Le Saviez-Vous ► Quelles sont les différentes couleurs du sang dans le règne animal ?


Généralement, quand on voit du sang, il est rouge, c’est vrai pour l’être humain, mais pas pour tous les animaux. Il y a du sang rose, violet, vert, bleu … Et ils ne sont pas des extraterrestres.
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Quelles sont les différentes couleurs du sang dans le règne animal ?


couleurs sang

Thomas Boisson

Fluide biologique parcourant inlassablement nos artères et nos veines, nous sommes habitués à la couleur symbolique du sang : le rouge. C’est la couleur du sang chez l’Homme et chez les vertébrés, tant et si bien que nous serions tentés de croire qu’il s’agirait de la seule couleur qu’il puisse revêtir. Cependant, ce n’est pas le cas ; sur Terre, le sang se décline en réalité en cinq couleurs différentes.

Environ 6 litres pour un homme et 5 litres pour une femme : c’est la quantité de sang qui parcourt notre organisme en permanence dans un réseau de vaisseaux sanguins d’une longueur de 100’000 km. Il perfuse tous les tissus organiques afin de leur apporter de l’oxygène. Il est constitué des globules rouges (ou érythrocytes, du grec erythros pour rouge) qui transportent une protéine bien particulière : l’hémoglobine.

L’hémoglobine est plus précisément une métalloprotéine car elle contient du fer. Les atomes de fer sont capables de fixer l’oxygène, et cette liaison entre fer et oxygène donne l’oxyhémoglobine. L’oxyhémoglobine apparaît ainsi rouge sous l’oxydation du fer contenu dans l’hémoglobine. C’est pourquoi le sang de la plupart des vertébrés est de couleur rouge. Toutefois, tous les animaux ne possèdent pas un sang reposant sur l’hémoglobine.

structure hemoglobine

L’hémoglobine est une métalloprotéine contenant quatre atomes de fer permettant de fixer l’oxygène. L’oxydation du fer lui confère sa couleur rouge. Crédits : aboutkidshealth

Certaines espèces de scarabées, les ascidies et les holothuries, possèdent des vanadocytes : des cellules très riches en vanadium (concentration 100 fois plus importante que dans l’eau de mer) faisant office de cellules sanguines. À l’intérieur des vanadocytes se trouvent la vanabine, une métalloprotéine fixant le vanadium ; elle est également appelée hémovanadine. La vanabine ne fixe pas l’oxygène, son rôle est donc encore inconnu. Mais c’est elle qui donne une couleur vert pâle et jaune à l’hémolymphe de ces animaux.

sang vers ascidies

La vanabine est une métalloprotéine fixant le vanadium. La forme oxygénée, l’hémovanadine, confère une couleur verte ou jaune à certaines espèces d’ascidies (Didemnum molle sur la photo). Crédits : Bernard Dupont

Chez les annélides (vers marins, sangsues, etc), une grande quantité de chlorocruorine se trouve dans le plasma sanguin (et non dans les cellules sanguines elles-mêmes). C’est une métalloprotéine dont l’affinité avec l’oxygène est très faible. Lorsqu’elle est oxydée, elle apparaît verte dans des concentrations plasmatiques normales ; et rouge pâle dans des concentrations plasmatiques élevées.

Les araignées, les crustacés, les pieuvres et calmars, ainsi que certaines espèces de mollusques, ont une hémolymphe (liquide circulatoire des arthropodes) contenant de l’hémocyanine. C’est une métalloprotéine contenant du cuivre (deux cations cuivreux Cu+) permettant de lier l’oxygène. La forme oxygénée de l’hémocyanine est bleue. C’est pourquoi l’hémolymphe de ces invertébrés apparaît bleue.

sang bleu limule

L’hémocyanine est une métalloprotéine fixant l’oxygène grâce à des ions cuivreux. Sa forme oxygénée prend une couleur bleue. C’est particulièrement notable chez la limule. Crédits : Mark Thiessen

L’hémolymphe des brachiopodes et certains vers marins est constituée d’hémérythrine, une métalloprotéine oligomérique constituée de fer et assurant le transport de l’oxygène. Contrairement aux autres hémoprotéines ferriques, l’hémérythrine fixe l’oxygène en formant un complexe hydroperoxyde ROOH. Lorsque l’hémérythrine fixe l’oxygène, elle prend une couleur violet/rose violacé. L’hémolymphe de ces invertébrés apparaît donc violette.

https://trustmyscience.com/

Quels sont les animaux où l’on se dit "mais de quelle planète viens-tu" ?


