Un bouclier celtique d’une valeur ines­ti­mable décou­vert dans une tombe vieille de 2200 ans


Un magnifique bouclier vieux de plus de 2 000 ans qui aurait appartenu a un guerrier d’une tribu celte.

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Un bouclier celtique d’une valeur ines­ti­mable décou­vert dans une tombe vieille de 2200 ans


Crédits : MAP Archaeo­lo­gi­cal Prac­tice

par  Malaurie Chokoualé Datou

Ce bouclier est décrit comme « l’objet d’art celtique britan­nique le plus impor­tant du millé­naire » par l’ar­chéo­logue Mela­nie Giles de l’uni­ver­sité de Manches­ter, au Royaume-Uni.

Décou­vert dans la tombe d’un guer­rier celte vieille de 2200 ans, située près de la ville de Pock­ling­ton, dans le York­shire, il fascine les scien­ti­fiques. Son proprié­taire serait décédé vers 320–174 avant notre ère, précise The Inde­pendent.

Le fait que la tombe conte­nait des armes, un char avec des montures et des provi­sions, suggère que les tribus celtes de l’époque envi­sa­geaient un passage dans l’au-delà. Des acces­soires en cuir qui exis­taient autre­fois sur le bouclier de 75 cm ont disparu et le bouclier était lui-même dans un piteux état. Mais les conser­va­teurs·­rices lui ont redonné forme, et cette pièce est désor­mais consi­dé­rée comme ines­ti­mable par les archéo­logues.

Il faut dire qu’elle a bous­culé la croyance popu­laire qui dit que les boucliers en métal n’étaient utili­sés que pour les céré­mo­nies, et non au cours de batailles.

« Notre enquête remet cela en cause avec la preuve d’une bles­sure par perfo­ra­tion, typique d’une épée, dans le bouclier », explique l’ar­chéo­logue Paula Ware, du MAP Archaeo­lo­gi­cal Prac­tice, au Royaume-Uni. « Des signes de répa­ra­tions peuvent égale­ment être obser­vés, suggé­rant que le bouclier était non seule­ment vieux mais qu’il a sûre­ment été bien utilisé. »

Le travail sur les arte­facts présents sur ce site funé­raire décou­vert en 2018 va se pour­suivre, car beau­coup de ques­tions restent encore sans réponses. On ne sait par exemple pas encore comment ce guer­rier est décédé ni quelle était sa fonc­tion.

Source : The Inde­pendent

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Ces guer­riers écos­sais ont été enter­rés avec les crânes d’hommes tombés au combat



Une sépulture découverte en Écosse est assez surprenante dans son contenu. En plus des ossements d’un corps, ce qui est normal dans une tombe. Il y avait 6 crânes. Est-ce des têtes appartenant à sa famille ou ce qui à mon avis plus plausible serait comme des trophées de guerre ?
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Ces guer­riers écos­sais ont été enter­rés avec les crânes d’hommes tombés au combat


par  Adrien Gingold

La BBC révé­lait mercredi 4 septembre la récente décou­verte d’une tombe conte­nant les osse­ments de deux corps ainsi que six crânes

Les archéo­logues se posent de nombreuses ques­tions : la dispo­si­tion porte à croire que les têtes (retrou­vées frac­tu­rées) pour­raient être les victimes des deux guer­riers enter­rés.

D’autre part, le lieu de la sépul­ture pour­rait être en lien avec la fameuse guerre entre les clans Ross et MacKay, qui a fait des ravages dans la région de Easter Cross :

« Le fait que ces hommes aient été enter­rés avec quatre crânes autour de la tête est assez phéno­mé­nal. Cela ne ressemble à rien de ce qui a jamais été trouvé en Écosse ou même ailleurs en Grande-Bretagne. »

Les cher­cheurs s’en­thou­siasment et tout est alors possible :

« S’agit-il d’un père et de son fils, de deux frères, de deux amis, ou bien d’enne­mis ? »

Les analyses radio­car­bone et ADN devraient permettre de dater plus préci­sé­ment la décou­verte. Et peut-être de mieux comprendre ce qui a pu se passer.

