Le Saviez-Vous ► La grande pyramide blanche : La grande pyramide de Gizeh était un jour d’un blanc éblouissant ?


La grande pyramide a déjà été d’une grande blancheur. Les pierres étaient faites de calcaires de mauvaise qualité pour la structure, mais elle fut recouverte d’un calcaire venant d’ailleurs et qui était de meilleur qualité pour revêtir la pyramide.
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La grande pyramide blanche : La grande pyramide de Gizeh était un jour d’un blanc éblouissant ?



Par Abzu

La Grande Pyramide de Gizeh (connue aussi sous le nom de Pyramide de Khéops) est l’une des sept merveilles de l’Ancien Monde et la seule qui reste aujourd’hui. La Grande Pyramide est la plus ancienne et la plus grande des trois pyramides de Gizeh, les deux autres appartenant aux pharaons Khéphren et Mykérinos.

Bien que la Grande Pyramide ait survécu jusqu’à ce jour, elle n’a pas échappé aux intempéries et a un aspect radicalement différent de ce qu’elle était quand elle a été récemment achevée.

La Grande Pyramide de Gizeh.

Construction de la pyramide

On estime la pyramide à 2,4 millions de blocs de pierre, dont chacun a dû être taillé avant de pouvoir être utilisé pour la construction de la pyramide. Le noyau de la Grande Pyramide se compose principalement de blocs bruts de calcaire qui ont été extraits sur le plateau de Gizeh.

Ce calcaire, cependant, est de faible qualité et a une couleur jaune brunâtre. Dans la Grande Pyramide se trouve la chambre centrale, qui contenait le sarcophage du pharaon. Pour la construction de la chambre, du granit rose-rougeâtre a été utilisé, car il pouvait supporter le poids des blocs de pierre au-dessus de lui.

Une entrée de la Pyramide.

A l’origine, la Grande Pyramide était couverte de blocs de calcaire provenant de Tura, à environ 129 km (80 miles) de là, de l’autre côté du Nil. Ces pierres de revêtement* ( cuvelage* ) servaient à recouvrir le calcaire jaune brunâtre qui servait à la construction de la pyramide. De plus, le calcaire de Tura a rendu la Grande Pyramide d’un blanc éclatant, ce qui l’aurait rendue très visible, même de loin.

L’une des pierres de revêtement la Grande Pyramide (vers 2570 ans avant JC), dont la plupart ont été enlevés au cours du Moyen-Âge. Ce bloc a été trouvé dans les décombres entourant la pyramide.

La fin du mythe : Plus de blanc éblouissant

Aujourd’hui, cependant, la Grande Pyramide n’est plus d’un blanc éclatant, car les blocs de calcaire de Tura ont été enlevés au Moyen Âge. Au cours du 14ème siècle, un tremblement de terre massif a détaché de nombreuses pierres de l’enveloppe extérieure. Les pierres délogées ont été prises par le sultan bahreïni An-Nasir Nasir-ad-Din al-Hasan en 1356 pour construire des mosquées et des forteresses au Caire voisin.

Les pierres de revêtement qui restaient sur la Grande Pyramide ont continué à s’effondrer au cours des siècles suivants, laissant des tas de gravats à la base du monument. Celles-ci ont été enlevées lors de l’excavation du site. Néanmoins, de nombreuses pierres de revêtement recouvrant la base de la pyramide ont été laissées sur place et peuvent encore être vues aujourd’hui.

Des pierres de cuvelage blanches sont encore visibles près du sommet de la pyramide de Khéphren.


https://lesavoirperdudesanciens.com/

Cette colline recou­verte par la végé­ta­tion serait en fait une mysté­rieuse pyra­mide vieille de 28 000 ans


Une colline, une végétation, c’est assez pour cacher une ancienne pyramide couvrant 15 hectares qui a été construite pendant des millénaires
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Cette colline recou­verte par la végé­ta­tion serait en fait une mysté­rieuse pyra­mide vieille de 28 000 ans

 

 

par  Ulyces  |

 

Le 12 décembre 2018, lors d’une confé­rence annuelle de l’Union améri­caine de géophy­sique, un groupe de cher­cheurs a révélé que la pyra­mide qu’ils venaient de décou­vrir sur l’île de Java, en Indo­né­sie, pour­rait être la plus vieille jamais retrou­vée. Le site archéo­lo­gique a en fait été visité pour la première fois au XIXe siècle, mais les archéo­logues ont enfin compris que la colline sur lequel se trouve Gunung Padang est en fait une pyra­mide, recou­verte par la végé­ta­tion, rapporte Live Science.

