cohérentes à propos, par exemple, du long voyage de la tortue Caouanne. Mais une autre façon de tricher consiste à monter des images d’animaux qui se ressemblent. En utilisant les prises de vues réalisées avec des animaux différents, on parvient à inventer des histoires de familles dans le règne animal.

Dans Shooting in the Wild, Chris Palmer raconte comment l’équipe de Whales (1996) s’est servi de cette technique. N’ayant ni le temps ni l’argent de suivre un groupe de baleines à bosse sur près de 5000 kilomètres depuis Hawaï et jusqu’à l’Alaska, ils ont simplement inventé l’histoire d’une mère et de son baleineau en compilant les images de différents cétacés.

Des scènes de chasse où les proies sont littéralement livrées en pâture.

Un lynx chasse un gaufre..

Certains réalisateurs fabriquent des scènes de chasse dans lesquelles les proies n’ont aucune chance de s’en sortir. En 1996, le Denver Post a révélé que le présentateur de Wild America, Marty Stouffer, avait soigneusement mis en scène un nombre important des séquences les plus fortes de son émission, mais que cela avait entraîné la mort de certains des animaux.

Stouffer aurait par exemple permis qu’on réunisse, dans un espace clos, un cerf avec une meute de loups.

« Une bobine coûte 125 dollars », se justifiait l’intéressé. « Nous ne pouvons pas tourner pendant huit, dix, voire même cent heures jusqu’à ce qu’un poisson se décide à gober un insecte. »

À la suite d’une enquête interne, la chaîne PBS s’était désengagée de la série.

Quelques décennies auparavant, les mauvais traitements envers les animaux étaient plus ou moins monnaie courante, ajoute Chris Palmer. On donnait par exemple toutes ses chances à un félin d’attraper un lapin en attachant un fil invisible à la patte de la proie pour ralentir sa course. L’étude menée en 2009 par le CMSI a révélé qu’un réalisateur avait reconnu qu’un lapin avait eu la patte brisée pour que l’équipe du tournage puisse faire de meilleures images du prédateur en action. En 1966, le magazine Life avait publié une série de photos montrant un léopard (en captivité) blessant mortellement un babouin. Le félin avait été lâché sur un groupe de babouins, mais au lieu de s’enfuir dans les arbres comme les autres, l’un s’était retourné, ce qui lui avait coûté la vie.

Des séquences trafiquées pour rendre les animaux plus effrayants.

great white shark

Un grand requin blanc en train de chasser.

Tout le monde sait que les images les plus spectaculaires du monde sauvage sont celles qui rassemblent le plus de téléspectateurs. Les réalisateurs ont donc besoin d’animaux qui chassent, chargent et attaquent, au point parfois de les mettre en scène. Ainsi, dans Wild America, une scène de jeu entre un couguar apprivoisé et son maître aurait été déguisée en attaque féroce. Pour des séries documentaires comme Yukon Men, Shark Week ou Chasseurs de crocos, les producteurs n’hésitent pas à modifier la chronologie des plans et à ajouter de la musique pour gagner en intensité, quitte à s’éloigner de la réalité, note Adam Weiz dans le Guardian.

Mais les documentaires traditionnels peuvent aussi donner une image déformée de la réalité. Pour attirer les requins, par exemple, on utilise généralement du « chum », un agréable mélange de viscères de poissons et de sang, qui excite les requins au point de changer radicalement la façon qu’ils ont de se nourrir, et contribue à donner d’eux l’image de machines à tuer.

Selon Chris Palmer, ces images sensationnalistes peuvent « détourner l’attention du vrai problème » de la préservation des espèces. Mais le réchauffement des océans est un thème moins captivant que les images de requins bondissant hors de l’eau.

