Amputé d’un bras, il a récu­péré ses os pour les accro­cher dans sa cuisine


Je ne suis pas certaine que tous les hôpitaux remettraient sur demande un membre amputé partout au Canada,. Il une semble que c’est une question d’éthique. C’est glauque comme idée.
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Amputé d’un bras, il a récu­péré ses os pour les accro­cher dans sa cuisine


Crédits : Legends Taxi­dermy & Skull Clea­ning

par  Nicolas Prouillac

Lorsqu’il avait 17 ans, Mark Holm­gren, résident d’Ed­mon­ton au Canada, a eu un grave acci­dent de moto et a perdu l’usage de son bras droit. Vingt ans plus tard, il s’est fina­le­ment fait ampu­ter. Puis il a choisi de faire appel à un taxi­der­miste pour nettoyer ses os et pouvoir les expo­ser dans sa cuisine, rappor­tait la chaîne cana­dienne CTV News le 29 décembre.

Crédits : CTV News

Mark Holm­gren a deux passions : les motos et l’ima­ge­rie sque­let­tique qui accom­pagne leur univers. Mais il a mis vingt ans à se déci­der à admi­rer ses propres os, suite à son acci­dent.

« Je condui­sais trop vite, j’ai pris un virage et j’ai fini dans le décor », se rappelle-t-il.

Son plexus brachial a été si grave­ment endom­magé qu’il a perdu l’usage de son membre. En 2018, il a perdu l’es­poir d’être guéri et a demandé aux méde­cins de l’am­pu­ter de son bras. Mais il ne voulait pas s’en débar­ras­ser.

Envi­ron un mois après l’opé­ra­tion, Mark a reçu un coup de fil de l’hô­pi­tal qui lui a dit que son bras était prêt à être récu­péré.

« Je suis sorti de l’hô­pi­tal avec mon bras dans un sac poubelle. Je l’ai gardé au frigo pendant un mois », a-t-il confié aux jour­na­listes de CTV.

 Puis il a fait appel aux services de Legends Taxi­dermy pour débar­ras­ser les os de la chair froide.

« Je l’ai reçu juste avant Noël. »

Il l’a donc apporté avec lui au repas de Noël dans sa famille.

« Certains le voulaient toucher, d’autres pas. Les réac­tions sont miti­gées », dit-il.

À présent, le bras va finir exposé dans sa cuisine.

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Les pigeons urbains se retrouvent amputés à cause de l’humain


Personnellement, je n’ai jamais vu un pigeon amputé d’une patte ou de doigts. Cet oiseau a une longue histoire avec l’homme et semble apprécier les villes. Néanmoins, des chercheurs on remarquer que dans certains quartiers, les risques d’amputation avec un fil, un cheveu était plus grand chez les pigeons.
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Les pigeons urbains se retrouvent amputés à cause de l’humain


Éléonore Solé
Rédactrice scientifique

En 1678, Jean de la Fontaine remarquait déjà le désarroi d’un pigeon empêtré dans des fils, dans sa fable « Les Deux Pigeons ». Aujourd’hui, une étude publiée dans la revue Biological Conservation dévoile les causes et conséquences de cette entrave.

« De ses pieds, de son bec, l’oiseau le rompt enfin / Quelque plume y périt ; et le pis du destin / Fut qu’un certain Vautour à la serre cruelle / Vit notre malheureux, qui, traînant la ficelle. » (Jean de La Fontaine)

Il est courant de croiser un pigeon amputé. Un doigt. Plusieurs doigts. Une patte. Pour comprendre les causes de ces mutilations, des chercheurs français du Muséum national d’Histoire naturelle et de l’université Lyon 1 ont passé des heures à prendre des notes sur les pigeons urbains, dans 46 sites parisiens. Différentes hypothèses étaient testées. Maladies ? Produits chimiques ? Dispositifs anti-pigeons ? Ou bien nécrose ?

Pourquoi les pigeons sont-ils estropiés ?