Source : BBC

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Les guer­riers celtes utili­saient des boucliers d’écorce ultra-légers à l’âge du fer


À l’âge de pierre, il n’est pas par rare de trouver des boucliers en métal. Ils ont aussi trouvé des boucliers en écorce qui semblent plus efficaces que les autres, en plus d’avoir un atout appréciable, d’être légers.
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Les guer­riers celtes utili­saient des boucliers d’écorce ultra-légers à l’âge du fer

Crédits : ULAS

par  Mathilda Caron

En Angle­terre, des archéo­logues ont décou­vert un bouclier d’écorce utilisé par les guer­riers celtes, vieux de 2 300 ans, dans un champs au sud-est du comté de Leices­ter, rappor­tait le Guar­dian le 23 mai 2019.

Jusqu’à présent, toutes les décou­vertes archéo­lo­giques semblaient montrer que les guer­riers de l’âge du fer utili­saient un équi­pe­ment extrê­me­ment lourd, mais ce bouclier est d’une extrême légè­reté. Des dizaines de boucliers métal­liques ont été retrou­vés en Europe et ils pèsent géné­ra­le­ment aux alen­tours de trois kilo­grammes alors que celui-ci, fait en écorce, ne pèse que 600 grammes.

Au vu des traces de lames lais­sées sur ce bouclier, les experts tendent à dire qu’il serait plus effi­cace que ceux en métal ou en bois, car les lames avaient tendance à rebon­dir dessus. Pour que l’écorce devienne aussi résis­tante, les arti­sans ont travaillé de manière très sophis­tiquée, et le résul­tat est semblable à du caou­tchouc.

Le bouclier a été confié au British Museum, où les diffé­rents experts espèrent qu’il sera exposé d’ici l’an­née prochaine.

« C’est un objet phéno­mé­nal, l’une des décou­vertes les plus merveilleuses et impor­tantes de ma carrière », confie Julia Farley, conser­va­trice des collec­tions euro­péennes sur l’âge du fer.

Source : The Guar­dian

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Au temps des Vikings, les chevaux mâles avaient un statut particulier


Pour les Vikings, les chevaux mâles avaient un statut particulier. Lors de la mort d’un guerrier, le cheval mâle était sacrifié pour être enterré avec son maitre. Les femelles, étaient tout simplement manger. Ils n’ont trouvé aucune sépulture de femmes ou d’enfants et ne semble pas savoir ce qu’il faisait de leur corps.
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Au temps des Vikings, les chevaux mâles avaient un statut particulier

 

Sleipnir d'Odin cheval Islande Viking

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Sleipnir, le cheval d’Odin dans la mythologie scandinave. Crédits : Wikipédia

par Brice Louvet, rédacteur scientifique

Selon de récentes analyses menées dans des tombes islandaises, les hommes vikings étaient il y a environ 1 000 ans enterrés avec leurs chevaux mâles sacrifiés. Un statut différent semblait être accordé aux femmes et enfants vikings, ainsi qu’aux chevaux femelles. 

Sur les terres islandaises, une équipe de chercheurs de l’Université d’Oslo (Norvège) annonce avoir examiné 355 sépultures datant de la fin du neuvième siècle, jusqu’au début du onzième siècle. Dans le lot, 148 contenaient des restes de chevaux – 175 au total – abattus pour être enterrés avec leur maître probablement mort au combat. Compte tenu du nombre important de montures enterrées, les chercheurs ont tenu à en apprendre davantage sur ces anciens équidés.

« Il est raisonnable de croire qu’un Viking enterré avec son cheval devait exercer un certain pouvoir et une certaine influence. Nous avons donc souhaité en savoir plus sur ces chevaux », explique Albína Hulda Pálsdottir, principale auteure de l’étude.

