De nouvelles malédictions apparaissent au fil des découvertes dans le tombeau de Toutânkhamon


L’Égypte est riche en découverte archéologique. Bien des trésors ont pu passer au travers des siècles, mais le pourront-ils encore pour des générations avenir ?
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De nouvelles malédictions apparaissent au fil des découvertes dans le tombeau de Toutânkhamon

Une scène du mur nord de la chambre funéraire de Toutânkhamon montre des taches brunes sur les peintures qui auraient pu apparaître au moment où la tombe, peinte à la hâte, a été scellée, emprisonnant ainsi l’humidité.

PHOTOGRAPHIE DE AVEC L’AIMABLE AUTORISATION DE J. PAUL GETTY TRUST

De Michelle Z. Donahue

Des tâches brunes à la poussière, les archéologues ont résolu certains des mystères qui entouraient le monument funéraire vieux de 3 300 ans… tout en découvrant de nouveaux.

Lorsque Howard Carter découvrit la tombe de Toutânkhamon en 1922, il entreprit une série de découvertes qui captivèrent l’imagination du monde entier et marqua le début d’une histoire d’amour durable entre le public et la célèbre chambre funéraire aux couleurs vives vieille de 3 300 ans, renfermant la dépouille de l’enfant roi, celle de sa mère et une multitude de trésors. Moins d’un siècle plus tard, une équipe de scientifiques a achevé le plus important examen du tombeau : un projet d’une dizaine d’années d’études minutieuses qui a permis de résoudre certains mystères mais qui a également soulevé de nouvelles questions sur le devenir de certains monuments antiques.

Un symposium organisé cette semaine à Louxor détaille les résultats globaux du projet, entrepris conjointement par le ministère égyptien des Antiquités et le Getty Conservation Institute, basé à Los Angeles. Les travaux menés sur le tombeau de 102 m², exécutés par une douzaine de personnes à la fois, ont commencé en 2009 et devaient à l’origine s’achever en 2014. Mais le projet a été retardé par les révolutions du printemps arabe en 2011 et les troubles qui ont suivi en Égypte en 2013.

« Tous ceux qui se rendent dans la Vallée des rois veulent se rendre au tombeau de Toutânkhamon », explique Neville Agnew, scientifique et restaurateur principal du projet Getty, chargé de la planification du projet. Une documentation détaillée, un diagnostic et un pronostic sur l’état du tombeau ont été nécessaires pour penser l’avenir du site : « Que se passera-t-il si nous ne faisons rien ? Nous nous sommes intéressés à tout le spectre des activités, passées, présentes et futures, et à la façon de les aborder de manière globale ».

DE MYSTÉRIEUSES TACHES BRUNES

Les taches brunes sont omniprésentes sur les peintures murales qui agrémentent le tombeau. Présentes lorsque Carter a découvert la chambre funéraire, et documentées de manière exhaustive sur des photographies de l’époque, ces « mystérieuses taches » ont longtemps été sources de curiosité et d’inquiétude. De quoi sont-elles exactement composées ? Et plus important encore, prolifèrent-elles ?

Une étude des taches a révélé de fortes concentrations d’acide malique, un sous-produit métabolique de certains champignons et bactéries, ce qui confirmait que les taches étaient d’origine microbienne. L’analyse ADN d’échantillons prélevés sur les murs du tombeau a révélé l’existence d’organismes modernes, notamment Bacillus et Kocuria, mais l’imagerie au microscope électronique des taches n’a révélé aucun reste des organismes d’origine qui les avait créées. Pour les chercheurs, comme Toutânkhamon est décédé subitement, la préparation de son tombeau a probablement été faite dans l’urgence, et les murs fraîchement enduits et peints auraient été encore suffisamment humides pour que des microbes se développent dans l’atmosphère sombre et chaude du tombeau, une fois celui-ci scellé. Les archéologues peuvent toutefois affirmer avec certitude que les taches ont arrêté de se développer il y a très longtemps – un fait confirmé par la comparaison de photographies prises immédiatement après l’ouverture du tombeau et les photos les plus récentes.

Comme ils sont considérés comme faisant partie intégrante de l’histoire du tombeau, ces mystérieuses taches ne seront ni peintes ni supprimées, explique Agnew. Il n’en n’a pas toujours été ainsi : lors de précédentes études, les taches avaient été échantillonnées et traitées avec des biocides, lorsque l’on pensait qu’elles pouvaient se propager.

UNE POUSSIÈRE OMNIPRÉSENTE

L’un des problèmes les plus épineux dans le tombeau est la présence constante de poussière. Fine et sèche, la poussière du désert déplacée par environ 500 à 1 000 visiteurs quotidiens s’accroche à toutes les surfaces du tombeau et devient encore plus tenace puisqu’elle absorbe l’humidité produite par la respiration humaine.