« C’est un temple unique », s’est réjoui Danny Hilman Nata­widjaja, le respon­sable du projet de recherche.

 C’est la forme « parti­cu­lière » de la colline qui a mis les cher­cheurs sur la piste d’un temple caché.

« Cela ne ressemble pas à la topo­gra­phie envi­ron­nante, qui est très érodée. La colline semble très jeune, arti­fi­cielle », a ainsi déclaré l’ar­chéo­logue.

Grâce à un système de radars, de rayons X et d’ima­ge­rie 3D, les scien­ti­fiques ont alors décou­vert plusieurs couches d’une struc­ture qui s’étend sur envi­ron 15 hectares, bâtie au cours de millé­naires. 

Le troi­sième « sous-sol », qui se trouve à 15 mètres sous la surface, pour­rait dater d’il y a 28 000 ans, d’après les cher­cheurs. L’étude de la colline leur a égale­ment permis de consta­ter la présente de chambres souter­raines jamais visi­tées.

« Aujourd’­hui encore, les locaux se rendent au sommet de la struc­ture, consi­dé­rée comme une desti­na­tion sacrée pour la prière et la médi­ta­tion, et cela pour­rait bien être la manière dont le site était utilisé il y des milliers d’an­nées », a affirmé Danny Hilman Nata­widjaja.

Sources : Live Science

https://www.ulyces.co/

Ce groupe va construire une pyramide avec les cendres de 35 000 fans


Une autre idée glauque et stupide, enfin selon moi. Un groupe de musique britannique veut faire une pyramide avec les cendres de leurs fans. Il est possible d’acheter une brique sans nécessairement mourir sur-le-champ.
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Ce groupe va construire une pyramide avec les cendres de 35 000 fans

 

Crédits : The KLF

par  Nicolas Prouillac

Non contents de s’être reformé en 2017 et d’être parti en tournée pour annoncer la bonne nouvelle, le groupe d’electro britannique The KLF, qui a connu le succès dans les années 1980/1990, vient d’annoncer un projet très bizarre.

 Le 23 novembre prochain à Liverpool, le duo débutera la construction d’une pyramide dont les briques seront pleines des cendres de 34 592 personnes décédées.

Et selon Pitchfork, il est possible d’acheter la vôtre sur leur site pour la modique somme de 99 £ (environ 111 €, près de 150 $ cad) : la brique sera ainsi « farcie » avec vos cendres après votre mort.

« Achetez maintenant, mourez plus tard », peut-on lire sur le site du projet.

Le groupe appelle ce processus la MuMufication. La « Pyramide des morts de Toxteth » sera édifiée dans le quartier de Toxteth, à Liverpool, durant une cérémonie à laquelle participeront les membres de The KLF Jimmy Cauty et Bill Drummond. Le thé et les tartelettes sont offertes, alors qu’attendez-vous ?

Source : Pitchfork

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Après le séisme de Mexico, un temple découvert dans une pyramide


En septembre dernier, Mexico a tremblé d’une magnitude de 7,1 et il y a eu plusieurs morts. Ce séisme a aussi fait trembler une pyramide qui a été affectée le haut de la pyramide et deux temples ont apparu, un dédié à une divinité suprême des Mexicas et l’autre pour le dieu de la pluie. Ils ont aussi découvert des céramiques et encensoir datant environ dans l’an 1150.
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Après le séisme de Mexico, un temple découvert dans une pyramide

 

AFP

Le tremblement de terre qui a dévasté le centre de Mexico le 19 septembre dernier a permis une découverte archéologique de taille: les vestiges d’un temple dédié à Tláloc, dieu de la pluie à l’époque de la civilisation des Mexicas, et situé à l’intérieur de la pyramide de Teopanzolco, dans l’état central de Morelos.

Le temple a été présenté à la presse jeudi à Cuernavaca, capitale de l’état de Morelos où se trouve la pyramide de Teopanzolco, figure de la civilisation tlahuique, qui s’est développée dans la région et à laquelle les cultures Aztèques et Mexica sont liées.

A cause du tremblement de terre, «la pyramide a subi une modification considérable du noyau de sa structure», a expliqué à la presse Bárbara Koniecza, archéologue de l’Institut national d’Anthropologie et Histoire (INAH).

