Des archéologues découvrent deux tombes de 3500 ans décorées d’or en Grèce


Pour une fois, nous sommes en Grèce, on sait que ce pays a beaucoup d’histoire à raconter. Des archéologues avaient trouvé des sépultures en 2015 et 2018, ils ont fait de très belles découvertes et on décider de poursuivre. Il y a beaucoup de mystère à analyse datant de l’Âge de bronze.
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Des archéologues découvrent deux tombes de 3500 ans décorées d’or en Grèce

Des archéologues découvrent deux tombes de 3500 ans décorées d'or en GrèceLes deux tombes ont été découvertes en 2018 à Pylos dans le sud de la Grèce et remontent à l’âge de bronze© Denitsa Nenova/UC Classics

Par Emeline Férard

Des archéologues ont mis au jour deux tombes remontant à l’âge de bronze en Grèce. Ils y ont trouvé de nombreux artéfacts, des bijoux ainsi que des milliers de fragments de feuilles d’or qui décoraient autrefois leurs murs.

C’est une découverte exceptionnelle que des archéologues viennent de révéler en Grèce. Dans l’antique cité de Pylos au sud du pays, ils ont mis au jour deux tombes remontant à l’âge de bronze. Elles se trouvaient à proximité d’une autre sépulture identifiée en 2015 et recelant un individu surnommé le « guerrier griffon » en référence à la créature gravée sur une plaque en ivoire qui s’y trouvait.

Intrigués par ces deux tombes inconnues, les spécialistes ont entamé de nouvelles fouilles et n’ont pas été déçus. Elles se sont avérées aussi riches que la première qui contenait de précieux artéfacts.

« Comme avec le « guerrier griffon », dès la fin de la première semaine, nous savions que nous avions [trouvé] quelque chose de très important », a commenté Sharon Stocker, archéologue de l’université de Cincinnati.

Selon les descriptions réalisées, les sépultures larges de 8,5 et 12 mètres ont été construites en profondeur – l’une d’elles plongeant à quelque 4,5 mètres – et présentent une forme de « tombe à coupole » ou tholos. Un arrangement particulièrement répandu dans l’architecture de la civilisation mycénienne qui évoluait en Grèce à la fin de l’âge de bronze et à laquelle les tombes sont attribuées.

Pour les dégager, les archéologues ont toutefois dû évacuer la végétation foisonnante et pas moins de 40.000 pierres de la taille de pastèque qui avaient été vraisemblablement placées là pour protéger les structures des éléments naturels et des potentiels pilleurs attirés par leur butin. Car c’est en effet un véritable trésor que les recherches ont révélé en leur sein.

Un contenu précieux

Les spécialistes y ont trouvé un amoncellement de dizaines de feuilles d’or qui recouvraient autrefois les parois des tombes. Ils ont également découvert plusieurs artéfacts avec des créatures mythologiques gravées. Parmi eux, une stèle en agate présentant des figures semblables à des lions se tenant droit sur des griffus et portant un vase et un brûleur d’encens, le tout surmonté d’une étoile à 16 pointes.

L’objet en bronze et or et la stèle en agate présentant la même scène : deux figures semblables à des lions portant un vase et un brûleur d’encens. – Jeff Vanderpool/UC Classics

Ce même motif est apparu sur un autre objet en bronze et en or

 Une observation « rare », d’après Sharon Stocker qui a co-dirigé les excavations. « On ne retrouve pas beaucoup d’étoiles à 16 pointes dans l’iconographie mycénienne. Le fait que nous ayons deux objets de ce type sur deux matériaux différents (de l’agate et de l’or) est remarquable », a-t-elle souligné dans un communiqué.

L’identification de cette étoile est d’autant plus importante pour les spécialistes que les Mycéniens n’ont laissé aucun témoignage écrit « au sujet de leur religion » ou « pour expliquer l’importance de leurs symboles ».

 Mais ce motif n’est pas la seule trouvaille qui a fasciné l’équipe puisque les tombes ont également révélé un pendentif en or présentant ce qui semble être la déesse égyptienne Hathor.

« Cette découverte est particulièrement intéressante au regard du rôle que [cette déesse] jouait en Egypte en tant que protectrice des morts », a commenté Jack Davis, autre archéologue qui a co-dirigé aux fouilles.

La stèle en agate, le pendentif en or ainsi que les fragments d’ambre, d’améthyste et de cornaline présents dans les tombes suggèrent que Pylos était bien plus important qu’on ne pensait auparavant.

Ce pendentif en or présente ce qui semble être la déesse égyptienne Hathor. – Vanessa Muro/UC Classics

Avec son port, la cité aurait joué un rôle prédominant pour la civilisation mycénienne, permettant notamment des échanges commerciaux avec l’Egypte et le Proche-Orient vers 1500 avant notre ère.

