Cette colline recou­verte par la végé­ta­tion serait en fait une mysté­rieuse pyra­mide vieille de 28 000 ans


Une colline, une végétation, c’est assez pour cacher une ancienne pyramide couvrant 15 hectares qui a été construite pendant des millénaires
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Cette colline recou­verte par la végé­ta­tion serait en fait une mysté­rieuse pyra­mide vieille de 28 000 ans

 

 

par  Ulyces  |

 

Le 12 décembre 2018, lors d’une confé­rence annuelle de l’Union améri­caine de géophy­sique, un groupe de cher­cheurs a révélé que la pyra­mide qu’ils venaient de décou­vrir sur l’île de Java, en Indo­né­sie, pour­rait être la plus vieille jamais retrou­vée. Le site archéo­lo­gique a en fait été visité pour la première fois au XIXe siècle, mais les archéo­logues ont enfin compris que la colline sur lequel se trouve Gunung Padang est en fait une pyra­mide, recou­verte par la végé­ta­tion, rapporte Live Science.

« C’est un temple unique », s’est réjoui Danny Hilman Nata­widjaja, le respon­sable du projet de recherche.

 C’est la forme « parti­cu­lière » de la colline qui a mis les cher­cheurs sur la piste d’un temple caché.

« Cela ne ressemble pas à la topo­gra­phie envi­ron­nante, qui est très érodée. La colline semble très jeune, arti­fi­cielle », a ainsi déclaré l’ar­chéo­logue.

Grâce à un système de radars, de rayons X et d’ima­ge­rie 3D, les scien­ti­fiques ont alors décou­vert plusieurs couches d’une struc­ture qui s’étend sur envi­ron 15 hectares, bâtie au cours de millé­naires. 

Le troi­sième « sous-sol », qui se trouve à 15 mètres sous la surface, pour­rait dater d’il y a 28 000 ans, d’après les cher­cheurs. L’étude de la colline leur a égale­ment permis de consta­ter la présente de chambres souter­raines jamais visi­tées.

« Aujourd’­hui encore, les locaux se rendent au sommet de la struc­ture, consi­dé­rée comme une desti­na­tion sacrée pour la prière et la médi­ta­tion, et cela pour­rait bien être la manière dont le site était utilisé il y des milliers d’an­nées », a affirmé Danny Hilman Nata­widjaja.

Sources : Live Science

https://www.ulyces.co/

Ciel de cendres sur l’île d’Hawaï après l’explosion du volcan Kilauea


Le volcan Kilauea a fini par exploser à son sommet, mais la pluie de cendres n’a pas duré quelques minutes et les accumulations de la cendre n’est pas grande. En plus, l’explosion ne semble pas avoir fait grand bruit très tôt le matin, car des résidents qui habitent près du volcan n’ont rien entendu. Cependant, l’activité de ce volcan peut encore exploser, et faire plus de dégâts.
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Ciel de cendres sur l’île d’Hawaï après l’explosion du volcan Kilauea

 

Une pluie de centres dans le ciel et sur un arbre après une explosion au sommet du volcan hawaïen Kilauea.

Cette photo de l’Institut géologique des États-Unis (USGS) prise le 17 mai montre un épais panache de fumée et de cendres provoqué par une explosion au sommet du volcan hawaïen Kilauea. Photo : Associated Press/United States Geological Survey/HVO

Une éruption explosive tôt jeudi matin au sommet du volcan Kilauea a craché des cendres à plus de 9000 mètres dans le ciel hawaïen. Les autorités ont incité les résidents de l’île à se trouver un abri sécuritaire.

RADIO-CANADA AVEC REUTERS, AFP ET USGS

Le volcan Kilauea est en activité depuis deux semaines.

Des douzaines de fissures ont fait leur apparition du côté est du cratère, ce qui a entraîné le déversement d’un flot de lave dans les communautés, selon le géophysicien Mike Poland, de l’Institut géologique des États-Unis (USGS).

Selon les autorités, le volcan situé sur l’île d’Hawaï a explosé vers 4 h 17 jeudi matin.

Des résidents qui habitent à proximité du volcan disent qu’une pluie de cendres a suivi l’éruption.

Celle-ci n’aurait probablement duré que quelques minutes, selon M. Poland. Il soutient par ailleurs que les accumulations de cendres sont minimes.

En réponse à la question d’un internaute sur Twitter qui se demandait si la quantité de cendres était assez importante pour avoir un impact sur le climat, le USGS a répondu par la négative.

« Le panache de cendres doit être beaucoup plus grand avant qu’il n’atteigne la circulation globale et commence à affecter le climat », a indiqué l’Institut.

Selon un porte-parole de la protection civile de l’État d’Hawaï, Kanani Aton, des résidents qui habitent dans la ville qui se trouve tout près du volcan (et qui porte le nom de « Volcano ») n’ont pas entendu l’explosion durant leur sommeil.

Kilauea

On compte cinq volcans dans l’archipel hawaïen.

Le volcan Kilauea, situé sur l’île d’Hawaï (aussi appelée la Grande Île) est l’un des plus actifs sur la planète.

Sa dernière éruption majeure remonte à 1924. Elle avait fait un mort, en plus de propulser des cendres, des roches et de la poussière dans les airs pendant une période de 17 jours.