Parmi les animaux et les insectes certains sont vraiment étranges, comme s’ils venaient d’un autre monde.

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Quels sont les animaux où l’on se dit « mais de quelle planète viens-tu » ?

Guillaume Bonnet  Étudiant (2019-présent)

Traducteur ·Traduit le 20 mars · Vote positif par Jean-Philippe Brunet, Doctorat Sciences, Université Pierre et Marie Curie (1983)

Clanton Sim

Auteur original

Cette réponse peut ne pas être une traduction fidèle de la réponse de Clanton Sim à Quora en anglais : What are some animals that made us ask “What on earth are you?”

Papillon caniche du Venezuela.

C’est une nouvelle espèce de papillon nocturne découverte en 2009 par le Dr Arthur Anker dans la région de Gran Sabana au Venezuela.

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Gerboise à longues oreilles

Les autorités considèrent qu’il s’agit du seul membre survivant de son genre, Euchoreutes, et de sa sous-famille, Euchoreutinae. Ils sont définitivement à l’abri de mes pièges à souris.

Rhinopithèques.

Ces singes du vieux monde ont un vaste répertoire vocal et chantent souvent ensemble à la manière d’une chorale. Ces singes sont rares et on en sait peu sur eux.

Salpidés.

Ils se déplacent par contractions, pompant l’eau via leur corps gélatineux et filtrant ainsi le phytoplancton dont ils se nourrissent.

Porc laineux.

Ce cochon à fourrure a la réputation d’être aussi bon compagnon

Nasikabatrachus sahyadrensis.

Ces grenouilles ne sortent que quelques semaines durant la saison de la mousson.

Ogcocephalus darwini.

Bien que selon des dires, ils donnent de bon baisers , ce sont de terribles nageurs. Ils passent leur temps à marcher sur le fond de l’océan.

Requin-lutin.

Son espèce date de 250 millions d’années.

Fourmi Panda.

Cette « fourmi » est en fait une guêpe femelle sans ailes. Ils procurent des piqûres extrêmement douloureuses et sont surnommés «tueuses de vache» au Chili où ils se trouvent.

Atretochoana eiselti.

Ce n’est pas un serpent. C’est le plus grand des tétrapodes sans poumons.

Moro-sphinx.

C’est un papillon de nuit qui bourdonne comme un colibri. Ces belles créatures méritent une belle collection d’image.


Bathynomes.

Sa grande taille résulte du gigantisme des grands fonds.

Bec-en-sabot du Nil.

Également appelé tête de baleine, cet oiseau ressemblant à une cigogne.

Diable cornu.

Ce lézard a une fausse tête qu’il utilise pour tromper les prédateurs.

Scarabée girafe.

Cet insecte, originaire d’un seul type de plante, ressemble à une… girafe.

Membracidae.

Ces insectes ont des têtes très étranges. Les chercheurs ont découvert ces insectes ont développé ce couvre-chef en réactivant et en réaffectant leurs machines pour la fabrication des ailes. Les types de casque varient selon les espèces. Celui-ci a l’air d’une fourmi agressive.

Ou d’une feuille.