Les gardes avaient beau nettoyer le sarcophage recouvert de verre qui se trouve maintenant au centre de la chambre funéraire de Toutânkhamon, il n’existait aucun moyen d’enlever sans dommage les fins voiles de poussière qui s’accumulaient sur les peintures fragiles du tombeau.

Ainsi, alors que les restaurateurs réalisaient l’étude minutieuse et le nettoyage des peintures murales, ils ont également élaboré un plan à long terme pour s’attaquer au problème de la poussière en installant un système sophistiqué de filtration de l’air et de ventilation qui non seulement repousse le fléau poussiéreux hors de l’environnement du tombeau, mais empêche également l’accumulation excessive de particules. Le renouvellement d’air régulier a permis de stabiliser la température et le taux d’humidité à l’intérieur du tombeau, qui pouvaient auparavant énormément fluctuer.

C’est quand les conservateurs du tombeau ont entamé les travaux pour installer le système d’aération qu’ils ont découvert de nouveaux sorts placés pour protéger ses occupants. Parmi des tas de peluches et d’extraits de détritus, des bouts de papier demandant la bénédiction de Toutânkhamon ou d’autres au contraire promettant des punitions divines aux importuns.

DE FUTURS DANGERS

Bien que l’inspection la plus approfondie du tombeau de Toutânkhamon de l’histoire moderne soit terminée, son avenir reste encore incertain.

L’impact à long terme de la poussière reste un mystère. Constituée principalement de calcium, de magnésium, d’aluminium et de phosphore, on ignore comment la poussière peut interagir chimiquement avec les minéraux naturels contenus dans les peintures et les pigments des murs du tombeau sur une plus longue période.

Dimanche 26 novembre 1922, était pour Carter, « le jour le plus merveilleux que j'ai jamais …

Les inondations de plus en plus fréquentes liées au changement climatique sont une autre préoccupation et n’ont pas encore été prises en compte, toujours selon M. Agnew. Bien que le tombeau de Toutânkhamon soit à l’abri des inondations directes, il est fait de la même roche poreuse et argileuse que tous ses voisins de la Vallée des rois. Si les tombeaux adjacents sont inondés, de la vapeur d’eau pourrait s’infiltrer et « déchiqueter » les murs en plâtre et les peintures qui les recouvrent, explique Lori Wong, la principale conservatrice des peintures du projet Getty.

Le tourisme reste la plus grande menace immédiate pour le tombeau. Malgré l’existence d’une réplique de haute qualité et ultra détaillée à un kilomètre de distance, on ne sait pas si le gouvernement égyptien limitera finalement l’accès du public à la tombe originale (et réduira donc les revenus garantis). La France a constaté que le fait de limiter le nombre de visiteurs sur les sites d’art rupestre préhistoriques des grottes de Lascaux et Chauvet et de les rediriger vers des répliques n’avait pas altéré l’intérêt du public pour les monuments. Une réplique relativement récente à Lascaux a d’ailleurs attiré environ 260 000 visiteurs en 2017.

« Nous connaissons l’impact humain sur notre patrimoine », explique Pascal Terrasse, président du Grand projet du Pont d’Arc, une réplique de la grotte Chauvet qui attire plus de 2 000 visiteurs par jour. « Lorsque de nouvelles technologies se présentent pour mieux protéger le patrimoine, les gestionnaires des œuvres historiques doivent saisir cette opportunité. Nous avons réalisé la plus grande fausse grotte au monde grâce aux techniques numériques, ce qui nous a permis d’obtenir un rendu très réaliste. »

À tout le moins, Agnew espère que la somme des récents travaux de conservation dans le tombeau de Toutânkhamon permettra de mieux faire comprendre son importance à tous ceux qui le visiteront à l’avenir.

« Il convient de rappeler que la visite d’un tombeau doit être empreinte d’humilité et d’intérêt », conclut Agnew. « [Ce n’est pas] un spectacle ; [c’est] un tombeau royal, et nous devons l’approcher avec révérence. C’est une chose difficile à faire en cette ère de tourisme de masse. »

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Toutankhamon va quit­ter son sarco­phage pour la première fois depuis trois millé­naires


J’imagine les précautions que les restaurateurs doivent prendre avec leurs gants blancs pour rénover le sarcophage du pharaon Toutankhamon, surtout en sortant la momie de son cerceuil. J’aurais bien aimé voir cela de près.
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Toutankhamon va quit­ter son sarco­phage pour la première fois depuis trois millé­naires

Crédits : The Times

par  Mathilda Caron 

Après avoir reposé dans sa nécro­pole pendant plus de 3 300 ans, le sarco­phage de Toutankhamon est restauré pour la première fois depuis sa décou­verte en 1922, rappor­tait le Los Angeles Times le 4 août. L’opé­ra­tion a débuté en juillet dernier et devrait s’étendre sur huit mois, au Caire, en Égypte.

