Toutankhamon va quit­ter son sarco­phage pour la première fois depuis trois millé­naires


J’imagine les précautions que les restaurateurs doivent prendre avec leurs gants blancs pour rénover le sarcophage du pharaon Toutankhamon, surtout en sortant la momie de son cerceuil. J’aurais bien aimé voir cela de près.
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Toutankhamon va quit­ter son sarco­phage pour la première fois depuis trois millé­naires

Crédits : The Times

par  Mathilda Caron 

Après avoir reposé dans sa nécro­pole pendant plus de 3 300 ans, le sarco­phage de Toutankhamon est restauré pour la première fois depuis sa décou­verte en 1922, rappor­tait le Los Angeles Times le 4 août. L’opé­ra­tion a débuté en juillet dernier et devrait s’étendre sur huit mois, au Caire, en Égypte.

Fils du pharaon Akhe­na­ton et époux de la légen­daire reine Néfer­titi, « l’en­fant pharaon » serait mort du palu­disme combiné à une affec­tion osseuse.

« Nous avons trans­porté le sarco­phage au musée, puis nous l’avons isolé pendant sept jours avant de commen­cer la fumi­ga­tion », racon­tait le ministre des Antiqui­tés égyp­tien, Khaled el-Enany.

Pour les besoins de la réno­va­tion de son cercueil d’or, la momie du pharaon a été reti­rée et repose à présent dans une cage de verre à la tempé­ra­ture minu­tieu­se­ment contrô­lée.

Le sarco­phage de 2,23 mètres, décoré d’un portrait du jeune roi, était « très fragile », selon les archéo­logues.

Il sera ensuite exposé au Grand musée d’Égypte du Caire, qui ouvrira ses portes l’an prochain.

Source : Los Angeles Times

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L’Égypte dévoile sept tombes du temps des pharaons


De nouvelles tombes ont été découvertes au temps des pharaons dans l’ancien et le nouvel empire. Dans ces tombes beaucoup de chats momifiés, des scarabées, statues de quoi occupés les archéologues
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L’Égypte dévoile sept tombes du temps des pharaons

 

Un homme transporte un artéfact retrouvé dans une... (Photo Nariman El-Mofty, Associated Press)

Un homme transporte un artéfact retrouvé dans une des tombes découvertes dans la nécropole royale de Saqqarah, le 10 novembre.

PHOTO NARIMAN EL-MOFTY, ASSOCIATED PRESS

 

Agence France-Presse
Le Caire

Sept tombes, dont quatre datant de plus de 6000 ans, ont été découvertes sur le site de Saqqarah, près du Caire, par une mission archéologique égyptienne qui a mis au jour notamment des scarabées et des chats momifiés, ont annoncé les autorités samedi.

La découverte a eu lieu « autour d’une zone rocailleuse bordant le complexe funéraire d’Ouserkaf dans la nécropole [royale] de Saqqarah », de l’ancienne capitale de l’Ancien Empire, a déclaré le ministre des Antiquités Khaled el-Enany.

Trois de ces tombes « remontent à l’époque du Nouvel Empire [seconde moitié du second millénaire avant notre ère] et ont été utilisées comme nécropoles pour chats », a-t-il ajouté dans un communiqué. 

Les quatre autres tombes remontent à l’époque de l’Ancien Empire (soit 4300 ans avant J-C), « dont la plus importante est celle de Khufu-Imhat, gardien des édifices appartenant au palais royal. Elle date de la fin de la Ve dynastie et des débuts de la VIe », selon le ministre. 

Le site de Saqqarah est une vaste nécropole de la région de l’ancienne Memphis, où se trouvent d’innombrables tombes et les premières pyramides pharaoniques.

De son côté, le secrétaire général du Conseil suprême des antiquités, Mostafa Waziri, a indiqué que la mission égyptienne, travaillant sur le site depuis avril, avait aussi mis au jour les premiers scarabées momifiés jamais découverts dans la nécropole de Memphis.

Deux grands scarabées momifiés ont ainsi été découverts à l’intérieur d’une tombe rectangulaire, en pierre calcaire, a-t-il précisé.

Une autre collection de scarabées momifiés a aussi été mise au jour à l’intérieur d’une tombe de forme carrée, en pierre calcaire portant un scarabée peint en noir. 

Des dizaines de chats momifiés ont également été découverts ainsi que 100 statues de chats en bois doré et une statue de bronze, dédiées à la déesse-chat Bastet. 