Sources: Fashion Forward: How Some Insects Grew Strange Helmets

Bizarre and Beautiful: Five Amazing Creatures Found Only in Madagascar

21 More Weird Animals You Didn’t Know Exist

Weird Frogs

https://www.glitzyworld.com/10-u…

14 Weird-Looking Creatures You’ve Never Seen Before – One Minute List

https://fr.quora.com/

Près de la moitié des espèces d’insectes en déclin dans le monde


Un monde sans insecte, ça vous tente ? Cela serait une catastrophe et il semble que les insectes vont tout droit a une extinction comme les dinosaures. Si cela arrive, l’écosystème sera en péril.
Il faut interdire au plus vite les pesticides, restaurer les lieux humides, etc…
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Près de la moitié des espèces d’insectes en déclin dans le monde

 

ALE-KS VIA GETTY IMAGES

L’Europe aurait perdu près de 80% de ses insectes en moins de 30 ans, contribuant à faire disparaître plus de 400 millions d’oiseaux.

Près de la moitié des espèces d’insectes, essentiels aux écosystèmes comme aux économies, sont en déclin rapide dans le monde entier, alerte une étude qui met en garde contre un « effondrement catastrophique » des milieux naturels.

« La conclusion est claire: à moins que nous ne changions nos façons de produire nos aliments, les insectes auront pris le chemin de l’extinction en quelques décennies », soulignent les auteurs de ce bilan « effrayant », synthèse de 73 études, qui pointe en particulier le rôle de l’agriculture intensive.

Aujourd’hui, environ un tiers des espèces sont menacées d’extinction « et chaque année environ 1% supplémentaire s’ajoute à la liste », ont calculé Francisco Sanchez-Bayo et Kris Wyckhuys, des universités de Sydney et du Queensland.

Ce qui équivaut, notent-ils, « au plus massif épisode d’extinction » depuis la disparition des dinosaures.

« La proportion d’espèces d’insectes en déclin (41%) est deux fois plus élevée que celle des vertébrés et le rythme d’extinction des espèces locales (10%) huit fois plus, » soulignent-ils.

Quand on parle de perte de biodiversité, le sort des grands animaux capte souvent l’attention. Or les insectes sont « d’une importance vitale pour les écosystèmes planétaires »: « un tel événement ne peut pas être ignoré et devrait pousser à agir pour éviter un effondrement des écosystèmes naturels qui serait catastrophique », insistent les scientifiques, dans ces conclusions à paraître dans la revue Biological Conservation.

Exemple de service vital rendu par les insectes, et sans doute le plus connu, la pollinisation des cultures.

A l’inverse, exemple d’impact de leur disparition sur toute la chaîne alimentaire: le déclin « vertigineux » des oiseaux des campagnes révélé en France en 2018.

« Il n’y a quasiment plus d’insectes, c’est ça le problème numéro un », expliquait alors un des auteurs de l’étude française, Vincent Bretagnolle: car même les volatiles granivores ont besoin d’insectes à un moment dans l’année, pour leurs poussins…

Papillons, coccinelles, fourmis

Selon une étude parue fin 2017 et basée sur des captures réalisées en Allemagne, l’Europe aurait perdu près de 80% de ses insectes en moins de 30 ans, contribuant à faire disparaître plus de 400 millions d’oiseaux.

Oiseaux, mais aussi hérissons, lézards, amphibiens, poissons… tous dépendent de cette nourriture.

A l’origine de cette chute des insectes, les chercheurs australiens désignent la perte de leur habitat (urbanisation, déforestation, conversion agricole) et le recours aux pesticides et engrais de synthèse, au coeur de l’intensification des pratiques agricoles ces soixante dernières années.

L’étude se base notamment sur les cas de l’Europe et des États-Unis, où l’on dispose des suivis les plus réguliers.

« Mais vu que ces facteurs s’appliquent à tous les pays du monde, les insectes ne devraient pas s’en tirer différemment dans les pays tropicaux et en développement ».

A ces raisons s’ajoutent les agents pathogènes (virus, parasites), les espèces invasives et enfin le changement climatique mais surtout à ce stade dans les régions tropicales.

Le recul des insectes, qui forment les deux tiers des espèces terrestres, remonte au début du XXe siècle, mais s’est accéléré dans les années 1950-60 pour atteindre « des proportions alarmantes » ces 20 dernières.

Parmi les plus affectés, les lépidoptères (les papillons), les hyménoptères (abeilles, guèpes, fourmis, frelons… présents sur tous les continents sauf en Antarctique) et les coléoptères (scarabées, coccinelles).