« Si vous regardez une carte, Pylos est aujourd’hui un endroit reculé. Vous devez traverser des montagnes pour y parvenir. Jusqu’à récemment, ça n’avait jamais été sur le chemin de touristes », a précisé Sharon Stocker.

« Mais si vous venez par la mer, cette localisation semble bien plus logique. C’est sur le chemin vers l’Italie. Nous apprenons ici que ce lieu était bien plus central et important sur la route commerciale de l’âge de bronze », a-t-elle poursuivi.

De mystérieux défunts

De même que celle du « guerrier griffon », les deux nouvelles tombes restent emplies de mystère. Si des ossements humains y ont été mis au jour, les analyses sont toujours en cours et n’ont pas encore permis de révéler leurs secrets. Aussi, on ignore pour le moment l’identité, le sexe, l’âge et même le nombre d’individus qui y ont été inhumés entre 1600 et 1100 avant notre ère.

Le contenu des sépultures et leur localisation à proximité d’un important édifice découvert en 1939 et appelé palais de Nestor, traduisent cependant une image de richesse et de statut important. Il n’est donc pas exclu que les défunts qui étaient peut-être apparentés, soient d’une ascendance royale ou aient fait partie de l’élite de leur société à cette période de l’âge de bronze.

« Je pense qu’il s’agissait de personnes très raffinées pour leur époque », a commenté l’archéologue. Une époque où les produits luxueux et les objets importés étaient relativement rares dans la région. Et puis, au fil du temps, « il y a eu cette explosion de richesse. Les gens rivalisaient pour le pouvoir. Ce sont les années formatrices de l’âge classique de la Grèce« , a-t-elle continué.

Pour en savoir plus, les archéologues prévoient de poursuivre les fouilles à Pylos pendant au moins les deux prochaines années tout en réalisant des analyses supplémentaires sur les artéfacts mis en évidence.

« Cela fait 50 ans qu’aucune tombe importante de ce type n’a été trouvée sur un site de l’âge de bronze. Cela rend [cette découverte] extraordinaire »,

a conclu Jack Davis dans le communiqué.

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Archéologie : des tombes de chevaux découvertes dans le Calvados


J’ai comme l’impression que le futur centre pénitentiaire dans le Calvados en France, va attendre longtemps avant d’être construite. Cette région est riche en découverte archéologique. Elle s’étend en plusieurs siècles et même millénaires. Des romains, des gaulois, les celtes ont foulée cette terre et ont laissé leurs traces. Ce qui a le plus surpris, est un char  vieux de 2 500 ans avec les ossements humains et deux chevaux. Les archéologues croient que ces chevaux avaient un statut particulier.

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Archéologie : des tombes de chevaux découvertes dans le Calvados


Archéologie : des tombes de chevaux découvertes dans le Calvados© Chris-Cécile Besnard-Vauterin, Inrap

Par Juliette de Guyenro

A Ifs, dans la périphérie de Caen, l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), a mis au jour un site archéologique qualifié « d’exceptionnel » par les chercheurs. Parmi les découvertes, des sépultures d’hommes mais également des tombes de chevaux.

Depuis le début de juillet, une équipe constituée d’une dizaine de chercheurs de l’Inrap a débuté une opération de fouilles préventives sur l’emplacement d’un futur centre pénitentiaire à Ifs, dans la périphérie de Caen (Calvados). Le site, qui s’étend sur une surface de 5,8 hectares, a dévoilé de nombreuses découvertes datant des périodes gauloise, romaine et du haut Moyen-Age. Parmi les découvertes les plus surprenantes : deux sépultures de chevaux.

Trois phases d’occupation

Les chercheurs ont pu découper le site en trois phases différentes d’occupation. La première pourrait remonter au Ve siècle avant Jésus-Christ, et serait caractérisée par un site constitué de plusieurs enclos d’habitation présentant des traces de fondation de bâtiments, quelques silos, des traces de parcelles agricoles mais aussi de nombreuses sépultures. Parmi elles, trois ensembles funéraires, réunissant chacun « une dizaine voire une vingtaine de morts inhumés », d’après le rapport de l’Inrap.

L’un de ces ensembles s’organise autour d’un monument funéraire enfermant une tombe à char. Un vestige exceptionnel qui correspond à un type de sépulture qui serait connu dans le monde celtique, dans lequel est enfoui le défunt avec un char de guerre. Dans celui découvert sur le site d’Ifs, les chercheurs ont mis au jour des cerclages de roues du char sur lequel était déposé le défunt.

Des chevaux au statut privilégié

Mais c’est autour de la tombe à char que la découverte qui a le plus émerveillé les chercheurs se situe : des chevaux enterrés à trois endroits différents à proximité de squelettes humains.