Des sons recréés en studio

L’ajout d’effets sonores artificiels est probablement la forme de trucage la plus répandue dans les films animaliers. Certains n’y voient d’ailleurs aucune tromperie. Il serait difficile, voire dangereux, d’approcher le matériel suffisamment près pour capter le bruit, par exemple, d’un ours polaire qui dérape sur la glace. De retour en studio, un ingénieur du son tentera d’en reproduire le son en faisant glisser de la crème anglaise dans un collant. Le bruit d’un parapluie qu’on ouvre et qu’on ferme sera substitué au battement d’ailes d’un oiseau. Et, comme c’était le cas dans l’un des premiers films de notre spécialiste, on reproduira le bruit d’un ours dans la rivière en remuant ses pieds dans un seau d’eau ! Cet artifice est cependant bénin. Mieux vaut des éclaboussures recréées par quelqu’un en studio que pas d’éclaboussures du tout…

Des lemmings tués par Disney pour les besoins d’un documentaire.

: Images tirées du film Disney Le Désert de l’Arctique (1958).

Oui, oui, c’est vraiment arrivé. L’équipe du film Le Désert de l’Arctique, produit par Disney en 1958, avait décidé, on ne sait pourquoi, de « prouver » que le suicide de masse des lemmings en cas de surpopulation n’était pas une légende. Ils avaient donc acheté des lemmings à un gamin canadien au prix de 25 cents l’unité, convoyés par bateau jusqu’au lieu du tournage avant de les pousser dans l’eau. Les caméras étaient placées de manière à dissimuler le rôle joué par les membres de l’équipe. Les spectateurs n’en ont rien su et le film a remporté un Oscar. Une enquête menée en 1982 par la Société de radiodiffusion canadienne a finalement dévoilé le trucage complet de cette scène spectaculaire.

Ou quand Disney a précipité un ours polaire sur des rochers.

Là encore, tout est vrai. Dans le même film, l’équipe avait décidé d’amuser les spectateurs en filmant la chute d’un ours polaire le long du versant escarpé d’une colline recouverte de neige, apparemment parce qu’il ne s’était pas montré assez prudent. Mais toute la scène, y compris les rochers, avait été truquée.

Chris Palmer pense que les réalisateurs contemporains ne se risqueraient pas à recréer ce genre de scène. Faire tomber un ours d’une falaise, en 2015, signerait la fin de leur carrière si le public venait à l’apprendre. Quant à la BBC, elle propose désormais à ses équipes des formations sur la déontologie. Mais les bons films demandent toujours beaucoup de temps et d’argent, deux choses que les chaînes de télévision ne peuvent – ou ne veulent – pas toujours fournir. S’il revient aux réalisateurs de se montrer responsables sur le terrain, les chaînes doivent aussi s’assurer que les images sont réalisées de manière éthique, sans causer de dommages aux animaux, conclut-il. La situation ne changera que si les chaînes et les réalisateurs s’accordent à vouloir donner une représentation honnête du monde sauvage.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Les pays où les enfants sont les plus heureux (et ceux où ils le sont le moins)


Ce sont les pays les plus pauvres que les enfants ont cette certitude d’avoir une vie pleine de sens. Alors que les pays les plus riches, les enfants auraient une tendance à être insatisfaits de leur apparence. À la réflexion, les résultats ne me surprennent pas vraiment
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Les pays où les enfants sont les plus heureux (et ceux où ils le sont le moins)

 

Bataille de tomates dans le département de Boyaca en Colombie. REUTERS/John Vizcaino (COLOMBIA SOCIETY)

Bataille de tomates dans le département de Boyaca en Colombie. REUTERS/John Vizcaino (COLOMBIA SOCIETY)

Repéré par Jean-Laurent Cassely

Un sondage auprès de 53.000 enfants de 15 pays, âgés de 10 à 12 ans, mené en 2013 et 2014 (PDF), révèle que ceux-ci sont en majorité heureux quand ont leur demande d’évaluer leur bien-être sur une échelle de 0 à 10. C’est en Turquie, en Colombie et en Roumanie que les scores de satisfaction sont les plus élevés, alors que la Corée du Sud et l’Afrique du Sud sont en bas de tableau. Un aspect intéressant est la comparaison avec les sondages réalisés sur des adultes d’un même pays, qui montrent que les enfants ont tendance à être plus optimistes que ces derniers.