Quelque 60% des espèces de bousiers sont ainsi sur le déclin dans le bassin méditerranéen. Et une espèce d’abeilles sur six a disparu au niveau régional, dans le monde.

Les insectes aquatiques ne sont pas épargnés, qu’il s’agisse des libellules ou des éphémères.

« Restaurer les habitats, repenser les pratiques agricoles, avec en particulier un frein sérieux à l’usage de pesticides et leur substitution par des pratiques plus durables, s’imposent urgemment », soulignent les auteurs du rapport, qui appellent aussi à assainir les eaux polluées, en ville comme en milieu rural.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Des scarabées nommés d’après Game Of Thrones



Il y a encore beaucoup à découvrir que ce soit des animaux, des insectes et autres. Quand une nouvelle espèce se dévoile, il faut trouver des noms. Un entomologiste a décidé de les nommer 3 nouveaux scarabées selon le Game Of Thrones, simplement pour attirer l’attention.
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Des scarabées nommés d’après

 

 Game Of Thrones

Le professeur Brett Ratcliffe, de l'Université de Nebraska-Lincoln, a... (Photo Brett Ratcliffe, AP)

Le professeur Brett Ratcliffe, de l’Université de Nebraska-Lincoln, a nommé trois nouvelles espèces de scarabées « drogoni », « rhaegali » et « viserioni », rapporte le quotidien local The Omaha World-Herald.

PHOTO BRETT RATCLIFFE, AP

 

Associated Press
Lincoln

Un entomologiste du Nebraska a nommé trois de ses récentes découvertes d’après des dragons de la série télévisée Game Of Thrones, une adaptation des livres de George R. R. Martin.

Le professeur Brett Ratcliffe, de l’Universitéde Nebraska-Lincoln, a nommé trois nouvelles espèces de scarabées « drogoni », « rhaegali » et « viserioni », rapporte le quotidien local The Omaha World-Herald.

Ces noms constituent des versions latinisées de « Drogon », « Rhaegal » et « Viserion », trois dragons appartenant au personnage de Daenerys Targaryen dans cet univers fantastique.

M. Ratcliffe est un amateur de la série, mais il explique avoir retenu ces noms pour attirer un peu plus d’attention sur la quantité d’espèces qui demeurent inconnues.

« Lorsqu’on crée des noms comme ceux-là, on le fait pour gagner un peu de notoriété et attirer l’attention du public, fait-il valoir. Nous continuons de découvrir la vie sur Terre. Un être vivant sur quatre est un scarabée. Nous ne les avons pas tous découverts. Nous ne sommes même pas près. »

Ratcliffe dit avoir déjà baptisé des centaines d’espèces au cours de ses cinquante ans de carrière et il doit dorénavant faire preuve de beaucoup d’imagination. Les règles de dénomination déconseillent d’utiliser de l’humour ou d’insultes, et elles s’avèrent particulièrement utiles pour éviter les doublons, explique-t-il.

M. Ratcliffe admet avoir également choisi ces références à la culture populaire afin de s’amuser un peu.

« Je me suis souvent dit que les scientifiques se prennent trop au sérieux », a-t-il lancé.

Les drogoni et viserioni peuvent être trouvés en Colombie et en Équateur, tandis que les rhaegali viennent de Guyane française.

https://www.lapresse.ca/

L’Égypte dévoile sept tombes du temps des pharaons


De nouvelles tombes ont été découvertes au temps des pharaons dans l’ancien et le nouvel empire. Dans ces tombes beaucoup de chats momifiés, des scarabées, statues de quoi occupés les archéologues
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L’Égypte dévoile sept tombes du temps des pharaons

 

Un homme transporte un artéfact retrouvé dans une... (Photo Nariman El-Mofty, Associated Press)

Un homme transporte un artéfact retrouvé dans une des tombes découvertes dans la nécropole royale de Saqqarah, le 10 novembre.

