Le squelette d’un homme brisé par la roue de la torture mis au jour en Italie


Quelle barbarie au temps du Moyen-Âge ! Les archéologues on trouver parmi les ossements à Milan un squelette qui aurait subit les pires tortures. Il avait entre 17 et 20 ans, il aurait eu ses os brisés, puis subit une décapitation raté pour finir sur le supplice de la roue. Ceux qui était torturés avaient généralement commis des actes graves … comme la peste noire, oui la peste, l’ignorance de la propagation de la peste a fait des victimes innocentes. Quoique ce jeune homme ait peut-être été torturé pour son aspect physique, il était différent …
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Le squelette d’un homme brisé par la roue de la torture mis au jour en Italie

Le squelette d'un homme brisé par la roue de la torture mis au jour en Italie© Bettmann / Contributeur / Getty

Par Chloé Gurdjian

Le jeune homme, qui avait entre 17 et 20 ans au moment de sa mort, a été découvert en Italie. Il s’agit, selon les scientifiques, du pire cas de victime de la roue de la torture jamais étudié.

Des archéologues viennent de mettre au jour 57 squelettes, datant de l’empire romain au XVIe siècle. Parmi ces ossements, trouvés sous San Ambrogio Square, à Milan, un squelette se distingue particulièrement. Il s’agit d’un jeune homme, qui aurait souffert d’une mort particulièrement atroce. Des analyses radiochimiques dévoilent qu’il a vécu entre 1290 et 1430, et avait entre 17 et 20 ans au moment de son décès. Les traces de blessures et les deux boucles d’attache trouvées à côté de lui suggèrent qu’il est mort, les os brisés par la roue de la torture. Au Moyen-Age, de nombreux condamnés ont été suppliciés par ce biais. Le condamné était d’abord écartelé, avant de rester exposé sur la roue jusqu’à sa mort. Il pouvait également être torturé, attaché à la roue, qui pouvait en plus tourner.

Selon les chercheurs qui ont découvert le squelette, il s’agit du pire cas de torture jamais trouvé, comme ils le racontent au Journal of Archaeological Science. Les os des jambes et des bras du jeune homme étaient brisés de manière nette, il a également été poignardé dans le dos, avant de subir une décapitation ratée, la roue arrivant comme moyen de supplice final.

Il n’existe que peu d’exemples archéologiques de victime torturées sur une roue. Cette méthode était réservée aux gens qui avaient commis les pires crimes, comme répandre la peste noire. Mais les scientifiques pensent que le jeune homme a été tué pour une toute autre raison : son apparence physique. Il mesurait 10 cm de moins que la moyenne et ses dents étaient très proéminentes. L’hypothèse est qu’il aurait servi de bouc-émissaire à la population, accusé d’être la cause de problèmes.

« Cette affaire décrit pour la première fois les restes d’une victime de la roue et souligne l’importance de l’archéologie et de l’anthropologie pour reconstituer les cas de violation des droits de l’homme dans le passé », concluent les chercheurs.

https://www.geo.fr/

Inde : une fillette de 3 ans violée et décapitée


En 2016, il y avait 20 000 viols d’enfants en Inde. Il n’y aurait pas d’autres chiffres officiels depuis 4 ans. Est-ce que cela a diminué ou pas ? Un viol est un viol de trop, un viol d’un enfant est abominable et l’Inde ne semble pas agir pour arrêter ce fléau. Ce n’est pas des hommes qui ont enlever une petite fille de 3 ans pour la violer et l’a décapité, mais des monstres. Et que fait la justice pour ces enfants ? Bien que la peine de mort est supposée d’être appliquée en cas de viol d’enfants, il semble que cette sentence soit rare.
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Inde : une fillette de 3 ans violée et décapitée

Des manifestantes lors d'un rassemblement en Inde dénonçant... (PHOTO TAUSEEF MUSTAFA, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE)


Des manifestantes lors d’un rassemblement en Inde dénonçant les viols, en avril 2018.

PHOTO TAUSEEF MUSTAFA, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE

Agence France-Presse
New Delhi

Trois hommes ont été arrêtés en Inde en lien avec le viol et la décapitation d’une fillette de trois ans, a annoncé jeudi la police, nouveau cas de violences sexuelles sur mineurs dans le pays d’Asie du Sud.

Les forces de l’ordre ont découvert mardi le torse sans tête de la petite fille près d’une usine de la ville de Jamshedpur, dans l’État pauvre du Jharkhand.