Nécrose. Les ablations d’orteils sont plus fréquentes dans les quartiers les plus pollués, les plus peuplés d’humains, et avec le plus de… coiffeurs. En effet, les pigeons perdent des bouts de pattes quand celles-ci se retrouvent coincées dans des fils. Qu’ils soient faits de plastique ou de cheveux, leurs conséquences sont identiques : un nœud se forme et serre, une nécrose se développe, et le doigt finit par tomber. Fatidiquement.

Dans les quartiers comportant davantage d’espaces verts, les chercheurs ont dénombré un plus grand nombre de pigeons avec huit doigts. En sachant qu’un pigeon normalement constitué a quatre doigts par patte, cette information semble être une bonne nouvelle. Par déduction, les auteurs de l’étude suggèrent d’augmenter la surface d’espaces verts en ville, afin d’améliorer le bien-être de cette faune urbaine. De la même façon, une meilleure gestion de nos déchets aiderait les volatiles à ne pas s’y prendre les pattes.

Une cohabitation de longue date… à réhabiliter ?

Ces adaptations iraient également dans le sens du bien-être humain, mais aussi d’une meilleure cohabitation des citadins avec la faune des villes. Un sondage réalisé cet été par l’Ifop a montré que 78 % des Parisiens pensent souhaitable que les habitants urbains puissent cohabiter avec certains animaux en liberté (oiseaux, poissons, écureuils, chats).

En ville, la grande majorité des pigeons sont des pigeons bisets (90 % à Paris), complétée par 9 % de pigeons ramiers et 1 % de pigeons colombins. Parmi les pigeons bisets, on trouve ce que l’on appelle couramment les colombes, qui sont en fait… des pigeons blancs, ou dans certains cas des tourterelles.

Dans la Grèce et la Rome antiques, le pigeon-colombe est ainsi un animal bienfaisant, emblème de paix et de douceur. Jusqu’en 1918, le pigeon biset servait à délivrer des messages de différentes importances. On ne saurait dénombrer la quantité d’histoires d’amour qu’il a entretenues ! De nos jours, il a conservé cette symbolique de la blanche colombe, mais son appréciation diffère grandement selon la couleur de ses plumes. Le pigeon urbain, au plumage grisâtre, est synonyme de sale et de maladie. Selon la LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux), ce changement drastique de signification ne vient pas seulement du développement urbain et des dégâts qu’y causent les pigeons. Il viendrait surtout de leur liberté indomptable. Ils ont le malheur de se soustraire aux mots d’ordre du modèle de ville au XXème siècle : ordonné et aseptisé. Ces malotrus transgressent l’ordre public.

De fait, les questions posées par le pigeon renvoient à la place de la nature en ville. Sauvage ? Soignée ? Pour apporter des réponses à ces interrogations, des associations, des organismes de recherche, et des institutions publiques développent des stratégies de gestion apaisée et sans cruauté des populations (ou surpopulations) de ces volatiles.

Pour en savoir plus, l’AERHO (Association Espaces de Rencontres entre les Hommes et les Oiseaux) a sorti un livre sur la relation millénaire humains-pigeons, esquissant des solutions d’avenir pour cohabiter sereinement.

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Amputé à la suite d’une fusillade, il trouve sa photo sur des paquets de cigarettes


Avec tout ce qui circule comme image, il est difficile de savoir l’origine, cependant quand la photo a été prise dans une clinique médicale ou un hôpital, on peut comprendre pourquoi, qu’un homme ne soit pas content que sa jambe amputée se retrouve pour des mises en garde sur des paquets de cigarettes alors qu’il a été victime d’une fusillade.
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Amputé à la suite d’une fusillade, il trouve sa photo sur des paquets de cigarettes


Amputé à la suite d'une fusillade, il trouve sa photo sur des paquets de

KENISHIROTIE VIA GETTY IMAGES

Il plaide une atteinte à sa dignité.