Le 19 septembre en fin d’après-midi, un tremblement de terre de magnitude 7,1 et dont l’épicentre se trouvait entre les états de Morelos et de Puebla, a secoué le centre de Mexico, faisant 369 morts, en majorité dans la capitale.

Le séisme a principalement affecté la partie supérieure de la pyramide, où ont été découverts deux temples, l’un dédié à Huitzilopochtli, divinité suprême des Mexicas, l’autre à Tláloc, dieu de la pluie.

Lorsque l'INAH a effectué ses recherches avec un... (RONALDO SCHEMIDT, AFP)

Lorsque l’INAH a effectué ses recherches avec un géoradar pour retrouver la structure pyramidale, son équipe a découvert les vestiges d’une structure cachée, également dédiée à Tláloc.

RONALDO SCHEMIDT, AFP

«Le sol des deux sanctuaires s’est effondré puis incliné, ce qui a également compromis sa stabilité», a souligné Bárbara Koniecza.

Lorsque l’INAH a effectué ses recherches avec un géoradar pour retrouver la structure pyramidale, son équipe a découvert les vestiges d’une structure cachée, également dédiée à Tláloc.

Des restes de céramiques et un encensoir de l’ère tlahuique ont aussi été découverts.

La structure de la pyramide de Teopanzolco, qui mesure 16 mètres de haut, remonte environ à l’année 1150.

Le temple découvert aurait mesuré environ six mètres de long et quatre mètres de large, ont précisé les experts de l’INAH, avec un escalier d’accès situé sur le côté ouest du bâtiment, juste à l’endroit où se trouve l’escalier actuel, visible, et intégré à la pyramide.

http://journalmetro.com

Une constellation de vestiges Mayas inconnus repérés au Guatemala


Grâce a des technologies plus poussées, il est possible de voir tous les reliefs mêmes dans des forêts. Il a été utilisé au Guatemala et une découverte d’envergure a été mise à jour un cité maya comprenant pyramides, palais, lieux de culte, habitations, irrigations, terres cultivées
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Une constellation de vestiges Mayas inconnus repérés au Guatemala

 

Tikal Lidar

Restitution 3D du site de Tikal, où une pyramide inconnue a été révélée.

CRÉDITS: PACUNAM

Par Bernadette Arnaud

Des milliers de ruines mayas ont été détectées dans la jungle du Guatemala grâce à la technologie Lidar, révélant l’ampleur insoupçonnée des interconnexions entre cités.

La découverte est exceptionnelle. Des milliers de structures et bâtiments mayas inconnus, dissimulés sous la canopée depuis des siècles, viennent tout juste d’être repérés par les archéologues. Ces constructions d’envergure comprennent des pyramides, des palais, des centres cérémoniels, mais aussi des ouvrages moins spectaculaires comme des parcelles cultivées ou des habitations. Toutes sont situées dans la jungle du nord du Guatemala, et c’est grâce à l’utilisation du Lidar (Light Detection And Ranging), un système de télédétection aéroportée, qu’elles ont été repérées dans le cadre d’un consortium créé sous l’égide de la Fondation PACUNAM (Patrimonio Cultural y Natural Maya), un fonds de recherche guatémaltèque à but non lucratif créé en 2006. Un projet franco-guatémaltèque, Naachtun, dirigé par Philippe Nondedeo, fait d’ailleurs partie de ce consortium, et a lui-même bénéficié d’une couverture Lidar sur 140 km2

Ce système laser, couplé à un GPS de haute précision, permet en effet de détecter tous les détails au sol, y compris sous un épais couvert forestier. Il avait été notamment utilisé avec succès sur le site d’Angkor au Cambodge. L’ensemble des points enregistrés au cours du survol aérien est ensuite filtré à l’aide d’algorithmes puissants pour réaliser un modèle numérique du terrain via des restitutions photogrammétriques en 3D. Le Lidar permet ainsi une sorte de déforestation virtuelle digitale qui révèle tous les détails topographiques présents sur de vastes étendues.

Les relevés Lidar ont révélé que la cité maya d’El Palmar était 40 fois plus étendue qu’on ne le pensait. © PACUNAM

Cette cartographie numérique s’étend ici sur 2100 km2  découpés en neuf secteurs au nord du Péten, en particulier dans la « réserve de biosphère Maya », créée en 1990 pour protéger la plus grande superficie de forêts tropicales restantes en Amérique centrale. 

