Une nouvelle araignée qui ronge la chair découverte au Mexique


Ce n’est vraiment pas le genre d’araignée qu’on aimerait rencontrer. Elle était inconnue des scientifiques, maintenant les présentations faites, on sait qu’elle peut mordre et son venin peut détruire des globules rouges et on ajoute la fièvre, nausée, fatigue et la guérison peut prendre un certain temps.

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Une nouvelle araignée qui ronge la chair découverte au Mexique

Une nouvelle araignée qui ronge la chair découverte au Mexique© Pixabay

Par Chloé Gurdjian –

Une nouvelle espèce d’araignée a été identifiée dans la vallée de Mexico. Une seule de ses morsures provoque d’importants dommages.

Voilà qui ne devrait pas rassurer les phobiques des araignées. Une nouvelle espèce a en effet été découverte dans l’état de Tlaxcala par des chercheurs de la National Autonomous University of Mexico (Unam), au Mexique. Ceux-ci pensaient au départ qu’il s’agissait de l’espèce Loxosceles misteca, mais, après des examens, ils se sont aperçu qu’ils avaient affaire à une nouvelle espèce. L’animal, baptisé Loxosceles tenochtitlan, s’avère très dangereux. Le Mexique est le pays qui compte le plus de Loxosceles puisque 40 des 140 espèces qui existent dans le monde sont originaires de ce pays.

Dotée d’un venin très puissant, une seule des morsures de cette araignée détruit les tissus, provoquant des lésions nécrotiques de la peau jusqu’à 40 cm. Le venin, transporté par la circulation sanguine, pourrait causer la destruction des globules rouges. Très douloureuse, la plaie peut également provoquer de la fièvre, des nausées, une grosse fatigue et des douleurs aux articulations. La blessure peut prendre plusieurs mois à guérir, laissant une cicatrice. Selon les scientifiques, la morsure serait plus dangereuse pour les enfants.

UNAM

Cette araignée venimeuse du Mexique a élu domicile dans les maisons, se cachant dans le mobilier, dans des trous ou dans les murs.

Mais si Loxosceles tenochtitlan fuit généralement l’homme, « elle est attirée par les déchets car elle peut se nourrir des insectes qui se trouvent autour, et les femelles sont deux fois plus toxiques que les mâles, expliquent les scientifiques. Ces araignées peuvent également être plus dangereuses pendant la saison des pluies, car les mâles recherchent des femelles la nuit et en raison de leur comportement erratique, ils peuvent finir par se cacher dans du tissu, des draps ou des chaussures ».

Alors, pour se protéger, les chercheurs n’ont qu’un conseil : garder les maisons propres et bien rangées

https://www.geo.fr/

Les plaquettes sanguines jouent aussi un rôle de défense


On a toujours appris quand un virus, une bactérie, ou autre intrus rentrait dans le corps, que les globules blancs sont les premiers répondants. En réalité, se sont les plaquettes sanguines Armé de cette nouvelle connaissance, les chercheurs croient qu’il serait possible de diminuer les plaquettes sanguines pour des maladie auto-immunes, arthrite rhumatoïde ou encore le lupus.
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Les plaquettes sanguines jouent aussi un rôle de défense

 

Représentation du sang humain

Un millilitre de sang comprend plus d’un milliard de globules rouges, 400 millions de plaquettes et environ 5 millions de globules blancs. Photo : iStock

Les plaquettes du sang jouent un rôle insoupçonné à ce jour dans la réponse immunitaire du corps humain, ont établi des chercheurs de la Faculté de médecine de l’Université Laval à Québec.

Un texte d’Alain Labelle

Le rôle central des plaquettes sanguines dans la coagulation du sang et la cicatrisation est bien connu.

Le Pr Éric Boilard et ses collègues affirment qu’elles font office de premières répondantes immunitaires lorsqu’un virus, une bactérie ou un allergène entre dans la circulation sanguine.

Le saviez-vous?
Les plaquettes sanguines, également appelées thrombocytes, sont des cellules dépourvues de noyau fabriquées au niveau de la moelle osseuse. Elles sont l’un des éléments qui composent le sang avec les globules rouges et blancs. Un taux normal de plaquettes permet d’éviter une hémorragie (taux trop bas) ou encore des caillots dans le sang (taux trop élevé).