Un Albanais amputé d’une jambe après une fusillade a eu la surprise de découvrir une photo de sa jambe sur des paquets de cigarettes où elle illustre un avertissement contre le tabagisme, indique son avocat français.

Cet homme, installé dans l’est de la France, a reconnu sa jambe, amputée en haut de la cuisse, sur des paquets de cigarettes où elle illustre l’avertissement «Fumer bouche vos artères», alors qu’il a été blessé dans une fusillade intervenue en Albanie en 1997, a expliqué l’avocat Antoine Fittante, confirmant une information du quotidien régional Le Républicain lorrain. 

«Ce n’est pas une question d’argent. Il souhaite le retrait de cette photographie. Il est profondément atteint dans sa dignité», a insisté M. Fittante. 

Selon son client, la photo a été prise lorsqu’il a consulté dans un centre orthopédique pour être appareillé.

«Nous sommes en train de vérifier le cheminement de cette photo : qui l’a prise, qui l’a transmise, qui en a vérifié l’authenticité, qui a vérifié la déclaration de consentement que la personne doit signer pour qu’une photo soit utilisée à des usages sanitaires», a précisé l’avocat, disant attendre des réponses de la banque d’images de la Commission européenne avant l’éventuel dépôt d’une plainte.

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Bangladesh : « l’homme-arbre » demande à être amputé


L’épidermodysplasie verruciforme est une maladie génétique rare. Des verrues poussent sur le corps. L’homme arbre du Bangladesh a été opéré plusieurs fois, malheureusement, les verrues sont revenues et il semble que la douleur aux mains soit atroce. Si les médecins acceptent de l’amputer, il faut espérer que cela puisse le soulager pour très longtemps.
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Bangladesh : « l’homme-arbre » demande à être amputé


Agence France-Presse
Dacca

Un Bangladais surnommé « l’homme-arbre », pour ses membres couverts de verrues impressionnantes à l’allure d’écorce, a annoncé lundi qu’il souhaitait être amputé des mains pour soulager sa douleur insupportable.

Abul Bajandar, 28 ans, souffre d’épidermodysplasie verruciforme, une maladie génétique rarissime. Le cas de cet ancien tireur de rickshaw avait fait le tour du monde lors de sa première admission à l’hôpital au Bangladesh en 2016.

Déclaré guéri à l’époque par ses médecins d’un hôpital universitaire de Dacca, il a fait depuis plusieurs rechutes et subi au total 25 opérations chirurgicales. Il est à nouveau hospitalisé dans la capitale depuis le mois de janvier.

« Je ne supporte plus la douleur. Je n’arrive pas à dormir la nuit. J’ai demandé aux médecins de me couper les mains pour avoir au moins un répit », a-t-il déclaré à l’AFP.

Une démarche soutenue par sa mère Amina Bibi :

« Au moins il sera libéré de la douleur. C’est l’enfer », a-t-elle confié.

Abul Bajandar a également des verrues sur les pieds, mais celles-ci sont moins répandues. Il a dit avoir souhaité être traité à l’étranger, mais ne pas avoir l’argent pour couvrir les dépenses.

Chirurgien plastique en chef de l’hôpital de Dacca, où le patient est traité gratuitement, Samanta Lal Sena indiqué qu’une commission de sept médecins se réunira mardi pour discuter de son cas.

« Il a donné son opinion personnelle. Mais nous déciderons de la meilleure solution pour lui », a-t-il indiqué.

Cet établissement avait également traité en 2017 une jeune fille bangladaise souffrant de la même condition.

Si ses excroissances avaient toutes été ôtées dans un premier temps, elles sont revenues en plus grand nombre par la suite. Sa famille a mis fin au traitement et l’a ramenée depuis dans leur village.

