Les vestiges d’une cité antique oubliée depuis 1300 ans refont surface en Ethiopie


Après 1000 enfouis dans le passé, une cité refait surface en Afrique, précisément en Ethiopie. On y découvre une ancienne basilique chrétienne avec des objets de cette religion mêlée a d’autres objets appartenant à croyances païennes reliquat de ses origines polythéismes. Cette cité témoignage d’activités domestiques, artisanales et commerciales, elle avait apparemment un rôle crucial pour le royaume
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Les vestiges d’une cité antique oubliée depuis 1300 ans refont surface en Ethiopie


Les vestiges d'une cité antique oubliée depuis 1300 ans refont surface en EthiopieLes vestiges de la cité antique de Beta Samati ont été découverts dans une colline au nord de l’Ethiopie.© Ioana Dumitru

Par Emeline Férard –

En Ethiopie, des archéologues ont mis au jour les vestiges d’une cité nommée Beta Samati qui aurait autrefois constitué un centre important du royaume d’Aksoum. Parmi les débris, ils ont identifié les restes d’une basilique qui apporte un nouvel éclairage sur l’arrivée du Christianisme en Afrique.

Dans les plateaux poussiéreux du nord de l’Ethiopie, une cité antique oubliée depuis plus de 1.000 ans vient de refaire surface. Et elle a révélé des vestiges d’une importance cruciale pour les archéologues. La cité est en effet le fruit d’une des civilisations antiques les plus influentes d’Afrique, celle de l’empire d’Aksoum. Influentes mais aussi énigmatiques.

On sait aujourd’hui que le royaume d’Aksoum a dominé l’est de l’Afrique et l’ouest de l’Arabie de 80 avant J.-C à 825 après J.-C et qu’il constituait l’une des principales puissances de l’époque. Grâce à sa position à proximité de la mer Rouge et de la route commerciale vers l’Inde, l’empire entretenait des relations commerciales étroites avec d’autres puissances y compris Rome.

Pourtant, cette civilisation demeure aujourd’hui très peu documentée.

« Les gens connaissent largement l’Egypte antique, la Grèce antique et la Rome antique… mais ils ne savent pas que la civilisation aksoumite a été l’une des civilisations les plus puissantes au monde et l’une des plus précoces », a expliqué à LiveScience, Michael Harrower, archéologue de la Johns Hopkins University de Baltimore.

Le problème est que les fouilles archéologiques sont restées relativement sporadiques depuis le XXe siècle, notamment en raison de l’instabilité politique du pays. Si de nombreux vestiges, dont un site d’obélisques, ont pu être mis au jour à proximité d’Aksoum, l’ancienne capitale du royaume, peu de recherches ont ainsi été menées dans le reste de la région.

De nombreux vestiges de l’empire aksoumite demeurent à proximité de son ancienne capitale, Aksoum. – Allamiro/Wikimédia Commons

Une cité cachée dans une colline

C’est pour combler ce manque que Michael Harrower et ses collègues ont lancé de nouvelles fouilles en 2009 dans la région de Yéha, à une cinquantaine de kilomètres d’Aksoum. Après s’être entretenus avec des locaux, ils ont plus précisément ciblé leurs efforts sur une colline à proximité d’un village. Elle s’est finalement révélée être ce que les archéologues appellent un tell, un monticule créé par des ruines.

En excavant le site, l’équipe est en effet tombé sur un réseau de murs en pierre et a constaté qu’elle ne faisait pas face à quelques bâtiments isolés mais à une véritable cité probablement étendue sur les 14 hectares de la colline. Les chercheurs ont choisi de la nommer Beta Samati, qui signifie « foyer d’audience » en tigrigna, la langue locale. Car cette cité revêtait visiblement une grande importance pour le royaume, selon l’étude publiée dans la revue Antiquity.

Les datations menées suggèrent que le site aurait été occupé durant pas moins de 1.400 ans, entre 750 avant J.-C et 650 après J.-C. Cela signifie que Beta Samati existait déjà durant la période dite pré-aksoumite et qu’elle serait restée occupée pendant l’essor du royaume jusqu’à son mystérieux déclin. Une découverte clé pour combler les zones d’ombre de l’histoire de l’empire d’Aksoum.