« La fille a été enlevée la semaine dernière tandis qu’elle dormait à côté de sa mère sur un quai de gare », a déclaré à l’AFP Noor Mustafa Ansari, un responsable de la police ferroviaire.

« Elle a été violée et décapitée et son corps nu a été jeté dans des buissons. Nous avons déployé des équipes de recherche pour trouver la tête manquante », a-t-il ajouté.

Un homme présenté comme l’amant de la mère fait partie des personnes interpellées. Il aurait ordonné aux deux autres hommes d’enlever la petite fille.

Une foule en colère a essayé d’attaquer les suspects avant que la police ne les emmène.

L’Inde présente un piètre bilan en matière de violences sexuelles sur mineurs, avec près de 20 000 viols d’enfants enregistrés en 2016, selon les derniers chiffres officiels disponibles.

Selon l’ONU, une victime de viol sur trois en Inde est mineure. Près de la moitié des agresseurs sont connus des victimes.

Le gouvernement indien a rendu l’année dernière le viol d’un mineur de moins de 12 ans passible de la peine de mort. Les exécutions sont toutefois rarissimes en Inde.

https://www.lapresse.ca/

Des preuves de décapitations de masse découvertes à Jérusalem


La politique du passé et du présent, elle a beaucoup de sang sur les mains. À Jérusalem, le roi de Judée Alexandre Jannée qui a vécu avant JC, a fait mourir beaucoup de personnes par crucifixion et d’autres par décapitation qu’il jugeait des opposant a sa politique. Peu importe l’âge et le sexe des victimes
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Des preuves de décapitations de masse découvertes à Jérusalem

 

crânes squelette

 

Crédits : iStock

par Brice Louvet

Une équipe d’anthropologues annonce avoir découvert à Jérusalem, dans une citerne à eau, les restes décapités d’hommes, de femmes et d’enfants. Tous ont vraisemblablement été massacrés il y a environ 2 000 ans.

Le règne du roi de Judée Alexandre Jannée (103–76 av. J.-C.) – particulièrement sanglant – fut le théâtre d’une guerre civile brutale qui aura duré près de six ans. Le roi aurait alors ordonné la crucifixion de quelque 800 opposants politiques, selon des interprétations de textes tirés des manuscrits de la mer Morte. Plusieurs centaines d’autres auraient également été décapités. Les restes ici découverts semblent ainsi concorder avec les récits. Une équipe d’anthropologues explique en effet avoir découvert dans une ancienne citerne les restes de 125 hommes, femmes et enfants, tous visiblement décapités il y a environ 2 000 ans. Des os d’embryons retrouvés suggèrent que les femmes enceintes n’ont pas été épargnées. Des ossements carbonisés auraient également été découverts.

« Nous avons retiré de la fosse plus de 20 vertèbres cervicales, qui ont été coupées par une épée, a déclaré l’anthropologue de l’Autorité israélienne des Antiquités, Yossi Nagar. Nous avons découvert dans les fosses des corps et des parties de corps de nourrissons et d’adultes, femmes et hommes, probablement victimes d’un massacre brutal ».

« Il est dit, dans les récits historiques, que le roi a capturé et tué un grand nombre de ses opposants juifs – ainsi que leurs fils et leurs épouses, sous leurs yeux, poursuit Kfir Arbiv, anthropologue à l’Autorité israélienne des Antiquités et principal instigateur de ces recherches. Sur les os qui ont été déchargés dans la citerne ont été retrouvées d’innombrables traces de coupures à l’épée, non seulement au niveau du cou mais aussi à la mâchoire inférieure, et même parfois à la base du crâne, ce qui indique une décapitation ».

La découverte, macabre, a été présentée lors de la 12e conférence annuelle sur les nouvelles études en archéologie de Jérusalem et sa région, tenue il y a quelques jours à l’Université hébraïque de la ville.

Source

https://sciencepost.fr/

Mordu par une tête de crotale décapité, ce Texan a failli y rester


Jardiner fait du bien, mais pas quand il y a un serpent dans les parages. Même décapité, une tête de serpent peut être dangereuse pendant au moins 12 heures.
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Mordu par une tête de crotale décapité, ce Texan a failli y rester

 

Crédits : pixabay

par  Mehdi Karam

 

En pleine session de jardinage, un serpent à sonnettes a tapé l’incruste dans le jardin de cet homme. Il pensait avoir gagné son duel après l’avoir décapité à l’aide d’une pelle

 Seulement, rapporte Gizmodo le 6 juin, lorsque le Texan a tenté de ramasser la tête de sa victime en guise de trophée, celle-ci, toujours consciente, l’a mordu avant de libérer une dose potentiellement mortelle de venin. Plot twist.