Fils du pharaon Akhe­na­ton et époux de la légen­daire reine Néfer­titi, « l’en­fant pharaon » serait mort du palu­disme combiné à une affec­tion osseuse.

« Nous avons trans­porté le sarco­phage au musée, puis nous l’avons isolé pendant sept jours avant de commen­cer la fumi­ga­tion », racon­tait le ministre des Antiqui­tés égyp­tien, Khaled el-Enany.

Pour les besoins de la réno­va­tion de son cercueil d’or, la momie du pharaon a été reti­rée et repose à présent dans une cage de verre à la tempé­ra­ture minu­tieu­se­ment contrô­lée.

Le sarco­phage de 2,23 mètres, décoré d’un portrait du jeune roi, était « très fragile », selon les archéo­logues.

Il sera ensuite exposé au Grand musée d’Égypte du Caire, qui ouvrira ses portes l’an prochain.

Source : Los Angeles Times

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Un tombeau de 4.500 ans découvert près des pyramides de Gizeh


La terre d’Égypte dévoile encore une fois un nouveau tombeau datant 4 500 ans. Il aurait en plus été réutilisé plus tard pour d’autres sarcophages.
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Un tombeau de 4.500 ans découvert près des pyramides de Gizeh


Le tombeau datant de 4.500 ans se trouve à proximité des pyramides de Gizeh, dans la partie sud-est du plateau du même nom. La découverte revêt un intérêt particulier car elle jouxte les tombes des bâtisseurs des pyramides, d'après l'égyptologue Zahi Hawass. © Egyptian Ministry of Antiquities

Le tombeau datant de 4.500 ans se trouve à proximité des pyramides de Gizeh, dans la partie sud-est du plateau du même nom. La découverte revêt un intérêt particulier car elle jouxte les tombes des bâtisseurs des pyramides, d’après l’égyptologue Zahi Hawass. © Egyptian Ministry of Antiquities

Floriane Boyer


Rédactrice


Un nouveau tombeau datant de l’Ancien Empire égyptien, soit de 4.500 ans approximativement, a été mis au jour dans la partie sud-est du plateau de Gizeh portant les célèbres pyramides, a annoncé le Ministère des Antiquités égyptiennes dans un communiqué.

Selon les archéologues, menés par Mostafa Waziri, qui ont exhumé ces vestiges, le site comprend plusieurs tombes. La plus ancienne, une tombe faite de calcaire et datant de la Vème Dynastie (- 2.500 à – 2.300 av. J.-C.), est le lieu de repos de deux personnages appelés Benhui-Ka et Nwi.

Tombeau en calcaire datant de la Vème Dynastie, soit d'il y a environ 4.500 ans. Les inscriptions apportent des détails sur les deux personnages qui gisent là : Benhui-Ka et Nwi. © Egyptian Ministry of Antiquities

Tombeau en calcaire datant de la Vème Dynastie, soit d’il y a environ 4.500 ans. Les inscriptions apportent des détails sur les deux personnages qui gisent là : Benhui-Ka et Nwi. © Egyptian Ministry of Antiquities

Le premier des deux occupants de la tombe portait sept titres, dont le Prêtre, le Juge ou encore le Purificateur des pharaons Khafrê (ou Khéphren, qui a fait construire la pyramide à son nom), Ouserkaf (fondateur de la Vème Dynastie) et Niouserrê (sixième souverain de cette dynastie). Le second portait cinq titres, dont ceux de Chef du grand État, de Contremaître des nouvelles installations et de Purificateur du pharaon Khafrê. La tombe contenait de « nombreux artefacts », dont des statues en calcaire d’un des deux hommes enterrés là, de sa femme et de son fils.

Sarcophages des occupants de la tombe en calcaire datant de 4.500 ans : Benhui-Ka et Nwi. © Egyptian Ministry of Antiquities

Sarcophages des occupants de la tombe en calcaire datant de 4.500 ans : Benhui-Ka et Nwi. © Egyptian Ministry of Antiquities

D’après le directeur général du plateau de Gizeh, Ashraf Mohi, le tombeau a été « amplement réutilisé » durant la Basse époque égyptienne, c’est-à-dire à partir du 7ème siècle avant J.-C. D’où la présence de sarcophages en bois peints et sculptés, dont certains portent une ligne d’inscriptions hiéroglyphiques sur le couvercle, ainsi que de masques funéraires en bois et en argile, datant de cette période.