Pour Michael Harrower et ses collègues, ces conclusions impliquent en effet que les villages pré-aksoumites n’ont pas été abandonnés lorsque le royaume s’est développé et que ce dernier n’aurait donc pas entraîné une forte rupture politique contrairement à ce que les spécialistes avaient suggéré auparavant. A l’inverse, Beta Samati serait resté un centre important de l’empire, commercial, administratif et religieux.

Une basilique riche en informations

Parmi les décombres, les fouilles ont mis en évidence les vestiges de maisons ou d’ateliers ainsi que de nombreux artéfacts – poterie et pièces de monnaie notamment – témoignant à la fois d’activités domestiques, artisanales et commerciales. Dans une seconde zone, c’est un bâtiment rectangulaire bien plus vaste qui est sorti de terre.

Selon les archéologues, il s’agirait d’une basilique de style romain, qui pourrait avoir été construite pour servir d’église chrétienne. Une hypothèse qui offre un nouvel éclairage sur l’arrivée du christianisme en Afrique. Le royaume d’Aksoum reposait initialement sur une religion polythéiste, jusqu’à ce que le roi Ezana, ne convertisse la région à la religion chrétienne après avoir été converti lui-même par un missionnaire.

C’est du moins ce que la tradition éthiopienne relate mais les historiens ont émis de nombreux doutes quant à la période et à la façon dont le christianisme est apparu en Ethiopie.

« C’est ce qui rend la découverte de cette basilique si importante », a précisé Michael Harrower cité par le Smithsonian Mag. « C’est une preuve fiable de la présence chrétienne au nord-est d’Aksoum à une période très précoce ».

L’identification de cet édifice s’est révélée d’autant plus importante que contrairement à d’autres mis au jour auparavant, il n’était pas vide. Les archéologues y ont découvert de nombreux artéfacts qui, en plus de témoigner d’activités commerciales administratives et religieuses, ont laissé transparaître un mélange de culture païenne et chrétienne.

Sur l’inventaire, figurent notamment des figurines de bovins ainsi qu’une bague faite d’or et de cornaline arborant une image de tête de taureau. Des témoignages de croyances plutôt païennes, selon les archéologues. A l’inverse, un pendentif en pierre portant une croix et l’ancien mot éthiopien pour « vénérable » ainsi qu’une inscription sur l’un des murs faisant référence au Christ indiquent des croyances chrétiennes.

Cette bague en or et cornaline découverte à Beta Samati et arborant une tête de taureau témoigne d’un mélange d’influences romaine et aksoumite. – Ioana Dumitru

De la même façon, les objets de Beta Samati montrent un mélange d’influences locales et étrangères. Le design de la bague, par exemple, se rapproche des techniques romaines tandis que les symboles qui y figurent seraient plutôt d’influence aksoumite.

« Ils utilisaient certaines des idées venues de la Méditerranée mais les tournaient d’une façon différente, vers un style africain unique », a détaillé Michael Harrower.

Un aperçu précieux sur une société complexe

Autant de découvertes archéologiques qui semblent confirmer que Beta Samati jouait un rôle crucial dans le royaume d’Aksoum, apportant ainsi un aperçu précieux sur cette société complexe dont le déclin, à partir du IXe siècle, reste mystérieux.

« Les fouilles à Beta Samati ont fourni de nouvelles informations importantes sur les société pré-aksoumites et aksoumites », écrivent les auteurs dans leur rapport.

Cependant, « de plus amples recherches sont nécessaires pour révéler l’histoire et les interconnexions complexes du site », poursuivent les archéologues qui prévoient de retourner d’ici peu mener des fouilles à Beta Samati.

Ils espèrent également que leurs recherches aideront à faire connaitre la région et encourageront à venir découvrir ses paysages magnifiques et son histoire.