« C’est quelque chose d’exceptionnel », estime Chris-Cécile Besnard-Vauterin, responsable scientifique des fouilles, dans un article de Liberté Caen. « Cette tombe sort du commun. Il n’y a qu’un autre exemple de connu dans l’Ouest, à Orval dans la Manche, mais là, il s’agit d’une tombe datant d’il y a 2 500 ans. »

La présence de ces sépultures et leur proximité avec les humains interroge sur le statut particulier de ces animaux. Selon les chercheurs, ces bêtes auraient pu avoir un statut privilégié à cette époque.

Plusieurs siècles d’histoire

Sur deux autres habitats du site, différentes époques ont été étudiées. Plus au nord, un système plus complexe d’enclos d’habitation se dévoile et daterait des trois derniers siècles avant notre ère, selon les chercheurs. Le site se caractérise alors par des fossés profondément ancrés dans le sol et par une abondance de mobilier, notamment à vocations domestique et agricole. Parmi les vestiges, de nombreux restes de faune d’élevage ont été excavés, mais également des fragments de céramiques et de terre cuite ou encore du mobilier métallique.

D’autres vestiges encore appartiendraient à l’époque de l’Antiquité jusqu’au IIe siècle après Jésus-Christ. Et enfin, la partie orientale du site aurait été occupée entre le VIIIe et le Xe siècle, période correspondant au haut Moyen-Age. Là, on pourrait observer les traces de constructions sur poteaux, ainsi que des aménagements abritant des ateliers artisanaux, dont un métier à tisser. Au total, sur l’entièreté du site et les différentes périodes couvertes, 60 tombes humaines ont été découvertes.

Les archéologues, qui se réjouissent d’une telle découverte, voient en ce site l’opportunité d’étudier une occupation continue sur plusieurs siècles.

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Un bateau-tombe viking vieux de 1200 ans intrigue les archéologues en Norvège


Les Vikings pouvaient donner comme sépulture un bateau, plusieurs ont été trouvé. En Norvège, ils ont trouver 2 dans 1. Une femme qui sans doute avait une grande influence dans la communauté a été mise dans un bâteau-tombe, par-dessus un autre bâteau-tombe qui était plus vieux de 1200 ans. Peut-être qu’ils avaient un lien de parenté
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Un bateau-tombe viking vieux de 1200 ans intrigue les archéologues en Norvège

Par Emeline Férard –


Dans le centre de la Norvège, des archéologues ont mis au jour un étrange bateau-tombe viking abritant les restes d’une femme décédée au IXe siècle. Sa particularité ? Le bateau a été placé dans un autre bateau-tombe cent ans plus vieux.

C’est un nouveau mystère archéologique qui vient de voir le jour en Norvège. En octobre dernier, des chercheurs ont découvert un bateau-tombe viking remontant au IXe siècle dans une ferme du village de Vinjeøra dans le centre du pays. Longue de sept à huit mètres, la structure abritait les ossements d’une femme inhumée aux côtés de nombreux objets.

Une telle sépulture n’est pas une surprise pour les spécialistes. On sait depuis longtemps que les Vikings inhumaient leurs morts au sein de bateaux qui faisaient office de tombes. De nombreux exemples ont été retrouvés en Scandinavie. Toutefois, celui de la Norvégienne a montré une particularité plus inhabituelle : il a été placé dans un autre bateau plus grand et fabriqué cent ans plus tôt.

Deux bateaux en un

Plus de mille ans après leur inhumation, le bois des bateaux avait pourri et il ne restait qu’une infime partie de la coque du plus petit. En analysant les structures, les archéologues du NTNU University Museum ont toutefois pu observer que les rivets de ces derniers étaient encore dans leur position originale et donc qu’ils avaient affaire à deux bateaux et non un bateau unique.

« J’avais entendu parler de plusieurs bateaux-tombes enterrés dans une même zone, mais jamais d’un bateau enterré dans un autre bateau », a expliqué au site Norwegian SciTech News Raymond Sauvage, spécialiste qui a dirigé les fouilles . « Depuis, j’ai appris que quelques bateaux-tombes double avaient été trouvés dans les années 1950 à Tjølling, dans le sud du comté norvégien de Vestfold ».

Comme le premier, le second bateau de neuf-dix mètres n’était pas vide. Il contenait les ossements d’un homme inhumé avec plusieurs armes – une lance, un bouclier et une épée à un seul tranchant – qui ont permis de remonter à l’origine de la sépulture.

« Le style des épées change au fil des siècles, ce qui signifie que nous pouvons dater cette tombe avec certitude au VIIIe siècle », a-t-il précisé.

Pourquoi cet homme et cette femme ont-ils été inhumés ensemble alors qu’ils sont morts à quelque cent ans d’écart ? C’est la question que tente désormais de résoudre les archéologues. Mais la piste la plus simple pourrait être la bonne : selon Raymond Sauvage, il est tout à fait possible que les défunts soient apparentés.