Le tombeau contenait également des sarcophages en bois colorés datant de la Basse époque égyptienne. © Egyptian Ministry of Antiquities

Le tombeau contenait également des sarcophages en bois colorés datant de la Basse époque égyptienne. © Egyptian Ministry of Antiquities

VOIR AUSSI :Plus de photos à découvrir ici

Un sarcophage en bois peint découvert dans un tombeau datant de l'Ancien Empire situé à proximité des pyramides de Gizeh. © Egyptian Ministry of Antiquities

Un sarcophage en bois peint découvert dans un tombeau datant de l’Ancien Empire situé à proximité des pyramides de Gizeh. © Egyptian Ministry of Antiquities

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Deux momies parfaitement préservées découvertes dans un tombeau vieux de 3500 ans


L’Égypte accentue sur les découvertes en 2018, la Vallée des rois n’est pas en reste. Des sarcophage à l’intérieur des nécropoles contenant des momies bien conservées
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Deux momies parfaitement préservées découvertes dans un tombeau vieux de 3500 ans

 

Crédits : ministère égyptien des Antiquités

par  Laura Boudoux

 

Ces archéologues français ont fait une découverte incroyable dans la Vallée des rois, en Egypte. À l’intérieur de la nécropole d’El-Assasif, à Louxor, deux cercueils en bois en parfait état ont été retrouvés, renfermant toujours leurs momies. 

« L’un des sarcophages est de style rishi, qui remonte à la dix-septième dynastie, tandis que l’autre sarcophage appartient à la dix-huitième dynastie », a déclaré le ministre des Antiquités, Khaled Al Anani.

Le plus ancien des deux pourrait donc dater de 1580 avant J.C. et les scientifiques n’ont pas encore déterminé qui était en son sein, révèle The Guardian.

Crédits : ministère égyptien des Antiquités

Ces découvertes ont été faites par une équipe de Français, le 12 novembre 2018. Douze jours plus tard, les scientifiques ont, pour la première fois de l’histoire, ouvert devant des médias du monde entier un sarcophage qui n’avait jamais été descellé. Ils ont alors pu identifier l’une des momies, qui appartient à une femme nommée Pouyou, a annoncé l’université de Strasbourg.

Crédits : ministère égyptien des Antiquités

Depuis début 2018, l’Egypte a fait des fouilles archéologiques l’une de ses priorités. En association avec des chercheurs du monde entier, le pays a enregistré des dizaines de découvertes, qui permettent non seulement de mieux appréhender cette période de l’histoire, mais aussi d’améliorer son image, pour attirer l’intérêt des touristes. Autrefois très prisée des voyageurs, l’Egypte peine à apparaître comme une destination sûre, depuis le soulèvement politique de 2011.

Sources : The Guardian / Université de Strasbourg

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Trois mystérieux symboles d’or découverts dans le sarcophage noir d’Alexandrie


Dans le sarcophage noir, il n’y avait pas juste 3 squelettes, mais aussi 3 symboles gravés sur papier d’or. Après avoir contacté plusieurs chercheurs, un parmi eux a répondu pour énoncer selon lui, les significations de ces symboles.
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Trois mystérieux symboles d’or découverts dans le sarcophage noir d’Alexandrie

Crédits : Egyptian Ministry of Antiquities

par  Malaurie Chokoualé

Finalement, la saga du sarcophage en granit noir massif découvert en Égypte continue, et le mystère s’épaissit.

Elle a débuté début juillet par sa découverte à Alexandrie, avait enchaîné sur une pétition pour boire le liquide rouge qu’il renfermait, avant de se terminer sur les conclusions des archéologues il y a quelques jours. On pensait ne plus en entendre parler avant longtemps, mais le voilà qui revient au pas de charge : les archéologues ont à présent découvert d’étranges inscriptions en or à l’intérieur du sarcophage, rapportait Live Science le 20 août dernier.

De fait, le ministère égyptien des Antiquités a annoncé le 19 août dans un communiqué que trois dessins gravés sur des feuilles d’or avaient été retrouvés dans le sarcophage. Les archéologues n’ont toutefois pas encore commenté la déclaration ou la signification des motifs. C’est pourquoi Live Science a tenté de mener l’enquête. Ils ont contacté plusieurs experts non affiliés aux recherches pour leur soumettre les dessins. Jack Ogden, président de la Society of Jewellery Historians, est un des seuls chercheurs ayant répondu par l’affirmative. Celui-ci a mené de nombreuses recherches sur les bijoux en or égyptiens d’il y a 2 000 ans.