Conduit précipitamment aux urgences par son épouse, l’homme est aujourd’hui en convalescence, après avoir ingéré 26 flacons d’antivenin. Sa fonction rénale est faible, mais stable.

« C’est une erreur classique. Les gens ne réalisent pas que les mammifères et les reptiles fonctionnent différemment », explique la Pr Leslie Boyer, de l’université de l’Arizona. « La tête d’un crotale, même coupée, peut continuer à fonctionner, y compris ses glandes à venin, longtemps après la décapitation. »

 Selon elle, cette survie du corps et de la tête peut durer jusqu’à 12 h.

Source : Gizmodo

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Cette guêpe décapitée ramasse sa tête et s’envole avec


On ne sait pas trop comment cette guêpe a perdu sa tête. Curieusement, elle a survécu et cherche a agripper sa tête pour et s’envoler. Il semble que les guêpe un des sortes de cerveaux secondaire dispersé dans leur corps, ils sont appelés ganglions, cela leur permet de survivre et de voler. Le hic, il sera compliqué pour elle de se nourrir
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Cette guêpe décapitée ramasse sa tête et s’envole avec

 

Le FBI résout l’énigme d’une momie vieille de plus de 4000 ans


On sait que le FBI comme tout autres organisme policiers cherche a trouver l’identité d’individu non identifié. L’ADN est un précieux atout. Ils ont réussi à trouver l’ADN d’une tête momifié qui confirmé que c’était un gouverneur qui a régné il y a 4 000 ans en Égypte.
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Le FBI résout l’énigme d’une momie vieille de plus de 4000 ans

 

Crédits : Museum of Fine Arts, Boston

par  Clara Lalanne

D’après Live Science, une équipe médico-légale du FBI a réussi à percer le mystère entourant une momie égyptienne qui fascinait les scientifiques depuis plus d’un siècle.

Comme l’explique un article publié dans la revue Genes le 1er mars dernier, l’analyse ADN novatrice menée par les chercheurs a en effet permis d’identifier le propriétaire d’une étrange tête décapitée.

En 1915, un archéologue américain du nom de George Andrew Reisner avait été envoyé en Égypte pour une mission de l’université Harvard et du Musée des Beaux-Arts de Boston. Lors de ses recherches près de Minya, dans la vallée du Nil, il avait ainsi découvert une nécropole enfouie à plus de dix mètres sous la surface, appelée Deir-El-Bersha. Plus de 4 000 ans après sa construction, la chambre avait été pillée de ses richesses mais contenait toujours de précieux objets, dont plusieurs cercueils en bois richement décorés. Sur l’un d’entre eux se trouvait une simple tête, décapitée et momifiée, alors que le reste du corps, sans bras ni jambes, avait été abandonné dans un coin de la salle.

Cette tête momifiée a été ramenée aux États-Unis, puis exposée peu après au Musée des Beaux-Arts de Boston. Selon les inscriptions inscrites sur le cercueil, elle aurait appartenu à Djehutynakht, « Chef suprême du nome du Lièvre », administrateur du territoire égyptien du Lièvre autour du XXe siècle av. J.-C. Toutefois, les gravures expliquent également que l’homme avait été enterré avec sa femme – nommée elle aussi Djehutynakht. Cette ambiguïté a poussé les scientifiques à débattre pendant de longues années sur son identité, d’autant que le visage avait été altéré par le processus de momification.

Museum of Fine Arts, Boston

Cent ans plus tard, en 2018, le mystère de Deir-El-Bersha n’a pas cessé d’attiser la curiosité des archéologues ; et des progrès dans l’extraction de l’ADN ont permis de conduire une nouvelle analyse de cette momie. Comme le raconte le New York Times, c’est une équipe très spéciale qui s’est en chargée : l’unité médico-légale du FBI. Dirigés par le Dr Odile Loreille, légiste du Bureau, ils ont ainsi procédé à l’extraction du matériel génétique de la momie, une tâche très complexe. Et grâce à de la poussière récupérée dans sa dent et un mélange chimique servant à amplifier l’ADN, l’opération s’est soldée par un succès.

« Honnêtement, je ne m’attendais pas à ce que cela fonctionne ! Nous pensions qu’il n’était pas possible d’obtenir de l’ADN à partir de restes égyptiens », a déclaré Loreille.