Reconstitution de ce à quoi pouvaient ressembler la femme et l’homme placés dans leurs bateaux-tombes respectifs. – Arkikon/NTNU University Museum

« La famille était très importante dans la société de l’ère Viking, à la fois pour marquer son statut, sa puissance et pour renforcer ses droits de propriété », a-t-il justifié.

Ainsi, les Vikings du village de Vinjeøra avaient probablement une idée très claire de l’identité des défunts qui se trouvaient dans les différents monticules funéraires.

« Dans ce contexte, il est raisonnable de penser que les deux [défunts] ont été enterrés ensemble pour marquer l’appartenance de la ferme à la famille, dans une société où la plupart des gens n’écrivaient pas », a poursuivi l’archéologue.

Une broche riche en informations

Cette hypothèse est renforcée par les objets découverts dans le petit bateau-tombe suggérant que la femme n’était pas n’importe qui. Bien que le temps et les conditions environnantes n’aient pas épargné les ossements, les fouilles ont permis de constater que la défunte était vêtue d’une robe ornée de deux grosses broches en bronze ainsi que d’une broche en forme de crucifix.

Cette dernière a livré de précieuses informations sur la femme et sa communauté.

« La décoration et le design [de la broche] nous indiquent qu’elle provient d’Irlande et qu’elle faisait autrefois partie d’un harnais », a commenté Aina Heen Pettersen, chercheuse au Département des études historiques de la Norwegian University of Science and Technology (NTNU).

Cette broche en forme de crucifix trouvée parmi les ossements serait d’origine irlandaise et aurait appartenu à un harnais. – Raymond Sauvage/NTNU University Museum

« Il était fréquent que les Vikings récupèrent des éléments décoratifs des harnais et les réutilisent comme des bijoux », a-t-elle ajouté. « Plusieurs attaches situées au dos de cette broche ont été préservées et étaient utilisées pour fixer les bandes de cuir au harnais. Les nouveaux propriétaires vikings ont attaché une épingle à l’une des fixations pour que cela puisse être utilisé comme une broche ».

Les archéologues pensent que ces bijoux étaient généralement portés par les individus qui avaient pris part aux expéditions ayant permis de les récupérer.

« Qu’il s’agisse de raids, de commerce ou d’autres expéditions, les voyages vikings occupaient une place centrale dans la société nordique. Cela signifie qu’il était important de participer à cette activité, non seulement pour les biens matériels, mais aussi pour élever son propre statut et celui de sa famille », a précisé Aina Heen Pettersen.

La défunte aurait donc occupé une place particulière dans sa communauté. Tout comme sa sépulture. Les spécialistes ont constaté que les deux bateaux-tombes étaient placés au sommet de la plus grande colline de la zone funéraire, surplombant le fjord. Une localisation qui suggère que la sépulture formait peut-être comme un monument dans le paysage.

Les archéologues espèrent désormais faire de nouvelles découvertes pour éclairer l’histoire de cette femme et de sa communauté. Malgré une centaine d’années d’exploitation, des artéfacts pourraient encore se cacher dans le sol de la ferme. De nouvelles fouilles seront ainsi entreprises l’été prochain. Des analyses ADN vont également être menées sur les ossements de la défunte.

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Un mystère de l’Égypte antique s’épaissit encore


Dans l’Égypte antique, beaucoup d’animaux ont été momifiés comme les humains. Parmi eux, un oiseau se démarque des autres, c’est l’ibis. Cet oiseau momifié devait être donné en offrante, mais ce qui est remarquable, c’est qu’il en avait beaucoup d’ibis, des millions et il n’y avait aucune trace d’élevage de cet oiseau à cette époque.
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Un mystère de l’Égypte antique s’épaissit encore

Un ibis au zoo de Lille, en février 2019. | Philippe Huguen / AFP

Un ibis au zoo de Lille, en février 2019. | Philippe Huguen / AFP

Repéré par Barthélemy Dont

Repéré sur The New York Times

D’où provenaient les millions d’ibis placés en offrandes dans les tombes égyptiennes?

Dans l’Égypte antique, les êtres humains n’étaient pas les seuls à être momifiés. Les catacombes égyptiennes sont remplies d’animaux momifiés, d’insectes, de singes, d’oiseaux, parfois même placés dans des sarcophages.

On imagine qu’ils servaient d’offrandes, placées afin d’honorer différents dieux.

 «De la même manière que l’on installe une bougie dans une église», explique Sally Wasef, une paléo-généticienne australienne.

Parmi ces offrandes, les ibis, un oiseau échassier africain, sont particulièrement représentés.

Probablement placés en offrandes à Thot, le scribe des dieux à la tête d’ibis dans la mythologie égyptienne, ces oiseaux sont l’un des mystères qui entourent l’Égypte antique.