Selon lui, le premier dessin représente un serpent qui n’a pas de peau, assez courant sur les bijoux égyptiens.

Liés à la déesse funéraire Isis, « les serpents sans peau ont une connotation de renaissance (parce qu’ils ont perdu leur peau) et sont donc capables d’effectuer une connexion funéraire », explique Ogden.

Crédits : Egyptian Ministry of Antiquities

Le dessin suivant représente une branche de palmier ou un épi de blé, et tous les deux sont des motifs communs « liés à la fertilité et à la renaissance », poursuit le scientifique.

Crédits : Egyptian Ministry of Antiquities

Enfin, le dernier dessin, plus énigmatique que les autres, pourrait représenter une cosse de graines de pavot, bien qu’Ogden précise bien qu’il n’est pas certain de ce qu’il avance.

« L’opium semble avoir été assez largement utilisé en Égypte à des fins médicinales, mais il peut y avoir un lien – du moins dans l’esprit ancien – entre ses qualités qui induisent le sommeil, et la mort et la renaissance », suppose-t-il. « C’est intrigant. »

La signification de ces représentations reste ainsi encore très mystérieuse.

Crédits : Egyptian Ministry of Antiquities

Sources : Live Science/Egyptian Ministry of Antiquities

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Voici les conclusions des archéologues sur le sarcophage noir maudit d’Alexandrie


Les archéologues en sait plus sur les squelettes retrouver dans le sarcophage noir. Il s’agit d’une jeune femme et deux hommes qui auraient été probablement des soldats
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Voici les conclusions des archéologues sur le sarcophage noir maudit d’Alexandrie

 

Crédits : Ministère des Antiquités

par  Ulyces

Le feuilleton archéologique de l’été touche à sa fin. Débuté le 3 juillet avec l’exhumation d’un sarcophage de granit noir cyclopéen à Alexandrie, les scientifiques ont rendu leurs premières conclusions quant à la nature de son contenu le 20 août, rapporte The Independent.

Aucun des trois squelettes baignant depuis plus de 2 000 ans dans de l’eau fangeuse ne serait celui d’Alexandre le Grand, mais les révélations n’en sont pas moins fascinantes.

D’après le secrétaire général du Conseil suprême des Antiquités égyptien, Mostafa Waziri, l’un des squelettes aurait appartenu à une femme d’un peu plus de 20 ans, tandis que les deux autres sont ceux d’hommes dont l’un a trouvé la mort quelques années avant ses 40 ans et l’autre quelques années après. 

« L’examen préliminaire porte à conclure que les squelettes sont ceux de trois officiers de l’armée », a confié Shaban Abd Monem, un spécialiste des momies du ministère des Antiquités égyptien, au Luxor Times. « L’un des crânes présente une blessure causée par une flèche. » Celui de la femme.

Les archéologues ont également retrouvé de l’or parmi les os que contenait le sarcophage de 30 tonnes, mais aucun artefact de valeur pouvant laisser penser que ses occupants appartenaient à la noblesse. Ils auraient vécu durant l’époque Ptolémaïque, qui s’étend approximativement de 323 av J.-C. à 30 av J.-C. Les archéologues procéderont à davantage de recherches et d’analyses dans l’espoir de faire d’autres découvertes à l’intérieur du sarcophage noir, qui sera pour sa part transféré au Musée militaire du Caire.

« Nous l’avons ouvert et, Dieu merci, le monde n’a pas basculé dans les ténèbres », a ironisé Mostafa Waziri quant aux craintes qu’il ne renferme une puissante malédiction.

On se rappellera néanmoins qu’au cours de la décennie qui a suivi l’ouverture du sarcophage de Toutankhamon, huit archéologues présents ce jour-là sont décédés par une étrange et macabre coïncidence.

Sources : The Independent/Luxor Times

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Certaines personnes veulent boire le “jus de momie” à l’intérieur du sarcophage. Pourquoi ?


J’ai vu cet article après mon repas, ouf ! J’ai mal au coeur. Pour faire suite au billet présent sur l’ouverture du sarcophage noir en granite en Égypte. Quelle idée saugrenue d’avoir de telles idées que de boire le liquide enfermé dans le sarcophage avec des corps qui ont décomposés, enfermés depuis 2 000 ans. J’espère aussi que c’était juste une blague, disons le très glauque.
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Certaines personnes veulent boire le “jus de momie” à l’intérieur du sarcophage. Pourquoi ?

 

Crédits : Ministère Egyptien des Antiquités

par Brice Louvet

Il y a deux jours, des archéologues ouvraient un mystérieux sarcophage vieux de 2 000 ans – probablement le plus grand jamais trouvé à Alexandrie, en Égypte – pour voir ce qu’il y avait dedans. Trois squelettes ont été découverts, et beaucoup d’eau infiltrée. Une pétition propose aujourd’hui de pouvoir boire ce jus d’eaux usées à l’intérieur. Pourquoi ?