Les mâles enterrés, les femelles mangées

Après analyses ADN, il en ressort que quasiment tous les chevaux enterrés étaient des mâles. Et tous ont été abattus dans la force de l’âge pour l’occasion, dans le but de reposer avec des hommes, eux aussi dans la force de l’âge

« Il est naturel d’imaginer que le massacre d’animaux mâles virils et, dans une certaine mesure, agressifs, devait faire partie d’un rituel funéraire destiné à conférer un statut et un pouvoir », note Rúnar Leifsson, co-auteur de l’étude publiée dans le Journal of Archaeological Science.

Aucune femme ni enfant n’ont été découverts dans les tombes, suggérant des rituels funéraires différents (étaient-ils incinérés ? coulés en mer ?).

Côté chevaux, l’analyse des restes de trois chevaux gisant à l’extérieur des tombes suggère qu’il s’agissait de femelles abattues pour être mangées. Les chevaux mâles, comme ailleurs en Scandinavie chez les Vikings, semblaient donc avoir un statut particulier comparé aux femelles.

« Dans l’ancienne mythologie nordique, les chevaux jouent un rôle important,explique Mathias Nordvig, de l’Université du Colorado à Boulder (États-Unis). Le plus remarquable est Sleipnir, le cheval d’Odin, qui a huit pattes. (…) Il existe également des liens étroits entre les chevaux et le dieu de la fertilité masculine Freyr. (…) Il existe de nombreux autres exemples de chevaux masculins associés aux dieux dans la mythologie nordique traditionnelle, poursuit le chercheur, et ils semblent tous suggérer la même idée, à savoir que les chevaux ont un statut élevé, sont liés aux guerriers et constituent le moyen de transport préféré des combattants se rendant au royaume de la mort ».

Source

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Pris pour un vampire, ce guer­rier enterré à l’âge du fer a été « re-tué » après sa mort


Des rituels assez glauques. Un squelette trouvé au Royaume-Uni a été re-tué soit pour une mort digne d’un guerrier ou soit qu’on a cru qu’il pouvait revenir des morts sur la forme d’un vampire. L’autre squelette n’est guère mieux car des chevaux vivants auraient été enterrer atteler a leur charriot puis décapiter … Cela laisse froid dans le dos.
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Pris pour un vampire, ce guer­rier enterré à l’âge du fer a été « re-tué » après sa mort

 

Crédits : David Keys

par  Ulyces

 

Les archéo­logues estiment qu’il avait entre 17 et 25 ans au moment de son décès. Dans le York­shire, au Royaume-Uni, les scien­ti­fiques ont décou­vert le mysté­rieux sque­lette de ce jeune guer­rier, qui aurait été tué une deuxième fois après sa mort, et même peut-être une troi­sième fois, rapporte le quoti­dien The Inde­pendent le 7 décembre 2018.

Cette tombe qui date du IIIe siècle avant J.C. montre en effet que des rituels parti­cu­liers ont été utili­sés pour enter­rer le jeune homme, peut-être suspecté d’être un vampire.

Après sa mort, son corps a ainsi été trans­percé par neuf lances et l’homme aurait reçu un coup de massue au milieu du front. Les scien­ti­fiques estiment que le combat­tant a pu mourir de causes natu­relles, et que ce rituel avait pour but de lui offrir une mort de guer­rier. L’autre hypo­thèse des scien­ti­fiques évoque un rituel visant à « neutra­li­ser » le corps du défunt, afin qu’il ne revienne pas à la vie sous la forme d’un zombie ou d’un vampire.

A 55 mètres de la tombe, un autre corps a été décou­vert par les archéo­logues. Il s’agit d’un homme plus âgé, qui a été enterré avec sa chariote et ses deux chevaux. Les scien­ti­fiques estiment que les animaux étaient encore en vie, atte­lés au chariot, lorsqu’ils ont commencé à être recou­vert de terre. Ils auraient ensuite été déca­pi­tés, et leurs têtes placées devant la tombe, pour la garder.

Un rituel « spec­ta­cu­laire », qui n’avait « jamais été vu aupa­ra­vant », souligne Paula Ware, membre de l’équipe des archéo­logues.

Source : The Inde­pendent

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Les Gaulois embaumaient les têtes de leurs ennemis vaincus!