Illustration d'une plaquette sanguine

Illustration d’une plaquette sanguine Photo : iStock/royaltystockphoto

La réponse inflammatoire

Lorsqu’un corps étranger apparaît pour la première fois dans le sang, il entraîne la formation d’anticorps qui se collent par la suite à l’intrus, formant des complexes antigène-anticorps qui déclenchent une réponse inflammatoire.

La médecine savait déjà que les plaquettes sanguines possèdent des récepteurs qui reconnaissent ces complexes antigène-anticorps. C’est d’ailleurs cette connaissance qui a mené l’équipe québécoise à les soupçonner de participer au processus inflammatoire.

Pour établir ce rôle, l’équipe a créé dans le sang de souris des complexes antigène-anticorps à l’aide d’un virus, d’une toxine bactérienne et d’une protéine allergène.

Les résultats montrent que, dans les trois cas, la réponse a été similaire. Les rongeurs ont montré les symptômes classiques de l’état de choc septique ou anaphylactique :

  • une baisse de la température corporelle;
  • des tremblements;
  • une altération des fonctions cardiaques;
  • une vasodilatation;
  • une perte de conscience.

Les chercheurs ont ensuite refait les mêmes tests avec des souris chez lesquelles ils avaient éliminé presque toutes les plaquettes ainsi qu’avec des souris dépourvues de récepteurs des complexes antigène-anticorps sur les plaquettes.

Ces souris n’ont eu aucune réaction physiologique.

Cela démontre clairement le rôle clé des plaquettes dans le processus. Ce sont les plaquettes, et non les globules blancs, qui sont les premiers acteurs à entrer en scène dans la réponse immunitaire. Éric Boilard

Les chercheurs ont ainsi établi que l’état de choc des souris résultait de la libération de sérotonine par les plaquettes.

Il s’agit de la même molécule que le neurotransmetteur du cerveau, mais celle retrouvée dans les plaquettes est produite par des cellules de l’intestin. Éric Boilard

« Les plaquettes entreposent la sérotonine. « Elles renferment 90 % de toute la sérotonine du corps et elles la libèrent dans certaines conditions », précise Éric Boilard.

Le saviez-vous?

Un millilitre de sang comprend plus d’un milliard de globules rouges, 400 millions de plaquettes et environ 5 millions de globules blancs.

De nouveaux traitements

Cette découverte ouvre la porte à de nouvelles façons de traiter les patients en état de choc septique résultant d’infections virales ou bactériennes ainsi que les personnes atteintes de maladies auto-immunes comme l’arthrite rhumatoïde et le lupus.

Concrètement, ces travaux permettent d’établir que la transfusion de plaquettes aux patients en état de choc septique ou anaphylactique pourrait aggraver leur état en augmentant la quantité de sérotonine dans le sang.

La transfusion demeure importante, surtout que ces patients présentent souvent des taux de plaquettes très bas, mais pour prévenir cette éventualité il faudrait bloquer le récepteur du complexe antigène-anticorps sur les plaquettes avant la transfusion.

Éric Boilard

L’équipe évalue maintenant le rôle du récepteur des complexes antigène-anticorps des plaquettes dans les maladies auto-immunes comme l’arthrite et le lupus.

On pense qu’en bloquant ce récepteur, il serait possible d’améliorer l’état des malades sans affecter les autres fonctions des plaquettes. Éric Boilard

Le détail de ces travaux est publié dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences(PNAS).

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Une nouvelle mutation génétique pour expliquer le mythe des vampir


Souffrir de porphyrie ou mieux connu la maladie du vampire donne une vie compliquée pour ne pas voir le jour même en temps nuageux au risque de brûlures sur la peau et être atteint d’anémie. Les Français on découvert une mutation qui permet de mieux comprendre la maladie et peut-être en guérir
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Une nouvelle mutation génétique pour expliquer le mythe des vampires

 

Le personnage de Nosferatu penché sur sa victime.

Image tirée du film Nosferatu, de F. W. Murnau.

On dit que derrière chaque mythe se cache une part de vérité. C’est ce qui serait arrivé à propos des vampires : les premières inspirations auraient pu être puisées à une maladie, appelée porphyrie, dont les chercheurs décodent encore aujourd’hui les mécanismes.