Car le nombre de carcasses présentes à certains endroits est impressionnant. Des millions et des millions d’ibis momifiés s’entassent du sol au plafond dans certaines tombes, à tel point que les chercheurs se demandent où les Égyptiens pouvaient à l’époque se procurer un tel nombre d’oiseaux.

Pas de traces d’élevage intensif

Dans une nouvelle étude dirigée par Sally Wase, des chercheurs et chercheuses pensent avoir trouvé un élément de réponse. Leur équipe a réussi à identifier les génome mitochondriaux complets de quatorze ibis momifiés. Et surprise, les génomes étaient très différents les uns des autres.

C’est surprenant car la théorie qui prévalait jusqu’alors était que les ibis étaient élevés en batterie, quasi-industriellement par des prêtres, afin de les vendre comme offrandes.

Or, si ça avait été le cas, les génomes auraient été très proches, «comme des poulets provenants de la même ferme aujourd’hui».

Au contraire, la diversité génétique des momies est comparables à celle des ibis sauvages d’aujourd’hui, qui se déplacent et se reproduisent librement. Les scientifiques estiment donc plus probable que, plutôt que par un élevage en batterie, les oiseaux aient été obtenus par un apprivoisement à court terme, le temps d’en récupérer assez pour les rituels.

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Cette univer­sité fait s’al­lon­ger ses étudiants dans une tombe pour réflé­chir au sens de la vie


C’est une idée comme une autre, quoique l’idée de la tombe doit quand même aider a orienter sa méditation sur le sens de la vie. Cette tombe qui est la depuis quelques années dans une université au Pays-Bas, ce sont les étudiants qui ont demander qu’elle soit accessible. Et la liste est longue pour avec un temps pour s’étendre sur la tombe entourée 4 murs en terre. Personnellement, je ne trouve pas cela si glauque tant que ce n’est pas dans la tombe, je trouve cela même que c’est une bonne idée.
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Cette univer­sité fait s’al­lon­ger ses étudiants dans une tombe pour réflé­chir au sens de la vie

par  Adrien Gingold

Pour aider ses étudiants à mieux appré­hen­der les partiels, le Mirror du 9 novembre nous apprend qu’une univer­sité des Pays-Bas a mis en place un dispo­si­tif inso­lite et morbide : des tombes.

La période des partiels approche, et son lot d’étu­diants stres­sés avec. Alors pour les aider à se détendre et à gérer leur anxiété, l’uni­ver­sité de Radbound à Nijme­gen, aux Pays-Bas, a mis en place des « tombes de puri­fi­ca­tion » dans lesquelles les étudiants peuvent s’al­lon­ger afin de médi­ter sur le sens de la vie et prendre du recul.

Initia­le­ment creu­sée en 2009 pour un projet achevé en 2011, la tombe a été remise « en service » à la demande des étudiants, qui peuvent s’y allon­ger, à condi­tion de s’être préa­la­ble­ment inscrits et d’y aller sans télé­phone ni livre, afin de médi­ter sur le sens de la vie.

Et la demande ne faiblit pas, comme le confirme l’étu­diant Sean McLaugh­lin :

« Mon coloc et moi devions y aller la semaine dernière mais nous avons vu la liste d’at­tente et nous n’avons pas pu aller nous allon­ger dans la tombe. Mais j’en­vi­sage vrai­ment d’y retour­ner dès que je pour­rai. »

Pour John Hacking, insti­ga­teur du projet et respon­sable de la chapelle de l’uni­ver­sité, il s’agit avant tout d’une expé­rience de vie :

 « La fin de la vie, la mort, tout cela est tabou et diffi­cile à comprendre pour nos étudiants. »

Source : The Mirror

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Des chiens renifleurs découvrent des sépultures vieilles de 3000 ans en Croatie


On le sait que les chiens peuvent être une grande aide dans divers domaines. Sans oublier leur flair qui est d’une très grande utilité. En Croatie, des archéologues ont mené des expériences avec des chiens. Ils devaient trouver des sépultures récemment trouvé, mais les ossements, artefacts et le sol environnant ont été retiré. Ils ont réussi haut le nez !! Plus encore, ils ont même trouvé des tombes datant de 800 ans sur des sites qui n’avaient pas été défrichés.
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Des chiens renifleurs découvrent des sépultures vieilles de 3000 ans en Croatie


Des chiens renifleurs découvrent des sépultures vieilles de 3000 ans en Croatie© Arterra / Getty Images

Par Emeline Férard –

En Croatie, des archéologues proposent une nouvelle technique pour mettre au jour des sites inconnus : faire appel à des chiens renifleurs. Au cours d’une expérience, ces derniers auraient permis de découvrir cinq nouvelles tombes sur un site préhistorique.

L’excellent sens de l’odorat des chiens n’est un secret pour personne. Selon les estimations des scientifiques, leur olfaction présenterait une précision au moins 10.000 fois supérieure à celle des humains. Une supériorité qu’ils doivent notamment à un nombre de récepteurs olfactifs bien plus nombreux (jusqu’à 300 millions) et une aire cérébrale consacrée à l’analyse des odeurs bien plus développée.