En rouge, les différentes zones archéologiques survolées par le LiDAR, au nord de la région du Péten (Guatemala): El Zotz, La Corona-Achiotal, Holmul, Naachtun, Uaxactun, Xultun-San Bartolo, Tikal, El Peru-Waka et El Tintal. © PACUNAM

« Le Lidar est une technologie de télédétection aéroportée relativement nouvelle qui permet une cartographie détaillée de la surface de la terre à une échelle très fine. Elle est de loin supérieure aux formes précédentes de cartographie par satellite ou par avion en ce sens que le Lidar peut pénétrer dans la végétation dense. Il est idéal pour les basses terres mayas, où la végétation de la jungle empêche la cartographie traditionnelle », a précisé Michael E. Smith, spécialiste d’archéologie mésoaméricaine à l’Université d’Arizona (Etats-Unis), joint par Sciences et Avenir.

 Les chercheurs ont ainsi découvert l’existence de plusieurs centres urbains, de systèmes d’irrigations sophistiqués et de réalisations telles que des chaussées surélevées pouvant être utilisées pendant la saison des pluies. Ils ont aussi pu pointer plus de 60 000 structures individuelles, qu’il s’agisse de maisons isolées, de réservoirs ou de fortifications. Une pyramide de 30m de haut -précédemment identifiée comme une colline-, a même été détectée à Tikal, pourtant l’une des villes les plus étudiées et visitées du monde maya!

Comparaison de deux relevés Lidar, à gauche, la région d’El Zotz sous couvert forestier, à droite, la restitution 3D révélant tous les détails du sol et les structures présentes sous la forêt. © PACUNAM / Garrison/ Proyecto Arqueologico El Zotz.

« Dans certains cas, les centres urbains connus se sont révélés 40 fois plus vastes que ne le montraient les cartes existantes, y compris plusieurs complexes monumentaux considérés auparavant comme des sites distincts », a expliqué Francisco-Estrada Belli, de l’université de Tulane, à la Nouvelle-Orléans (Etats-Unis), impliqué dans l’étude où il dirige le projet Holmul*.

L’une des plus importantes informations livrées par ces travaux demeure l’interconnexion ignorée existant entre différentes cités mayas, dans cette région pourtant bien connue des archéologues pour sa richesse architecturale, en particulier à la période dite classique (250 à 900 après JC).

« La Réserve de biosphère Maya » est en effet célèbre pour abriter une forte concentration d’anciennes cités, dont Tikal, abandonnée au Xe siècle.

Deux autres vues 3D de Tikal, sans le couvert forestier, obtenues à partir des analyses des relevés Lidar. © PACUNAM

« N’oublions pas que sur chaque image obtenue, il y a un millénaire et demi d’occupation humaine concentrée ! », rappelle Dominique Michelet, directeur de recherche émérite au Laboratoire d’archéologie des Amériques (UMR 8096) au CNRS, impliqué dans le projet Naachtun.

Aussi, pour lui, pas question d’interprétations hâtives. 

« Passer de ces restitutions 3D à des extrapolations sur des chiffres d’occupation par les populations mayas, en évoquant des millions d’individus comme on a pu le lire, est tout simplement ahurissant », a poursuivi l’archéologue.

Ce que confirme, à sa manière, Michael E. Smith: « Le Lidar va certainement contribuer à révolutionner l’étude de la colonisation et de la démographie des Mayas. Mais nous n’en sommes qu’au stade préliminaire pour établir de jolies cartes 3D… Pas encore celui d’avoir des résultats solides sur les architectures, la démographie ou encore le fonctionnement de ces sociétés « .

Il faudra donc attendre des analyses plus fines pour obtenir des estimations sérieuses sur la population. Et ces étapes ne font que commencer pour les basses terres mayas, où tout le modèle d’occupation est désormais à revoir. 

Image de la couverture Lidar de la région de Naachtun (140 km2) indiquant, par un point rouge, chacune des 12 000 structures repérées. © Naachtun/PACUNAM

Le projet Naachtun

« Les résultats de l’exploitation de l’imagerie Lidar sur la région du Guatemala au coeur de nos activités ont été un véritable choc », avoue Philippe Nondeneo, directeur du projet franco-guatémaltèque Naachtun, nom d’un important centre maya situé dans la région du Péten et le bassin d’El Mirador, que le chercheur étudie depuis 2011 avec Dominique Michelet. 