En connectant les données ADN à un logiciel d’analyse d’informatique, la chercheuse a donc réussi à prouver que l’ADN provenait d’un homme, et que la tête serait à priori celle de l’ancien gouverneur. C’est une grande première réalisée par le FBI, et cette méthode d’analyse permettra sans doute d’étudier de nombreuses autres momies à l’avenir. Mais d’ici là, il reste toujours un autre mystère à éclaircir : pourquoi Djehutynakht a t-il été décapité ?

Source : Genes, Live Science, New York Times

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Ce poulet thaïlandais est toujours vivant 10 jours après avoir perdu sa tête


Encore une histoire glauque, car ce n’est pas la première fois qu’une poule survit en ayant la tête décapitée. C’est arrivé en 1945 aux États-Unis. Pour ce poulet de la Thaïlande, le vétérinaire ne sait pas comment il a perdu sa tête, mais il survit quand même en étant nourri par le cou. C’est des moines qui l’on adopté pour lui offrir une vie tranquille
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Ce poulet thaïlandais est toujours vivant 10 jours après avoir perdu sa tête

 

par  Clara Lalanne

Un poulet défiant la mort est en train de devenir le héros de la province de Ratchaburi, en Thaïlande. Comme le rapportait Khaosod le 26 mars 2018, l’animal a eu la tête coupée il y a plus d’une semaine, mais il n’est pas mort pour autant.

L’histoire de ce poulet, relayée par un internaute appelé Noppong Thitthammo, a été massivement partagée sur les réseaux sociaux thaïlandais la semaine passée. Thitthammo racontait qu’une vétérinaire du district de Mueang Ratchaburi, appelée Supakadee Arun Thong, avait pris soin de lui en l’alimentant par le cou et en le soignant avec des antibiotiques. Toutefois, personne ne pensait qu’il survivrait aussi longtemps, et au fur et à mesure que les jours passaient, il est devenu un véritable phénomène sur les réseaux sociaux. Beaucoup ont pensé qu’il s’agissait même d’un canular, avant qu’une vidéo ne vienne confirmer son incroyable histoire.

Personne ne sait ce qui est arrivé à l’animal. D’après le vétérinaire, il a probablement été attaqué par un animal prédateur, qui l’a laissé pour mort. Et malgré cette décapitation qui aurait du lui être fatale, il a réussi à survivre. Encore plus surprenant, il est toujours capable de se tenir debout et de marcher. Ce n’est toutefois pas la première fois que cela se produit : aux États-Unis, un poulet sans tête nommé Mike était lui aussi devenu une célébrité en 1945 pour avoir survécu pendant plus de 18 mois sans sa tête.

Ce poulet dénommé Mike a vécu 18 mois après que sa tête ai été coupée avec une hache.

Cette faculté pour le moins surprenante est due à l’anatomie de ces animaux. Si la veine jugulaire ne se rompt pas et ne provoque pas la mort de l’oiseau, il est capable de survivre sans tête : car en effet, la partie arrière de son cerveau, située dans le bas de son cou, reste intacte. Cela permet à ces poulets de continuer à respirer, mais aussi de se déplacer.

Voyant qu’il n’était visiblement pas parti pour mourir, la vétérinaire a donc passé un appel pour donner cet animal hors du commun.

« Il aura besoin de soins toute sa vie, mais c’est un véritable guerrier, avec un cœur résistant », a-t-elle déclaré.

Des moines de la province de Ratchaburi s’en sont alors pris d’amitié, et ont décidé d’adopter le poulet sans tête. Ils s’occupent désormais de lui dans leur monastère, où ils lui font ingérer de l’eau et de la nourriture par le cou grâce à une seringue.

Source : Khaosod

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Des récits à glacer le sang sur les viols, mutilations et humiliations commis au Soudan du Sud


Quelles atrocités qu’une partie d’un pays parmi les plus pauvres peuvent vivre en pleine guerre civile. L’ONU enquête et obtient des preuves et témoignages des personnes qui ont vécu des viol, viol collectif, castration, humiliation mutilation qu’un groupe de personne fait vivre à une population qui cherche à fuir les rebelles
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Des récits à glacer le sang sur les viols, mutilations et humiliations commis au Soudan du Sud

 

Gros plan sur le visage d'un enfant-soldat sud-soudanais récemment libéré qui regarde droit devant lui, le regard éteint.