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L’amputation d’ailerons de requin sera interdite au Canada


Je savais qu’amputer les ailerons d’un requin se fait dans les pays asiatiques, mais j’étais loin de me douter que cela se fasse aussi au Canada. Il était temps qu’on change cette loi.
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L’amputation d’ailerons de requin sera interdite au Canada

L'importation et l'exportation d'ailerons de requin qui ne... (PHOTO CHAIDEER MAHYUDDIN, AGENCE FRANCE-PRESSE)

L’importation et l’exportation d’ailerons de requin qui ne sont pas attachés à la carcasse du requin seront également prohibées.

PHOTO CHAIDEER MAHYUDDIN, AGENCE FRANCE-PRESSE


La Presse Canadienne
Ottawa

L’amputation des ailerons de requin sera interdite au Canada à compter de vendredi.

Comme le rappelle le ministère des Pêches et des Océans, cette pratique consiste « à couper les ailerons des requins, souvent pendant que le requin est encore vivant, puis à laisser le requin mourir en mer ».

L’importation et l’exportation d’ailerons de requin qui ne sont pas attachés à la carcasse du requin seront également prohibées.

Le ministre Jonathan Wilkinson a indiqué que le Canada interdit l’amputation des ailerons de requin comme condition de permis de pêche depuis 1994. Les modifications à la Loi sur les pêches récemment adoptées rendront cette pratique illégale en toutes circonstances.

À l’exception des pays asiatiques, le Canada est le plus important importateur d’ailerons de requin.

L’interdiction entrera en vigueur lorsque la loi aura reçu la sanction royale, laquelle est attendue vendredi.

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En Afghanistan, le sourire d’Ahmad émeut le pays


Quand on dit que le bonheur est souvent dans les choses les plus simples. Un enfant afghan victime avec sa soeur alors qu’il n’avait que huit mois lors d’un conflit entre belligérants. Cet enfant est rendu à sa 4e prothèse par ce qu’il grandit. Il est plein de vie, et son bonheur à lui est de jouer et de danser. N’est-ce pas qu’il est très communicatif, malgré la situation difficile de son pays ?
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En Afghanistan, le sourire d’Ahmad émeut le pays


AMÉLIE HERENSTEIN
Agence France-Presse
Kaboul


Le petit garçon, sourire jusqu’aux oreilles, lève les bras en l’air et virevolte au son de la musique sous les applaudissements : une vidéo le montrant fêter la prothèse remplaçant sa jambe droite dans un centre médical de Kaboul émeut l’Afghanistan et au-delà.

Mis en ligne lundi sur Twitter, ce film d’une vingtaine de secondes avait été vu plus de 500 000 fois en 24 heures.

On y voit Ahmad Sayed Rahman, âgé de cinq ans, danser, très à l’aise et l’air épanoui, dans un centre orthopédique de la Croix-Rouge de la capitale afghane, sous les encouragements ravis du personnel médical et d’autres patients. 

« Il est toujours en train de danser et de montrer son bonheur d’avoir une prothèse pour sa jambe », amputée juste sous le genou, souligne la mère de l’enfant, Rayeesa, rencontrée mardi par l’AFP au même centre médical.

« Je suis très heureuse pour lui qu’il ait reçu cette jambe artificielle et qu’à présent il puisse être autonome », ajoute-t-elle alors que l’enfant se trémousse en cadence au son d’une mélodie locale s’élevant d’un téléphone portable.

Ahmad est un « patient de longue date », explique sa physiothérapeute, Semeen Sarwari, qui travaille depuis 18 ans dans ce centre fréquenté par de nombreux amputés de guerre. « Il est venu changer (de prothèse) parce qu’il a grandi ».

Celle qu’il vient de recevoir est sa quatrième. 

« Parce que c’est un enfant et qu’il veut jouer, il veut avoir une jambe et s’adapte donc plus vite » que les amputés adultes, sourit-elle. « Il ne veut pas juste rester assis à l’intérieur ».

Enthousiasme contagieux

Ahmad et ses parents, des ouvriers agricoles, sont originaires de la province de Logar, au sud de Kaboul, où les combats entre forces gouvernementales et insurgés talibans sont fréquents.