Je n’imaginais pas les Gaulois de cette façon. Après une bataille, ils coupaient les têtes des vaincus, les amenaient sur leur cheval pour les momifier et les exposés devant leur portes de maison. Une triste époque
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Les Gaulois embaumaient les têtes de leurs ennemis vaincus!

 

Têtes coupées

Reconstitution du dépôt d’armes et de têtes coupées du site du Cailar, dans le Gard, et ses trophées impressionnants.

CRÉDITS: DAVID GEOFFROY (COURT-JUS PRODUCTION), L. PERNET ET R. ROURE

Par Bernadette Arnaud

Les auteurs grecs et latins ont décrit la macabre pratique des têtes coupées chez les Celtes. De nouveaux travaux révèlent celle de leurs momifications !

Têtes coupées. Dans sa Géographie, l’auteur grec Strabon (63 av.J.C – 24 ap.J.C) rapportait que les Celtes*, peuples de farouches guerriers, se livraient à de redoutables pratiques… Un rite impressionnant était en effet de trancher la tête des vaincus à la fin des batailles!

L’historien raconte ainsi qu’« au retour du combat, ils attachaient les têtes de leurs ennemis à l’encolure de leurs chevaux pour, une fois rentrés chez eux, les enclouer devant leurs portes… » ; à l’entrée de bâtiments publics, ou des maisons. Des représentations gravées ou sculptées de ce rituel des têtes coupées se retrouvent dans tout l’art celte de l’Age du Fer.

Sculpture de têtes coupées celtes, retrouvées sur l’oppidum d’Entremont (Provence), en 1877. ©Leemage/AFP

Depuis quelques décennies, des découvertes archéologiques ont attesté ces comportements à Roquepertuse (Bouche-du-Rhône), Entremont (Provence), ou Ribemont-sur-Ancre (Somme) –y compris de crânes transpercés d’énormes clous. Mais l’archéologue Réjane Roure et son équipe de l’UMR 5140 -CNRS/LaBex Archimède de l’Université Paul-Valery Montpellier 3, viennent de faire une découverte majeure au Cailar, au sud de Nîmes (Gard) : l’embaumement de têtes-trophées ! Parmi plus de 2800 ossements, cet autre comportement évoqué dans l’Antiquité a pu être identifié.

Crâne cloué, d’Ullastret (Catalogne). ©Arxiu Museu d’Arqueologia de Catalunya-Ullastret

Dans un article publié dans la revue Journal of Archaeological Science*, les spécialistes dévoilent avoir analysé chimiquement –par spectromètre de masse et chromatographie en phase gazeuse– des crânes exhumés sur le site du Languedoc, occupé par des populations Celtes dès le IV/IIIe siècle avant notre ère.

 Et avoir ainsi constaté, sur une dizaine d’échantillons « la présence de biomarqueurs de résine de conifère et des molécules organiques de composés aromatiques obtenus après chauffage, des substances diterpénoïdes », indique Réjane Roure jointe par Sciences et Avenir.

Restes humains de « têtes coupées »  retrouvées sur le site archéologique du Cailar, dans le Gard. ©Fouille Programmée Le Cailar-UMR5140-ASM

Ce qui confirme, pour la première fois, les récits des historiens antiques décrivant il y a plus de 2000 ans que les Celtes:

« oignaient d’huile de cèdre [les têtes] et les exhibaient à leurs hôtes, refusant de les rendre même en échange de leur poids en or » !

Ces « butins » momifiés -après soustraction des parties molles (langues, cerveau), étaient ensuite sauvegardés dans des caisses transmises de générations en générations.

Guerriers celtes de Roquepertuse (Bouches-du-Rhône). ©L.Damelet / CNRS

« Par la conservation de la partie la plus symbolique de l’individu, ces comportements étaient sans doute une forme d’hommage au vaincu tout en représentant de façon très concrète, la valeur du guerrier vainqueur », ajoute Réjane Roure. 