Une collection de statues en bois doré représentant un lion, une vache et un faucon a également été découverte, selon M. Waziri.

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En Égypte, découverte d’un atelier de préparation des momies enfoui dans le désert


Une découverte qui est assez différente des autres, mais qui ont un rapport avec les momies en Égypte. Sous terre, les archéologues ont trouvé un endroit ou étaient momifiés les morts, avec des chambres et bains funéraires, cercueils, momies, et même un masque en métal orné de pierres précieuses.
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En Égypte, découverte d’un atelier de préparation des momies enfoui dans le désert

 

Crédits : Ramadan B. Hussein, University of Tubingen

par  Clara Lalanne

 

Comme le rapporte un article posté le 14 juillet 2018 sur le site de l’université de Tubingen, des chercheurs viennent de découvrir une nécropole égyptienne perdue au milieu du désert de Saqqara, près de la pyramide de Djoser, dans laquelle les prêtres de l’Antiquité se rendaient pour momifier les morts.

Dans ce lieu rarement préservé, les membres du clergé préparaient les corps avant l’enterrement des défunts, pour faciliter leur voyage vers l’au-delà. Le site se trouve à plus de 30 mètres sous la terre, et se compose de plusieurs chambres et bains funéraires. Les archéologues y ont ainsi retrouvé des cercueils, des objets rituels, ainsi que cinq momies, conservées dans ces profondeurs depuis de longs siècles. L’une des autres découvertes importantes de cette excavation est celle d’un masque, retrouvé dans l’un des cercueils de la chambre. Réalisé en argent doré, avec des yeux fait de minéraux précieux comme l’onyx ou la roche volcanique obsidienne, une telle pièce n’avait pas été retrouvée depuis 1939.

Crédits : University of Tubingen

Pour Ramadan Badry Hussein, le chef de l’équipe qui a réalisé la découverte, « très peu de masques en métaux précieux ont été conservés jusqu’à nos jours, car les tombes de la plupart des dignitaires égyptiens ont été pillées au cours de l’Antiquité […] la découverte de ce masque est sensationnelle ».

 Grâce à des examens plus approfondis, l’équipe a également pu déterminer l’identité du porteur du masque : il s’agissait du Second Prêtre de la Mère de la Déesse Mut et Prêtre de la Déesse Niut-shaes, qui aurait vécu entre 664 et 404 avant J.-C.

Crédits : Ramadan B. Hussein/University of Tubingen

Cette découverte permet également de mieux comprendre les rites funéraires pratiqués par les Égyptiens dans l’Antiquité. Les bassins entourés de briques étaient probablement utiliser pour sécher les corps à base de sel, et pour préparer les bandages et les huiles avant la momification.

Chaque pot étant étiqueté, des chimistes vont même pouvoir travailler sur leur composition. Enfin, ils ont également découvert des figurines mortuaires et des pots en albâtre, qui servaient à conserver les organes des défunts.

« Nous sommes sur une véritable mine d’or d’information », a conclu le chercheur.

Crédits : Ministère égyptien des antiquités

Source : Université Tuebingen

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Ce guerrier médiéval avait remplacé sa main amputée par une lame de couteau


Imaginer l’amputation au temps médiéval sans anesthésie, sans anti-douleur ouf ! Les archéologues, on trouve en Italie un guerrier lombard qui était amputé d’un bras. Ils ne savent pas trop si c’est la suite d’une infection ou un combat, mais il avait une bien drôle de prothèse pour remplacer sa main, un couteau. Très pratique pour un guerrier
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Ce guerrier médiéval avait remplacé sa main amputée par une lame de couteau

 

Crédits : Micarelli et al./Journal of Anthropological Sciences

par  Nicolas Prouillac

Une nécropole lombarde, découverte dans le nord de l’Italie à proximité de la commune de Povegliano Veronese, a réservé aux archéologues une surprise de taille.

Parmi les centaines de squelettes qu’ils y ont retrouvés, l’un d’eux appartenait à un homme qui, amputé de la main droite, s’était fait poser une prothèse terminée par une longue lame de couteau. La chercheuse Ileana Micarelli, de l’université de Rome « La Sapienza », et son équipe révèlent cette trouvaille excitante dans une étude parue dans le Journal of Anthropological Sciences.