C’est dans les pays d’Europe du Nord que les enfants sont les moins satisfaits de leur apparence et s’avouent avoir le moins confiance en eux. Alors que filles et garçons reportent des niveaux équivalents sur l’ensemble des questions du sondage, c’est sur ces aspects d’apparence que l’écart est le plus important, les filles étant moins satisfaites que les garçons.

Les questions sur le bien-être matériel et les relations amicales montrent que c’est dans les pays aisés que les enfants sont les plus satisfaits. La satisfaction vis à vis de l’école est en revanche plus élevée dans les pays africains qu’en Europe.

Les enfants sud-coréens, bien qu’ayant accès à un confort matériel très élevé en moyenne, ont montré des niveaux d’insatisfaction importants, plus élevés que ceux des adultes de leur pays. Ce qu’on pourrait selon Quartz attribuer à la pression scolaire intense qui caractérise le système éducatif sud-coréen.

Comme le note encore le site, l’étude n’a pas établi de corrélation entre le niveau de confort matériel et le bien-être, ce qui relance l’éternelle question économique de la relation entre richesse des pays et bonheur ressenti de ses habitants.

Comme nous l’expliquions ici, le niveau de bien-être croit avec le PIB, mais en revanche ce bonheur déclaré va de pair avec un moindre sentiment de vivre une vie ayant un sens. Dans une précédente étude internationale, c’est au Sierra Leone, au Togo ou au Laos, autant de pays qui font partie des plus pauvres en termes de PIB par habitant, que les répondants déclaraient avoir une vie plus «riche» de sens.

Ce paradoxe n’est qu’apparent: les pays pauvres sont aussi plus religieux, et la croyance religieuse fournit des moyens spirituels de supporter une vie qui peut être matériellement difficile. Les structures familiales plus étendues, les relations sociales plus denses des systèmes sociaux traditionnels sont eux aussi responsables du sentiment de plénitude constaté dans les pays matériellement pauvres.

La France ne faisant pas partie du panel du sondage sur le bonheur des enfants, nous ne pouvons malheureusement pas vérifier si les légendaires insatisfaction et pessimisme de nos compatriotes s’observent aussi chez ses plus jeunes membres.

http://www.slate.fr/

Le manque de sommeil altère notre jugement: évitez de prendre des décisions importantes si vous n’avez pas dormi


Il doit être plutôt rare de ne pas dormir pendant 48 heures, mais il arrive souvent qu’on dorme mal pendant plusieurs jours et nous réactions, nos décisions peuvent être affectées
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Le manque de sommeil altère notre jugement: évitez de prendre des décisions importantes si vous n’avez pas dormi

 

 

<a href="https://www.flickr.com/photos/65042122@N07/14641309255/in/photolist-oiNx9t-8BWe18-8u9neU-ft7Xc9-7EYUKK-6zgzaC-rUYJ5Q-axi9X2-FMhLv-5WZNNt-88qSEc-9EcpGD-awZ2mW-7T5aqW-o39F3i-nu3os8-4ijuu-br8P5c-qRTxxy-7U6CdK-eaqgpN-peUW46-jwKxog-5WbfNa-6L19d1-cjLAg3-mMKxsi-6mKNAX-nfgHW8-azQzf4-bdFzr-6FyPYu-p6nE2R-2KKZ2q-8owcfY-oNSVe3-brDQQ3-4Pnaze-fTZ1K-8JJAMi-cuoDdf-nvFh3U-fu5qWs-5oWwec-7NoEKv-gLv327-4VcQMD-5kJjWH-2yr4N-2KFEWi" target="_blank">Chat qui baille.</a> Gwendoline Quinlan via Flickr CC <a href="https://creativecommons.org/licenses/by/2.0/" target="_blank">License by</a>

Chat qui baille. Gwendoline Quinlan via Flickr CC License by

Repéré par Juliette Harau

Une étude montre que les gens qui n’ont pas assez dormi sont quasiment incapables de prendre en compte de nouveaux éléments.