PHOTO NARIMAN EL-MOFTY, ASSOCIATED PRESS

 

Agence France-Presse
Le Caire

Sept tombes, dont quatre datant de plus de 6000 ans, ont été découvertes sur le site de Saqqarah, près du Caire, par une mission archéologique égyptienne qui a mis au jour notamment des scarabées et des chats momifiés, ont annoncé les autorités samedi.

La découverte a eu lieu « autour d’une zone rocailleuse bordant le complexe funéraire d’Ouserkaf dans la nécropole [royale] de Saqqarah », de l’ancienne capitale de l’Ancien Empire, a déclaré le ministre des Antiquités Khaled el-Enany.

Trois de ces tombes « remontent à l’époque du Nouvel Empire [seconde moitié du second millénaire avant notre ère] et ont été utilisées comme nécropoles pour chats », a-t-il ajouté dans un communiqué. 

Les quatre autres tombes remontent à l’époque de l’Ancien Empire (soit 4300 ans avant J-C), « dont la plus importante est celle de Khufu-Imhat, gardien des édifices appartenant au palais royal. Elle date de la fin de la Ve dynastie et des débuts de la VIe », selon le ministre. 

Le site de Saqqarah est une vaste nécropole de la région de l’ancienne Memphis, où se trouvent d’innombrables tombes et les premières pyramides pharaoniques.

De son côté, le secrétaire général du Conseil suprême des antiquités, Mostafa Waziri, a indiqué que la mission égyptienne, travaillant sur le site depuis avril, avait aussi mis au jour les premiers scarabées momifiés jamais découverts dans la nécropole de Memphis.

Deux grands scarabées momifiés ont ainsi été découverts à l’intérieur d’une tombe rectangulaire, en pierre calcaire, a-t-il précisé.

Une autre collection de scarabées momifiés a aussi été mise au jour à l’intérieur d’une tombe de forme carrée, en pierre calcaire portant un scarabée peint en noir. 

Des dizaines de chats momifiés ont également été découverts ainsi que 100 statues de chats en bois doré et une statue de bronze, dédiées à la déesse-chat Bastet. 

Une collection de statues en bois doré représentant un lion, une vache et un faucon a également été découverte, selon M. Waziri.

https://www.lapresse.ca/

Ce petit scarabée est coincé dans l’ambre depuis 99 millions d’années


Un scarabée pris dans l’ambre depuis 99 millions d’années. Il n’est plus tout jeune. Je croyais quand un scientifique trouvait quelques choses d’intéressant dans l’ambre, c’était assez visible. Il semble que non. Pour ce spécimen, l’entomologiste croyait que c’était une poussière, il a fallu beaucoup de travail pour finir par voir que c’était un scarabée. Qu’est ce qui le poussait à continuer à l’étudier ce morceau d’ambre ?
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Ce petit scarabée est coincé dans l’ambre depuis 99 millions d’années

 

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Crédits : Shuhei Yamamoto

par Brice Louvet

Un chercheur détaille la découverte d’un ancien petit scarabée à plumes coincé dans un morceau d’ambre vieux de 99 millions d’années. D’un demi-millimètre de long, ce scarabée de l’époque du Crétacé avait ses ailes déployées au moment de sa mort.

« Ces coléoptères vivaient au Crétacé, alors ils vivaient avec des dinosaures », note Shuhei Yamamoto, entomologiste au Field Museum of Natural History de Chicago (États-Unis), qui a découvert le scarabée.

Les scarabées à plumes ne bougent pas leurs ailes, mais les utilisent plutôt pour glisser dans l’air. Celui-ci eut probablement la malchance d’atterrir dans la sève d’un arbre, où il est resté coincé pendant des millions d’années. Les chercheurs ont décidé de nommer le petit insecte Jason, en référence à l’ancien héros grec qui navigua autour du monde à la recherche de la Toison d’Or. Le nom officiel de l’insecte est Kekveus jason. La découverte, elle, est décrite dans la revue Cretaceous Research.

