Viols et douches avec des serpents: le calvaire des soldates nord-coréennes


Partout, au monde, les femmes engagées dans l’armée subissent du harcèlement sexuel, et même des viols. En Corée du Nord, les femmes sont obligées de s’enrôler pour 7 ans. Et ce qu’elles subissent sont très graves tel que harcèlement sexuel, viol, des mauvais traitements sans compter dans des conditions difficiles
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Viols et douches avec des serpents: le calvaire des soldates nord-coréennes

Mardi passé, Lee So Yeon a accordé une interview à la BBC où elle a raconté son calvaire. Exemple: l’armée nord-coréenne n’avait pas pris de dispositions pour les menstruations. © (capture d’écran).

Christophe Da Silva
Source: BBCa

Pendant plus de dix ans, Lee So Yeon a servi comme sergent dans l’armée nord-coréenne. Son calvaire, elle l’a raconté à la BBC.

« Il n’y avait pas d’eau chaude. Le commandant de la compagnie restait dans sa chambre après les heures de présence et violait les femmes soldats sous son commandement », se souvient la femme de 41 ans.

Lee So Yeon, qui a quitté l’armée nord-coréenne à 28 ans, a servi comme sergent dans une unité près de la frontière sud-coréenne. En 2008, l’ancienne soldate a fui vers la Corée du Sud. Elle a passé une année dans un camp de prisonniers après avoir été capturée à la frontière avec la Chine. La quadragénaire a réussi à s’échapper une nouvelle fois vers la Corée du Sud en traversant la rivière Tumen en 2009.

Un vrai calvaire

Son témoignage est précieux. Mardi passé, Lee So Yeon a accordé une interview à la BBC où elle a raconté son calvaire. Exemple: l’armée nord-coréenne n’avait pas pris de dispositions pour les menstruations.

« Une période de vulnérabilité pour les femmes »

« La période de famine a entraîné une période de vulnérabilité pour les femmes. Elles ont été nombreuses à y entrer et elles ont été soumises à de mauvais traitements », se souvient Lee So Yeon.

© photo news.

Pendant une décennie, Lee So Yeon a dormi sur la couchette du dessous d’un lit superposé, dans une pièce qu’elle partageait avec plus d’une vingtaine de femmes. Aucun espace privé. Juste une petite armoire pour stocker les uniformes.

« Il n’y avait pas d’eau chaude »

« Nous transpirions beaucoup. L’uniforme n’était pas en coton et ce n’était pas agréable. Le lavage des vêtements était aussi problématique. En tant que femme la chose la plus difficile à vivre c’était que nous ne pouvions pas nous doucher correctement. Il n’y avait pas d’eau chaude. L’eau arrivait directement d’un ruisseau. Il y avait parfois des grenouilles et des serpents », poursuit-elle dans des propos traduits par 20 Minutes.

Les abus sexuels faisaient également partie du quotidien de Lee So Yeon et de ses camarades.

Harcèlement sexuel

« Le commandant de la compagnie restait dans sa chambre après les heures de présence et violait les femmes soldats sous son commandement », conclut la femme de 41 ans.

En Corée du Nord, les soldates doivent servir au moins sept ans dans l’armée et les hommes 10 ans. C’est le service militaire le plus long sur la planète. Quasiment 40% des femmes âgées de 18 à 25 ans portent l’uniforme.

© ap.

http://www.7sur7.be/

Mariage des enfants: en Afghanistan, la loi est plus stricte qu’aux États-Unis


On exaspère devant des jeunes pré-pubères qui se marient trop tôt dans des pays comme en Afghanistan, surtout à notre époque, ce n’est plus le même contexte. Alors comment se fait-il que des pays comme les États-Unis autorisent des mariage avec des enfants de 15 ans et plus encore, 3 filles de 10 ans et un garçon de 11 ans fait partie des mariages précoces ? La vidéo une expérience sociale montre pourtant bien que la population américaine est outrée de voir une adolescente mariée avec une personne beaucoup plus âgé. Comment se fait-il que ce vide juridique soit encore un problème ? Pourquoi on tarde à protéger ces enfants ?
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Mariage des enfants: en Afghanistan, la loi est plus stricte qu’aux États-Unis

 

https://www.youtube.com/watch?v=KldFGgUTqKA

Vidéo d’une expérience sociale menée aux États-Unis pour dénoncer le mariage des enfants. Capture écran Youtube.

Repéré par Léa Marie

Repéré sur Indy100

La destinée manifeste américaine n’est pas toujours à la hauteur de ses ambitions. Aux États-Unis, les lois régissant le mariage des enfants sont ainsi moins strictes qu’en Afghanistan. En raison d’un certain vide juridique, le pays de l’Oncle Sam permet encore à de très jeunes filles et garçons de se voir passer la bague au doigt.