La fatigue joue sur les nerfs et s’accorde avec une certaine irascibilité. Être tendu, mal luné, réagir au quart de tour, sont des symptômes bien connus du manque de sommeil. Il arrive pourtant à tout le monde, tôt ou tard, de faire avec –c’est-à-dire sans repos.

Mais la fatigue affecte aussi directement nos capacités de jugement. Et à un niveau que nous ne soupçonnons pas, à en croire les scientifiques de l’Université de l’État de Washington cités par The National Public Radio aux États-Unis. Ils sont à l’origine d’une étude qui montre qu’à un certain stade, les personnes privées de sommeil ne sont plus capables de prendre en compte les changements de consigne ou de cadre.

L’expérience se présente ainsi: sur une panel de 26 volontaires, la moitié est empêchée de dormir pendant 2 jours, l’autre garde un rythme normal. C’est l’heure du test: les chercheurs leur demandent d’appuyer sur un bouton à la vue de certains chiffres et de s’abstenir pour d’autres. À ce niveau déjà, les personnes qui n’ont pas dormi sont moins efficaces que les autres.

«Complètement dévastée»

Mais c’est quand la consigne est inversée –il faut appuyer à la vue de chiffres qui jusque-là demandaient de s’abstenir– que les choses se gâtent. Les volontaires fatigués par deux nuits sans sommeil ne parviennent pas à adapter leurs réponses. Même après 40 tentatives, la nouvelle règle n’est pas intégrée.

Paul Whitney, le psychologue qui a dirigé l’étude, précise:

«Ce n’était pas seulement que les personnes privées de sommeil étaient plus lentes. Leur capacité à intégrer de nouvelles informations et à s’adapter était complètement dévastée.»

Face à ces résultats, le chercheur conseille d’éviter de prendre des décisions importantes après avoir peu dormi. Ou alors de ménager un temps de réflexion supplémentaire pour envisager les différents éléments à prendre en compte.

Cependant, dans la vie courante, les gens sont plus souvent concernés par un manque de sommeil chronique que par une privation totale sur une période courte, plus facile à observer en laboratoire. Les deux options présentent pourtant des similitudes, disent les spécialistes. Des études complémentaires sont programmées.

http://www.slate.fr/

Le pouvoir de l’ADN


L’ADN est un outil très utilisé en enquête criminelle, cependant, même si la génétique est un très fiable, il peut y arriver des erreurs d’interprétation, de manipulations ou autre, qui peuvent condamner à tort des personnes qui n’ont aucun rapport avec le crime. Les séries policières règlent des crimes en 60 minutes, mais en réalité, cela peut prendre beaucoup plus de temps, et l’ADN ne devrait pas être le seul moyen pour une accusation
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Le pouvoir de l’ADN

 

 

Érigée en preuve irréfutable dans les enquêtes, la molécule n’est peut-être pas aussi infaillible qu’on pourrait le penser

L’ADN, simple molécule enfouie dans le noyau de nos cellules, est devenu un outil puissant qui permet aujourd’hui de démasquer rapidement les criminels et d’innocenter des suspects, voire des condamnés à mort. Érigée en preuve irréfutable, l’ADN n’est toutefois pas aussi infaillible que plusieurs le croient. Il nous faut garder un oeil critique, croit la généticienne française Catherine Bourgain.

Depuis 1992, l’association Innocent Project aux États-Unis a réussi à faire innocenter 266 condamnés, dont 17 attendaient dans les couloirs de la mort, en leur permettant de bénéficier de tests ADN.

« L’ADN est un artisan de lutte contre la peine de mort », souligne Catherine Bourgain dans ADN superstar ou superflic ? publié aux éditions du Seuil.

« Lorsqu’il arrive trop tard pour innocenter, l’ADN peut encore servir à dénoncer les erreurs judiciaires », ajoute-t-elle avant de relater le cas de Claude Jones, condamné à mort pour le meurtre d’Allen Hilzendager par la justice du Texas, laquelle fondait son jugement sur une analyse de la structure microscopique d’un cheveu retrouvé près de la victime.