L’homme aurait vécu entre le VIe et le VIIIe siècle et serait décédé avant d’avoir soufflé ses 50 bougies. Les observations des chercheurs les ont conduits à conclure qu’il avait perdu sa main suite à un traumatisme contondant.

S’il est impossible de déterminer avec précision la nature du choc, il est possible « que le membre ait été amputé pour des raisons médicales », indique Ileana Micarelli dans l’étude.

Peut-être avait-il souffert d’une grave fracture après une chute ayant rendu la chirurgie inévitable.

« Mais compte tenu de la culture guerrière des Lombards, il n’est pas exclu qu’il l’ait perdu au combat. »

Ce dont on est sûr, c’est que la lame mortelle qui a remplacé sa main ne lui servait pas qu’à couper le beurre. Il la portait vraisemblablement depuis longtemps au moment de sa mort. La prothèse a été retrouvée sur son torse, assortie d’une sangle et de matériau organique décomposé – probablement du cuir. Un examen approfondi des dents et de l’épaule de la dépouille indique que l’homme nouait la prothèse avec les dents, en tirant sur la sangle de cuir assez fort pour finir par s’en abîmer les dents.

Face à une telle découverte, on est tenté d’imaginer les nombreuses aventures et rixes auxquelles ce guerrier médiéval qui devait impressionner ses pairs a pu prendre part. Mais pour les archéologues, sa longévité est surtout le signe d’une communauté très unie. 

« La survie de cet homme lombard témoigne du sens de la communauté, du soutien familial et de la grande valeur [que les Lombards] accordaient à la vie humaine », conclut Micarelli.

Source : Journal of Anthropological Sciences

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Le FBI résout l’énigme d’une momie vieille de plus de 4000 ans


On sait que le FBI comme tout autres organisme policiers cherche a trouver l’identité d’individu non identifié. L’ADN est un précieux atout. Ils ont réussi à trouver l’ADN d’une tête momifié qui confirmé que c’était un gouverneur qui a régné il y a 4 000 ans en Égypte.
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Le FBI résout l’énigme d’une momie vieille de plus de 4000 ans

 

Crédits : Museum of Fine Arts, Boston

par  Clara Lalanne

D’après Live Science, une équipe médico-légale du FBI a réussi à percer le mystère entourant une momie égyptienne qui fascinait les scientifiques depuis plus d’un siècle.

Comme l’explique un article publié dans la revue Genes le 1er mars dernier, l’analyse ADN novatrice menée par les chercheurs a en effet permis d’identifier le propriétaire d’une étrange tête décapitée.

En 1915, un archéologue américain du nom de George Andrew Reisner avait été envoyé en Égypte pour une mission de l’université Harvard et du Musée des Beaux-Arts de Boston. Lors de ses recherches près de Minya, dans la vallée du Nil, il avait ainsi découvert une nécropole enfouie à plus de dix mètres sous la surface, appelée Deir-El-Bersha. Plus de 4 000 ans après sa construction, la chambre avait été pillée de ses richesses mais contenait toujours de précieux objets, dont plusieurs cercueils en bois richement décorés. Sur l’un d’entre eux se trouvait une simple tête, décapitée et momifiée, alors que le reste du corps, sans bras ni jambes, avait été abandonné dans un coin de la salle.

Cette tête momifiée a été ramenée aux États-Unis, puis exposée peu après au Musée des Beaux-Arts de Boston. Selon les inscriptions inscrites sur le cercueil, elle aurait appartenu à Djehutynakht, « Chef suprême du nome du Lièvre », administrateur du territoire égyptien du Lièvre autour du XXe siècle av. J.-C. Toutefois, les gravures expliquent également que l’homme avait été enterré avec sa femme – nommée elle aussi Djehutynakht. Cette ambiguïté a poussé les scientifiques à débattre pendant de longues années sur son identité, d’autant que le visage avait été altéré par le processus de momification.

Museum of Fine Arts, Boston

Cent ans plus tard, en 2018, le mystère de Deir-El-Bersha n’a pas cessé d’attiser la curiosité des archéologues ; et des progrès dans l’extraction de l’ADN ont permis de conduire une nouvelle analyse de cette momie. Comme le raconte le New York Times, c’est une équipe très spéciale qui s’est en chargée : l’unité médico-légale du FBI. Dirigés par le Dr Odile Loreille, légiste du Bureau, ils ont ainsi procédé à l’extraction du matériel génétique de la momie, une tâche très complexe. Et grâce à de la poussière récupérée dans sa dent et un mélange chimique servant à amplifier l’ADN, l’opération s’est soldée par un succès.