D’abord révulsé par ce spectacle qu’il avait vu dans bien des endroits lors d’un voyage en Gaule, le savant grec Poseidonios, témoin oculaire, avait reconnu s’y être accoutumé par la suite « en le supportant avec sérénité » ! C’est aux Romains que l’on doit d’avoir mis un terme à cette pratique.

VIDEO: « Quand les Gaulois perdaient la tête : enquête archéologique sur les « têtes coupées » », réalisé par David Geoffroy, L. Pernet, L. Roure, Cours-jus Production

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Des poignards en os humains très prisés


Des poignards fait avec un fémur humain qui était soit le père du guerrier ou un autre membre de la communauté respecté aurait selon l’époque le pouvoir de la personne dont l’os avait servi à la fabrication en Nouvelle-Guinée. Le but était donc de tuer des gens en vue d’un festin cannibalisme.
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Des poignards en os humains très prisés

 

Longues et pointues, les armes étaient finement décorées,... (Photo Agence France-Presse)

 

Longues et pointues, les armes étaient finement décorées, incisées de dessins abstraits et figuratifs, pour susciter un sentiment de respect et d’admiration.

PHOTO AGENCE FRANCE-PRESSE

Agence France-Presse
Paris

 

En Nouvelle-Guinée, les hommes fabriquaient avec le plus grand soin des armes à partir des fémurs de leur père ou «d’un autre membre de la communauté très respecté», selon une étude publiée mercredi dans Royal Society Open Science.

Ces poignards (ou dagues) étaient utilisés jusqu’au XXe siècle pour frapper l’adversaire «lors de corps à corps», pour «achever des victimes blessées», voire pour immobiliser les prisonniers en vue du prochain banquet cannibale.

Longues et pointues, les armes étaient finement décorées, incisées de dessins abstraits et figuratifs, pour susciter un sentiment de respect et d’admiration.

Pour les armes les plus prestigieuses, celles à partir d’os humains, le guerrier pouvait revendiquer les pouvoirs de l’homme dont l’os avait été utilisé, explique l’étude.

Ces dernières armes, rares et précieuses, avaient droit à une attention toute particulière lors de leur fabrication pour résister à bien des combats.

Car la dague servait non seulement à perforer les artères de la victime, mais également, en faisant pression, à lui briser le cou, précise l’étude.

D’autres poignards, réalisés en os de casoar (des volatiles qui peuplent actuellement l’Australie, connus pour leur capacité à abattre un homme d’un seul coup de patte), ne présentent pas une fabrication aussi soignée. Pourtant les chercheurs ont démontré que les os de casoar offraient la même robustesse que les os humains, mais sans la dimension symbolique.

Pour éviter que les poignards en os humain ne se brisent lors du combat, «les hommes leur donnaient une forme légèrement différente, avec une plus grande courbure» que ceux en casoar, explique le coauteur de l’étude, Nathaniel J. Dominy, du Dartmouth College aux États-Unis.

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Ce guerrier médiéval avait remplacé sa main amputée par une lame de couteau


Imaginer l’amputation au temps médiéval sans anesthésie, sans anti-douleur ouf ! Les archéologues, on trouve en Italie un guerrier lombard qui était amputé d’un bras. Ils ne savent pas trop si c’est la suite d’une infection ou un combat, mais il avait une bien drôle de prothèse pour remplacer sa main, un couteau. Très pratique pour un guerrier
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Ce guerrier médiéval avait remplacé sa main amputée par une lame de couteau

 

Crédits : Micarelli et al./Journal of Anthropological Sciences

par  Nicolas Prouillac

Une nécropole lombarde, découverte dans le nord de l’Italie à proximité de la commune de Povegliano Veronese, a réservé aux archéologues une surprise de taille.

Parmi les centaines de squelettes qu’ils y ont retrouvés, l’un d’eux appartenait à un homme qui, amputé de la main droite, s’était fait poser une prothèse terminée par une longue lame de couteau. La chercheuse Ileana Micarelli, de l’université de Rome « La Sapienza », et son équipe révèlent cette trouvaille excitante dans une étude parue dans le Journal of Anthropological Sciences.