« Ma fille était dehors avec lui alors qu’il n’avait que huit mois et ils ont été atteints par des balles » dans des échanges de tirs entre belligérants, raconte la mère. 

Les deux enfants sont restés handicapés. Mais Ahmad, dès sa première prothèse reçue à l’âge d’un an, a appris à danser et s’est montré joyeux et démonstratif, poursuit sa mère.

L’enthousiasme du garçonnet est contagieux.

La vidéo a attiré des centaines de commentaires saluant son courage ou offrant de l’aide.

« Ceci est le sourire de la victoire sur toutes les difficultés de la vie », a réagi l’un des internautes. « Extrêmement surpris par le paradoxe entre joie et chagrin dans cette vidéo », souligne un autre.

Durant la seule année 2018, 3804 civils ont été tués, dont plus de 900 enfants, et plus de 7000 blessés en Afghanistan, selon l’ONU. Il s’agit de l’année la plus meurtrière jamais enregistrée pour les civils victimes du conflit afghan.

De tels chiffres sont « choquants », a récemment déclaré le chef de la Mission d’assistance des Nations unies en Afghanistan (MANUA), Tadamichi Yamamoto, qui appelle « toutes les parties (à) faire davantage pour protéger les civils ».

Des pourparlers de paix sont en cours depuis des mois entre Washington et les talibans mais ils semblent encore loin d’aboutir, ajoutant à l’angoisse des Afghans qui ignorent ce que l’avenir leur réserve.

Mulkara Rahimi, également physiothérapeute au centre de la Croix-Rouge, est l’auteure de la vidéo à succès. En dix ans d’activité professionnelle, elle dit avoir « vu beaucoup de patients » comme Ahmad.

« Mais parce qu’il était si heureux de sa nouvelle prothèse, (je voulais juste) avoir un souvenir de ce bonheur. C’est pour cela que j’ai posté cette vidéo », explique-t-elle.

De tels moments constituent une vraie récompense :

« J’adore mon métier », sourit-elle.

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Campagne de la SPCA contre le dégriffage des chats


Le dégriffage des chats est un acte cruel, c’est une amputation partielle des doigts des chats et peut apporter des douleurs inutiles. Plusieurs provinces au Canada ont interdit le dégriffage des chats, d’autres provinces suivront l’exemple et c’est sans compter que 30 pays dont la France et le Royaume-Uni l’ont aussi interdit, il serait temps que le Québec emboite le pas. On peut signer la pétition pour le Québec https://www.spca.com/degriffage/?fbclid=IwAR1Yq7aXz4a5jzvSiHOfGBqb1j-bb-4xAJnCXOLbT-RpzLSV8AAmm7wlfhA
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Campagne de la SPCA contre le dégriffage des chats

 

JENA ARDELL VIA GETTY IMAGES

La Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux a lancé une pétition

La Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux (SPCA) de Montréal invite la population à signer une pétition pour presser l’Ordre des médecins vétérinaires du Québec (OMVQ) à interdire le dégriffage des chats.

Le texte accompagnant la pétition intitulée «Félin jusqu’au bout des griffes» soulève plusieurs arguments. Il rappelle d’abord que l’Association canadienne des médecins vétérinaires s’oppose fermement à l’ablation des griffes, considérant cette chirurgie inacceptable du point de vue éthique en raison de la douleur inutile et évitable qu’elle occasionne aux chats.

Une citation de l’Association ajoute que l’amputation partielle des doigts est non urgente et présente le potentiel de causer de la douleur chronique et des conséquences orthopédiques négatives à long terme.

Dans un communiqué publié mardi, l’Ordre des médecins vétérinaires du Québec écrit que cette chirurgie peut amener son lot de complications et avoir des répercussions sur le bien-être de l’animal et qu’elle n’est pas médicalement nécessaire. Il se dit convaincu que cette intervention diminuera significativement pour devenir marginale au cours des prochaines années.

