Une nouvelle araignée qui ronge la chair découverte au Mexique


Ce n’est vraiment pas le genre d’araignée qu’on aimerait rencontrer. Elle était inconnue des scientifiques, maintenant les présentations faites, on sait qu’elle peut mordre et son venin peut détruire des globules rouges et on ajoute la fièvre, nausée, fatigue et la guérison peut prendre un certain temps.

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Une nouvelle araignée qui ronge la chair découverte au Mexique

Une nouvelle araignée qui ronge la chair découverte au Mexique© Pixabay

Par Chloé Gurdjian –

Une nouvelle espèce d’araignée a été identifiée dans la vallée de Mexico. Une seule de ses morsures provoque d’importants dommages.

Voilà qui ne devrait pas rassurer les phobiques des araignées. Une nouvelle espèce a en effet été découverte dans l’état de Tlaxcala par des chercheurs de la National Autonomous University of Mexico (Unam), au Mexique. Ceux-ci pensaient au départ qu’il s’agissait de l’espèce Loxosceles misteca, mais, après des examens, ils se sont aperçu qu’ils avaient affaire à une nouvelle espèce. L’animal, baptisé Loxosceles tenochtitlan, s’avère très dangereux. Le Mexique est le pays qui compte le plus de Loxosceles puisque 40 des 140 espèces qui existent dans le monde sont originaires de ce pays.

Dotée d’un venin très puissant, une seule des morsures de cette araignée détruit les tissus, provoquant des lésions nécrotiques de la peau jusqu’à 40 cm. Le venin, transporté par la circulation sanguine, pourrait causer la destruction des globules rouges. Très douloureuse, la plaie peut également provoquer de la fièvre, des nausées, une grosse fatigue et des douleurs aux articulations. La blessure peut prendre plusieurs mois à guérir, laissant une cicatrice. Selon les scientifiques, la morsure serait plus dangereuse pour les enfants.

UNAM

Cette araignée venimeuse du Mexique a élu domicile dans les maisons, se cachant dans le mobilier, dans des trous ou dans les murs.

Mais si Loxosceles tenochtitlan fuit généralement l’homme, « elle est attirée par les déchets car elle peut se nourrir des insectes qui se trouvent autour, et les femelles sont deux fois plus toxiques que les mâles, expliquent les scientifiques. Ces araignées peuvent également être plus dangereuses pendant la saison des pluies, car les mâles recherchent des femelles la nuit et en raison de leur comportement erratique, ils peuvent finir par se cacher dans du tissu, des draps ou des chaussures ».

Alors, pour se protéger, les chercheurs n’ont qu’un conseil : garder les maisons propres et bien rangées

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Un tunnel vieux de 400 ans avec des gravures préhispaniques découvert à Mexico


Un tunnel qui a été construit avec des gravures préhispanique. Cependant, une hypothèse suggère une influence espagnole et romaine pour la construction du barrage et que des pierres de d’autres sites auraient été utilisées.
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Un tunnel vieux de 400 ans avec des gravures préhispaniques découvert à Mexico


Un tunnel vieux de 400 ans avec des gravures préhispaniques découvert à MexicoLe tunnel a été découvert à moins d’un kilomètre de l’Albarradón de Ecatepec construit au XVIIe siècle pour protéger Mexico des inondations.© Edith Camacho, INAH

Par Emeline Férard

A Mexico, des archéologues ont mis au jour un tunnel de près de neuf mètres de large comportant des gravures préhispaniques. Datant du XVIIe siècle, la structure se trouve à proximité d’une digue colossale appelée Albarradón de Ecatepec construite à l’époque pour protéger la région des inondations.

En menant des travaux en vue de l’ouverture d’une nouvelle ligne de bus, des archéologues ont fait une nouvelle découverte dans les sous-sols de Mexico. Ils ont mis au jour un vaste tunnel de pierre étendu sur 8,40 mètre de large. D’après l’Institut national d’anthropologie et d’histoire (INAH), la structure remonterait au XVIIe siècle mais les fouilles y ont révélé des observations intrigantes.

Sur ses parois, les spécialistes ont en effet découvert onze gravures préhispaniques sous la forme de pétroglyphes et de reliefs en stuc. Parmi les représentations de la partie orientale, ils ont distingué un chimalli – un bouclier de guerrier -, la tête d’un rapace, une pointe de silex ainsi qu’un élément décrit par l’archéologue Alfonso Caso comme un « ornement en papier ».