Près de 200.000 de ces unions ont été recensées aux États-Unis durant les 15 dernières années, d’après The Independent. Et leur nombre réel pourrait même s’avérer bien plus élevé, puisque certains États américains auraient fourni des statistiques erronées à l’ONG américaine Unchained At Last, qui lutte contre les mariages de mineurs. Pire encore, trois petites filles de 10 ans et un petit garçon de 11 ans comptent parmi ces unions précoces.

En Floride, aucune limite d’âge pour les jeunes filles enceintes

Si la protection des droits des enfants laisse à désirer en Afghanistan —en témoigne notamment la tragique histoire de Malala Yousafzai—, le pays dispose malgré tout de lois plus strictes en matière de mariage: seules les jeunes filles de plus de 16 ans peuvent se marier; avec l’autorisation de leur père ou d’un juge, l’âge minimum peut être abaissé à 15 ans.

Un fait certes déplorable, mais à relativiser au vu du cas de la Floride, qui détient le record américain du nombre d’unions infantiles: l’État permet à une jeune fille enceinte de se marier à n’importe quel âge, avec l’approbation d’un juge.

Certains autres États ne sont pas en reste: en mars dernier, le New Hampshire a  rejeté un projet de loi visant à augmenter l’âge légal du mariage à 18 ansEn Virginie, entre 2004 et 2013, près de 4.500 mineurs ont été mariés; 200 d’entre eux avaient 15 ans ou moins.

Comme le souligne The Independent, la législation américaine concernant le mariage des enfants est ainsi l’une des plus laxistes au monde. Un gouverneur du New-Jersey a justifié la situation par la ténacité de certains de dogmes religieux, qui l’emportent encore sur les considérations morales. Les conséquences désastreuses de tels mariages sur la vie des enfants ne sont pourtant plus à prouver.

Le mariage infantile, une source de violence et d’abus 

Comme le souligne l’Unicef, les épouses-enfants sont exposées aux violences, aux mauvais traitements et à l’exploitation. Les mariages infantiles provoquent souvent une rupture des liens familiaux et augmentent la probabilité qu’ils soient victimes de sévices sexuels ou qu’ils soient privés de liberté. Autre facteur pouvant nuire au bien-être mental et physique des fillettes concernés: la différence d’âge avec leur époux, les unions entre deux mineurs étant minoritaires.

Pour dénoncer ce fléau, une expérience sociale a été menée outre-Atlantique, en 2016, par un jeune Youtuber. Il avait mis en scène une fausse cérémonie de mariage entre un sexagénaire et une enfant de 12 ans en plein Times Square, à New York. 

http://www.slate.fr/

Enfant autiste maltraite: sa mere poursuit


Il existe des centres d’hébergement pour des enfants qui requiert des soins et de la surveillance pour donner répit au parents. Malheureusement, certains centres devraient être fermé pour arrêter les mauvais traitements
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Enfant autiste maltraité: sa mère poursuit

 

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La mère du petit Gabriel, Line Lipari. (Crédit: TVA Nouvelles)

La mère d’un jeune autiste malmené intente une poursuite de près de 300 000 dollars contre un centre de réadaptation de Blainville, dans les Laurentides. Elle reproche au personnel de ne pas avoir assuré la sécurité de son fils, âgé de 10 ans, qui a subi les assauts répétés d’un autre enfant.

Des marques qui ne trompent pas

Line Lipari a découvert de nombreuses marques sur le corps de son fils Gabriel en septembre passé.

«C’est resté trois semaines bleuté sur le bras, dans le dos», décrit la mère.

En quelques mois et à au moins cinq reprises, le garçon autiste est revenu à la maison avec des ecchymoses et des morsures après avoir séjourné, la fin de semaine, dans cette ressource d’hébergement offrant du répit aux parents.

«Il avait des crocs dans la peau, il a dû se sentir seul», déplore Mme Lipari.

Personne n’a mentionné à la mère de famille qu’un des six enfants avec un handicap intellectuel, hébergé avec lui, le battait.

Gabriel, qui ne parle pas et qui a l’âge mental d’un enfant de 2 ans, avait peur de tout et mettait constamment son coude devant son visage. La mère du petit garçon a alors sonné l’alarme.

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Gabriel, 10 ans, a subi les assauts répétés d’un autre enfant du centre où il était hébergé. (Crédit: TVA Nouvelles)

Rapport accablant

Dans un rapport produit en octobre dernier, le commissaire aux plaintes déplore les conditions de vie qu’offre cet établissement, pourtant accrédité par le Centre de réadaptation du Florès, un organisme du ministère de la Santé.

Les griefs sont nombreux: maison plongée dans la noirceur totale, aucun employé la nuit, enfants isolés dans des chambres qui pleurent et crient durant des heures, forte odeur d’urine partout, toilette brisée durant une semaine, manque de surveillance…

Le commissaire aux plaintes écrit que «le Centre du Florès doit se dissocier de cette ressource, qui est incapable d’assurer le minimum, soit la protection et la sécurité des usagers qu’elle héberge».