Un texte de Renaud Manuguerra-Gagné

La porphyrie est une maladie génétique rare, dont les multiples variantes touchent, en moyenne, une personne sur 200 000. Ceux qui en sont atteints sont généralement très pâles et anémiques, c’est-à-dire que leur corps contient un nombre insuffisant de globules rouges.

Un autre effet de la maladie est qu’une simple exposition au soleil peut gravement blesser les personnes atteintes. Dans les pires cas, cela peut même endommager le système nerveux ou d’autres organes, des conséquences beaucoup plus difficiles à vivre que celles véhiculées par la mythologie vampirique.

Il existe bien peu de traitements contre cette maladie, et les personnes touchées doivent subir des transfusions sanguines pour soigner l’anémie, tout en se protégeant du soleil dès qu’elles sortent à l’extérieur.

Une équipe de chercheurs américains et français ont découvert une nouvelle mutation génétique qui permet de comprendre davantage le développement de cette maladie. Leur travail, publié dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences, pourrait aider à guérir les personnes atteintes.

Une mutation, plusieurs conséquences

La porphyrie est un ensemble de maladies génétiques qui entraînent des défauts dans la production de globules rouges, les cellules qui transportent l’oxygène dans toutes les parties du corps.

Pour accomplir cette tâche, ces cellules utilisent une structure appelée hémoglobine, qui est, au terme d’un long processus, l’association d’une protéine hème avec une protéine globine.

Il existe huit mutations capables de déclencher la porphyrie en influant sur la production de l’hème. Dans chaque cas, le corps produira toujours des globules rouges, mais en moins grande quantité, ce qui entraînera de l’anémie et de la fatigue.

Une illustration de globules rouges

Des globules rouges Photo : Getty Images/Science Photo Library – WLADIMIR BULGAR

Mais comment un problème dans la production de globules rouges peut-il causer des brûlures à la peau? Pour comprendre, il faut savoir que, même si une personne malade possède un élément défectueux dans la production de l’hémoglobine, toutes les autres étapes de cette réaction en chaîne fonctionnent très bien.

Sur le plan moléculaire, la situation ressemble donc à une chaîne de montage avec un goulot d’étranglement. Toutes les molécules produites normalement vont s’accumuler dans le corps en attendant celle qui est produite par le gène défectueux.

En séquençant les gènes d’une famille du nord de la France atteinte de la maladie, les chercheurs ont découvert une nouvelle mutation qui explique l’arrivée des symptômes. Elle touche un gène nommé CLPX, qui est, en quelque sorte, le point de départ de la production de l’hème. Le gène muté maintient la production d’hémoglobine, mais pas assez pour éviter l’accumulation de molécules nocives.

L’une de ces molécules, la protoporphyrine IX, est particulièrement sensible aux rayons du soleil. Si elle s’accumule dans la peau et entre en contact avec les rayons UV, elle se dégrade en particules très toxiques, des radicaux libres.

Quand ces particules sont libérées massivement par la peau, elles peuvent causer des ulcères, des ampoules ou des brûlures. Même par une journée nuageuse, il y a assez de lumière pour blesser gravement une personne atteinte.

Comprendre pour mieux guérir

La découverte de la nouvelle mutation génétique peut, bien sûr, aider les médecins à raffiner les traitements actuels offerts aux patients. Mais elle laisse aussi entrevoir qu’il pourrait être possible de guérir cette maladie grâce à la thérapie génique. De plus en plus, des chercheurs développent des moyens qui consistent à effacer un gène défectueux responsable d’une maladie et à le remplacer par une bonne copie. Bien qu’il en soit essentiellement question en recherche fondamentale, ce type de traitement se retrouve de plus en plus en clinique.

Plusieurs maladies du sang pourraient être traitées par un simple prélèvement des cellules responsables de la fabrication du sang. Celles-ci seraient par la suite modifiées de façon à éliminer les gènes malades, avant d’être redonnées aux patients.

Cependant, pour pouvoir guérir ces maladies, il faut en identifier toutes les mutations en amont, comme ce qui a été fait ici pour la porphyrie. Mieux comprendre les maladies rares permettra, un jour, de traiter les personnes qui n’avaient pas d’espoir avant l’arrivée des nouvelles thérapies géniques.

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Le don de sang pour chiens et chats


Ceux qui ont des chiens et des chats, s’ils sont vaccinés, stérilisés et un poids exigé, peuvent devenir des donneurs de sang. Cela permet de sauver d’autres animaux
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Le don de sang pour chiens et chats

 

Charel Traversy

 

Le don de sang chez les chiens et les chats est de plus en plus répandu. Un tel don peut sauver en moyenne plus de deux vies… animales.