Kilauea est situé dans le Parc national des volcans d’Hawaï, qui est fermé de manière préventive depuis le 11 mai.

Nuage volcanique et alerte rouge

L’éruption du 3 mai dernier a provoqué l’évacuation d’environ 2000 personnes des zones résidentielles.

Des coulées de lave ont quant à elles détruit une quarantaine de maisons et d’autres structures.

Et ce n’est peut-être pas terminé.

Dans un communiqué, l’Observatoire hawaïen des volcans indique qu’à « tout moment, l’activité pourrait à nouveau devenir plus explosive, augmentant l’intensité de la production de cendres et générant des projectiles balistiques près de la cheminée » volcanique.

L’épais nuage volcanique se dirige vers le nord-est, selon l’Observatoire, qui avertit les résidents qui se trouvent sur cette trajectoire de trouver refuge.

Les autorités hawaïennes auraient d’ailleurs quitté leur poste près des quartiers qui sont touchés et doivent se déplacer en raison des niveaux élevés de dioxyde de soufre dans l’air.

L’alerte rouge qui avait été lancée mardi pour l’aviation est aussi maintenue, c’est-à-dire qu’aucun trafic aérien n’est permis dans cette zone.

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L’affaiblissement du champ magnétique terrestre se confirme


Ce n’est pas la première fois que la Terre connait ce genre de phénomène que le Nord magnétique se déplace et il avait été noté il y a 4 siècles. Je pense que la grande différence, c’est qu’aujourd’hui avec toute la technologie et l’information rapide, nous ne savons pas exactement ce que cela comporte pour l’avenir pour la Terre
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L’affaiblissement du champ magnétique terrestre se confirme

 

Variations du champ magnétique terrestre mesurées par la flottille de satellites Swarm (Esa) entre janvier et juin 2014. Les taches rouges soulignent les régions où les signaux sont les plus forts, en l’occurrence l’océan Indien, tandis que le bleu marque les parties les plus faibles (moitié ouest du globe terrestre). © Esa, DTU Space

La flottille de satellites européens Swarm chargée de mesurer les fluctuations du champ magnétique terrestre a constaté, avec force précision, une intensité moindre dans toute la moitié ouest du globe et un renforcement au niveau de l’océan Indien. La dérive du pôle Nord magnétique vers la Sibérie, quant à elle, se confirme de même que l’affaiblissement global.

Lancé dans l’espace le 22 novembre 2013 par une fusée russe Rockot, le trio de satellites européens Swarmessaim en français — est chargé de mener l’enquête sur les variations du champ magnétique terrestre.

Placée sur une orbite polaire à quelque 490 km d’altitude, la constellation de satellites équipés de magnétomètres (Vector Field Magnetometer) a collecté durant leurs premières périodes de mesures une abondante somme de données que l’Agence spatiale européenne (Esa) vient de partager à l’occasion des troisièmes rencontres scientifiques de la mission qui vient de se dérouler à Copenhague.

Comme cela s’est déjà produit plusieurs milliers de fois au cours de la longue histoire de notre planète, le champ magnétique de la Terre est actuellement en cours d’inversion. En effet, le pôle Nord magnétique dérive en direction de la Sibérie à une vitesse moyenne de 60 km par an (le célèbre Edmund Halley avait déjà constaté des anomalies voici quatre siècles).

Carte des fluctuations du champ magnétique en juin 2014. 95 % du magnétisme observé par le trio Swarm a pour origine le noyau terrestre. Les scientifiques tentent de distinguer les autres sources possibles telles que les océans, la croûte terrestre, le manteau ou l’ionosphère. L’intensité du champ magnétique est plus forte dans les régions colorées en rouge.
Carte des fluctuations du champ magnétique en juin 2014. 95 % du magnétisme observé par le trio Swarm a pour origine le noyau terrestre. Les scientifiques tentent de distinguer les autres sources possibles telles que les océans, la croûte terrestre, le manteau ou l’ionosphère. L’intensité du champ magnétique est plus forte dans les régions colorées en rouge. © Esa, DTU Space

Un champ magnétique turbulent

Pour l’expliquer, de récents modèles élaborés par une équipe de géophysiciens européens suggèrent que celui-ci serait, en réalité, engendré par un effet dynamo (geodynamo) du noyau liquide qui enveloppe la graine solide (lesquels se composent d’alliage de fer et de nickel).

En mission pour quatre ans, la flottille Swarm s’attache donc à constituer une cartographie de haute précision des fluctuations de notre magnétosphère, bouclier indispensable contre les redoutables rayons cosmiques et autres tempêtes de particules solaires qui se précipitent sur nous.

Sur les six derniers mois écoulés, les scientifiques ont ainsi relevé une baisse significative de son intensité dans toute la moitié ouest de la planète et, à l’inverse, une augmentation dans certaines régions à l’est, notamment au niveau de Madagascar et de l’océan Indien… Cependant, l’affaiblissement global tend à se confirmer et le pôle Nord poursuit sa dérive vers l’Est.

Au cours des prochains mois, les chercheurs prévoient de démêler les différentes sources magnétiques (noyau, croûte terrestre, manteau, ionosphère, etc.) afin de mieux déterminer leurs rôles et impacts sur notre écosystème pour, éventuellement, à terme, prédire leurs fluctuations.

http://www.futura-sciences.com