George Bush, alors gouverneur de l’État, refusa d’accorder à Jones, qui clamait son innocence, le délai de 30 jours nécessaire aux analyses d’ADN complémentaires, et ce dernier fut exécuté le 7 décembre 2000. Ce n’est qu’en 2010 qu’Innocent Projet obtint l’autorisation d’analyser l’ADN du cheveu, qui s’avère ne pas appartenir à Jones…

Plus près de chez nous, l’ADN a permis de retrouver l’auteur du meurtre de la comédienne Denise Morel, qui incarnait Dame Plume dans La ribouldingue, 23 ans après qu’elle eut été battue à mort et violée en 1984, à Montréal. Lors de son arrestation en 2007, Gaétan Bissonnette a dû fournir un échantillon de son ADN, qui s’est avéré identique à celui contenu dans des poils pubiens retrouvés sur la victime…

À Paris, une bijoutière s’est fait cambrioler par deux hommes qui l’ont torturée pour avoir le code secret de son coffre-fort. Avant de partir, un des deux cambrioleurs lui a fait un bisou, a raconté Mme Bourgain en entrevue lors de son passage à Montréal à l’invitation du Coeur des sciences de l’UQAM. Quand les policiers sont arrivés sur les lieux du méfait, ils ont prélevé des cellules à l’endroit où le bisou avait été donné. Quelques mois plus tard, le type s’est fait arrêter dans un autre cambriolage à Marseille. Quand on a versé son ADN dans le Fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG), on a pu faire le lien avec le même ADN déposé lors du baiser.

Une preuve irréfutable ?

« On laisse partout de notre ADN, que ce soit sous forme de poils, de cheveux, de peaux mortes sur un mégot ou un chandail, ou encore de sperme. Du coup, on peut retrouver sur une scène de crime de l’ADN qui n’a absolument rien à voir avec l’affaire. Les gens qui ont une certaine habitude le savent et font extrêmement attention de ne pas laisser leurs traces, mais c’est quand même très difficile de prendre la bonne distance quand on a retrouvé de l’ADN sur une scène de crime, sachant que l’ADN jouit d’une image de preuve irréfutable », fait remarquer la chercheuse en génétique humaine et statistiques à l’INSERM, en France, avant de rappeler l’affaire du« Fantôme de Heilbronn

L’analyse de l’ADN retrouvé sur la scène du meurtre d’une policière en 2007, dans cette ville du sud-ouest de l’Allemagne, avait conduit la police à associer cet ADN avec celui prélevé dans les enquêtes d’une trentaine de crimes et délits différents, et à imputer ces derniers à une mystérieuse tueuse en série. En 2009, on découvrit que les empreintes génétiques de cette supposée criminelle correspondaient en fait à celles d’une employée de l’entreprise qui fournissait le matériel pour les prélèvements.

Selon Catherine Bourgain, la preuve ADN n’est pas infaillible compte tenu des possibilités de contamination au moment du recueil des échantillons biologiques, de leur transport vers le laboratoire et de leur traitement pour en isoler l’ADN.

« Il y a aussi toujours la possibilité d’erreurs de manipulation, d’étiquetage, de saisie des données. »

La généticienne souligne également le fait que l’empreinte génétique obtenue dépend aussi du « choix des outils statistiques utilisés » et du choix que l’on s’accorde dans leur interprétation. « On est toujours dans des probabilités parce que l’ADN ne parle pas. C’est toujours nous qui le faisons parler », dit-elle.

Catherine Bourgain s’interroge aussi sur la réelle utilité des grands fichiers d’empreintes génétiques dont se sont dotés une cinquantaine de pays dans le monde.