Dans un texte à paraître, les deux chercheurs expliquent que les résultats livrés par la technologie Lidar ont étendu ce territoire d’investigation à 140 km2, soit 70 fois la zone d’étude abordée jusque-là. 12.000 structures de toutes périodes y ont été repérées! Soit une densité d’occupation supérieure à tout ce qu’ils pouvaient imaginer. Finalement, seules les zones marécageuses seraient exemptes de vestiges.

« Si l’on compare ces résultats à l’ensemble des sites mayas qui ont aussi fait l’objet de cette couverture Lidar, il ressort que Naachtun, par sa densité de structures, est désormais comparable à la grande Tikal ! ».

https://www.sciencesetavenir.fr

Un tombeau vieux de 4400 ans découvert en Égypte


L’Égypte n’a pas fini de faire parler d’elle. C’est l’histoire du passé qui revient encore une fois, lâcher quelques brides d’information pour mieux connaitre l’époque pharaonique. Cette fois-ci, c’est une tombe d’une prêtresse qui aurait été un personnage important durant l’Égypte ancienne.
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Un tombeau vieux de 4400 ans découvert en Égypte

 

Le récit d’Ève Couture

 

Des archéologues ont découvert une tombe qui serait vieille de 4400 ans, près des pyramides de Guizeh, au sud du Caire.

RADIO-CANADA AVEC ASSOCIATED PRESS ET AGENCE FRANCE-PRESSE

Le ministère des Antiquités de l’Égypte en a fait l’annonce samedi.

Il s’agirait d’un tombeau construit pour Hetpet, une haute dirigeante de la cinquième dynastie de l’Égypte antique et prêtresse pour la déesse de la fertilité Hathor.

Selon le ministère, le style architectural de la tombe, ses décorations, ses peintures murales colorées ainsi que son entrée menant à une pièce en forme de L avec un bassin sont caractéristiques de cette époque.

À l’intérieur, des scènes de chasse et de pêche ont été peintes sur les murs.

« Hetpet est représentée sur des peintures murales très bien conservées en train de pêcher et de chasser », souligne le ministère.

Un guide du ministère des Antiquités de l'Égypte dans un tombeau qui serait vieux de 4400 ans.

Un guide du ministère des Antiquités de l’Égypte inspecte le tombeau. Photo : Reuters/Amr Dalsh

Selon l’archéologue responsable de la mission, Mostafa Al-Waziri, les peintures mettent aussi en vedette un singe qui danse devant un orchestre ou encore qui récolte des fruits.

« Ce type de scènes est rare […] Elles ont seulement été trouvées dans une tombe [datant de l’Ancien Empire] où une peinture montrait un singe danser devant un guitariste et non devant un orchestre », a précisé M. Waziri.

Mostafa Al-Waziri indique que Hetpet pourrait avoir une deuxième tombe, cette fois-ci dans la nécropole de Giza, là où de nombreux hauts dirigeants de l’ancien empire d’Égypte reposent.

Des travaux d’excavation pour trouver le second tombeau sont d’ailleurs déjà en cours.

Prêtresse et peut-être un important personnage de l’administration pharaonique

Cette découverte revêt une importance particulière aux yeux d’Evelyne Ferron, historienne spécialisée en histoire ancienne.

Elle nous ramène « aux débuts de l’État pharaonique, l’époque pour laquelle on a le moins de documentation et de surcroît, qui a appartenu à une femme », qui aurait non seulement été une prêtresse, mais qui aurait « occupé des fonctions administratives au sein de l’État égyptien ».

En entrevue à Radio-Canada, Mme Ferron a qualifié la découverte de « remarquable parce que les femmes ne sont pas très illustrées en Égypte en général », particulièrement « pour cette époque-là ».

http://ici.radio-canada.ca/

Une chambre secrète trouvée dans la grande pyramide de Gizeh


Une découverte qui ne serait pas vraiment une,  car cette chambre est connue depuis quelques années. Reste maintenant à savoir si c’est une pièce vide ou pas. Le problème est de se rendre dans cette cavité qui ne sera sans doute pas très facile
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Une chambre secrète trouvée dans la grande pyramide de Gizeh

Les scientifiques ont découvert la cavité mystérieuse en... (Photo Agence France-Presse)

 

Les scientifiques ont découvert la cavité mystérieuse en étudiant le comportement de particules subatomiques, des muons, qui pénètrent profondément dans le roc, un peu à la manière des rayons X.