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Des archéologues découvrent une mystérieuse cité en Grèce


En Grèce, il y avait des ruines qu’on ne croyait pas importantes. Seulement, avec la technologie du radar géologique, ils ont trouver plus de ruines et d’objet ayant appartenue à une grande cité inconnue vieille de plus de 2000 ans
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Des archéologues découvrent une mystérieuse cité en Grèce

 

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Une cité antique découverte sur le site de Vlochos en Grèce.Photo Gentside

La Grèce n’a pas fini de révéler ses mystères et son sol cache encore bien des secrets remontant à  l’Antiquité. C’est ce que confirme la nouvelle découverte réalisée par une équipe internationale d’archéologues. En menant des fouilles dans la région de Thessalie au centre du pays, ces derniers ont mis au jour les restes d’une vaste cité restée jusqu’ici inconnue.

Le site archéologique se trouve plus précisément à Vlochos, à cinq heures de route au nord d’Athènes sur une colline appelée Strongilovoúni. Bien qu’il soit connu depuis environ 200 ans, les spécialistes considéraient jusqu’ici la région comme largement rurale et peu développée durant l’Antiquité. Les quelques ruines (murs, tours et ponts) découvertes au sommet de la colline avaient ainsi été associées à l’existence passée d’un simple village… À tort.

En menant de nouvelles fouilles sur la colline, les archéologues ont découvert que  Vlochos cachent bien plus de ruines qu’on ne pense. Elles n’étaient simplement pas clairement visibles.

«Un collègue et moi-même sommes passés sur le site dans le cadre d’un autre projet l’an dernier et nous avons immédiatement réalisé le grand potentiel», explique dans un communiqué, Robin Rönnlund qui a dirigé les recherches.

UNE PLACE ET UN RÉSEAU DE RUES DÉVOILÉS PAR RADAR

En collaboration avec d’autres chercheurs et les services archéologiques locaux, un projet nommé Vlochos Archaeological Project (VLAP) a vu le jour dans le but d’explorer les ruines. Les premières recherches ont eu lieu en septembre 2016 et ont utilisé une méthode innovante pour explorer le terrain sans endommager le site antique.

Plutôt que de mener des fouilles invasives, les chercheurs ont en effet choisi d’employer un radar à  pénétration de sol ou radar géologique. La technique consiste à envoyer des pulsations dans le sol et d’étudier la façon dont elles sont renvoyées vers la surface par les objets éventuels qui s’y trouvent. 

D’après les résultats dévoilés, les archéologues ont révélé la présence d’une place et d’un réseau de rues «qui indiquent que nous avons affaire à une cité relativement grande. La zone située à  l’intérieur des murs de la ville mesure plus de 40 hectares», détaille Robin Rönnlund de l’Université de Göteborg en Suède.  

UNE CITÉ VIEILLE DE 2500 ANS

«Ce qu’on avait l’habitude de considérer comme les restes d’une installation sans importance sur une colline peut maintenant être revu comme les restes d’une cité d’une plus grande signification, et ceci après une saison seulement», souligne l’archéologue.

Outre les ruines, d’anciennes poteries ainsi que des pièces de monnaie ont également été découvertes.

Remontant à  différentes périodes, elles fournissent des informations pour dater la cité inconnue.

«Nos trouvailles les plus anciennes remontent à environ 500 ans avant notre ère, mais la cité semble avoir prospéré principalement du IVe au IIIe siècle avant notre ère», poursuit l’archéologue avant d’ajouter que la cité a ensuite été abandonnée, peut-être à cause de la conquête romaine de la région à cette époque.

Les recherches menées à Vlochos pourraient ainsi apporter de précieux indices sur ce qu’il s’est passé durant cette violente période de l’histoire de la Grèce.

«Notre projet comble un vide important dans la connaissance de la région et montre que beaucoup reste à découvrir dans le sol grec», conclut Robin Rönnlund.

Une autre mission approfondie doit être menée entre août et septembre 2017 afin d’obtenir un aperçu plus complet de cette cité vieille de 2500 ans.