L’homme aurait vécu entre le VIe et le VIIIe siècle et serait décédé avant d’avoir soufflé ses 50 bougies. Les observations des chercheurs les ont conduits à conclure qu’il avait perdu sa main suite à un traumatisme contondant.

S’il est impossible de déterminer avec précision la nature du choc, il est possible « que le membre ait été amputé pour des raisons médicales », indique Ileana Micarelli dans l’étude.

Peut-être avait-il souffert d’une grave fracture après une chute ayant rendu la chirurgie inévitable.

« Mais compte tenu de la culture guerrière des Lombards, il n’est pas exclu qu’il l’ait perdu au combat. »

Ce dont on est sûr, c’est que la lame mortelle qui a remplacé sa main ne lui servait pas qu’à couper le beurre. Il la portait vraisemblablement depuis longtemps au moment de sa mort. La prothèse a été retrouvée sur son torse, assortie d’une sangle et de matériau organique décomposé – probablement du cuir. Un examen approfondi des dents et de l’épaule de la dépouille indique que l’homme nouait la prothèse avec les dents, en tirant sur la sangle de cuir assez fort pour finir par s’en abîmer les dents.

Face à une telle découverte, on est tenté d’imaginer les nombreuses aventures et rixes auxquelles ce guerrier médiéval qui devait impressionner ses pairs a pu prendre part. Mais pour les archéologues, sa longévité est surtout le signe d’une communauté très unie. 

« La survie de cet homme lombard témoigne du sens de la communauté, du soutien familial et de la grande valeur [que les Lombards] accordaient à la vie humaine », conclut Micarelli.

Source : Journal of Anthropological Sciences

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Le Saviez-Vous ► Connaissez-vous le Kuru ?


Le Kuru attaquait surtout des femmes d’une tribut de la Nouvelle-Guinée qui consommaient le cerveau d’un guerrier qui s’est distingué. Puis il eut la tremblante chez le mouton et la maladie de la vache folle que plusieurs d’entre nous ont entendu parler ainsi que le prion. C’est quatre maladies ont des points communs que grâce à la recherche, elles sont maintenant rarement présente dans le monde
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Connaissez-vous le Kuru ?

 

JOHN CRUX PHOTOGRAPHY VIA GETTY IMAGES

Jacques Beaulieu

Chroniqueur et communicateur scientifique

Connaissez-vous le Kuru ?

Jusqu’au milieu des années 1950 existait un rituel funèbre dans une tribu de la Nouvelle-Guinée. Pour conserver l’intelligence et la force d’un guerrier qui s’était particulièrement distingué, lorsque ce dernier mourait, les femmes mangeaient son cerveau qu’elles apprêtaient sous forme d’une soupe grisâtre et donnaient les muscles du héros aux hommes. Ainsi espérait-on léguer ces vertus aux autres membres de la tribu. Autre particularité de cette tribu, une maladie unique en son genre qui affectait surtout les femmes : le kuru. En quelques mois, des signes de paralysie apparaissaient puis suivaient une démence et finalement la mort.

En 1954, la Grande-Bretagne adopte une loi interdisant toute forme de cannibalisme sur ses territoires et le kuru disparaît. Pendant les 30 années qui suivirent, on n’entendit plus parler du Kuru.

L’encéphalite spongiforme

Puis, en 1982, un chercheur américain, Stanley Prusiner, qui étudiait certaines maladies du cerveau, établit un lien entre une maladie du mouton, une autre du bœuf et le kuru. En fait, dans les trois cas, si on observait le cerveau d’un sujet décédé de ces affections, celui-ci était fortement endommagé. En fait, le cerveau ressemblait alors à une éponge, d’où le nom d’encéphalite (inflammation du cerveau) spongiforme (forme d’une éponge). Or des encéphalites spongiformes, on en retrouve chez le mouton atteint d’une maladie appelée : la tremblante du mouton, chez les bovins, dans les cas de la maladie de la vache folle, et chez les humains dans une maladie rare décrite par deux chercheurs allemands dans les années 1920: la maladie de Creutzfeldt-Jacob. Prusiner découvrit même l’agent infectieux responsable de la transmission de la maladie. Il le baptisa Prionpour : Protéine Infectieuse. Ses travaux sur des hamsters l’amènent à prouver qu’il ne s’agit ni d’une bactérie, ni d’un virus, mais plutôt d’une protéine qui est à la source de l’infection. C’est une première dans le monde médical et en 1997, il se voit attribuer le prix Nobel de médecine pour sa découverte. Mais qu’est-ce donc que ce fameux prion ?