PHOTO AGENCE FRANCE-PRESSE

BRIAN ROHAN

Associated Press

Le Caire

Des chercheurs ont trouvé une chambre secrète dans la grande pyramide de Gizeh.

Il s’agit de la première nouvelle pièce à être trouvée dans la pyramide de Khéops depuis le 19e siècle.

Dans un article publié jeudi par le prestigieux journal scientifique Nature, l’équipe internationale explique que la pièce de 30 mètres se trouve en plein coeur de la pyramide, au-dessus de la grande galerie.

On ne sait pas à quoi sert la chambre, mais elle ne semble être reliée à aucune autre structure interne.

Les scientifiques ont découvert la cavité mystérieuse en étudiant le comportement de particules subatomiques, des muons, qui pénètrent profondément dans le roc, un peu à la manière des rayons X.

L’ancien ministre égyptien des Antiqués, le célèbre archéologue Zahi Hawass, prévient toutefois que la présence de cet espace vide est connue depuis longtemps et estime donc qu’on ne peut pas parler d’une découverte.

«La grande pyramide est remplie d’espaces vides, a-t-il dit. Il faut faire attention à la manière dont l’information est présentée au public.».

M. Hawass minimise depuis longtemps l’utilité de technologies aussi sophistiquées pour explorer les pyramides. Il rappelle qu’aucun égyptologue n’était membre de l’équipe internationale. M. Hawass croit que la pièce est simplement un espace vide que les ouvriers ont utilisé pour construire la pièce dessous.

«Pour pouvoir construire la grande galerie, on avait besoin d’un espace vide pour y avoir accès – on ne peut pas la construire sans un tel espace, a-t-il expliqué. De grands espaces vides existent entre les pierres et ont peut-être été abandonnés après la construction.»

Les muons traversent les espaces vides, mais ils peuvent être absorbés ou déviés par des surfaces dures, ce qui permet aux scientifiques d’étudier leur trajectoire et de déterminer ce qu’ils ont rencontré en chemin. Des capteurs spéciaux avaient été installés tout autour de la pyramide pour recueillir des données.

La pyramide a été construite par Khéops, un pharaon de la 4e Dynastie qui a régné entre 2509 et 2483 av. J.-C.

Les pyramides de Gizeh sont les dernières merveilles de l’Antiquité qui existent toujours.

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Le mystère des pyramides de Gizeh enfin percé


Quand on voit les pyramides, on se demande comment ils ont pu transporter autant de grosses pierres pour la construction. Pas de machineries lourdes, ni des transports rapides, mais ils avaient une technologie dans ce temps qui pouvaient quand même faire des merveilles étalés sur plusieurs années. C’est grâce à un papyrus que les archéologues ont pu comprendre comment ces pierres ont été livrées sur le chantier
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Le mystère des pyramides de Gizeh enfin percé

 

Depuis des lustres, la construction de la seule des Sept Merveilles du monde encore debout fait l’objet de tous les fantasmes: comment a-t-on pu ériger ces grandes pyramides il y a 4.700 ans? © getty.

Christophe Da Silva
Source: Channel 4, The Daily Mail, The Independent

VIDÉO Grâce à leurs découvertes, des archéologues ont éclairci le mystère autour des célèbres pyramides de Gizeh.

Selon The Independent, on en sait à présent davantage sur la construction des célèbres pyramides de Gizeh. C’est le plus grand monument de pierre jamais réalisé sur terre: 146 mètres de haut, 4,7 millions de tonnes. Depuis des lustres, la construction de la seule des Sept Merveilles du monde encore debout fait l’objet de tous les fantasmes: comment a-t-on pu ériger ces grandes pyramides il y a 4.700 ans?

Des tonnes de pierre sur le Nil

Le documentaire « Les grandes pyramides d’Égypte: la nouvelle preuve« , diffusé sur la chaîne de télévision britannique Channel 4, a enfin percé le mystère. Pour construire cette merveille, les Égyptiens devaient acheminer des blocs de granit et de calcaire de 2,5 tonnes le long du Nil, jusqu’au site de construction des pyramides. Les pierres étaient transportées de Tourah et d’Assouan jusqu’aux pieds des pyramides grâce à un ingénieux système de canaux. (continuez à lire sous l’article)

Des archéologues ont découvert un papyrus contenant le premier et unique témoignage écrit sur la construction des géants de pierre dans le port de Wadi al-Jarf (est de l’Égypte). Merer, un contremaître chargé d’une équipe de 40 ouvriers, y décrit l’évolution du chantier de Gizeh.