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Découverte d’une cité et d’une nécropole vieilles de 7000 ans


L’Égypte ancienne ne cesse de nous surprendre avec tous ces secrets longtemps scellés dans le sable. Malgré les nombreuses découvertes de nouveaux surgissent du passé
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Découverte d’une cité et d’une nécropole vieilles de 7000 ans

 

Découverte

Photo Fotolia

Des archéologues ont découvert une cité et un cimetière antiques en Égypte datant de 5300 avant Jésus-Christ, a annoncé mercredi le ministère des Antiquités.

La cité et la nécropole – abritant vraisemblablement des hauts fonctionnaires – ont été découvertes en Haute-Égypte à quelque 400 mètres du temple de Séti 1er dans la cité antique d’Abydos, a affirmé le ministre Mahmoud Afifi. Elles dateraient de 5316 av. JC.

Les archéologues ont découvert des huttes, de la poterie et des outils en pierre, a-t-il précisé.

Il a également fait état de la découverte lors des fouilles de 15 grandes tombes – certaines même plus grandes que les tombes royales à Abydos – suggérant qu’elles abritaient les corps de figures importantes.

«Cette découverte pourrait éclairer de nombreuses informations sur l’histoire d’Abydos», souligne M. Afifi cité par un communiqué de son ministère.

Située à 550 km environ au sud du Caire et célèbre dans l’antiquité pour avoir abrité le tombeau d’Osiris, le dieu des morts, le site prédynastique d’Abydos est connu pour ses temples, notamment celui de Séti 1er et ses nécropoles.

L’Égypte regorge de sites archéologiques antiques qui ont longtemps attiré des millions de touristes, mais les visiteurs se font de plus en plus rares ces dernières années en raison de l’instabilité politique et des attaques djihadistes.

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Le Saviez-Vous ► Une rivière de mercure liquide sous une pyramide !


En archéologie, des fouilles peuvent réserver des trouvailles vraiment inattendues, comme c’est le cas d’une civilisation précolombienne. En effet ils ont trouver a plusieurs mètres de profondeur dans tunelle sacré beaucoup d’artéfacts mais au bout … Du mercure, une rivière de mercure scellée depuis 2000 ans
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Une rivière de mercure liquide sous une pyramide !


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Les archéologues travaillant sur le site de l’ancienne cité précolombienne de Teotihuacán (…) une découverte rarissime et époustouflante: une rivière de mercure liquide sous une pyramide, dans un tunnel sacré qui était demeuré scellé pendant plus de 2000 ans!

Une cité dédiée aux dieux


Photo: Temple de Quetzalcóatl
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Aujourd’hui site du patrimoine mondial de l’UNESCO, la cité de Teotihuacán est située au Mexique à environ 50 km au nord-est de la ville de Mexico. En langue précolombienne nahuatl, son nom signifiait  « La demeure des dieux ». Construite entre le 1er et le 7e siècle de notre ère, elle a par la suite été abandonnée pour des raisons obscures, avant d’être récupérée et embellie par les Aztèques.


Photo: Tête de Quetzalcóatl – Temple de Quetzalcóatl
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Les monuments les plus impressionnants sont les pyramides du soleil et de la lune, de même que le temple dédié à Quetzalcóatl, le dieu serpent à plumes.

Qui étaient les Aztèques?


Photo: Guerriers aztèques
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Avec les Incas et les Mayas, les Aztèques sont parmi les civilisations précolombiennes qui ont le plus marqué les conquérants espagnols de par la richesse de leur art, leurs guerriers, la puissance de leurs souverains et leurs sacrifices humains… Ils ont été à la tête d’un puissant Empire au Mexique entre la fin du 13e siècle et la conquête espagnole par Hernan Cortès en 1519.


Photo: Murale aztèque de Teotihuacán
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Ils ont par ailleurs considéré Teotihuacán comme la cité où les dieux se sacrifiaient pour créer et recréer le monde. Ce qui explique entre autres l’importance des bâtiments religieux de plusieurs mètres de hauteur, faits de pierres massives, sur le site.