Un nouvel ennemi : le prion

Supposons que vous disposez d’une boule de plasticine et que vous la façonnez sous la forme d’un carré. Vous avez toujours la même substance, mais dans une forme différente. Si votre boule s’insérait dans un trou rond, sa nouvelle forme ne pourra plus entrer dans le même orifice. La protéine infectieuse du prion est en fait une protéine que l’on retrouve à la surface des cellules nerveuses, mais cette protéine a adopté une nouvelle forme qui fait qu’elle ne peut plus occuper la place qu’elle avait. Elle s’accumule donc sous forme de plaques à la surface des cellules nerveuses et entraîne ainsi la mort de ces cellules. La PrP (pour Protéine du Prion), transmet sa capacité de prendre une nouvelle forme aux protéines normales du sujet atteint. Mais comment se transmet-elle ? C’est ici que notre histoire du Kuru devient palpitante : elle peut se transmettre en mangeant des substances cérébrales atteintes et même par simple contact avec ces substances.

Le mode de transmission

La transmission chez les animaux trouvait donc une explication. Pour des besoins de production rapide, on avait pris l’habitude d’incorporer aux moulées que l’on servait aux animaux des restes d’autres animaux morts. Tous les abats non utilisables pour la consommation étaient broyés, desséchés et incorporés aux céréales. Ainsi, les moutons contractaient la tremblante du mouton et les bœufs, la vache folle. Chez les humains, une hormone de croissance était administrée dans certains cas. Cette hormone provenait d’une glande située dans le cerveau, la glande hypophyse. Dans d’autres cas, la maladie de Creutzfeldt-Jacob survenait après une greffe de cornée transmise par des instruments contaminés. Maintenant que l’on sait comment désinfecter adéquatement ces instruments et que les hormones de croissance sont synthétiques (elles ne sont plus fabriquées à partir des hypophyses), ces types de contamination n’ont plus cours. La maladie de Creutzfeldt-Jacob est très rare (1 cas sur 1 000 000) et affecte généralement des personnes âgées. Mais durant l’épidémie de la vache folle en Angleterre, des jeunes adultes (20-30 ans) décédèrent de cette maladie, laissant présager une transmission potentielle de l’animal infecté à l’homme.

Et l’élimination

En réalité, une série de mesures mirent cette maladie en échec: cessation de toute forme de cannibalisme, surveillance ce qui est incorporé dans les moulées animales, administration d’hormones de croissance synthétiques, désinfection adéquate des instruments utilisés lors d’une greffe de cornée et élimination toutes les bêtes atteintes dans le bétail destiné à la consommation. Comme quoi, la recherche scientifique permet de belles réalisations.

http://quebec.huffingtonpost.ca

Le Saviez-Vous ► 3 armures célèbre de l’Histoire


À travers l’Histoire, les armures ont été créées pour protéger le corps pour les guerriers et les chevaliers. Me semble que cela devait être défi de porter ces protections pour éviter la mort..
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3 armures célèbre de l’Histoire

 


Allemagne, 16e siècle
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Source)

 Les armuriers, dédiée à ce très ancien métier qu’était la forge. Épées, couteaux, boulets de canon… la forge est un métier complexe et pourtant essentiel depuis l’Antiquité afin de certes fabriquer des armes, mais aussi afin de bien protéger les hoplites, les guerriers et les chevaliers au combat en fabriquant également les armures. Profitons de l’occasion pour nous intéresser brièvement à trois armures célèbres de l’Histoire.