Le chien Toothless est un habitué. Il en est à son sixième don de sang. Il figure d’ailleurs sur la liste des donneurs réguliers du Centre Vétérinaire Laval. Quatre de ses dons ont déjà servi pour guérir d’autres chiens.

«On a besoin de sang dans les cas de trauma. On parle d’animaux qui se font frapper, ou des animaux qui ont des cancers ou encore des chiens qui ont des problèmes immunitaires», explique Vicky Houde, technicienne en santé animale certifiée qui s’occupe de la banque de sang au Centre Vétérinaire Laval.

Le don de Toothless représente une quantité de 450 millilitres. Le sang est par la suite centrifugé, pour séparer les globules rouges et le plasma.

«On peut encore une fois diviser la quantité de plasma en deux, en trois. Ça va dépendre de la grosseur du chien qui reçoit la transfusion sanguine. On pourra sauver deux, trois, même quatre vies avec le même sac», explique Vicky Houde.

LE POIDS DE LA BÊTE

Pour que le prélèvement demeure sécuritaire pour le donneur, le poids est un critère important. Les chiens doivent peser plus de 55 livres, les chats plus de 10 livres. Ils doivent aussi être en bonne santé, âgés de 2 à 8 ans, être vaccinés et stérilisés.

Le plasma prélevé servira également pour fabriquer du sérum ophtalmique utilisé pour soigner des problèmes oculaires chez les animaux.

Chez la famille Gravelle, Toothless n’est pas le seul à donner du sang.

«J’ai trois chiens et un chat qui donnent. Et moi aussi», raconte Shannon Gravelle, propriétaire de Toothless.

En Mauricie, dans les cliniques vétérinaires, la pratique est plus rare. Parfois, si la demande est urgente, les vétérinaires se tournent vers la SPA qui leur fournit un chat ou un chien qui remplit les exigences.

«On l’inscrit dans le dossier d’adoption et ils deviennent des petits héros»,

explique Sarah-Lise Hamel, responsable des communications SPA Mauric

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Le Saviez-Vous ► 5 choses que vous ne saviez pas sur le don du sang


Ceux qui peuvent donner du sang, ne devraient pas hésiter d’aller aux collectes de sang. Leurs dons peuvent sauver beaucoup de vie et en plus, cela a un impact positif pour le donneur
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5 choses que vous ne saviez pas sur le don du sang

 

1) Donner son sang est bon pour la santé

Pour bien fonctionner, le cœur a besoin d’un certain débit et volume sanguin. D’après le site Blood Flow Online, donner son sang régulièrement aide à réduire l’épaisseur du sang et lui permet de s’écouler plus facilement dans les vaisseaux sanguins pour atteindre le cœur. Donner son sang peut réduire aussi le risque de développer certains cancers. En effet, le don contribue à réduire les réserves de fer (c’est pourquoi les anémiques ne peuvent pas donner) et réduit ainsi la quantité de dommages causés par les radicaux libres dans le corps.

2) Un homme a sauvé 2 millions de bébés grâce à son sang

Une personne qui donne son sang régulièrement peut sauver environ 1 000 vies au cours de son existence. Mais l’Australien James Harrison a réussi à en sauver 2 millions à cause de son sang d’un type très rare. En effet, il contenait des niveaux élevés d’un anticorps spécifique utilisé pour soigner les cas de maladie hémolytique du nouveau-né.

3) Les dons aident les patients atteints d’un cancer

Les produits sanguins sont prescrits principalement pour les hémorragies (accouchement, intervention chirurgicale ou accident) et pour les cancers et maladies du sang. Le traitement de ces maladies nécessite, selon les cas, des transfusions régulières et en grandes quantités. De plus, le traitement par chimiothérapie entraîne une destruction des cellules de la moelle osseuse, à l’origine des cellules sanguines. L’organisme ne pouvant plus les renouveler, il a besoin de transfusions de plaquettes et de globules rouges.