Plusieurs pierres gravées sont apparues au niveau de l’arche du tunnel récemment mis au jour. – Edith Camacho, INAH

Au niveau de l’arche du tunnel, l’équipe a constaté la présence d’une structure appelée teocalli – un temple préhispanique – et de caractéristiques suggérant une évocation à Tlaloc, le dieu aztèque de l’eau, des pluies et de la fertilité qui tenait un rôle important dans la religion de ce peuple préhispanique. Dans la partie ouest, des représentations font encore l’objet d’un examen détaillé pour comprendre de quoi il s’agit.

Une vaste digue pour protéger Mexico

Comment ces gravures aztèques sont-elles arrivées là ? C’est la question que les spécialistes tentent d’élucider. Une piste a déjà commencé à se dessiner. La présence de ce tunnel n’est en effet pas totalement une surprise. Le passage a été découvert à proximité de ce que les archéologues appellent l’Albarradón de Ecatepec, ou anciennement Albarradón de San Cristóbal.

Reconnue monument historique depuis 2001, cette structure est une digue colossale qui visait à protéger la région de Mexico des inondations auxquelles elle est particulièrement vulnérable en raison de sa position. L’histoire de l’albarradón remonte au XVe siècle lorsque Moctezuma Ier, empereur aztèque, a ordonné la construction d’un premier barrage d’une dizaine de kilomètres à travers une partie de la ville.

Mais quelques années plus tard, selon l’INAH, cette première structure a été détruite, pour permettre le passage du conquistador Hernán Cortés. La cité qui avait commencé à s’étendre, s’est alors retrouvée de nouveau exposée au risque d’inondations périodiques et elle n’y a pas échappé. En 1604, Mexico a une nouvelle fois été inondée, déclenchant la construction d’une seconde digue, celle de San Cristóbal.

Le barrage qui s’étendait sur quatre kilomètres a été érigé en l’espace de huit mois et comportait plusieurs conduits d’échappement. Il a résisté pendant deux décennies avant d’être submergé par l’inondation catastrophique survenue en septembre 1629 – la tromba de San Mateo – qui a provoqué une montée des eaux de deux mètres et laissé Mexico inondée durant cinq ans.

Des pierres réutilisées ?

Les archéologues explorent les ruines de l’Albarradón de Ecatepec depuis 2004. Les fouilles ont permis de déterminer sa structure exacte et d’évaluer son étendue. L’INAH pense ainsi que le tunnel découvert constituait l’un des passages liés à la digue. Quant à l’existence des gravures aztèques, elle pourrait s’expliquer par la présence d’autochtones parmi les constructeurs.

Pour bâtir le barrage en peu de temps, il a en effet fallu faire appel à quelque 3.000 habitants des villages voisins. Or, les recherches ont montré que la construction ne montre aucune trace de méthodes préhispaniques mais plutôt une influence romaine et espagnole. Une hypothèse suggère ainsi que les pierres gravées faisaient sans doute partie d’autres monuments avant d’être réutilisées pour la digue.

Raúl García, coordinateur du projet sur l’Albarradón de Ecatepec, a précisé que ce n’est pas la première fois qu’ils observent des matériaux de réutilisation. En revanche, ils n’avaient jamais révélé des pierres gravées dans cette configuration. Le projet mené par l’INAH et le gouvernement de Mexico vise à restaurer mais aussi valoriser ces ruines du passé qui ont traversé les siècles.

Dans ce cadre, les archéologues ont expliqué que certaines parties de la digue avaient été restaurées voire reconstruites. A terme, ils projettent de créer des parcs publics pour que les habitants puissent observer les vestiges tout en les protégeant.

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Mexique: à 12 ans, il entre à l’université pour étudier la physique biomédicale


Ce n’est pas le premier enfant qui passe du primaire à l’université, mais il est toujours étonnant qu’un enfant est plus intelligent que les autres et même que bien des adultes.Cet enfant mexicain semble au moins profiter de sa jeunesse tout parcourra son choix d’étude à l’université en physique biomédicale.
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Mexique: à 12 ans, il entre à l’université pour étudier la physique biomédicale

 

Mexique: à 12 ans, il entre à l'université pour étudier la physique biomédicale

Mexique: à 12 ans, il entre à l’université pour étudier la physique biomédicale © AFP / ALFREDO ESTRELLA

A 12 ans, sa peluche favorite à la main, Carlos Antonio Santamaria va se rendre lundi à l’université de l’Unam pour y entamer des études de physique biomédicale, devenant le plus jeune étudiant à intégrer cette prestigieuse université de Mexico. 