Déterminer que Jason était bien un insecte ne fut pas une partie de plaisir. Le chercheur pensait d’ailleurs au départ qu’il ne s’agissait que d’un simple grain de poussière. Après une découpe de l’ambre, des heures et des heures de polissage et quelques zooms, il confirma que le grain était en fait un minuscule coléoptère préhistorique.

« Il nous a fallu plus de deux ans pour obtenir les photos que nous utilisions dans le journal », a-t-il déclaré.

Jason, dont le cercueil d’ambre a été retrouvé dans la vallée de Hukawng, dans le nord du Myanmar, est maintenant le plus ancien membre connu de la lignée du dendroctone. Vous les retrouverez aujourd’hui surtout dans les régions tempérées et tropicales.

Cette découverte au Myanmar n’est pas la première, et sûrement pas la dernière. Il y a quelques semaines, des chercheurs annonçaient la découverte d’une tique retrouvée piégée dans l’ambre depuis 100 millions d’années, enveloppée dans de la soie d’araignée. L’année dernière, un morceau d’ambre retrouvé contenait les restes remarquablement conservés d’un oisillon vieux de 99 millions d’années.

Source

http://sciencepost.fr/

Comment se sortir vivant de la bouche d’un crapaud


Pour les insectes rencontrer un crapaud ou une grenouille, c’est le risque de mourir a tous coup. Sauf pour le scarabée bombardier. Sa technique de défense est assez spectaculaire .. Un coup attrapé et mit en bouche, il lance un jet toxique et de vapeur d’eau qui peut atteindre 100 C. 43 % des crapauds vomissent cet insecte qui lui en ressorte gluant, mais vivant
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Comment se sortir vivant de la bouche d’un crapaud

 

Un crapaud et un coléoptère bombardier

Un crapaud et un coléoptère bombardier   Photo : Université de Kobe

Les coléoptères bombardiers forcent les crapauds à les vomir en dégageant des produits corrosifs et brûlants dans leur tube digestif, ont découvert deux chercheurs japonais.

AGENCE FRANCE-PRESSE

« Nous avons montré que le scarabée bombardier (Pheropsophus jessoensis) rejetait des produits chimiques chauds à l’intérieur du crapaud, le forçant ainsi à vomir », explique Shinji Sugiura de l’Université de Kobe.

Pour arriver à ces conclusions, deux chercheurs japonais ont étudié en laboratoire deux espèces de crapauds (Bufo japonicus et B. torrenticola) friands de coléoptères bombardiers.

Résultat : 43 % des crapauds ont vomi les coléoptères, le tout dans un laps de temps allant de 12 à 107 minutes. De plus, tous les insectes vomis étaient vivants et actifs.

Dans la vidéo qui suit, il est possible de voir un crapaud, comme pris de haut-le-coeur, recracher un insecte. Couvert de mucus, le coléoptère s’échappe alors rapidement.

 

Selon les chercheurs, le jet toxique, composé de benzoquinone, de méthyle et de vapeur d’eau, atteint en moyenne 100 °C. Il est éjecté à partir de la pointe de l’abdomen de l’animal.

Après que les amphibiens ont avalé leurs proies, « on peut entendre une explosion à l’intérieur de chaque crapaud, signe que le jet chimique a été éjecté », expliquent les chercheurs.

Une technique de survie qui semble efficace plus le coléoptère est gros et plus le crapaud est petit.

Mais si les chercheurs ont découvert comment les coléoptères bombardiers parviennent à s’échapper des tubes digestifs, une autre question reste ouverte : comment peuvent-ils survivre aux acides qui y sont produits le temps d’être vomis?

Le taux de survie de P. jessoensis à l’intérieur des crapauds était plus élevé que celui des autres coléoptères, ce qui laisse à penser qu’il a peut-être développé une tolérance élevée aux sucs digestifs des prédateurs.