L’Ordre ajoute que des solutions alternatives telles que la coupe régulière des griffes, l’utilisation d’un griffoir et le renforcement positif doivent être considérées avant de procéder au dégriffage félin. L’organisme pense toutefois que l’éducation et la sensibilisation des propriétaires de chats sont des étapes fondamentales avant d’envisager l’interdiction d’une telle chirurgie.

Des ordres professionnels vétérinaires de la Colombie-Britannique, de la Nouvelle-Écosse, de Terre-Neuve-et-Labrador et de l’Île-du-Prince-Edouard interdisent la pratique alors que les ordres vétérinaires du Manitoba, de l’Alberta et du Nouveau-Brunswick seraient sur le point d’emboîter le pas.

La SPCA ajoute que le dégriffage est interdit depuis des années dans plus de 30 pays, dont la France et le Royaume-Uni.

Sur son site web, l’organisme montréalais propose lui aussi des solutions de rechange au dégriffage.

Les organisateurs de la pétition ont affiché un objectif de 10 000 signatures.

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Cette femme cherche un arti­san pour lui faire un sac à main en peau de sa jambe ampu­tée


Je trouve l’idée lugubre ! C’est bien triste de se faire amputer un membre, mais de là à faire un sac à main avec la peau, c’est vraiment bizarre.
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Cette femme cherche un arti­san pour lui faire un sac à main en peau de sa jambe ampu­tée

 

Crédits : Lee Camp­bell

par  Malaurie Chokoualé

Le 20 février, la plate­forme Sewport – qui met en contact marques et fabri­cants – a reçu une demande des plus curieuses. Une certaine Joan explique cher­cher un expert du trai­te­ment du cuir prêt à l’ai­der à élabo­rer un « sac à main de sa jambe », vu qu’elle doit se faire ampu­ter prochai­ne­ment de la jambe gauche.

Origi­naire de Manches­ter, Joan est atteinte d’une mala­die arté­rielle péri­phé­rique – qui implique une obstruc­tion des artères péri­phé­riques, le plus souvent au niveau des jambes. Mais cette femme âgée de 55 ans ne peut tout simple­ment pas accep­ter que sa jambe finisse à la poubelle et elle voudrait utili­ser une partie de sa peau pour un sac qu’elle a imaginé.

« Je sais que c’est un peu bizarre […], et certains vont penser que je suis folle, mais c’est ma jambe et je ne peux pas imagi­ner qu’elle pour­risse quelque part », écri­vait Joan, tout en y joignant des croquis pour appuyer sa demande.

Crédits : Sewport

Si elle est encore en pour­par­lers avec l’hô­pi­tal pour pouvoir conser­ver sa jambe ampu­tée, Joan s’est déci­dée à contac­ter Sewport après avoir lu que la plate­forme avait répondu posi­ti­ve­ment à une autre demande inha­bi­tuelle : celle d’une femme qui voulait faire réali­ser une robe en cheveux de sa mère.

Loin de reje­ter sa requête, Sewport a jugé que les motifs de Joan étaient valables et ont ainsi décidé de l’ai­der. En consé­quence, elle se dit prête à mettre le prix : l’équi­valent de plus de 3 400 euros. Elle ajoute être prête à faire preuve de souplesse concer­nant son budget pour réali­ser son rêve. Sewport cherche à présent des fabri­cants dési­reux d’ai­der Joan pour sa demande unique.