« Mon principal objectif est (…) d’apporter les éléments de base pour que médecins et biologistes puissent résoudre nos problèmes biologiques », explique Carlos devant une forêt de micros et de caméras, lors d’une conférence de presse à l’Unam.

« Si on arrive à fabriquer une cellule qui se maintienne seule, organite par organite, on peut alors soigner toutes les maladies », explique-t-il en arborant un large sourire, qui dévoile des dents de lait récemment tombées.

Cet étudiant qui a de « hautes capacités cognitives », selon l’Unam, débutera lundi une licence de physique biomédicale, mais il n’aime pas qu’on le qualifie de « génie ». 

Il dit qu’il va entrer à l’université avec une « soif d’apprendre ». Mais sa mère, impatiente à ses côtés, voudrait surtout qu’il avale son goûter.

« Je vais aller en classe avec ma peluche », un puma, mascotte du club de football de cette université, indique Carlos à l’AFP.

Même si le football n’est pas sa passion, il est supporter de l’équipe universitaire. Il préfère toutefois les jeux de construction et les jeux vidéos.

Quand il n’est pas plongé dans ses livres d’études, il aime aussi lire des documents de vulgarisation scientifique ou de la littérature classique.

« L’autre jour je lisais Don Quichotte et Cent ans de solitude », raconte-t-il, ses lunettes bleues autour du cou.

Il va rejoindre la trentaine d’étudiants sélectionnés pour ce cursus sur environ 700 postulants.

Pour en arriver là, son parcours n’a pas été de tout repos.

Si la compagnie des adultes lui est agréable, la relation avec les autres enfants « est un peu plus difficile », confie le jeune garçon.

Il a subi une « ambiance hostile » dans les écoles où il est passé avant finalement d’obtenir ses diplômes à l’Institut national d’éducation pour adulte.

« Il a dû passer des examens pour adulte », ce qui n’est pas non plus normal, se plaint son père Fabian.

« Il faudrait des examens pour enfants », estime son père, qui a dû batailler avec l’administration pour qu’il obtienne le droit de passer le baccalauréat.

Carlos aimerait que son université « accueille un groupe d’enfants comme lui, qu’elle fasse passer un test à tous les enfants qui veulent s’y inscrire ».

Le jeune prodige estime que le Mexique est « dans la tempête », principalement du fait « d’un manque d’éducation ».

Il demande au président-élu Andres Manuel Lopez Obrador « de ne pas commettre les erreurs de ces prédécesseurs » et demande aux députés « de penser davantage aux minorités ».

Mexico (AFP) –

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Après le séisme de Mexico, un temple découvert dans une pyramide


En septembre dernier, Mexico a tremblé d’une magnitude de 7,1 et il y a eu plusieurs morts. Ce séisme a aussi fait trembler une pyramide qui a été affectée le haut de la pyramide et deux temples ont apparu, un dédié à une divinité suprême des Mexicas et l’autre pour le dieu de la pluie. Ils ont aussi découvert des céramiques et encensoir datant environ dans l’an 1150.
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Après le séisme de Mexico, un temple découvert dans une pyramide

 

AFP

Le tremblement de terre qui a dévasté le centre de Mexico le 19 septembre dernier a permis une découverte archéologique de taille: les vestiges d’un temple dédié à Tláloc, dieu de la pluie à l’époque de la civilisation des Mexicas, et situé à l’intérieur de la pyramide de Teopanzolco, dans l’état central de Morelos.

Le temple a été présenté à la presse jeudi à Cuernavaca, capitale de l’état de Morelos où se trouve la pyramide de Teopanzolco, figure de la civilisation tlahuique, qui s’est développée dans la région et à laquelle les cultures Aztèques et Mexica sont liées.

A cause du tremblement de terre, «la pyramide a subi une modification considérable du noyau de sa structure», a expliqué à la presse Bárbara Koniecza, archéologue de l’Institut national d’Anthropologie et Histoire (INAH).

Le 19 septembre en fin d’après-midi, un tremblement de terre de magnitude 7,1 et dont l’épicentre se trouvait entre les états de Morelos et de Puebla, a secoué le centre de Mexico, faisant 369 morts, en majorité dans la capitale.