Il y a quelques jours un énorme sarcophage de granit noir était découvert lors d’une fouille dans la ville d’Alexandrie, sur la Côte-Nord de l’Égypte. Il vient d’être ouvert, malgré la réticence de certains, qui craignaient une malédiction. Trois momies, considérablement endommagées, ont été retrouvées à l’intérieur, avec de l’eau infiltrée, devenue rougeâtre. Mais alors que des analyses sont actuellement en cours pour tenter d’identifier les trois squelettes ainsi que les causes de leur mort, une pétition publiée sur Change.org, demande l’autorisation de pouvoir boire ce “jus de momie”.

“Nous devons boire le liquide rouge du sarcophage sombre maudit sous la forme d’une sorte de boisson énergétique carbonatée afin que nous puissions assumer ses pouvoirs et enfin mourir“, peut-on lire dans la pétition, qui compte à l’heure où nous écrivons ces lignes déjà 5 000 signataires.

Bien sûr, nous réalisons, ou du moins espérons que la pétition est une blague. Toujours est-il que Livescience a demandé à au microbiologiste Rolf Halden, professeur et directeur du Centre de génie de la santé environnementale à l’Institut Biodesign de l’Université d’Arizona, ce qu’il se passerait si quelqu’un arrivait à boire cette eau usée. Et bien sûr, ce n’est pas génial.

“Les eaux usées – et les débris provenant des corps en décomposition – contiennent, vous vous en doutez, une tonne de micro-organismes, et certains d’entre eux sont potentiellement dangereux. Vous retrouverez très probablement des virus, des bactéries et d’autres pathogènes, y compris certaines bactéries capables de former des “endospores”, qui sont extrêmement difficiles à tuer, note le chercheur. Les spores sont connues pour survivre dans des spécimens en décomposition depuis des milliers, voire des millions d’années“.

Le chercheur ajoute que, bien qu’il y ait effectivement plusieurs raisons de ne pas boire ce “jus”, son laboratoire serait heureux d’en analyser un échantillon (juste quelques millilitres).

En attendant, les chercheurs devront maintenant s’atteler à répondre à plusieurs questions : qui étaient ces trois personnes ? Quand exactement ont-ils vécu ? Qu’est-ce qui les a tués ? Pourquoi ont-ils été enterrés dans un sarcophage aussi massif ? Et comment cette eau a-t-elle pu s’infiltrer dans le tombeau ?

https://sciencepost.fr

Le mystérieux sarcophage noir d’Alexandrie a été ouvert


C’est peut-être décevant pour les archéologues qui ont ouvert le sarcophage noir en granit qui aurait pu appartenir à Alexandre le Grand ou encore a une « déesse » vengeresse, qui enfin du compte rien n’indique qui sont ces 3 corps qui ont décomposé dans un liquide rougeâtre.
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Le mystérieux sarcophage noir d’Alexandrie a été ouvert

 

Le haut du sarcophage pesait une trentaine de tonnes. Le couvercle a été déplacé à l'aide d'une grue.

Le haut du sarcophage pesait une trentaine de tonnes. Le couvercle a été déplacé à l’aide d’une grue.MOHAMED ABD EL GHANY/REUTERS

  • Par  Vincent Bordenave

Le mystérieux sarcophage découvert il y a deux semaines a Alexandrie a été ouvert pour les archéologues égyptiens. Trois squelettes baignant dans un étrange liquide orange y ont été trouvés.

Deux semaines après sa découverte à Alexandrie, le sarcophage en granit noir a été ouvert par les archéologues égyptiens. Les rumeurs les plus folles avaient accompagné sa découverte. Et pour cause, les sarcophages non ouverts sont très rares, la plupart ayant été pillés.

Les sarcophages fermés sont très rares. La plupart ont en effet été pillés

Les sarcophages fermés sont très rares. La plupart ont en effet été pillés HANDOUT/REUTERS

Selon le journal égyptien El-Watan, les archéologues ont d’abord soulevé le couvercle de la tombe de seulement 5 cm avant que l’odeur ne les oblige à déserter momentanément les lieux. À l’intérieur pas d’Alexandre le Grand, ni de momie vengeresse cette fois, mais trois squelettes baignant dans un étrange liquide rougeâtre. L’un d’entre eux porterait des marques de blessure à plusieurs endroits, ce qui laisserait entendre qu’il s’agissait d’un soldat. Les deux autres sont intacts.  