« Honnêtement, je ne m’attendais pas à ce que cela fonctionne ! Nous pensions qu’il n’était pas possible d’obtenir de l’ADN à partir de restes égyptiens », a déclaré Loreille.

En connectant les données ADN à un logiciel d’analyse d’informatique, la chercheuse a donc réussi à prouver que l’ADN provenait d’un homme, et que la tête serait à priori celle de l’ancien gouverneur. C’est une grande première réalisée par le FBI, et cette méthode d’analyse permettra sans doute d’étudier de nombreuses autres momies à l’avenir. Mais d’ici là, il reste toujours un autre mystère à éclaircir : pourquoi Djehutynakht a t-il été décapité ?

Source : Genes, Live Science, New York Times

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En Grèce, on enquête sur un crime vieux de 25 siècles


La médico-légale avec l’archéologie doit être vraiment génial. Dans l’histoire des pays, on parle beaucoup des valeurs, des vainqueurs enfin tout ce qui montre une belle image, mais en réalité, il y a les mauvais côtés qui doivent être dévoilés pour mieux comprendre l’histoire d’un pays. C’est que des scientifiques font avec les corps retrouver enterré dans des positions inusitées pour trouver leur histoire
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En Grèce, on enquête sur un crime vieux de 25 siècles

 

Squelette

Les squelettes humains ont été transféré dans un laboratoire de l’Ecole américaine d’archéologie d’Athènes, le 7 juillet 2017-

ARIS MESSINIS / AFP

Une centaine de squelettes enchainés ont été mis au jour dans une nécropole d’Athènes. Les archéologues tentent de résoudre le secret de leur exécution.

Manifestement, des victimes d’une « exécution politique »

C’est dans ce site destiné aux sans-grade de la grande histoire – contrairement au Céramique au pied de l’Acropole – que les archéologues ont mis au jour depuis 2012 d’étranges squelettes. Les mains liées, dans le dos ou sur le ventre, les pieds parfois entravés, certains reposaient même face contre terre comme en forme d’ultime outrage. Les trouvailles ont culminé au printemps 2016 avec l’ouverture d’une tombe contenant les restes de 80 hommes enchaînés, une découverte « sans équivalent » en Grèce, selon l’archéologue chargée des fouilles, Stella Chrysoulaki.

Jeunes et bien nourris, selon les premiers indices fournis par leur dentition, ils étaient alignés sur trois rangées, certains sur le dos, d’autres sur le ventre, cinquante-deux d’entre eux allongés les bras levés. Achevés d’un coup sur le crâne, ils ont manifestement été victimes d’une « exécution politique », qui a pu être datée, d’après deux pots retrouvés dans la tombe, de 675 à 650 ans av. J.-C., explique Mme Chrysoulaki.

Cette période « est celle de la formation de la cité-Etat et de la transition vers la démocratie, sur fond de forts troubles politiques, de tensions entre tyrans, aristocrates et classes laborieuses », relève la bioarchéologue Eleanna Prevedorou, qui mène l’enquête « médico-légale » sur ces morts antiques à l’Ecole américaine d’archéologie d’Athènes.

Des partisans de Cylon ?

Selon une hypothèse envisagée par les archéologues, sur la base des récits des auteurs antiques Hérodote et Thucydide, les défunts pourraient être les partisans de l’aristocrate et ex-champion olympique Cylon, massacrés par le puissant clan rival des Alcméonides après une tentative ratée d’imposer une tyrannie.

Pour tenter de résoudre l’affaire, « nous allons employer en gros toutes les méthodes rendues célèbres par les séries télévisées de police scientifique », s’amuse Panayotis Karkanas, directeur de l’ultra-moderne laboratoire Malcom Wiener abrité par l’Ecole américaine.

la bioarchéologue Eleanna Prevedorou devant des squelettes humains dans un laboratoire de l’Ecole américaine d’archéologie d’Athènes. Crédit : ARIS MESSINIS / AFP.

Une batterie d’analyses, génétiques, radiographiques, isotopiques …. doit être déployée pour recueillir tous les indices: âges, possibles liens de parenté, origines géographiques, état de santé, niveau socio-économique. Le projet, qui s’annonce de longue haleine – de cinq à sept ans – inclut tous les autres morts de la nécropole, soit plus d’un millier au total, dont les crânes, fémurs ou thorax s’entassent jusqu’au plafond dans les réserves du laboratoire.