Le séisme a principalement affecté la partie supérieure de la pyramide, où ont été découverts deux temples, l’un dédié à Huitzilopochtli, divinité suprême des Mexicas, l’autre à Tláloc, dieu de la pluie.

Lorsque l'INAH a effectué ses recherches avec un... (RONALDO SCHEMIDT, AFP)

Lorsque l’INAH a effectué ses recherches avec un géoradar pour retrouver la structure pyramidale, son équipe a découvert les vestiges d’une structure cachée, également dédiée à Tláloc.

RONALDO SCHEMIDT, AFP

«Le sol des deux sanctuaires s’est effondré puis incliné, ce qui a également compromis sa stabilité», a souligné Bárbara Koniecza.

Lorsque l’INAH a effectué ses recherches avec un géoradar pour retrouver la structure pyramidale, son équipe a découvert les vestiges d’une structure cachée, également dédiée à Tláloc.

Des restes de céramiques et un encensoir de l’ère tlahuique ont aussi été découverts.

La structure de la pyramide de Teopanzolco, qui mesure 16 mètres de haut, remonte environ à l’année 1150.

Le temple découvert aurait mesuré environ six mètres de long et quatre mètres de large, ont précisé les experts de l’INAH, avec un escalier d’accès situé sur le côté ouest du bâtiment, juste à l’endroit où se trouve l’escalier actuel, visible, et intégré à la pyramide.

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Séisme de Mexico : plongée sous le continent


Le Mexique est sur une plaque océanique qui forme un plancher océanique qui s’enfonce quelques mm/ans. Sa plongée reste bloqués quelques années et puis la rupture forme le séisme.
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Séisme de Mexico : plongée sous le continent

 

Sous le Mexique

Sous cette partie du continent nord-américain la plaque Cocos plonge avec un angle très faible presque à l’horizontale. Puis au bout de 250 km environ, presque sous Mexico, la plongée se fait de manière abrupte.

© Perez-Campos et al., GRL 2008

Par Azar Khalatbari

Les enregistrements du séisme du 19 septembre d’une magnitude 7,1 survenu près de la ville de Mexico confortent un modèle du sous sol déjà proposé en 2008.

Mardi 19 septembre 2017, 32 ans jour pour jour après le séisme de 1985 qui avait fait plus 10 000 morts, la Terre a de nouveau tremblé au Mexique, faisant plus de 200 morts. Tout comme le 8 septembre dernier, où les secousses d’une magnitude 8,2 étaient survenues dans la région sud du pays. La magnitude du séisme du 19 septembre a été estimée à 7,1 – là où les plus grands séismes atteignent 9– et l’épicentre est situé dans l’Etat de Puebla, près de la capitale Mexico. La rupture sismique a eu lieu à 51 km de profondeur.

Le contexte tectonique du Mexique est bien connu des géophysiciens : Mexico est à l’aplomb d’une zone de subduction, une de ces régions du globe où une plaque océanique plonge sous le continent, dans le manteau de la Terre. Il s’agit de la plaque Cocos qui forme le plancher océanique de cette région du Pacifique qui s’enfonce à une vitesse de 61 mm/an (soit 6,1 cm/an) sous cette partie du continent nord américain. Ce mouvement n’est pas continu : il se fait par à coup. Ainsi, lors de sa plongée, la plaque reste bloquée pendant des années. Les tensions s’accumulent jusqu’au point de rupture et la survenue du séisme.

Un réseau à l’écoute 

Dans ce contexte général, le séisme de Mexico présente cependant quelques bizarreries géologiques : habituellement dans les zones de subduction, comme au Japon, au cours des siècles, la rupture sismique peut survenir tout le long de la plaque plongeante jusqu’à une profondeur de 600 km. Or, l’histoire sismique du Mexique ne montre pas d’évènements si profonds. Cette particularité a intrigué les géophysiciens de l’USGS – l’agence géologique américaine– qui ont truffé la région de sismomètres. Depuis 2005, une centaine d’appareils –distants de 5 km les uns des autres– formant le réseau MASE (MesoAmerican Subduction Experiment).