« Comme pour toute technologie, la question est de savoir quel est l’intérêt par rapport aux risques. Quels sont les risques associés à ces grandes bases de données par rapport au nombre de cas qui sont effectivement retrouvés grâce au fichier ? Ne suffit-il pas de comparer l’ADN des suspects potentiels avec l’ADN prélevé sur la scène du crime, sans passer par une base de données ? »

Ces questions ont été soulevées en Angleterre et un rapport d’enquête a conclu que ces grands fichiers risquent de« modifier la présomption d’innocence pour les individus qui sont dans le fichier

« L’ADN jouit d’un statut hors norme dans la pratique, de sorte que, si l’ADN retrouvé sur une scène de crime concorde avec celui d’une personne inscrite dans le fichier, c’est assez difficile d’aller contre », fait remarquer Mme Bourgain, tout en présentant un exemple récent d’assassinat avec cambriolage survenu aux États-Unis qui démontre les dangers d’une telle assomption.

« On a retrouvé de l’ADN sur la scène du crime et, quand on a consulté le fichier national, on est tombé sur une personne dont l’ADN concordait avec celui qui avait été prélevé. Cette personne a été arrêtée et mise en prison. Bien heureusement, on a poursuivi l’enquête et on s’est alors rendu compte qu’au moment des faits, cette personne était internée à l’hôpital pour une crise de démence : elle ne pouvait donc pas être sur les lieux du crime au moment de l’assassinat. On a alors mis en cause le brancardier qui avait été appelé pour prendre en charge la crise de démence, et qui avait contraint physiquement la personne en crise et l’avait conduite à l’hôpital. Ensuite, le brancardier était allé commettre son méfait. Mais comme il était porteur de l’ADN de la personne démente, il l’avait déposé de façon involontaire sur les lieux du crime », raconte la chercheuse.

Série télé et sens critique

Mme Bourgain s’inquiète de l’importance prise par l’analyse des empreintes génétiques dans les enquêtes policières.

« Les policiers qui sont formés à travailler avec de l’ADN ont plus tendance à investiguer les enquêtes où il y a de l’ADN par rapport à celles où il n’y en a pas. Les enquêtes criminelles dans lesquelles aucun ADN n’est identifié seraient plus facilement mises de côté dans un souci d’efficacité », indique-t-elle.

De plus, « les jurés qui sont habitués à voir des séries policières dans lesquelles tout est résolu facilement par l’ADN ont du coup tendance à considérer la preuve ADN avec un regard critique trop faible. […]

Cette image de science florissante et ultratechnologique a souvent des effets dévastateurs sur le sens critique, ajoute-t-elle.Il faut toujours rester prudent et vigilant. Il n’est pas question de bannir l’utilisation de l’ADN, mais simplement il faut connaître toutes ces histoires et garder notre sens critique. »

La Banque nationale de données génétiques du Canada

C’est en 2000 que le Canada s’est doté d’une banque de données génétiques dans le but d’aider les services de police à travers le pays à identifier les auteurs de crimes non résolus. La Banque nationale de don- nées génétiques (BNDG) est sous le contrôle du commissaire de la Gendarmerie royale du Canada. Elle est constituée de deux répertoires : un fichier de criminalistique, qui, le 30 avril dernier, comptait 106 532 profils génétiques et un fichier des condamnés, qui en comprenait 303 456, pour un total de 415 988 profils génétiques. La BNDG détient donc le profil génétique d’environ 1,2 % de la population canadienne.

Le fichier de criminalistique contient tous les profils génétiques associés aux substances corporelles qui ont été trouvées sur le lieu d’une infraction ou d’un crime.

Ce fichier est alimenté par trois laboratoires. Le Laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale de Montréal y dépose les informations génétiques provenant des scènes de crimes survenus au Québec. Le Centre of Forensic Sciences de Toronto fait de même en Ontario, et les Services de laboratoire judiciaire de la GRC couvrent les crimes perpétrés dans le reste du Canada. Une fois intégré à la BNDG à Ottawa, un profil génétique retrouvé sur une scène de crime dans une province est comparé aux profils génétiques associés aux autres dossiers présents dans le fichier de criminalistique afin de retrouver de possibles correspondances.