Shinji Sugiura

Le détail de ces travaux est publié dans la revue Biology Letters de la Royal Society.

http://ici.radio-canada.ca/

Cet étrange scarabée préhistorique vit encore caché dans les jungles d’Asie


Un scarabée qui existe depuis 47 à 200 millions d’années a pu être trouvé dans la nature. Les chercheurs ne savent vraiment pas grand chose sur cet insecte, car, il est très difficile d’en trouver. Avouons quand même qu’ils sont très beaux
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Cet étrange scarabée préhistorique vit encore caché dans les jungles d’Asie

 

Crédits : Thomas Marent, Minden Picture

par  Nolwenn Jaumouillé

Un corps brunâtre tout aplati qui se termine par une queue hérissée de pointes. Ce drôle d’insecte est quasiment introuvable, et les chercheurs ignorent presque tout de son mode de vie, raconte le National Geographic. 

Et la manière dont il se reproduit est très longtemps restée un mystère. En 2016, Mark Wong, explorateur pour le magazine, était en quête de fourmis lorsqu’il est tombé accidentellement sur une créature qu’il a d’abord confondue avec un champignon, avant qu’il ne se mette à bouger.

La bête ressemble aux trilobites préhistoriques, des créatures marines dont on a conservé des fossiles : pourtant, celle-ci n’est apparue sur Terre qu’entre 47 et 200 millions d’années après l’extinction de son ancêtre. Il en existe des violets, des noir et orange, des verts… Ce scarabée intrigue car il est extrêmement rare d’en trouver un mâle : à sa découverte au XIXesiècle, les scientifiques se sont interrogés. Ces femelles qu’ils avaient découvertes avaient-elle une sexualité ? Pendant un siècle, il leur fut effectivement impossible de trouver les messieurs de ces dames.

Jusqu’à ce qu’en 1922, le Suédois Eric Mjoberg se mette en tête de dénicher la bête : après des années de vaine recherche, il avait seulement constaté que la plupart des femelles demeuraient des larves. Il lança alors une chasse aux sorcières des mâles scarabées trilobites, 10 000 dollars à la personne qui lui en rapporterait un. Un appel désespéré qui a fini par payer : un collectionneur lui a un jour apporté un mâle et une femelle décédés en plein accouplement, lui dévoilant un mâle à la forme radicalement différente de celle de la femelle.

Source : National Geographic

http://www.ulyces.co

Ces scientifiques ont fabriqué un scarabée à trois yeux


Je ne suis pas certaine que cela est une bonne science, mais plutôt une science d’apprenti sorcier. Ils ont réussi a jouant avec le code génétique du scarabée que le corps se réorganise pour ce 3 ème oeil. Alors, jusqu’ou ils iront pour adapter chez l’être humain ou même d’autres animaux et insectes qu’est ce que cela donnera dans la génétique des descendants ?
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Ces scientifiques ont fabriqué un scarabée à trois yeux

Crédits : Eduardo Zattara/Indiana University

Dans un article publié le 10 novembre sur le site de l’université de l’Indiana à Bloomington, des biologistes affiliés à l’établissement affirment avoir réussi à faire pousser un troisième œil fonctionnel chez un scarabée.

Cette expérimentation pour le moins unique et terrifiante représente une avancée considérable dans « la création et l’implantation d’organes hors de leur contexte naturel », expliquent les chercheurs.

À gauche, le scarabée normal. À droite, le scarabée génétiquement modifié — Crédits : Zattara et al./PNAS

Pour donner au scarabée des faux-airs de Ten Shin Han en lui intégrant un troisième œil au milieu du front, les chercheurs ont manipulé le code génétique de l’insecte. Les premiers tests ont démontré que le fameux œil commençait à établir des connexions nerveuses, de la même manière qu’un œil naturel.

« Cette étude expérimente de manière disruptive la fonction d’un gène majeur. En réponse à cette disruption, le reste de la tête se réorganise afin de produire un trait complexe dans un nouvel endroit : un œil au milieu du front », explique Armin Moczek, co-auteur de l’étude. Ces résultats concluants pourraient « ouvrir naturellement la porte à d’autres expérimentations génétiques ».

Et la boîte de Pandore.