Grâce à leur sens, les chiens sont capables de traquer une piste odorante sur de grandes distances et de détecter des produits à la senteur indétectable pour nous. Une capacité devenue un outil particulièrement utile. Les animaux sont aujourd’hui utilisés pour renifler des substances illicites, des explosifs, des victimes de catastrophe, des disparus ou encore, de façon plus expérimentale, des maladies.

C’est toutefois une casquette plus insolite que des archéologues veulent leur confier, celle de renifleurs de sépultures. En Croatie, une équipe a mené une expérience pour mettre à l’épreuve des chiens dans la recherche de restes humains vieux de milliers d’années. Et les résultats publiés dans la revue Journal of Archaeological Method and Theory se sont avérés plutôt concluants.

Quatre chiens à la recherche de tombes

La mission n’est pas totalement inédite pour les chiens. Il existe déjà des individus spécialisés dans la détection de cadavres.

« Les chiens de détection de restes humains (en anglais HRD) sont fréquemment utilisés dans les affaires criminelles », expliquent les auteurs dans leur rapport. « Cependant, ils sont moins fréquemment employés pour détecter des sépultures historiques ».

Au cours de leur expérience menée en 2015, les archéologues ont mis à l’épreuve quatre chiens sur le site funéraire de la colline fortifiée de Drvišica en Croatie. Un an auparavant, des fouilles avaient permis de mettre au jour quelques tombes remontant au VIIIe siècle avant notre ère. Mais l’équipe soupçonnait que d’autres pouvaient se cacher au même endroit.

C’est ainsi qu’ils ont commencé à travailler avec Andrea Pintar, une éthologue spécialisée dans l’utilisation de chiens entrainés à détecter des restes humains. Lorsque les animaux – trois malinois et un berger allemand – sont arrivés sur place, ils ont été conduits là où des sépultures avaient été découvertes. Celles-ci n’étaient toutefois pas visibles et aucune indication de localisation n’avait été fournie à leurs gardiens.

Les chiens ont été capables de découvrir les trois tombes, bien que les restes humains, les artéfacts et le sol environnant aient été retirés Selon Vedrana Glavaš, professeur assistante à l’Université de Zadar et auteur de l’étude, il est probable que la roche poreuse avait absorbé suffisamment d’odeur liée à la décomposition pour que les détectives canins soient encore capable de la détecter.

Dans un second temps, l’équipe a été menée vers une autre zone où aucune découverte n’avait encore été faite mais où la présence de sépultures était soupçonnée. Les chiens ont indiqué plusieurs sites, révélant cinq nouvelles tombes avec des coffres funéraires contenant les os de plusieurs individus. Les restes humains remonteraient à 800 ans avant notre ère mais on ignore tout de l’identité des défunts.

Des détecteurs plus précis et moins destructeurs

Vedrana Glavaš, interrogée par IFLScience, a assuré que c’est la première fois qu’une étude scientifique documente l’utilisation de chiens pour la recherche archéologique sur le terrain. Une méthode qui serait à la fois plus précise, moins destructrice que les techniques traditionnelles et moins coûteuse que les nouvelles technologies comme les lasers.

« Cette méthode est excellente parce que les chiens localisent l’odeur d’un corps humain décomposé, qui est spécifique aux êtres humains. Aucune autre créature ne sent comme un humain », a expliqué la spécialiste à Total Croatia News.

Si par manque de temps et d’argent, tous les sites désignés par les renifleurs n’ont pu être fouillés, d’autres expériences en Croatie et en Allemagne auraient abouti à des succès similaires.

Cette étude « démontre que les chiens HDR représentent un outil précieux pour localiser des sépultures comparé à toutes les méthodes de recherche archéologique non-destructrices », d’après le rapport. Les archéologues pourraient ainsi les utiliser dans des contextes divers, a estimé Vedrana Glavaš pour The Guardian. « Je pense que les chiens pourraient résoudre leurs problèmes ».

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Cette boucle de cein­ture vieille de 2100 ans ressemble étran­ge­ment à un iPhone


A la vue d’une boucle ceinture, l’archéologue s’est amusé à le comparer à un smartphone. Mais c’est bien une boucle de ceinture ornée de pierres précieuses et de monnaie chinoise, que cette femme portait il y a 2137 ans. Cependant, cette tombe a été découverte en Russie.
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Cette boucle de cein­ture vieille de 2100 ans ressemble étran­ge­ment à un iPhone

Crédits : HMC RAS/Pavel Leus

par  Mathilda Caron

Une boucle de cein­ture ressem­blant étran­ge­ment à une coque d’iP­hone a été retrou­vée dans une tombe vieille de 2137 ans dans le sud-est de la Russie, rappor­tait le Sibe­rian Times le 8 septembre.