Une plongée presque à l’horizontale 

Les données ont permis de dresser l’image tomographique du sous-sol. Et là surprise : la plaque Cocos pénètre dans le manteau avec un angle très faible, quasiment à l’horizontale sous la croûte continentale, sur  250 kilomètres environ… et ainsi jusqu’à quelques dizaines de kilomètres sous la ville de Mexico. Ce n’est qu’à cet endroit où elle plongerait brutalement dans le manteau, faisant un angle presque de 45°. C’est à cet endroit où les contraintes se sont accumulées dans un « coude » que la rupture aurait eu lieu. Ce modèle avait été proposé en 2008 déjà par Xyoli Perez-Campos de l’Institut de Géophysique de l’Université Nationale Autonome du Mexique à Mexico et ses collaborateurs de l’Institut de Technologie de Californie (Caltech, Etats-Unis) et semble expliquer les caractéristiques de ce séisme.

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Un temple et un terrain de jeu de balle aztèques découverts à Mexico


Une grande découverte à Mexico qui est construit sur des ruines datant des Aztèques. Ils ont découvert un temple qui servait a des jeux de balle du genre jeu de pelote. À certaines occasions lors de cérémonies religieuses, les perdants étaient décapités. Un jeu bien dangereux …
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Un temple et un terrain de jeu de balle aztèques découverts à Mexico

 

Temple Mexique

Un archéologue mexicain commente la découverte récente d’un temple circulaire au centre de Mexico.

CRÉDITS: ALFREDO ESTRELLA / AFP

Bernadette Arnaud

Spécialiste archéologie, anthropologie et histoire au magazine Sciences et Avenir

Un temple circulaire et les vestiges d’un terrain de jeu de balle cérémoniel aztèques viennent d’être mis au jour dans la capitale mexicaine.

Les fondations d’un ancien temple aztèque ainsi qu’une portion de terrain de jeu de balle ou de pelote cérémoniel ont été découvertes dans le centre historique de Mexico, comme l’ont révélé le mercredi 7 juin 2017 les autorités mexicaines, lors d’une conférence de presse. Mexico City a en effet été construire sur les ruines de Tenochtitlan, l’ancienne capitale des Aztèques ou Mexica. Il n’est donc pas rare, lors de travaux de terrassement, de voir surgir d’antiques monuments, à l’instar de ceux récemment dégagés derrière l’imposante cathédrale coloniale. Celle qui domine la place du Zocalo, l’immense esplanade centrale de la ville. Dédié au dieu du vent Ehecatl, une des divinités primordiales du panthéon aztèque, le temple circulaire en stuc érigé à la fin du XVe siècle, dont seuls les niveaux inférieurs ont été retrouvés, possédait au temps de sa splendeur, un sommet en forme de serpent lové, a rappelé Eduardo Matos, archéologue à l’Institut national d’histoire et d’anthropologie du Mexique (INAH).

Selon les spécialistes, c’est à l’emplacement même de ces vestiges exhumés, qu’en 1528, Hernan Cortez, le conquérant espagnol, aurait assisté pour la première fois au jeu rituel aztèque, à l’invitation du dernier empereur, Moctezuma. Un jeu spectaculaire aux règles qui pouvaient faire frémir, puisqu’en certaines occasions elles conduisaient à des sacrifices humains !

Joueur de pelote de la zone maya-aztèque, représenté sur une stèle date de 600-900 de notre ère. Crédits: Ann Ronan Picture Library /Photo 12/ AFP

Apparu vers 1500 avant notre ère, ce jeu qui opposait deux équipes et se pratiquait à l’aide d’une balle de caoutchouc de taille variable (jusqu’à 3kg !), se déroulait sur un terrain à la structure en H, le tlachtli. Plus d’un millier ont été découverts à ce jour dans l’ensemble de la zone maya-aztèque.

Quelques Codex (manuscrits) et des chroniques espagnoles racontent ainsi que les joueurs utilisaient leurs hanches, coudes ou avant-bras pour garder la balle en jeu, tout en évitant de la toucher avec les pieds ou les mains. Des protections aux articulations et des vestes rembourrées permettaient d’atténuer l’impact des balles. Le but était de renvoyer la balle dans le camp adverse sans qu’elle ne touche le sol. Mais tout prenait une tournure plus dramatique lors des cérémonies religieuses. Le jeu de pelote étant une façon de recréer rituellement les étapes de la création afin d’assurer la continuité du cycle de la vie et de la mort dans le cosmos, la trajectoire de la balle qui correspondait à la course du soleil ne devait jamais s’arrêter. Or quand ce moment se produisait, gare à l’équipe vaincue… Ces célébrations se terminaient en effet par la décapitation des perdants. Leurs têtes atterrissaient sur les terrifiants tzompantli, les rateliers à crânes. Ce qui a certainement dû arriver aux propriétaires des 32 vertèbres cervicales mises au jour près du terrain de jeu, si l’on en croit l’archéologue de l’Inah, Raul Barrera…

Seule une partie de la structure, un escalier et une portion des tribunes sont encore visibles. Les archéologues estiment que le terrain original mesurait 50 mètres de long. Le jeu de pelote est encore pratiqué dans une version soft, sous le nom d’ulama.