Source : Université de l’Indiana à Bloomington

http://www.ulyces.co/

Scarabée doré : une couleur unique au monde


Un scarabée qui a une couleur vraiment exceptionnelle. C’est grâce à son exosquelette et la polarisation de la lumière qui lui donne une couleur dorée
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Scarabée doré : une couleur unique au monde

 

    Tout ce qui brille n’est pas or, nous dit le proverbe. Le Chrysina resplendens, un scarabée qui vit en Amérique centrale, le confirme. Sa splendide couleur dorée tant appréciée des collectionneurs a longtemps intrigué les scientifiques. Aujourd’hui, des chercheurs britanniques nous proposent une explication.

    CE QU’IL FAUT RETENIR

  • L’Amérique centrale regorge de scarabées aux couleurs étonnantes qui leur valent le surnom de bijoux vivants.

  • Le Chrysina resplendens doit sa couleur dorée à une structure unique de son exosquelette.

  • L’utilité de cette couleur or, incroyablement pure, reste encore mystérieuse.

  • En copiant cette structure, il pourrait être possible de créer de nouvelles technologies optiques.

De couleur émeraude, rubis ou saphir, les scarabées peuvent être qualifiés de véritables bijoux vivants de la canopée. Parmi les plus étonnants, il y a le Chrysina resplendens. Ce célèbre scarabée qui semble sculpté dans de l’or massif a élu domicile dans les forêts d’Amérique centrale. La pureté de sa couleur — par ailleurs chère aux collectionneurs — intrigue depuis longtemps les scientifiques.

Aujourd’hui, une étude basée tant sur des expérimentations que sur des modélisations avancées et menée par des chercheurs de l’université d’Exeter (Royaume-Uni), spécialisés dans l’étude des couleurs et de la lumière, montre que la dorure du Chrysina resplendens résulte d’une signature optique unique au monde. La structure de son exosquelette en effet, lui permet de manipuler la façon dont la lumière s’y réfléchit. De quoi lui conférer cette couleur qui ressemble à s’y méprendre à celle de l’or pur.

Plus exactement, l’exosquelette de ces scarabées dorés est capable de jouer de la polarisation circulaire de la lumière. En d’autres mots, disons qu’il leur permet de manipuler l’orientation des oscillations des ondes lumineuses qu’il réfléchit. Résultat : une signature optique que les chercheurs britanniques qualifient d’ambidextre, car composée à la fois d’une lumière polarisée à droite et d’une lumière polarisée à gauche.

Un scarabée doré peut se vendre jusqu’à quelque 350 euros ! © La tribune des insectes, Facebook

Un scarabée doré peut se vendre jusqu’à quelque 350 euros ! © La tribune des insectes, Facebook

Un exosquelette finement nanostructuré

« Une caractéristique que l’on ne retrouve nulle part ailleurs, que ce soit dans le règne animal ou végétal », assure Pete Vukusic, physicien à l’université d’Exeter.

Ainsi la plupart des scarabées colorés sont verts. Et surtout, ils ne reflètent pas la lumière polarisée. Car la structure de leur exosquelette, aussi fine soit-elle, n’en est pas capable.

Une nanostructure jamais vue ailleurs.

À y regarder de plus près, les scarabées dorés possèdent, quant à eux, des exosquelettes aux structures — à base de chitine et de diverses protéines — extrêmement subtiles et dans le détail desquelles se cache cette étonnante signature optique. Tout se joue en réalité à l’échelle nanométrique. Car l’espacement de couches récurrentes de nanostructures spécifiques varie de manière précise à l’intérieur d’une plage définie. Une caractéristique que les chercheurs envisagent déjà de copier pour faire émerger de nouvelles technologies optiques bio-inspirées.

Une question reste pourtant toujours en suspens : pourquoi ces scarabées se sont-ils parés de telles couleurs ? Pour se fondre dans leur environnement, avancent certains scientifiques. En effet, en fonction des conditions d’éclairages, cette couleur incroyable pourrait agir comme un camouflage. Mais d’autres imaginent que ce brillant pourrait aussi éblouir les éventuels prédateurs. À supposer que les prédateurs en question soient capables de distinguer le type de colorations.

http://www.futura-sciences.com