Les travailleurs ont dû ouvrir des digues géantes pour détourner l’eau du Nil et frayer un chemin aux bateaux chargés des blocs de pierre jusqu’au chantier, via des canaux artificiels. Pendant les 23 ans de chantier, 2,3 millions de pierres ont voyagé sur le Nil.

Mark Lehner, spécialiste de l’Égypte, a découvert la preuve de l’existence d’une voie navigable, enfouie dans les sols proches des pyramides.

« Nous avons établi les contours du bassin central. Nous pensons qu’il s’agit de l’endroit où étaient livrées les pierres, au pied du plateau de Gizeh », a-t-il raconté au Daily Mail.

Des archéologues ont découvert un papyrus contenant le premier et unique témoignage écrit sur la construction des géants de pierre dans le port de Wadi al-Jarf (est de l’Égypte). © (capture d’écran: Channel 4).

http://www.7sur7.be/

Égypte: une «nouvelle pyramide» vieille de 3700 ans découverte


Une autre pyramide vient d’être découverte où ça ? En Égypte, quelle question !! Elle semble bien conservée, et promet de belles trouvailles, car les recherches sont à ses débuts. Il serait possible que cette pyramide soit pour une reine, c’est donc à suivre
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Égypte: une «nouvelle pyramide» vieille de 3700 ans découverte

 

Les restes du monument funéraire ont été retrouvés... (photo AFP)

Les restes du monument funéraire ont été retrouvés dans la nécropole du site archéologique de Dahchour, au sud de la capitale.

PHOTO AFP

TONY GAMAL-GABRIELLE
Agence France-Presse
CAIRE

 

Des excavations récentes dans le sable au sud du Caire ont révélé d’antiques blocs de pierre: l’Égypte vient de découvrir les vestiges d’une nouvelle pyramide, vieille de 3700 ans, selon le ministère des Antiquités.

Les restes du monument funéraire, datant de la XIIIe dynastie (1802-1640 avant J.-C.), ont été retrouvés dans la nécropole du site archéologique de Dahchour, au sud de la capitale, a précisé le ministère dans un communiqué.

Sur les premières photos fournies par le ministère, on peut voir des blocs de pierres entourés de sable et le début d’un corridor qui semble s’enfoncer dans le sol.

Les fouilles en sont encore à leurs débuts et la taille exacte de la pyramide originelle n’a pas encore pu être établie.

Les archéologues ont toutefois découvert «un corridor conduisant à l’intérieur de la pyramide, prolongé par une rampe, et l’entrée d’une pièce», selon ce texte.

Ils ont également retrouvé un petit bloc en albâtre noirci, affichant des inscriptions en hiéroglyphes. Mais aussi un linteau de granit et des blocs de pierre, qui permettent d’en savoir plus sur «l’architecture interne de la pyramide».

«L’équipe va poursuivre les fouilles sur le site pour mettre au jour le reste» de la pyramide, explique le communiqué.

La découverte a été effectuée près de la pyramide rhomboïdale de Dahchour, construite par le pharaon Snéfrou, fondateur de la IVe dynastie (environ 2600 av. J.-C.) et père du pharaon Khéops, qui a lui-même donné son nom à l’une des plus célèbres pyramides égyptiennes.

L’Égypte compterait pas moins de 123 pyramides découvertes à ce jour, a précisé à l’AFP Zahi Hawass, archéologue de renom et ancien ministre des Antiquités.

Pour cet expert, les vestiges découverts à Dahchour semblent indiquer que le monument appartenait «à une reine, qui aurait été enterrée près de son mari ou de son fils».

Mystère des pyramides

«L’espoir maintenant, c’est de retrouver toute inscription qui puisse dévoiler l’identité de la propriétaire de cette pyramide: on pourrait découvrir le nom d’une reine jusqu’alors inconnue, ce serait une addition pour l’Histoire», s’enthousiasme M. Hawass.