Le temple circulaire aurait quant à lui été bâti au cours du règne de l’empereur Ahuitzol (1486-1502), le prédécesseur de Moctezuma. L’ensemble mesurait 34 mètres de long et 4 mètres de hauteur. Il s’agit des derniers vestiges en date mis au jour dans le centre historique de Mexico, sur le site où se trouvait le Templo Mayor (Grand Temple), un des lieux les plus étudiés de la capitale

« Cette découverte offre une nouvelle occasion de nous immerger dans la splendeur de la ville pré-hispanique de Tenochtitlan », a déclaré la ministre de la Culture Maria Cristina Garcia.

Un hôtel se dressait juste au-dessus du site mais il s’est effondré en 1985 lors du tremblement de terre dévastateur qui a frappé la capitale mexicaine faisant des milliers de victimes. Les propriétaires de l’hôtel ont alors découvert ces éléments aztèques et prévenu l’institut national d’anthropologie et d’histoire. Les archéologues mexicains pensent que ce temple a été construit entre 1486 et 1502.

(avec AFP)

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Un mammouth vieux de 14 000 ans exhumé au Mexique


Il y a 14 000 ans, des hommes au Mexique chassaient le mammouth pour survivre. C’est ce qu’on découvert les archéologues sur un mammouth lors de travaux pour installer des tuyaux de drainage
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Un mammouth vieux de 14 000 ans exhumé au Mexique

 

Le mammouth de Tultepec, qui mesurait 3,50 mètres... (Photo AFP)

Le mammouth de Tultepec, qui mesurait 3,50 mètres de haut, 5 mètres de long et pesait près de 5 tonnes, est aux trois quarts complet et peu détérioré.

PHOTO AFP

Agence France-Presse
TULTEPEC

À plus de deux mètres de profondeur, des archéologues s’activent autour d’un crâne gigantesque de mammouth accompagné de ses énormes défenses. Les restes ont été découverts en décembre, près de Mexico, lors des travaux d’installation de tuyaux de drainage.

Autour du grillage qui délimite la zone, les visiteurs s’agglutinaient vendredi pour apercevoir les restes vieux de 14 000 ans, trouvés au bord d’une rue terreuse et entourés de petites maisons dans le village de Tultepec, au nord de Mexico.

Cette impressionnante découverte n’est pourtant pas inhabituelle dans la zone. D’après Luis Cordoba, archéologue de l’Institut national d’anthropologie et d’histoire (INAH), il y a déjà eu une dizaine de restes de mammouths retrouvés dans ce quartier de Tultepec.

«Mais c’est le premier qui peut être étudié parce qu’en général les gens ne le signalent pas à temps de peur que les travaux soient arrêtés», souligne Cordoba.

D’après lui, les restes de plus de cinquante mammouths ont déjà été découverts autour de la capitale. Le lac d’eau salé qui dominait à l’époque ce territoire a permis une très bonne conservation des ossements.

Le mammouth de Tultepec, qui mesurait 3,50 mètres de haut, 5 mètres de long et pesait près de 5 tonnes, est aux trois quarts complet et peu détérioré.

Néanmoins, «les restes n’ont pas gardé un ordre anatomique», précise Cordoba.

Les ossements mélangés montrent que la bête a été découpée par des hommes pour sa viande ou sa peau.

Cette découverte confirme une nouvelle fois «que des gens vivaient dans cette zone il y a 14 000 ans, qu’ils comprenaient leur environnement et qu’ils savaient l’utiliser», précise Felipe Muñoz.

Pour ce jeune archéologue de 32 ans, ce genre de fouilles est une première: il n’avait encore jamais travaillé sur des restes de mammouth.