«Il y a des chances pour qu’il s’agisse d’un tombeau familial,» explique Mostafa Waziri, secrétaire général du conseil supérieur des antiquités égyptiennes. «Malheureusement, les momies à l’intérieur n’étaient pas dans les meilleures conditions pour la conservation des ossements.»

Les corps seront transférés au Muséum national d’Alexandrie et le sarcophage au musée militaire.

Pour rappel, le sarcophage mesure 265 cm de long, 185 de haut et 165 de large. Il date de l’époque ptolémaïque qui couvre une large période, d’environ 330 av. J.-C. à 30 av. J.-C.. C’est la seule indication chronologique dont nous disposons, et on ne sait toujours pas qui en étaient les résidents. L’annonce de son ouverture amène plus de nouvelles questions qu’elle n’apporte de réponses.

Les archéologues ont d'abord entrouvert le sarcophage, mais l'odeur les a forcés à quitter les lieux.

Les archéologues ont d’abord entrouvert le sarcophage, mais l’odeur les a forcés à quitter les lieux.HANDOUT/REUTERS

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Panique sur internet alors qu’un sarcophage vieux de 2.000 ans va être ouvert


Surement, que plusieurs internautes ont voulu lancer quelques blagues à l’éventuelle ouverture d’un sarcophage récemment découverte . Mais il semble que d’autres font partie adeptes aux théories du complot suite aux légendes du tombeau de Toutankhamon et aux films des malédictions des momies. De toute manière, les archéologues savent très bien que l’ouverture d’un tombeau doit fait avec précautions, non pas à cause des malédictions mais son contenu livré à l’air libre peut être dangereux.
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Panique sur internet alors qu’un sarcophage vieux de 2.000 ans va être ouvert

 

«Ce tombeau sera votre tombeau!» | Daniel H. Tong via Flickr CC License by

«Ce tombeau sera votre tombeau!» | Daniel H. Tong via Flickr CC License by

Repéré par Nina Pareja

Le film «La Momie» n’y est pas pour rien.

 

Repéré sur The Independent

Si l’on en croit tous les bons nanars mettant en scène des archéologues douteux qui s’attaquent à des tombes égyptiennes, il est très peu recommandé d’ouvrir un sarcophage, sous peine de mort, d’attaques de momies, de mauvais sorts et tout ce qui s’en suit.

Il y a quelques semaines, des archéologues ont fait une étonnante découverte à Alexandrie en Égypte: un sarcophage en granit noir intact et vieux de 2.000 ans. C’est le plus gros jamais découvert –185 cm de haut, 265 cm de long et 165 cm de large– mais surtout, on ne sait pas ce qu’il abrite. Est-ce qu’il se pourrait que ce soit le sarcophage d’Alexandre Le Grand? La sculpture d’un buste d’homme retrouvée non loin pourrait confirmer cette hypothèse. La tombe appartient en tous cas à la période ptolémaïque, qui se termine avec la mort de Cléopâtre en 30 av J.-C.

«Il est risqué d’ouvrir directement ce sarcophage, explique Ayman Ashmawy à Futura-Sciences. Nous avons besoin de nous préparer.»

Plus que les malédictions, les archéologues craignent d’endommager l’objet en le déplaçant, sachant que son couvercle pèse quinze tonnes. De plus, une brutale exposition à l’air libre de son contenu peut être très risquée.

Complotistes et superstitieux s’en donnent à coeur joie

Un mystère, une tombe, des superstitions… Autrement dit du pain béni pour les internautes

«Il n’y aurait pas un film ou une série sur pourquoi c’est probablement une mauvaise idée?»

L’une d’entre eux tente la théorie du complot:

«Les tremblements de terre au Mexique ont révélé un Temple Maya, les sécheresses nous ont montré de gigantesques menhirs du néolithique en Irlande et là il y a ce gros sarcophage en Égypte. Soit c’est la fin du monde soit c’est une manière vraiment dingue de promouvoir le prochain Indiana Jones.»

D’autres sont un peu plus pessimistes:

«On va tous mouriiiiir.»

Pour certains et certaines, rien ne peut être pire que l’état du monde actuel.

«*Le sarcophage s’ouvre*
*L’esprit maléfique sort*
MWAHAHAHA, finalement, après des siècles de repos, je reviens pour libérer un chaos comme vous n’en avez jamais vu…
*regarde autour*
Euh… Est-ce qu’une autre force m’a devancé? Non?
Vous avez fait ça vous même? Et bien, bon travail… Je suppose?»