4) Les besoins augmentent pendant les vacances

Nos journées sont bien remplies avant les vacances d’hiver ou d’été, et le don du sang n’est plus une priorité. Le sang ne peut pas être conservé très longtemps (5 jours pour les plaquettes, 42 jours pour les globules rouges), c’est pourquoi les réserves de l’EFS diminuent pendant ces périodes pourtant cruciales car le nombre d’accidents de la route a tendance à augmenter.

5) Le type 0+ est le plus demandé

Bien que tous les groupes sanguins soient nécessaires et bienvenus, les personnes 0 positives sont celles dont le sang est le plus demandé. Ce groupe étant le plus répandu, il est plus susceptible d’être transfusé, rappelle le site Medical Daily.

Auteur:  Elena Bizzotto

http://www.santemagazine.fr/

Du sang de dinosaure vieux de 75 millions d’années


Trouvé du sang dans une griffe est normale, mais que ce sang soit vieux de 75 millions d’années, est possible, mais que le sang  trouvé est dans  fossile en mauvais état est étonnant
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Du sang de dinosaure vieux de 75 millions d’années

 

Des chercheurs ont découvert des globules rouges préservés dans cette griffe de dinosaure trouvée il y a 100 ans.

Des chercheurs ont découvert des globules rouges préservés dans cette griffe de dinosaure trouvée il y a 100 ans.   PHOTO : RADIO-CANADA

 

Des paléontologues ont découvert des fragments de sang de dinosaure dans un fossile vieux de 75 millions d’années. Plus surprenant encore, cette trouvaille n’a pas été faite sur le terrain dans des os fraîchement déterrés, mais plutôt dans un musée londonien.

Un texte de Renaud Manuguerra-Gagné de l’émission Découverte

À l’avenir, les chercheurs y penseront peut-être à deux fois avant de jeter aux oubliettes des fragments de fossiles. Ce sort fut réservé à la griffe d’un dinosaure non identifié, déterrée en Alberta il y a plus de 100 ans. Sans indices pour déterminer à quel squelette la rattacher, cette griffe a terminé son périple au fond d’un tiroir.

Sans valeur apparente, elle émerge de l’oubli un siècle plus tard pour servir d’échantillon test dans le laboratoire de deux chercheurs de l’Imperial College London, Susannah Maidment et Sergio Bertazzo. C’est sous les lentilles des microscopes modernes que d’étranges détails commencent à apparaître. Des formes qui, selon les connaissances actuelles, ne devraient pas être là, des globules rouges de dinosaure.

La découverte spectaculaire de l’équipe britannique est formée de fragments de cellules sanguines, de protéines cellulaires ainsi que de fibres de collagène, les structures de soutien liant les cellules du corps entre elles. 

Changer les règles de la paléontologie

Ce n’est pas la première équipe qui trouve ce genre de tissus mous dans un fossile de dinosaure. Depuis 2005, quelques groupes à travers le monde ont identifié des traces de vaisseaux sanguins et de protéines cellulaires appartenant à des dinosaures. Mais ces découvertes ont été effectuées dans des fossiles incroyablement bien préservés. Tous s’entendaient pour dire qu’il s’agissait d’exceptions, plutôt que d’une règle.

Ce qui rend la découverte britannique si spéciale, c’est que le fossile était très mal préservé. Pourtant, les chercheurs y ont aussi trouvé de précieux fragments sanguins. Ceci laisse croire que ce type de préservation n’est peut-être pas aussi rare que l’on pensait.

C’est un fragment de piètre qualité. Le musée l’avait depuis 100 ans et nous voulions seulement l’utiliser pour voir ce qu’il était possible d’observer à l’aide de microscopes puissants. Vous pouvez imaginer notre surprise quand nous avons fait cette découverte. Susannah Maidment, paléontologue

Un nouveau champ d’études

Pour Susannah Maidment, il est encore trop tôt pour expliquer comment ces protéines ont survécu 75 millions d’années sans se dégrader.

« Quand on observe du sang frais sur une lame de microscope, les cellules qui s’y trouvent éclatent une fois séchées. Le seul moyen de les préserver est de les fixer dans du formol. Peut-être que dans certaines conditions, les os fossilisés se trouvent dans un environnement géologique avec des propriétés semblables au formol, qui empêcheraient la dégradation des protéines, mais personne n’a de réponse pour l’instant. »

La paléontologue Susannah Maidmen

La paléontologue Susannah Maidmen   PHOTO : IMPERIAL COLLEGE LONDON

Les globules rouges sont liés de près au mode de vie d’un animal. Connaître la taille d’un globule rouge ou sa composition peut révéler une mine d’informations sur le métabolisme des dinosaures. Ces données pourraient aider les paléontologues à mieux comprendre leur rythme de vie, à connaître la vitesse de leurs déplacements ou même à savoir s’il s’agissait d’animaux à sang froid ou à sang chaud.