1- L’armure de Dendra, XVe siècle av. J.-C. :


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Source)

Les plus anciennes armures de l’Histoire ressemblaient très peu à ce que nous voyons dans les films de nos jours. Oubliez en effet les morceaux qui étaient forgés de manière à bien épouser les bras, le torse ou les jambes des combattants à l’époque des guerriers mycéniens! Ancêtres des Grecs qui ont colonisé et développé des cités-États autour de la Mer Égée, les Mycéniens étaient une civilisation guerrière qui protégeait ses populations tant par d’impressionnants palais-forteresses que des armées bien entraînées entre les années 1600-1200 av. J.-C. environ.


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Source)

Bien que nous connaissions la nature guerrière de cette civilisation, nous avons très peu d’exemples d’armures de cette époque. C’est ce qui rend celle découverte sur le site archéologique de Dendra si unique! Cette armure, faite de plusieurs lattes de bronze martelées par un forgeron et formant une protection relativement rigide autour du corps du guerrier, a été découverte en 1960 par des archéologues suisses. Elle nous montre que les guerriers mycéniens étaient quelque peu limités dans leurs mouvements avec ce type d’armure et que la tête était à l’époque protégée… par un casque en dents de sangliers!

2- Le destin tragique du roi Henri II :


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Sources)

Le roi de France Henri II a possédé quelques superbes armures au XVIe siècle, dont celle-ci, réalisée par des armuriers milanais vers l’an 1536. Armure royale, elle est faite de fer dit damasquiné, soit avec des incrustations d’argent et les lettres H pour Henri et C pour sa femme, Catherine de Médicis, sont intégrées dans les complexes décorations. 


Gravure allemande du XVIe siècle illustrant l’accident d’Henri II
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Source)

Malheureusement pour lui, l’armure et le casque portés lors d’une joute organisée le 30 juin 1559 à Paris pour célébrer le mariage de sa fille avec Philippe II d’Espagne, n’ont pas pu le protéger d’un accident fatal. Bien qu’encore en forme à l’âge de 44 ans, il a subi en effet ce jour-là une blessure dont il mourut quelques jours plus tard, soit le 10 juillet. Son adversaire, Gabriel de Lorges, comte de Montmorency, l’avait blessé accidentellement à l’œil avec sa lance, qui est passée à travers le casque, une blessure qu’aucun médecin, même pas le célèbre Amboise Paré, n’a hélas réussi à soigner.

L’évolution corporelle d’Henry VIII d’Angleterre :


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Source)


Amure de 1520

(Source)

Les armures du roi Henry VIII d’Angleterre (1509-1547) sont elles aussi passées à l’histoire en raison non seulement de la qualité exceptionnelle de leur conservation, mais aussi parce qu’elles témoignent de la constante prise de poids du souverain entre l’âge de 23 ans et 55 ans. En effet, si Henry VIII est connu pour ses six épouses, son mode de vie faste et son amour de la nourriture, ses changements corporels au gré des décennies font encore les manchettes de nos jours.


Armure de 1540
Photo :
Gary Ombler/Royal Armouries

Cette armure en particulier retient l’attention car elle présente une coquille proéminente à l’entre-jambe, ce qui était peu commun pour les armures de cette époque. Constamment inquiet quant aux rumeurs sur son manque de virilité car il avait de la difficulté à enfanter des héritiers mâles, Henry VIII a, tant dans ses tableaux que sur cette armure, constamment mis ses organes génitaux en évidence afin de démontrer sa vigueur. Henry VIII avait à son service parmi les meilleurs armuriers d’Europe, qui sont su travailler avec son physique grossissant au fil du temps afin de lui faire des armures de grande qualité… qui protégeaient absolument toutes les parties de son anatomie!

Si les armuriers travaillaient avant tout pour fournir des armes et des armures de qualité à leurs clients, il n’en demeure pas moins qu’ils étaient aussi de grands artistes! 

Spécialisée en histoire ancienne, Evelyne Ferron

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