Un enfant-soldat sud-soudanais récemment libéré, regarde droit devant lui, le regard éteint.   Photo : Stefanie Glinski/AFP/Getty Images

 

Un nouveau rapport des Nations unies lève le voile sur les exactions commises au Soudan du Sud, en proie à un violent conflit depuis son accession à l’indépendance en 2013. Viols, mutilations, humiliations; les récits des témoins de toute cette violence sont à glacer le sang. En voici quelques-uns.

AGENCE FRANCE-PRESSE

Un Sud-Soudanais qui rentrait chez lui après s’être caché des soldats du gouvernement a découvert qu’on avait arraché les yeux de sa mère avec des lances.

La femme a été attaquée quand elle a voulu empêcher une quinzaine de soldats de violer sa petite-fille de 17 ans. Dix-sept militaires ont ensuite violé l’adolescente et le chef de la famille a été décapité.

Cette atrocité et plusieurs autres sont recensées dans le rapport, dévoilé vendredi, d’une commission onusienne sur la guerre civile qui déchire le Soudan du Sud depuis cinq ans. Les enquêteurs s’affairent à colliger des preuves, dans l’espoir que justice puisse être rendue un jour.

« Je ne m’attendais pas à être confronté à autant d’humiliation rituelle et de dégradations commises volontairement pour différentes raisons », a admis un membre de la commission, le professeur de droit international Andrew Clapham.

Une Sud-Soudanaise a raconté aux enquêteurs que son fils de 12 ans a été contraint d’avoir une relation sexuelle avec sa grand-mère pour rester en vie, peut-on lire dans le rapport.

L’œuvre d’une poignée de personnes

Le rapport prétend que des « preuves suffisantes » existent aussi bien contre le président sud-soudanais Salva Kiir que contre les rebelles.

Il identifie une quarantaine de responsables militaires, dont les gouverneurs de trois États, « qui seraient individuellement responsables de crimes de guerre ».

Le document sera présenté au Conseil des droits de la personne des Nations unies, à Genève, le mois prochain. Son contenu sera aussi rendu disponible à différents mécanismes judiciaires, comme le tribunal hybride souhaité par la communauté internationale, mais qui n’a pas encore vu le jour.

Des dizaines de milliers de personnes ont été tuées au Soudan du Sud depuis décembre 2013, deux ans seulement après que le pays eut obtenu son indépendance du Soudan. Des millions de personnes ont fui le pays, ce qui en fait la pire crise de réfugiés depuis le génocide rwandais, il y a 24 ans. Des millions d’autres personnes sont menacées par la famine.

Le nouveau rapport onusien témoigne des viols collectifs, des castrations, de la violence ethnique et des autres crimes qui ont été commis dans ce pays pauvre, pendant que la frustration de la communauté internationale envers les belligérants ne cesse d’augmenter.

Une trêve conclue en décembre dernier a été violée après quelques heures. Les États-Unis ont ensuite annoncé un embargo – essentiellement symbolique – sur les ventes d’armes et demandé à l’ONU de faire de même.

Colliger les preuves

Si les noms des criminels allégués sont connus des enquêteurs onusiens, ils sont caviardés dans le rapport pour protéger les victimes qui ont accepté de parler.

Le rapport s’appuie sur les témoignages de 230 personnes et d’autres éléments. Il s’agit du deuxième document du genre depuis que la commission onusienne a vu le jour en 2016, et le premier depuis que son mandat a été renforcé pour qu’elle collige des preuves et enquête, au lieu de simplement observer et dénoncer.

Le document prévient que la guerre civile sud-soudanaise est en voie de s’essaimer. Ce qui était tout d’abord un conflit entre les forces du président Salva Kiir et du vice-président Riek Machar a maintenant donné naissance à une quarantaine de groupes armés à travers le pays, dont plusieurs se battent entre eux.

Certaines tendances persistent toutefois, comme les attaques des forces gouvernementales contre des civils inoffensifs qui ont cherché refuge dans des secteurs où il n’y a aucune présence rebelle.

« Il y a un modèle clair de persécution ethnique, surtout de la part des forces gouvernementales », a dit M. Clapham.

Même les plus récentes atrocités risquent de ne rien changer, affirment des experts qui évoquent un manquement « grave » de responsabilité.

« Les recommandations de ces rapports sur les droits de la personne n’ont jamais été mises en vigueur au Soudan du Sud et elles sont donc inutiles », a dit un politologue de l’Université de Juba, Jacob Chol.