Et le plus excitant dans tout ça? Ces informations sont peut-être déjà toutes à portée de main, cachées dans des fossiles exposés au grand public.

Trois étapes vers la fossilisation

Pour créer un fossile, il faut une série d’événements précis :

  1. Après sa mort, l’animal doit être enseveli rapidement. Cela lui évite d’être détruit par des charognards ou par les éléments.
  2. Avec les années, les liquides environnants vont permettre à des minéraux d’infiltrer les os restants.
  3. Sur une période de plusieurs milliers d’années, ces minéraux vont imprégner les os. À ce moment, ils vont soit se transformer en roche, soit être complètement dissous et laisser un vide dans la pierre, un moule de la forme de l’animal.

 

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Voyez-vous des objets transparents flottent devant vos yeux?


Les myodésopsies sont des corps flottants du vitré que beaucoup voient et ne savent pas vraiment ce qui se passe. Moi, j’en vois depuis l’adolescence. Il est trop tard pour faire quoique ce soit, mais si cela est pris tôt, on peut en parler avec l’optométriste
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Voyez-vous des objets transparents flottent devant vos yeux?

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Avez-vous déjà vu comme des vers transparents flotter devant vos yeux? Cela peut-être un peu gênant, comme si un insecte s’était assis dans vos yeux.

Pratiquement tout le monde voit ces objets de temps en temps, mais pourquoi?

 

Le phénomène appelé ‘’muscae volitantes’’ en latin, se traduit par mouches volantes.

Pas besoins de paniquer, il n’y a en réalité aucune mouche ou autre insecte.

En anglais, on appelle cela ‘’corps flottants’’ et cela consiste en un morceau de tissu cellulaire, petit morceau de protéine ou de globule rouge dans l’œil. On les voit parce qu’elles jettent une ombre sur notre rétine.

Autrement dit, vous pouvez rester calme, vous n’avez pas de vers dans les yeux.

http://incroyable.co/

Étude : Deux nouveaux groupes sanguins découverts


Tout le monde sait qu’il existe des groupes sanguins A, B, AB et O, tout le monde sait aussi que ces groupes peuvent être soit positif ou négatif .. et c’est important de savoir son groupe sanguin .. mais saviez vous qu’il en existe d’autres plus rare et qui peut-être il y aurait une relation entre les rejets d’organe …
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Étude : Deux nouveaux groupes sanguins découverts

 

Deux nouveaux groupes sanguins découverts

Crédit photo : Reuters

Agence QMI

La plupart des gens savent que leur groupe sanguin est A, B, AB ou O, et savent peut-être s’il est positif ou négatif, mais une nouvelle recherche américaine a permis de découvrir deux nouveaux types de sang.

Les groupes sanguins Langereis et Junior sont rares, mais ils existent dans plusieurs populations ethniques.

«Plus de 50 000 Japonais sont considérés comme ayant le groupe sanguin Junior négatif et ils peuvent rencontrer des problèmes lors d’une transfusion sanguine ou une incompatibilité materno-fœtale», a écrit le biologiste de l’Université du Vermont, Bryan Ballif, dans une étude qui paraît dans le numéro de ce mois-ci de la revueNature Genetics.

M. Ballif et ses collègues chercheurs ont découvert deux protéines sur les globules rouges responsables de ces types de sang moins connus.

Le biologiste a identifié les deux molécules comme étant les protéines de transport spécialisées nommées ABCB6 et ABCG2.

Cela peut-être particulièrement important pour les patients de greffes d’organes, a-t-il dit.

«Au fur et à mesure que nous sommes meilleurs dans les transplantations, nous faisons tout notre possible pour avoir une bonne compatibilité», a déclaré M. Ballif dans un communiqué au sujet de son étude, ajoutant que le corps rejette parfois l’organe, même si tout semble bien se passer.

«Nous ne savons pas toujours pourquoi il y a un rejet, a déclaré M. Ballif. Il peut y avoir un lien avec ces protéines.»

http://tvanouvelles.ca