L’exploration, qui a débuté le 25 avril dernier, touche à sa fin. Pinceaux et papiers à la main, les deux archéologues et les trois ouvriers renforcent le crâne et les défenses de la bête pour pouvoir les déplacer sans risque.

Dans le courant de la semaine prochaine, ils extrairont ces derniers morceaux du site et les transporteront à la Maison de la culture de Tultepec, où ont déjà été réunis le reste des ossements.

Si l’INAH donne son accord, le squelette du mammouth sera ensuite reconstitué et exposé dans cette institution.

http://www.lapresse.ca/

Un père et de son fils atteint d’autisme au concert de Coldplay


J’avoue ne pas savoir ce qu’est élevé un enfant autisme, tous les sacrifices des parents pour donner la meilleure éducation possible. Cependant, une telle réaction d’un père vis-à-vis son enfant autisme quand il arrive a toucher le coeur de son enfant, cela vaut bien tout l’or du monde
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Un père et de son fils atteint d’autisme au concert de Coldplay

Depuis sa mise en ligne sur YouTube, les images d’un jeune garçon autiste accompagné de ses parents lors d’un concert sont en train de faire le tour de la planète.

Sous la vidéo, le père a indiqué qu’ils souhaitaient, lui et sa femme, partager ce «quelque chose […] avec le monde entier». Et, au moment d’écrire ces lignes, la vidéo avait été vue plus de 2,3 millions de fois.

Le 16 avril, Luis Vasquez a profité du passage de Coldplay à Mexico pour emmener son fils atteint d’autisme voir le groupe jouer sur scène. Le gamin, fan incontesté, en a eu les larmes aux yeux, comme le montre la vidéo en tête d’article.

Au moment où le succès Fix You se met à jouer durant le concert, l’enfant peine à croire ce qu’il entend. Légèrement coincé au début, il finit par se laisser émouvoir par le moment. Alors que son père chante les paroles de la chanson, le petit bouge les épaules.

Coldplay a également partagé la vidéo à son tour sur Twitter, avec ces mots-là : «Ce genre de choses fait que tout cela vaut la peine.»

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Grâce à des archéologues, on sait comment les cannibales cuisinaient la chair humaine il y a 2.500 ans


Avez-vous faim ? Vraiment faim ? Quelques informations culinaires sur la cuisson de viande humaine que de très loin  que nos ancêtres ont pratiqués.
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Grâce à des archéologues, on sait comment les cannibales cuisinaient la chair humaine il y a 2.500 ans

<a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Mexican_cuisine#/media/File:Molcajete_y_tejolote.jpg">Molcajete and tejolote, traditional mortar and pestle of Mexico</a> | Kostasplus via FlickrCC <a href="http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/">License by</a>

Molcajete and tejolote, traditional mortar and pestle of Mexico | Kostasplus via FlickrCC License by

La viande humaine était grillée ou bouillie et, surtout, elle était assaisonnée.

À Tlatelcomila, un site archéologique mésoaméricain situé près de Mexico, des archéologues ont retrouvé des ossements un peu particuliers de 18 hommes, femmes et enfants ayant vécu il y a plus de 2.500 ans. Ces restes semblent indiquer que la chair a été coupée et que les os ont été cassés peu de temps après la mort de ces personnes, signes d’une activité cannibale.

Les responsables de cette découvertes en ont profité pour mener l’enquête sur la façon dont était cuisinée la chair humaine à cette époque. Ils ont publié le fruit de leurs recherches dans la revue Archaeometry.

Le site Forbes, qui rapporte les conclusions de l’étude, explique qu’ils ont dû se servir de différents microscopes et de rayons X pour comprendre ce qu’il était réellement arrivé à ces os, notamment pour expliquer leurs teintes jaune et rouge.

«La grillade et l’ébullition ont été utilisées dans le rituel anthophage mésoaméricain (ou cannibalisme)», ont conclu les chercheurs dans leur article.

Cuisson

Mais ce n’est pas tout. Les os ont également été frottés avec du cinabre, un pigment de teinte rouge, ce qui explique en partie leur coloration.

Car les taches rouges peuvent aussi être dues aux grillades, lorsque «le jus de viande se concentre autour de l’os et se diffuse légèrement à l’intérieur».

Les teintes jaunes de certains ossements seraient dues quant à elles à une cuisson à basse température et à l’ajout d’ingrédients comme le rocou (un aromate utilisé aujourd’hui comme colorant alimentaire), une sauce piquante ou encore des chilis.