Crédits : HMC RAS/Pavel Leus

Baptisé Nata­sha, le sque­lette qui la portait remonte à l’an­cien empire Xion­gnu, un grand peuple nomade qui a régné sur cette région du IIIe siècle av. J.-C. jusqu’à la fin du premier siècle de notre ère. Le petit bloc que possé­dait la défunte était fait de gemmes noires incrus­tées de petites pierres précieuses.

Crédits : HMC RAS/Pavel Leus

Bien qu’il s’agisse évidem­ment d’une boucle de cein­ture, l’ar­chéo­logue Pavel Leus s’est amusé de sa ressem­blance trou­blante avec un smart­phone moderne.

« C’est l’une des décou­vertes les plus inté­res­santes du site », a-t-il déclaré.

La cein­ture de la défunte était ornée de pièces de monnaie chinoises, ce qui a permis aux scien­ti­fiques de la dater.

Source : The Sibe­rian Times

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On fumait déjà du cannabis il y a 2.500 ans


Il y a 4 000 ans, les Chinois connaissaient le cannabis. Les archéologues ont trouvé des preuves dans des tombes, avec des taux de THC. Ils ne savent pas non plus quand les Chinois ont commencé à le cultivé pour des activités récréatives, cependant le cannabis, comme bien des produits, a suivi la route de la soie.
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On fumait déjà du cannabis il y a 2.500 ans


Ces traces de drogue ont été retrouvées dans un cimetière chinois construit au Ve siècle avant notre ère. | Get Budding via Unsplash

Ces traces de drogue ont été retrouvées dans un cimetière chinois construit au Ve siècle avant notre ère. | Get Budding via Unsplash

Repéré par Hakim Mokadem

Repéré sur The Independent



Des traces ont été retrouvées sur d’anciennes tombes chinoises.

Des fouilles archéologiques sont à l’origine de cette découverte. Dans le massif du Pamir près de l’Himalaya, des traces de cannabis ont été identifiées, selon un article publié dans la revue Science Advances.

Une équipe de recherche chinoise a pu constater que ces échantillons de tétrahydrocannabinol (THC) –le produit chimique psychoactif de la marijuana– reposaient dans dix brûleurs d’encens en bois dans le cimetière de Jirzankal, à l’extrême ouest de la Chine. Situé à 3.000 mètres d’altitude, ce champ du repos a été bâti au Vesiècle avant J.-C.

Pour l’heure, les scientifiques savent peu de choses sur la façon dont les populations ont commencé à cultiver les plantes de cannabis pour ses propriétés psychoactives. Toutefois, ils pensent avoir déterminé le chemin parcouru par cette substance pour arriver dans l’empire du Milieu, avant de devenir la drogue la plus consommée à travers le monde.

La route de la soie

Cultivées en Asie de l’est pour ses graines alimentaires et ses fibres textiles, les plantes de cannabis font partie du quotidien des populations de ce vaste territoire depuis au moins 4.000 ans avant notre ère.

Les chercheurs de l’Académie chinoise des sciences et de l’institut Max Planck pensent que le cannabis s’est probablement répandu via des routes commerciales comme la route de la soie.

«Les premières routes commerciales telles que la route de la soie ressemblaient davantage aux rayons d’une roue, plaçant ainsi l’Asie centrale au cœur du réseau d’échanges», explique Robert Spengler, chercheur en archéobotanique et coauteur de l’étude auprès de The Independent.

Cependant, il reste encore difficile pour les scientifiques de déterminer si les personnes enterrées à Jirzankal ont activement cultivé du cannabis ou non. Certains des squelettes récupérés sur le site présentaient des caractéristiques similaires à celles de peuples contemporains situés à l’ouest de l’Asie centrale et des études sur les os humains ont montré que toutes les personnes enterrées là-bas n’ont pas grandi dans la région. Le mystère reste donc pour le moment entier.

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La tombe d’Ele­phant Man a été retrou­vée à Londres


Joseph Merrick mieux connu sur le surnom Elephant Man (homme éléphant) avait été enterré en partie dans une tombe anonyme, une Anglaise croit avoir retrouvé sa sépulture. Par contre son squelette qui présente sa déformation squelettique est dans un hopital à Londres
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La tombe d’Ele­phant Man a été retrou­vée à Londres

Crédits : ABACA/World History Archive

par  Mathilda Caron

Une auteure anglaise affirme avoir retrouvé la tombe de Joseph Merrick, alias Elephant Man, plus de 130 ans après sa mort. Selon Jo Vigor-Mungo­vin, qui a écrit une biogra­phie de Merrick, ses tissus mous auraient été enter­rés dans le cime­tière de Londres dans une tombe anonyme, rappor­tait BBC News ce 5 mai.