Il recommande que les responsables de crimes contre la personne soient exclus des pourparlers de paix qui reprendront prochainement en Éthiopie voisine.

http://ici.radio-canada.ca/

Le Saviez-Vous ► La mort par guillotine était-elle douloureuse ? / Petite histoire de la guillotine


Je croyais que le dernier usage de la guillotine en France était plus ancien que juste 40 ans, elle a quand même était le choix d’exécution pendant près de 200 ans. D’ou l’intérêt a mettre la suite l’histoire de la guillotine qui n’est une invention du docteur Guillotin mais a contribué au choix de cette forme d’exécution, qui pour la population le spectacle morbide était trop rapide. Bref, est-ce douloureux ? Il semble que même la tête coupée ait une activité de quelques secondes, il est quand même difficile de savoir si la douleur était présente
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La mort par guillotine était-elle douloureuse ? /

Petite histoire de la guillotine

 

La guillotine dans le film « Chouans ! » (1988)

Il y a un peu plus de 40 ans aujourd’hui, la France guillotinait pour la dernière fois un prisonnier, Hamida Djandoubi, « meurtrier tortionnaire à tendance proxénète », c’était le 10 septembre 1977 à la prison des Baumettes de Marseille. Alors que nous célébrons cet anniversaire, la question de la douleur d’une mort par guillotine ressurgit : finalement, était-ce un supplice pour le prisonnier ?

En 1905, une expérience intrigua. Un médecin rapporta ses observations de la décapitation d’un dénommé « Languille » dans les Archives d’Anthropologie Criminelle. Le docteur Beaurieux aurait appelé la victime décapitée, dont les paupières venaient de se fermer, et l’individu aurait réagi en ouvrant ses yeux, fixant le docteur avec force, avant de refermer ses yeux lentement, comme « au bord de l’inconscience ». Le condamné aurait même cligné des yeux, post-mortem, à la demande du médecin.

Ajouté à cette troublante expérience, on relate de nombreuses anecdotes tirées de la Révolution, affirmant la conscience de têtes coupées ou même un « défilement d’expressions du visage reflétant la douleur, puis la tristesse et enfin la peur ».

Crédits : Wikimedia / Hulton Archive

Depuis le début de cette pratique, peu d’études scientifiques sur sa pénibilité ont vu le jour, difficile d’obtenir des réponses d’une tête coupée ! Cependant, vers la fin des années 90, plusieurs analyses de décapitations sur les animaux ont débuté et ont pu alors suggérer que l’activité cérébrale s’arrête dans les secondes qui suivent la séparation de la tête et du corps.

Pour compléter cette avancée, le neurobiologiste britannique Harold Hillman nous éclaire avec son étude publiée en 1993 dans la revue Perception. Il s’agit là d’un « petit traité de la mise à mort vue à travers le prisme de la physiologie » qui confronte plusieurs modes opératoires aux résultats d’autopsies sur les individus exécutés, ou en référence à d’autres expériences similaires. Si on y apprend, sans trop d’étonnement, que la lapidation est la mort la plus douloureuse et la plus lente, il confirme aussi que la décapitation, même par guillotine, ne tue pas immédiatement la personne.

Pour le justifier, il relate des expériences menées sur des moutons, qui ont révélé que « l’activité du cerveau s’interrompait 14 secondes après que les artères carotides avaient été tranchées ».

 Mais aussi, il a été constaté que le cerveau humain pouvait fonctionner pendant encore 7 secondes lors d’une interruption instantanée et complète de l’apport en oxygène. Mais le mystère reste entier concernant ce qu’il se produit pendant ces 7 secondes…

Avec SciencePost

http://lesavaistu.fr/l

Petite histoire de la guillotine

À l’instar du docteur Guillotin, qui, à son insu, a donné son nom à la machine, la France révolutionnaire ne se doutait pas qu’une simple réforme du code pénal allait engendrer l’un des plus redoutables instruments de mort. Une histoire, comme tant d’autres, née à Paris…

Contrairement à une croyance répandue, le docteur Guillotin n’est pas l’inventeur de la guillotine. Député de Paris en 1789, ce médecin de formation participa activement aux débats de l’Assemblée Constituante sur la réforme du code pénal, et demanda notamment que soient révisées les exécutions capitales.