Squelettes contre ‘fake news’ 

Dans un coin, un squelette aux bras tordus dans le dos, témoigne de la violence antique, bien loin des représentations idéalisées du classicisme grec:

il pourrait s’agir d’un « captif de guerre, un criminel ou un esclave révolté », explique Mme Prevedorou. 

Dix des « 80 enchaînés » doivent le rejoindre au laboratoire d’ici l’automne, leurs compagnons d’infortune restant sur place en vue d’une exposition future de leur dernière demeure, dans l’enceinte du centre culturel Niarchos du Phalère.

Même les morts apparemment sans histoire, et notamment les centaines d’enfants en bas âge retrouvés dans les jarres funéraires, pourront parler, de leurs modes de vie, leurs maladies, jetant plus de lumière sur l’Athènes archaïque, relève M. Karkanas. En travaillant au plus près de l’homme et de son environnement naturel, la bioarchéologie est selon lui irremplaçable pour retracer le quotidien des personnages lambdas antiques.

Les sources écrites et monumentales, de toute manière plus rares pour l’époque archaïque, témoignent surtout de l’histoire des « élites et des vainqueurs ». Se référer uniquement à celles-ci pour déchiffrer le passé, ce serait comme « se fier aujourd’hui aux seuls journaux pour savoir ce qui se passe dans le monde », ajoute-t-il.

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Un trésor archéologique découvert en Égypte


Encore des découvertes grandioses en Égypte datant 1550–1295 avant J.-C. 8 momies et plusieurs artéfacts et il se pourrait que les archéologues trouvent encore d’autres choses en continuant les fouilles
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Un trésor archéologique découvert en Égypte

Huit momies révèlent leurs secrets

Huit momies, des sarcophages en bois et un millier de figurines funéraires ont été mis au jour dans une tombe datant de l’époque pharaonique près de la ville de Louxor, dans le sud de l’Égypte.

Radio-Canada avec Agence France-Presse

La tombe a été découverte dans la nécropole de Dra Abou el-Naga, près de la vallée des Rois. Selon les informations recueillies, la tombe appartenait à Userhat, un magistrat de la 18e dynastie (1550–1295 avant J.-C.) portant le titre de « juge de la ville ». Elle aurait été réutilisée quelques siècles plus tard sous la 21e dynastie pour accueillir d’autres momies.

L’une des six momies découvertes à ce jour dans la tombe. Photo : EPA/Ahmed Taranh

Les archéologues ont été surpris de découvrir autant d’objets dans la tombe.

C’était une surprise de découvrir autant d’éléments à l’intérieur : des ustensiles en argile portant le nom du propriétaire de la tombe, plusieurs sarcophages et des momies, ainsi que plus d’un millier d’oushebti, petites statuettes funéraires déposées dans les tombes pour remplacer le mort dans les corvées de l’au-delà. Khaled Al-Anani, ministre égyptien des Antiquités

Des milliers de petites statuettes funéraires  ont également été découvertes.

Des milliers de petites statuettes funéraires ont également été découvertes. Photo : Reuters/Ahmed Taranh

M. Al-Anani pense que les archéologues découvriront d’autres objets dans les prochaines semaines.

L’Égypte a récemment donné son feu vert à plusieurs projets archéologiques dans l’espoir de découvrir de nouveaux artéfacts.

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2000 ans d’histoire révélés, la plus importante découverte archéologique d’Algérie


Alors qu’on doit faire un métro à Alger en Algérie, de grandes découvertes ont permis de retrouver 2000 ans d’histoire en passant par l’époque romaine, byzantine et ottomane sans oublier la colonisation française
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2000 ans d’histoire révélés, la plus importante découverte archéologique d’Algérie

 

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Photo AFP

«C’était spectaculaire! D’un seul regard, on pouvait embrasser deux millénaires de l’histoire d’Alger», raconte, la voix empreinte d’émotion, l’archéologue Kamel Stiti en se remémorant la découverte en 2009 de vestiges en plein coeur de la capitale algérienne.

L’histoire de la plus importante découverte archéologique d’Algérie a commencé avec des sondages exploratoires sur le tracé du métro d’Alger.