Ce dernier avait participé fin 2008 à la dernière découverte d’une pyramide en Égypte, sur le site de Saqqara, à 20 km au sud du Caire. L’édifice renfermait encore sa momie dans son sarcophage. Des pièces de monnaie gravées de hiéroglyphes et des bracelets en or y avaient été retrouvés.

M. Hawass, estime que la momie découverte en 2008 pourrait bien être celle de la reine Sechséchet, la mère du roi Teti, premier roi de la VIe dynastie qui a régné entre 2311 et 2300 avant J.-C.

Et les pyramides d’Égypte sont loin d’avoir révélé tous leurs secrets.

En octobre 2015, les autorités ont dévoilé un ambitieux projet, baptisé «Scan Pyramids», visant notamment à découvrir des chambres secrètes au coeur des pyramides de Gizeh et de Dahchour et à éclaircir enfin le mystère entourant leur construction.

Car même si plusieurs missions archéologiques ont tenté par le passé de comprendre les techniques de construction utilisées pour ériger ces monuments, architectes et égyptologues n’ont toujours pas percé le mystère.

En octobre, l’équipe responsable du projet avait annoncé avoir détecté dans la pyramide de Khéops, à l’aide d’analyses poussées, deux «anomalies» qui pourraient bien être des «cavités inconnues».

Le monument géant de 4500 ans, la dernière des sept merveilles du monde antique encore debout, trône sur le plateau de Gizeh, dans la banlieue du Caire, aux côtés du Sphinx et des pyramides de Khéphren et Mykérinos.

Et les autorités égyptiennes ont également lancé à l’automne 2015 des recherches dans la tombe du pharaon Toutankhamon, dans la Vallée des Rois près de Louxor (sud), dans l’espoir d’y découvrir une chambre secrète qui pourrait bien abriter le tombeau de la reine Néfertiti

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Une tombe en forme de pyramide intrigue les archéologues


Généralement, une pyramide a bout pointu, se trouve en Égypte et non en Chine. Pourtant, dans une tombe en Chine, les archéologues ont trouvé une minie pyramide. Ils ne savent pas encore à qui appartient cette tombe et qu’elle date qu’elle a été construite,mais ils ont quand même quelques suppositions émises
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Une tombe en forme de pyramide intrigue les archéologues

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La tombe pyramidale de Zhengzhou en Chine

Des briques parfaitement alignées formant une pyramide version miniature. C’est une remarquable découverte que des archéologues viennent de révéler en Chine. A Zhengzhou, dans la province du Henan, ils ont mis au jour un vaste ensemble funéraire sur un site de construction. Un ensemble comprenant deux tombes dont la mini-pyramide et une seconde en forme de demi-cylindre.

D’après les archéologues, la chambre contenant les tombes mesure 30 mètres de long et 8 mètres de large. Orientée d’ouest en est, elle comprend un étroit couloir conduisant au dôme principal qui abrite les deux tombes. Impressionné par l’édifice, un habitant a confié à  la presse locale :

«C’est vraiment magique. Je n’ai jamais rien vu de tel. On dirait une pyramide égyptienne». 

UNE TOMBE MYSTÉRIEUSE

Pour l’heure, on sait très peu de choses sur ces tombes et notamment la mini-pyramide qui intrigue particulièrement les chercheurs. La date de leur construction comme l’identité de leur(s) propriétaire(s) et l’origine de leur forme restent inconnues. Mais les édifices montrent un état de conservation relativement bon.

D’après le Daily Mail, les fouilles doivent encore durer pendant un mois afin de permettre aux spécialistes d’en apprendre davantage. En Chine, les médias ont rapidement attribué à  la tombe  le surnom de «pyramide de Zhengzhou» et certains se sont émerveillés que le pays possède sa propre «mini-pyramide».

DES «PYRAMIDES» PAS SI RARES

Cependant, les experts ont souligné que les tombes circulaires présentant un sommet pointu sont loin d’être rares en Chine. Des dizaines de tumuli abritant les sépultures de haute personnalité sont même connus dans le pays. Mais ils affichent des dimensions bien inférieures aux pyramides d’Égypte.

D’après le Henan Cultural Relic Bureau, ce type de tombe serait apparu après la dynastie Han de 206 avant JC à  220 après JC. Certains pensent ainsi que la tombe pyramidale pourrait remonter à cette même dynastie et donc avoir plus de 2 000 ans. Une hypothèse appuyée par le fait que les cimetières remontant à cette époque abondent dans les régions voisines.

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