Avant la Révolution, plusieurs modes d’exécution existaient selon la nature du crime, et le statut du condamné . Le noble était décapité au sabre, le bandit roué vif en place publique, le régicide écartelé… Des différences de traitement que souhaitait abolir le docteur Guillotin, pour que, même en matière d’exécution, chaque citoyen soit égal devant la loi. Une manière également d’éviter des tortures inutiles aux condamnés. En effet, il était fréquent que la décapitation échoue à la première tentative, ou qu’il soit nécessaire d’interrompre l’écartèlement pour sectionner quelques nerfs réfractaires…

À la suite de nombreux débats, l’Assemblée décréta en 1791 (via l’article 3 du Code Pénal) que « tout condamné aura la tête tranchée ».

Joseph-Ignace Guillotin

Joseph-Ignace Guillotin

Un décret dont s’alarma le bourreau de Paris, Charles-Henri Sanson, qui fit part à l’Assemblée des problèmes liés à cette condamnation unique. Décapiter à la chaîne était pour lui source de fatigue, et donc d’erreurs, sans parler du matériel qui se dégraderait plus facilement s’il devait trancher plusieurs têtes dans la même journée… Le député Guillotin avait bien quant à lui prôné lors des débats une exécution par un « simple mécanisme ». Une question à laquelle l’Assemblée n’avait d’abord pas donné suite, et dont le code pénal n’apportait pas de réponse. 

Il fut donc demandé à Joseph-Ignace Guillotin et au secrétaire perpétuel de l’Académie Royale de chirurgie Antoine Louis, accompagnés dans leurs recherches par le bourreau de Paris, de mettre en place ce « mécanisme ». À la croisée des pensées politiques et philosophiques du docteur Guillotin, des réflexions anatomiques du docteur Louis, et des questions pratiques du bourreau Sanson naîtra la guillotine. 

guillotine histoire france

Antoine Louis et Joseph Guillotin dessinèrent alors les premiers plans d’une machine placée sur un échafaud. Des plans qui, selon la légende, auraient été montrés en mars 1792 à Louis XVI lors d’une réunion au Palais des Tuileries, soucieux de connaitre le sort réservé à son peuple. Grand passionné de mécanique, c’est lui qui aurait préconisé une lame oblique plutôt qu’en forme de croissant, comme le prévoyaient les dessins initiaux. Ironie de l’histoire (bien que cette légende soit contestée), puisque le Roi subira moins d’un an plus tard les effets de son propre perfectionnement.

C’est l’artisan Tobias Schmidt, facteur de clavecin dont l’atelier se trouvait dans la Cour du Commerce Saint-André, qui fut choisi pour réaliser le prototype de la machine. En avril 1792, la première expérimentation de la guillotine eut lieu sur des moutons vivants. Essais concluants. Le 17 avril, la machine fut transportée dans la prison de Bicêtre pour décapiter des cadavres de prisonniers. Une simplicité d’utilisation et une efficacité qui stupéfia le cortège de médecins, notables et représentants de l’Assemblée invités à cette démonstration.

Le premier condamné à mort guillotiné fut Nicolas Jacques Pelletier, exécuté en place de Grève le 25 avril 1792. La foule, venue en masse pour assister à ce nouveau spectacle, fut déçue par la rapidité de l’exécution, et hua le bourreau. La mission des docteurs Guillotin et Louis, elle, était remplie. La guillotine allait faire son oeuvre pendant près de deux siècles…

Eugène Weidmann sur la guillotine, dernière exécution publique en France, 1939. POPPERFOTO/GETTY IMAGES

Eugène Weidmann sur la guillotine devant la prison de Versailles, dernière exécution publique en France, 1939.
POPPERFOTO/GETTY IMAGES

La « machine destinée à couper la tête des criminels » n’eut pas tout de suite le nom de guillotine. Elle fut tout d’abord nommée la « Louisette », en l’honneur du docteur Louis, le « Moulin à silence », la « cravate à Capet » (après la chute de la monarchie, Louis XVI porta le nom de Louis Capet), le « Raccourcissement patriotique », le « Rasoir national, et, enfin, la « guillotine ».