Ces trouvailles ont ensuite mené à des fouilles, lancées en 2013, qui ont permis d’exhumer des vestiges s’étendant de l’ère romaine — à la fin du Ier siècle avant J.-C., quand Alger s’appelait Icosium — à celle de la colonisation française, en passant par les époques byzantine et ottomane.

Un édifice public pavé de mosaïques du Ve siècle et une vaste nécropole byzantine du VIIe siècle renfermant plusieurs dizaines de tombes ont ainsi émergé de ce chantier de 3000 mètres carrés.

Un grand nombre de vestiges et de matériaux, souvent fragmentés, ont été récupérés, notamment un ensemble de 385 pièces de monnaies (des réaux, monnaies royales) et des outils de défense comme des «boules catapultiques».

Dans cette stratification de l’histoire, des parties de la mosquée Es Sayida, construite par les Ottomans, ont également été découvertes. Cette mosquée avait été rasée en 1831, au tout début de la colonisation française, afin, selon l’archéologue, de réaliser une grande place: la place du Roi, devenue ultérieurement place du Gouvernement, et rebaptisée place des Martyrs après l’indépendance du pays en 1962.

L’Algérie recèle des ruines romaines (en plein air) qui comptent parmi les plus importantes au monde, mais beaucoup pensaient qu’il ne subsistait rien de ces temps lointains à Alger même, assure le codirecteur des fouilles, M. Stiti.

Menées par un groupement constitué du Centre national de recherches archéologiques (CNRA) et de l’Institut national des recherches archéologiques préventives (INRAP, français), ces fouilles ont montré au contraire que les sites dans la capitale ont été bien conservés.

Les résultats complets sont actuellement en phase d’analyse et d’interprétation. Un rapport est attendu en fin d’année.

L’archéologie, une plus-value

La mise au jour des vestiges archéologiques place des Martyrs a entraîné une modification du chantier du métro, relève avec satisfaction M. Stiti, membre du CNRA.

«C’est une première» en Algérie, souligne-t-il. Le projet a pu être adapté sans être supprimé, signe que l’archéologie et le développement ne sont pas incompatibles, ajoute-t-il.

«C’est une plus-value», l’archéologie accompagne le développement «sans le freiner», dit-il en regrettant que les archéologues soient souvent vus comme des empêcheurs de construire.

Afin de préserver le patrimoine historique de la ville, la station de métro ne fera que 3250 m2 au lieu des 8000 m2 prévus initialement, et le tunnel du métro devra passer à 35 mètres sous terre.

«Pour ne pas accuser un retard, facteur de surcoûts pour le projet du métro, les archéologues ont travaillé d’arrache-pied, y compris les jours fériés», souligne M. Stiti.

Plus de 150 personnes de différentes nationalités et spécialités ont participé aux fouilles, une aubaine pour les jeunes archéologues algériens.

Une future station-musée

Place des Martyrs, la future station-musée qui doit être inaugurée en novembre s’inspirera de musées italiens et grecs.

«Mais à Rome ou à Athènes, le musée présente des séquences particulières alors qu’ici, le visiteur pourra embrasser toute l’histoire d’Alger sur 2000 ans. C’est une fierté!», se réjouit M. Stiti.

Une partie des objets mis au jour sera ainsi exposée dans un musée classique, à l’extérieur, doté d’une ou plusieurs salles. Mais les vestiges immobiliers seront eux présentés dans un musée in situ, pour certains à plus de 7 mètres sous terre, et sur 1200 m2.

«Je suis impatiente de voir la station ouverte. Fini les désagréments des travaux, je pourrai circuler en métro et surtout visiter le musée avec mes deux petites-filles qui sont écolières», se félicite Aïcha, 70 ans, une «voisine» du chantier des fouilles.

Saïd, 50 ans, rêve maintenant «de visites guidées pour les jeunes, scolarisés ou pas». «Afin qu’ils puissent s’approprier le passé de notre ville plusieurs fois millénaire», explique cet enseignant d’histoire-géographie au lycée Emir Abdelkader.

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Découverte d’une cité et d’une nécropole vieilles de 7000 ans


L’Égypte ancienne ne cesse de nous surprendre avec tous ces secrets longtemps scellés dans le sable. Malgré les nombreuses découvertes de nouveaux surgissent du passé
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Découverte d’une cité et d’une nécropole vieilles de 7000 ans

 

Découverte

Photo Fotolia

Des archéologues ont découvert une cité et un cimetière antiques en Égypte datant de 5300 avant Jésus-Christ, a annoncé mercredi le ministère des Antiquités.