Le traumatisme Toutankhamon

 

Les origines de ces superstitions remontent à la découverte du tombeau de Toutankhamon au début du XXe et à tous les films et histoires qu’il a inspirées. Deux hommes sont à l’origine des fouilles, Lord Carnavon, homme d’affaires anglais et Howard Carter, égyptologue. Après deux ans de recherches, ils mettent la main, un peu par hasard, sur des marches qui mènent au tombeau de Toutankhamon. La légende prétend qu’à l’entrée du tombeau était inscrit:

«La mort touchera de ses ailes celui qui dérangera le Pharaon».

Or une série de morts inattendues entoure cette découverte. Dix-sept personnes, dont Lord Carnavon lui-même, trouvent la mort après avoir été en contact avec le tombeau.

Si l’on écoute la science, ce serait plutôt la tuberculose ou des pneumonies qui auraient emporté ces personnes, surtout sachant que les tombeaux regorgeraient de champignons toxiques. Et puis, la fameuse inscription n’était finalement qu’une invention.

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Égypte: 17 momies découvertes dans des catacombes


L’Égypte ne cesse de déterrer des sarcophages, des cercueils encore et encore, l’histoire de ce pays ne cesse de rajouter des nouvelles anciennes de leur histoire
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Égypte: 17 momies découvertes dans des catacombes

 

AFPQC  |  Par Agence France-Presse

Des archéologues en Egypte ont retrouvé 17 momies dans des catacombes dans la province de Minya, une découverte « sans précédent » pour cette région du centre du pays, au coeur d’un site archéologique désertique.

Les autorités égyptiennes qui cherchent à relancer l’activité touristique au pays des Pharaons, ont multiplié ces derniers mois les annonces concernant la découverte de nouveaux vestiges archéologiques.

« Nous avons retrouvé des catacombes, qui contenaient un certain nombre de momies », a indiqué samedi lors d’une conférence de presse Salah al-Khouli, à la tête de l’équipe d’archéologues de l’université du Caire responsable de cette découverte.

Cette « cachette de momies non-royales », un dédale de corridors souterrains, abritait « 17 momies et un certain nombre de sarcophages », sculptés dans de la pierre ou de l’argile, selon un communiqué du ministère des Antiquités, distribué lors de la conférence de presse, dans la région désertique de Touna-el-Gabal, dans la province de Minya, à quelque 200 km au sud du Caire.

Les archéologues ont également découvert des « cercueils d’animaux » et « deux papyrus écrits en démotique », une forme d’écriture hiéroglyphique simplifiée utilisée au cours des dernières dynasties pharaoniques en Egypte et jusqu’au début de l’époque romaine.

Les momies découvertes pourraient dater de la basse époque (712–332 B.C avant J.-C.), selon le communiqué, mais la porte-parole du ministère Nevine al-Aref a précisé qu’elles pourraient également remonter à l’ère ptolémaïque.

La dynastie ptolémaïque (330 à 30 avant J.-C. environ), d’origine grecque, fut la dernière dynastie pharaonique avant que l’Egypte ne passe sous domination romaine.

Sur le site, des amphores et d’autres récipients en argile exhumés lors des excavations étaient exposés dans un petit cabinet de bois et de verre, a constaté un journaliste de l’AFP.

« C’est la première nécropole humaine trouvée dans le centre de l’Egypte avec un tel nombre de momies », a souligné M. Khouli. « Cela pourrait indiquer la présence d’une nécropole bien plus importante », a-t-il souligné.

Présence gréco-romaine

« C’est une découverte qui remonte à la période gréco-romaine », a indiqué pour sa part Mohamed Hamza, directeur du département des fouilles archéologiques au sein de l’université du Caire, qui se réjouit d’une découverte « sans précédent ».

Il précise que le site archéologique de Touna el-Gabal abrite des vestiges datant de cette époque, « entre le III ème siècle avant J.-C. et le III ème siècle après J.-C. ».

Par ailleurs, le ministère annonce également dans son communiqué la découverte sur un site voisin « de maisons funéraires romaines sculptées dans l’argile, dans lesquelles ont été retrouvées des pièces de monnaie, des lampes, et d’autres objets domestiques ».

L’Egypte a récemment donné son feu vert à plusieurs projets archéologiques dans l’espoir de faire de nouvelles découvertes, au moment où le secteur touristique, pilier de l’économie, peine à véritablement décoller, après des attentats meurtriers ces dernières années.

A la mi-avril, le ministère avait annoncé la découverte de huit momies dans la tombe d’un magistrat de la 18e dynastie (1550–1295 avant J.-C.), près de la ville de Louxor, dans le Sud égyptien.

« Les antiquités, c’est le +soft power+ qui distingue l’Egypte », a lancé lors de la conférence de presse le ministre Khaled al-Anani. « Toute information concernant les antiquités va attirer le monde entier et améliorer l’image du pays », a-t-il souligné.

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