Des découvertes étonnantes


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Depuis 2009, les fouilles sur le site du temple de Quetzalcóatl ont permis de mettre au jour plusieurs artéfacts intéressants. Les archéologues ont effectivement commencé à fouiller un immense tunnel sacré sous le bâtiment, enfoui à 18 mètres de profondeur et mesurant 103 mètres! Les archéologues y ont notamment découvert des balles de caoutchouc, des coquillages sculptés et surtout de superbes sculptures de jade.


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Une rivière de mercure dangereuse


Crédit: Handout / Reuters (
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Coup de théâtre! Au bout de ce tunnel, les archéologues viennent de découvrir une rivière de mercure liquide dans une chambre souterraine, ce qui laisse présager la possibilité de découvrir une tombe royale, aztèque ou peut-être beaucoup plus ancienne. Mais avant de pouvoir fouiller davantage, les archéologues devront prendre leur précaution. Le mercure, surtout à de telles profondeurs, peut être très toxique.

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Le plus grand empire du XIIe siècle découvert sous la jungle


Les avancées technologiques aident les archéologues à faire des découvertes dont certaines sont vraiment étonnantes. Au Cambodge, des cités datant de 900 à 1400 ans semblent enfouie sous la forêt. Reste maintenant, à confirmer
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Le plus grand empire du XIIe siècle découvert sous la jungle

 

A Cambodian child runs in front of Angkor Wat temple in Siem Reap le 25 mai 2008. | TANG CHHIN SOTHY / AFP

A Cambodian child runs in front of Angkor Wat temple in Siem Reap le 25 mai 2008. | TANG CHHIN SOTHY / AFP

Repéré par Mélissa Bounoua

C’est l’une des découvertes archéologiques les plus importantes de ces dernières années. Ces villes médiévales couvrent une superficie comparable à celle de la capitale du Cambodge.

Des archéologues ont découvert plusieurs cités médiévales non loin du temple d’Angkor Vat, révèle le Guardian. 

Grâce à une nouvelle technologie qui se base sur le laser, le docteur australien Damian Evans a pu détecter des bâtiments moyenâgeux, et il est en mesure d’affirmer que des villes vieilles de 900 à 1400 ans se trouvent actuellement sous la forêt près du site d’Angkor. Et certaines ont une taille comparable à la capitale du Cambodge, Phnom Penh. Si ces recherches sont bien confirmées –les résultats détaillés seront publiées dans le Journal of Archaelogical Science lundi–, ces villes densément peuplées constituaient le plus grand empire au monde au XIIè siècle.

L’archéologue australien explique:

«Nous avons découvert des villes entières sous la forêt dont personne ne connaissait l’existence –sur le site de Preah Khan de Kompong Svay et Mahendraparvata sur Phnom Kulen, en partie révélé en 2012. Cette fois, nous avons tout et c’est immense, de la taille de Phnom Penh.»

Ce sont ses premiers résultats en 2012 qui lui ont permis d’obtenir des fonds pour continuer ses recherches et dévoiler l’ampleur de ce système urbain vieux de neuf siècles. Les archéologues se demandaient depuis des années s’il pouvait y avoir une ville sous le Mont Kulen et ont trouvé des preuves. C’est en faisant voler un hélicoptère au dessus de ces sites très touristiques que les lasers ont pu produire des images détaillées du sol qui ont conduit à cette découverte. Considérée comme l’une des plus importantes par les archéologues depuis des années, celle-ci pourrait remettre en cause les hypothèses sur la façon dont l’empire Khmer s’est constituté et la chute d’Angkor. Par ailleurs, les historiens ne s’attendaient pas à trouver des systèmes hydrauliques si élaborés.

Michael Coe, professeur d’anthropologie à l’université de Yale, spécialiste d’Angkor et l’empire khmer explique:

«Cette techologie de laser aéroportée marque la plus grande avancée de ces 50 ou 100 dernières années pour notre connaissance la civilisation d’Angkor.»

http://www.slate.fr/