Connu pour la diffor­mité extrême de son corps, qui a inspiré le film de David Lynch, Merrick souf­frait d’une défor­ma­tion sque­let­tique. Cette mala­die lui a rendu la vie diffi­cile, notam­ment durant son adoles­cence. Depuis sa mort, son sque­lette est conservé au Royal London Hospi­tal, mais Jo Vigor-Mungo­vin aurait fina­le­ment retrouvé la tombe de Merrick en étudiant longue­ment les registres de l’époque.

« Espé­rons qu’il y ait bien­tôt un mémo­rial dans sa ville natale de Leices­ter », déclare l’au­teure.

Selon les auto­ri­tés, une petite plaque devrait être instal­lée prochai­ne­ment sur sa tombe, dans le cime­tière de Londres.

Le sque­lette de John Merrick

Source : BBC News

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Il y a plus de 1000 ans, cette femme a accouché dans sa tombe


Quelle horreur ! Heureusement que la médecine obstétrique à évoluer depuis le Moyen-âge. Cette femme souffrait probablement d’éclampsie. Elle a donc subit un traitement, la trépanation et elle survécue au moins 1 semaine avant de mourir. Dans sa tombe, elle aurait accouché dû au gaz de la décomposition de son corps.
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Il y a plus de 1000 ans, cette femme a accouché dans sa tombe

 

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par Brice Louvet, rédacteur scientifique

Une ancienne tombe médiévale retrouvée près de Bologne, en Italie, contenait une femme enceinte blessée à la tête avec un fœtus entre ses jambes. Grâce au positionnement des os, les chercheurs ont conclu qu’il s’agissait d’une « naissance de cercueil », quand un bébé est expulsé de force du corps de sa mère après sa mort.

La tombe, datant du VIIe-VIIIe siècle après J.-C., était retrouvée en 2010 à Imola, au nord de l’Italie. C’est parce que le squelette adulte avait été retrouvé face visible et intact que les archéologues ont déterminé qu’il s’agissait d’une sépulture. Le fœtus entre ses jambes et la blessure à la tête, cependant, ont demandé une enquête approfondie, récemment publiée dans la revue World Neurosurgery par des chercheurs des universités de Ferrare et de Bologne.

En se basant sur la longueur de l’os du fémur, les chercheurs ont tout d’abord déterminé que le fœtus était à environ 38 semaines de gestation. La tête et le haut du corps du bébé se trouvaient sous la cavité pelvienne, alors que les os de la jambe étaient toujours à l’intérieur. Cela signifie qu’il commençait à se préparer à la naissance. Bien que rare dans la littérature médico-légale contemporaine – et encore plus dans le dossier bioarchéologique – il pourrait s’agir ici d’un cas d’expulsion fœtale post-mortem, ou naissance de cercueil. La bioarchéologue Siân Halcrow, de l’Université d’Otago (Nouvelle-Zélande), explique que dans le cas de la mort d’une femme enceinte, le gaz produit lors de la décomposition normale du corps s’accumule parfois au point que le fœtus est expulsé de force.

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Crédits : Pasini et al. / World Neurosurgery

Cet exemple de naissance est intéressant d’un point de vue archéologique, mais l’état de santé de la mère le rend tout à fait unique : elle avait une petite marque sur son front et un trou circulaire de 5 mm juste à côté. Ce pourrait être, selon les chercheurs, les signes d’une trépanation, une ancienne forme de chirurgie du crâne. Non seulement la femme enceinte a été trépanée, mais elle a aussi vécu au moins une semaine après la chirurgie primitive. Dans l’article, les chercheurs italiens proposent une corrélation entre la chirurgie de la mère et sa grossesse : l’éclampsie.

« Parce que la trépanation était autrefois utilisée dans le traitement de l’hypertension pour réduire la pression artérielle dans le crâne, écrivent-ils, nous avons émis l’hypothèse que cette lésion pourrait être associée au traitement d’un trouble de grossesse hypertensive ».

L’éclampsie est l’apparition de crises chez une femme enceinte souffrant d’hypertension artérielle liée à la grossesse. Et particulièrement il y a quelques siècles, cette affection était probablement une cause fréquente de décès maternel. Une femme enceinte qui souffre de fièvres, de convulsions et de maux de tête au début du Moyen Âge pourrait très bien avoir été trépanée.

« Compte tenu des caractéristiques de la plaie et de la grossesse tardive, notre hypothèse est que la femme enceinte a subi une éclampsie, et qu’elle a ensuite été traitée avec une trépanation frontale pour soulager la pression intracrânienne », notent les chercheurs.

Si les conclusions des chercheurs sont correctes, l’état de la mère ne s’est malheureusement pas amélioré, et elle a été enterrée toujours enceinte dans une tombe bordée de pierres. Son corps se décomposant, son fœtus décédé a ensuite été partiellement expulsé.

Source

https://sciencepost.fr/