La cité et la nécropole – abritant vraisemblablement des hauts fonctionnaires – ont été découvertes en Haute-Égypte à quelque 400 mètres du temple de Séti 1er dans la cité antique d’Abydos, a affirmé le ministre Mahmoud Afifi. Elles dateraient de 5316 av. JC.

Les archéologues ont découvert des huttes, de la poterie et des outils en pierre, a-t-il précisé.

Il a également fait état de la découverte lors des fouilles de 15 grandes tombes – certaines même plus grandes que les tombes royales à Abydos – suggérant qu’elles abritaient les corps de figures importantes.

«Cette découverte pourrait éclairer de nombreuses informations sur l’histoire d’Abydos», souligne M. Afifi cité par un communiqué de son ministère.

Située à 550 km environ au sud du Caire et célèbre dans l’antiquité pour avoir abrité le tombeau d’Osiris, le dieu des morts, le site prédynastique d’Abydos est connu pour ses temples, notamment celui de Séti 1er et ses nécropoles.

L’Égypte regorge de sites archéologiques antiques qui ont longtemps attiré des millions de touristes, mais les visiteurs se font de plus en plus rares ces dernières années en raison de l’instabilité politique et des attaques djihadistes.

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Des dizaines de squelettes menottés retrouvés à Athènes


L’histoire change-t-elle vraiment ? Dans le passé aussi, il y avait des exécutions en masse. Ce fut la découverte à Athènes en Grèce d’une nécropole de plusieurs squelettes enchaînés
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Des dizaines de squelettes menottés retrouvés à Athènes

 

 

Des archéologues grecs tentent de résoudre le mystère entourant la découverte récente de 80 squelettes, les poignets menottés par des chaînes en fer, certains alignés les uns derrière les autres, dans une fosse commune à Athènes.

REUTERS

D’après les archéologues, il s’agirait de gens ayant été victimes d’une exécution de masse. Mais les scientifiques cherchent toujours à savoir qui sont ces personnes assassinées, comment elles ont pu arriver dans la fosse commune et pourquoi elles ont été enterrées avec une certaine marque de respect.

La nécropole de Falyron Delta, où se trouvent les 80 squelettes, a été découverte pendant la construction d’un opéra et d’une bibliothèque entre le centre-ville d’Athènes et le port du Pirée. Elle daterait d’une période comprise entre le 8e et le 5e siècle avant Jésus-Christ.

Certains squelettes sont alignés, en partie recouverts de sable; d’autres sont empilés les uns sur les autres, bras et jambes emmêlés, mâchoires ouvertes. Nombre d’entre eux ont les bras au-dessus de leur tête.

« Ils ont été exécutés, tous de la même manière. Mais ils ont été enterrés avec respect », explique la Dre Stella Chryssoulaki, qui dirige les recherches, lors d’une visite du site archéologique. « Ils ont tous les mains attachées par des menottes et la plupart d’entre eux sont très, très jeunes et étaient en très bonne santé quand ils ont été exécutés », ajoute-t-elle.

Les squelettes découverts à Athènes.

Les squelettes découverts à Athènes.   PHOTO : ALKIS KONSTANTINIDIS / REUTER

Un coup d’État

Les scientifiques espèrent que les analyses d’ADN révéleront les causes exactes de la mort de ces gens, qui fut manifestement violente.

La disposition ordonnée des corps suggère que les victimes étaient plus que des esclaves ou de simples criminels de droit commun.

Selon l’hypothèse la plus probable, il s’agirait de partisans de Cylon, un noble Athénien et champion olympique, qui a tenté de mener un coup d’État à Athènes en 632 avant Jésus-Christ, avec l’aide de son beau-père, le tyran de Mégare.

Le putsch a échoué. Cylon a réussi à se cacher dans un temple de l’Acropole avant de s’enfuir, mais ses partisans ont tous été tués.

« C’est une période de grande violence pour la société athénienne, une période où les aristocrates, les nobles se battent entre eux pour le pouvoir », rappelle Stella Chryssoulaki.

Le cimetière contient au total 1500 corps, dont ceux de nourrissons, enterrés dans des pots en céramique, ou d’autres d’adultes, brûlés sur des bûchers ou enterrés dans des cercueils en pierre

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