«On a continué à envoyer des enfants à cette ressource-là jusqu’en mai 2012, parce que le contrat terminait en mai 2012», s’étonne la mère en colère.

«Ça questionne beaucoup la qualité de la surveillance faite par le Centre de réadaptation du Florès, ainsi que la responsabilité des gens qui gèrent ça», estime Me Jean-Pierre Ménard, qui représente la famille du petit Gabriel.

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Le centre d’hébergement où Gabriel a subi des mauvais traitements. (Crédit: TVA Nouvelles)

Autres mauvais traitements

En 2009, dans une autre ressource d’hébergement, Gabriel avait aussi vécu des moments difficiles qui avaient entraîné son hospitalisation.

«Il est revenu brûlé par l’urine: le bas-ventre, mi-cuisse, testicules», énumère Mme Lipari.

La dame avait alors porté plainte uniquement aux éducatrices, croyant que cela serait suffisant.

Line Lipari intente donc une poursuite contre les deux ressources, le CSSS des Deux-Montagnes et le Centre du Florès.

«Je suis inquiète pour l’avenir, quand je ne serai plus là pour parler à sa place, pour le soigner, pour prendre soin de lui», confie-t-elle.

La direction du Centre du Florès a refusé de répondre aux questions de TVA Nouvelles et n’a pas offert d’excuses à la famille du petit garçon.

http://tvanouvelles.ca/

Chevaux maltraités : Le propriétaire pourrait être accusé de négligence


Une jument enceinte trop faible par le manque des besoins primaires, une autre on pourrait appeler cela un viol collectif fait par des étalons, cela n’a aucun bon sens que ces chevaux soient en si mauvaises santé Si ce n’est pas un acte criminel alors c’est quoi !
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Chevaux maltraités

Le propriétaire pourrait être accusé de négligence

 

 

     Le propriétaire pourrait être accusé de négligence

    Crédit photo : Gracieuseté de Sylvain Pitre

    Les chevaux du centre manqueraient de nourriture durant l’hiver, au point de devenir très maigres au printemps. Pour les prochains jours, la SPCA s’est assurée que les bêtes ne manquent ni d’eau ni de nourriture.

Un propriétaire d’une trentaine de chevaux fait l’objet d’une enquête de la SPCA en raison du mauvais traitement réservé aux bêtes.

« Il faut qu’il bouge, et vite », indique Nathalie Bouillé, enquêteur à la Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux (SPCA) de Montréal.

Mercredi dernier, la SPCA a reçu une plainte au sujet du centre Éco-touristique Retour aux sources, à Huberdeau, dans les Laurentides.

Manque de nourriture et d’eau, sabots en piètre état, maladies, mauvaise gestion du troupeau : plusieurs problèmes sur les conditions de vie des chevaux ont été dénoncés.

Les nourrir en cachette

« Ça n’a aucun sens, ce qui se passe là-bas, confie Sylvain Pitre, celui qui a porté plainte. J’allais nourrir les chevaux en cachette quand je le pouvais. »

Spécialisé dans le domaine équestre, cet homme en a vu de toutes les couleurs jeudi dernier, lors de sa dernière visite.

Après avoir passé plusieurs heures à essayer de relever une jument couchée au sol, le vétérinaire a dû procéder à son euthanasie.

« Elle était trop faible, on ne pouvait rien faire pour elle, raconte-t-il. Quand on l’a mise dans le camion, on a vu qu’elle était enceinte. Ça n’a aucun bon sens. »

Sylvain Pitre souligne aussi qu’une jeune jument a été placée volontairement dans l’enclos des étalons.

« Elle est la seule femelle, et tous les mâles lui passent dessus. Ce sont des viols à répétition, dit-il. Elle a été placée là pour empêcher que les étalons brisent la clôture pour aller rejoindre les autres juments. »

« Certains ont les sabots vraiment maganés et ne pourront plus marcher. C’est vraiment de la négligence », ajoute Chamie Cadorette, de l’Association de protection des chevaux du Québec.

Selon elle, le manque de soins remonte à au moins un an.

« Pour être aussi maigres, ça fait longtemps qu’ils sont négligés. Il y en a six dont la condition est vraiment critique. On va tenter de leur trouver une place en adoption. »

Décompte d’une semaine

Selon la SPCA, les animaux ne sont pas en danger de mort. Or, le propriétaire des bêtes dispose d’environ une semaine pour remédier à la situation.

« Il devra faire voir les chevaux par un vétérinaire, et suivre les recommandations », explique Nathalie Bouillé.

S’il n’effectue pas de changements, la SPCA pourrait à ce moment déposer des accusations de négligence criminelle.

« Il faut prouver l’aspect volontaire. Mais, le compteur est parti. L’eau et la nourriture ne seront pas assez. »

http://www.journaldemontreal.com