Source : Sewport

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L’émouvante prouesse d’une Japonaise qui joue du violon malgré son bras amputé


La Japonaise Manami Nomura, 33 ans, a perdu son bras dans un grave accident de la route en 2004. Elle poursuivi son but de devenir championne de natation, et a terminé 4e au Jeux paralympiques de Pékin en 100 m brasse et 8e aux Jeux de Londres, selon sa biographie sur les sites des Jeux paralympiques. Elle a même été plus loin grâce à une prothèse adaptée pour jouer du violon. Il faut dire qu’elle a une excellente dextérité, car le violon n’est pas l’instrument le plus facile à jouer.
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L’émouvante prouesse d’une Japonaise qui joue du violon malgré son bras amputé

 

 

L’amputation de la queue causerait des douleurs au chien sur le long terme


La caudectomie est une barbarie extrême. L’amputation de queue de certains animaux. Quelques chiens de race subissent cette amputation pour être dans les critères de l’espèce souvent recommandé dès leur très jeune âge. Il serait prouvé que couper la queue d’un chien aurait des effets secondaires un peu comme une douleur fantôme chez l’humain.
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L’amputation de la queue causerait des douleurs au chien sur le long terme

 

La caudectomie, ou coupe de queue, fait partie des pratiques ancestrales des éleveurs de chiens, en particulier pour certaines races, où c’était systématique

Or, des études sur différentes espèces tendent à montrer que cette pratique a des effets secondaires neurologiques importants. Voici un petit rappel de ce qu’est réellement la caudectomie, ses origines, ses conséquences, et les aspects légaux !

La caudectomie, ou coupe de queue, fait partie des pratiques ancestrales des éleveurs de chiens, en particulier pour certaines races, où c’était systématique. Or, des études sur différentes espèces tendent à montrer que cette pratique a des effets secondaires neurologiques importants. Voici un petit rappel de ce qu’est réellement la caudectomie, ses origines, ses conséquences, et les aspects légaux !

La caudectomie, une histoire de pratiques ancestrales

A l’origine, cette pratique était issue d’un certain nombre de croyances : couper la queue rendrait les reins plus forts, ou encore éviterait les blessures dans des fourrés épais au cours de la chasse. Au XVIIème siècle déjà, on recommendait déjà de couper la queue des chiots âgés de 6 semaines à deux mois.

De nombreuses mutilations de ce type sont pratiquées, depuis longtemps : en premier, la caudectomie et l’otectomie (coupe des oreilles), mais on citera aussi l’ablation des cordes vocales, ou le dégriffage chez le chat. En général, il s’agit d’adapter l’animal à nos besoins, ou même simplement notre confort.

Ce n’est que depuis peu que la sensibilité et le bien-être animal sont pris en compte dans ces pratiques, et malgré ces nouveaux paramètres, elles persistent encore année après année !

La caudectomie a des effets secondaires neurologiques

Cette pratique ne concerne d’ailleurs pas que le chien : des espèces de rente peuvent la subir, notamment les porcs et les ruminants. Chez le porc, la coupe de queue est même couramment utilisée en élevage intensif, car on observe beaucoup de comportements stéréotypés, et la coupe de queue réduit les automutilation et les morsures de queue.

Une étude parue en 2016, et présentée par le Dr Sandercock à la rencontre organisé par l’UFAW (Universities Federation for Animal Welfare), s’attarde sur les effets secondaires d’une amputation de la queue. Elle montre que la sensibilité dans le moignon de queue est supérieure à la norme 4 mois après l’opération, ce qui est courant dans les cas d’amputation.

En effet, un névrome se forme après cicatrisation, c’est-à-dire que le nerf qui court normalement dans la queue se développe sous la peau, dans le tissu cicatriciel. Cela augmente très fortement la sensibilité dans cette zone. Chez l’homme, cela explique aussi les douleurs fantômes (qu’on ne peut pas vraiment vérifier chez l’animal).

Le Dr Sandercock affirme pouvoir étendre ces résultats à d’autres espèces sans les avoir étudiées, mais il invite à réaliser d’autres études. Or, une publication similaire est parue en 2018, cette fois-ci sur les vaches, et en analysant la sensibilité tactile et à la température. Naturellement, des résultats similaires ont été observés.

Les chercheurs invitent donc fortement à abandonner ces pratiques coercitives, et à modifier la législation pour les rendre illégales.

https://wamiz.com/chiens/