Bien sûr, le cannibalisme n’était pas limité à cette région ou à cette époque en particulier. Mais, comme l’explique Gizmodo, ce coup d’œil dans «le livre de cuisine du cannibale» indique que l’homme était cuisiné comme n’importe quelle autre viande.

http://www.slate.fr/

Les morts vivants existent, on les a rencontrés


Les zombies existent-ils ? En fait, il existe un syndrome qui pourraient faire penser à l’état de mort-vivant.
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Les morts vivants existent, on les a rencontrés

 

Cimetière américain des Pays-Bas, le 3 janvier 1997 Reuters/Arnd Wiegmann

Cimetière américain des Pays-Bas, le 3 janvier 1997 Reuters/Arnd Wiegmann

Repéré par Charlotte Pudlowski

«Je suis allée à Mexico pour rencontrer les vrais morts vivants»: c’est ainsi que commence l’article d’une journaliste sur la plateforme Medium, qui s’est rendue dans un hôpital psychiatrique de la capitale mexicaine pour rencontrer des patients atteints d’un trouble rare: le syndrome de Cotard.

Si ce syndrome évoque facilement les morts vivants pour les profanes, les médecins se servent aussi de cette analogie:

«S’il y a jamais eu un syndrome qui puisse expliquer ce que l’on ressent quand on est un zombie, l’illusion de Cotard est ce syndrome» écrivent ainsi Timothy Verstynen et Bradley Voytek, dans leur ouvrage Do Zombies Dream of Undead Sheep: A Neuroscientific View of the Zombie Brain. (Les zombies rêvent-ils de moutons vivants: une vue neuroscientifique du cerveau zombie).

L’article de Medium précise:

«Les patients qui en sont atteints ont un coeur qui bat et un pouls, mais ils nient leur propre existence et la fonctionnalité de leur corps, de leurs organes, ou de leur cerveau. Ils pensent que leur moi est détaché»

L’article raconte notamment l’histoire de Rafael, 76 ans et de sa femme Gisela.

Gisela raconte qu’elle a commencé à sortir avec Rafael il y a bien longtemps: elle avait 15 ans. C’était un homme passionné, qui adorait débattre, qui décrocha plus tard un master d’ingénierie chimique et un doctorat d’économie. Mais il y a 10 ans il s’est mis à perdre son énergie, ses envies.

«En octobre dernier Rafael s’est mis à parler du fait qu’il ne se sentait pas dans ce monde. Il se plaignait de l’obsolescence de ses reins et de ses organes.

«Est-ce que tu as mal à l’estomac?» demandait alors Gisela.

Il répondait qu’il n’avait pas d’estomac. (…)

Le jour des morts, fête mexicaine qui célèbre les proches décédés, il s’est mis à demander pourquoi sa photo n’était pas sur la table, dans le sanctuaire commémorant les morts. Il pensait qu’il aurait dû recevoir des offrandes de nourriture et de tequila.

Et puis il s’est mis à parler de suicide.»

Aux Etats-Unis, récemment, un cas de syndrome de Cotard a aussi été évoqué dans les médias: celui d’Haley Smith, 17 ans, habitante de l’Alabama qui au moment du divorce de ses parents s’est mise à ressentir des choses bizarres. En plein cours elle rentre chez elle car elle se sent mal:

«En rentrant chez moi, je me suis dit que j’allais visiter le cimetière, pour me rapprocher d’autres personnes mortes elles aussi », raconte-t-elle.

La sensation de mort durera trois ans.

A l’occasion de ce récit dans les médias, en janvier dernier, le psychanalyste German Arce Ross, qui a suivi des patients atteints de ce syndrome, expliquait au Plus:

Je me souviens d’une patiente qui me disait:

« Je n’ai pas de cerveau ni d’estomac. Appelez-moi ‘Madame Rien’ ».

Ce vide peut s’expliquer par la trame de vie de chaque individu. La particularité de ce syndrome, c’est qu’il n’est pas déclenché par un traumatisme, mais au contraire, par un non-évènement.

Cette patiente, par exemple, a eu des parents très peu présents. Ils n’étaient pas violents, agressifs ou méchants, mais ils ne s’occupaient simplement pas beaucoup d’elle.

Même si ce ne sont pas des traumatismes visibles, ces non-évènements peuvent laisser de fortes négativités dans le récit de vie de chacun.

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