C’est ce dernier terme qui restera dans l’histoire. Au grand désespoir du docteur Guillotin…

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Le mystère des crânes aztèques est enfin élucidé


Qui étaient les crânes qui servent de masques aux Aztèques. Les sacrifices, étêtement, immolation, démembrement étaient chose courante a l’époque précolombienne
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Le mystère des crânes aztèques est enfin élucidé

 

Un masque-crâne aztèque découvert sur le site du Templo Mayor à Mexico, l'antique Tenochtitlan. CREDIT: Corey S.Ragsdale

Un masque-crâne aztèque découvert sur le site du Templo Mayor à Mexico, l’antique Tenochtitlan. CREDIT: Corey S.Ragsdale

Par Bernadette Arnaud

30 ans après leur découverte, des archéologues pensent avoir percé l’énigme des masques-crânes aztèques

OFFRANDES. Des têtes à faire peur ! Mises au jour dans les ruines du célèbre Templo Mayor de Mexico – le principal complexe cérémoniel de l’antique Tenochtitlan – une série de huit crânes aux faces perforées, uniques au Mexique, intriguait depuis des années les chercheurs. Qui pouvaient bien être les victimes transformées ainsi en morbides offrandes sacrificielles, dont certaines étaient portées en masque chez les Aztèques ? Dans quel but s’était-on donné la peine de transformer ces têtes en leur retirant des parties osseuses, en les transperçant au niveau des cavités nasales par des lames de silex taillé, et en remplaçant les yeux par des incrustations de coquillage et de pyrite ? D’autant qu’à leur côté figuraient une trentaine d’autres crânes décapités, sans la moindre altération. S’agissait-il de personnages particuliers ?

La réponse figure dans une récente publication de la revue Current Anthropology dans laquelle Corey S. Ragsdale, anthropologue à l’université du Montana, à Missoula (Etats-Unis), présente les résultats de nouvelles analyses. Ces poignantes reliques, exhumées au niveau du temple de Huitzilopochtli (divinité de la guerre et du soleil), seraient en fait celles de guerriers vaincus, capturés lors des multiples « guerres fleuries auxquelles se livraient les Aztèques (lire encadré) pour faire leurs sacrifices.Le Templo mayor contenait en effet deux sanctuaires majeurs, l’un consacré à Tlaloc, le dieu de la pluie et des orages, et le second à Huizilopochtli, le dieu sanguinaire. C’est au sommet de ce dernier qu’étaient pratiqués les sacrifices rituels, avant que les corps des victimes ne soient jetés au bas des escaliers du monument. L’examen des 8 masques-crânes a ainsi permis d’établir que les victimes avaient été immolées au cours du règne du souverain aztèque Axayacatl (1469-1481). Leur comparaison avec plus de 127 crânes non modifiés a en outre démontré qu’ils appartenaient à des guerriers de haut rang (élite), ce qui n’étaient pas le cas des autres reliques.

L’âge de l’ensemble des victimes (crânes remaniés ou non) a pu être établi entre 30 ans et 45 ans,  tous étant majoritairement de sexe masculin. L’étude de leur état dentaire a aussi permis de retracer leur origine géographique.

« Elles venaient de l’ouest du Mexique, de la côte du Golfe et de la vallée de Mexico », précise Corey Ragsdale, joint par Sciences et Avenir.

Mais ce sont les pathologies détectées qui ont surtout permis d’établir la différence de statut social.

« Seuls les crânes non modifiés comportaient d’importantes traces de pathologies, d’usure dentaire et de carences dues à un stress nutritionnel élevé, et non les masques-crâne », confirmant une origine sociale précaire pour les uns, privilégiée pour les autres.

Sacrifices humains au Templo Mayor

Illustration de sacrifice provenant du codex Magliabechiano, un codex aztèque datant du milieu du XVIe siècle

Les sacrifices humains constituaient une large part de l’idéologie religieuse des Aztèques, autant qu’un moyen de soumettre les populations vaincues. Il était courant de procéder à des décapitations, des extractions de cœur (cardiectomie) ou des démembrements. Bien que le nombre des victimes de Tenochtitlan soit inconnu, les estimations avancées à partir des données ethnohistoriques évoquent souvent des milliers de cas. Un chiffre de 20 000 tués en une seule année apparaît même de temps à autre dans la documentation. Pour Eric Taladoire, professeur émérite d’archéologie précolombienne à l’Université Paris 1-Panthéon Sorbonne, il s’agirait de chiffres fantaisistes dont les sources ont été mal interprétées, et qui n’ont rien à voir avec la réalité.

La Guerre fleurie

La guerre fleurie est le nom traduit du nahuatl Xochiyaoyotl qui était attribué aux batailles opposant des Aztèques (c’est à dire des Mexicas, et leurs alliés de la Triple Alliance -Alcolhuas et Tépanèques), aux habitants de Tlaxcala ou des cités voisines dans la vallée de Mexico. Très codifiées, ces guerres servaient essentiellement à s’emparer de prisonniers pour les sacrifier aux dieux.

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