Le fichier des condamnés comprend quant à lui le profil génétique des personnes reconnues coupables d’infractions primaires (crimes graves contre la personne, parmi lesquels figurent les agressions sexuelles, la pornographie juvénile, les agressions armées, les homicides et les tentatives de meurtre ainsi que les vols qualifiés) et secondaires (harcèlement criminel, proférer des menaces, voies de fait). Les échantillons de tissus corporels (de sang, de salive ou de cheveux) prélevés sur les contrevenants sont envoyés à la BNDG à Ottawa, où on procède à une analyse génétique. Le profil génétique ainsi obtenu est ensuite déposé dans le fichier. Il est alors comparé avec les profils génétiques enregistrés dans le fichier de criminalistique. S’il s’avère identique à l’un d’entre eux, l’information est communiquée au laboratoire ayant fourni l’échantillon d’ADN prélevé sur la scène du crime, qui, après des vérifications d’usage, le transmet à son tour au service de police responsable du dossier.

Les enquêteurs peuvent aussi fournir un échantillon d’ADN d’un suspect relié à un dossier d’agression sexuelle non résolu, dont des éléments biologiques ont déjà été versés dans le fichier de criminalistique. Si l’ADN du suspect s’avère identique à celui présent dans le fichier, il y aura procès et l’individu verra son profil génétique intégré au fichier des condamnés.

Les échantillons de tissus corporels et les résultats de l’analyse génétique doivent être détruits lorsque la personne visée n’est plus un suspect ou a été acquittée lors d’un procès en appel.

Au moment de la création de la BNDG, un Comité consultatif de la BNDG a été mis sur pied. Cet organisme indépendant est chargé de surveiller tous les aspects du processus de mise en oeuvre et les opérations de la Banque et d’en rendre compte chaque année au Commissaire de la GRC.

États-Unis, Royaume-Uni et France

Les États-Unis possèdent la plus grosse banque de données génétiques avec près de sept millions de profils, soit environ 2 % de la population américaine. Le fichier national du Royaume-Uni (le NDNAD) compte pour sa part cinq millions de profils, ce qui représente 8 % des habitants du pays. La banque existe depuis 1995. En France, le Fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG) renferme pour sa part le profil génétique de plus de 2,5 millions de personnes, soit plus de 3 % de la population française.

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Une technique donne espoir aux gens atteints de Parkinson


Un bel avancement qui pourrait être très bénéfique pour ceux atteint de la maladie de Parkinson, car sans guérir la maladie, cette technologie diminuera la médication ainsi que les effets secondaires
Nuage

 

Une technique donne espoir aux gens atteints de Parkinson

 

MONTRÉAL – Une nouvelle technique pratiquée à l’Hôpital de l’Enfant-Jésus de Québec donne des résultats plus qu’encourageants pour les personnes atteintes de la maladie de Parkinson.

On ne parle pas de guérir la maladie, mais de réduire les symptômes de raideur musculaire et les tremblements qui lui sont associés.

Le neurochirurgien Michel Prud’Homme implante sous la peau du crâne de ses patients des électrodes, reliées à un appareil un peu semblable à un stimulateur cardiaque, qui permettent de stimuler le cerveau.

«Ils ont de la difficulté à maintenir un verre de façon stable et ils tremblent constamment, aussitôt qu’on commence à mettre un peu de courant -on y va très progressivement- on voit que le tremblement commence à diminuer. On augmente le courant progressivement jusqu’à ce que la main devienne stable.»

Jusqu’ici, le Dr Prud’Homme a implanté des stimulateurs sur deux patients, dont Carole Lessard, qui souffre de la maladie de Parkinson depuis plus de 20 ans. L’intervention a eu lieu il y a un mois et il reste encore quelques ajustements à faire, mais Mme Lessard fonde beaucoup d’espoir sur cette nouvelle technologie.

«Je me lève et je tremble. Je n’ai plus de rigidité et ma médication est réduite de moitié, ce qui provoque moins de dyskinésie. La dyskinésie, ce sont les pieds qui deviennent croches, la bouche qui devient croche.»

Moins de médicaments et moins d’effets secondaires, donc.

Le Dr Prud’Homme estime qu’il pourrait implanter des stimulateurs à une cinquantaine de patients par année.

http://fr.canoe.ca/