Deux lanceurs d’alerte arrêtés après avoir révélé plus de 500 actes pédophiles en Afghanistan


Au lieu de stopper la pédophilie chez les garçons, en Afghanistan, on met en prison les deux lanceurs d’alerte. Ces actes sont fait par des professeurs, des directeurs d’école et d’autres personnes d’autorité, tout ce monde qui sont supposé de protéger les enfants et non de les violer. Le pire, c’est qu’on hésite d’aider ces enfants sont soit abandonné et sont soumis pour vendre de la drogue, vendu pour l’esclavage sexuel ou tué parce qu’ils font la honte de la famille. Comment un jeune garçon peut grandir sainement avec de tels sévices ?
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Deux lanceurs d’alerte arrêtés après avoir révélé plus de 500 actes pédophiles en Afghanistan

Des écoliers à vélo dans la banlieue de Herat, au sud de l'Afghanistan. | Hoshang Hashimi / AFP

Des écoliers à vélo dans la banlieue de Herat, au sud de l’Afghanistan. | Hoshang Hashimi / AFP

Repéré par Robin Tutenges

Repéré sur The Guardian

Mohammed Musa et Ehsanullah Hamidi avaient dénoncé des agressions sexuelles et des viols commis sur de jeunes garçons.

Membres d’une organisation de défense des droits humains, Mohammed Musa et Ehsanullah Hamidi ont été arrêtés par les services de renseignement afghans le 21 novembre, alors qu’ils étaient en route pour rencontrer l’ambassadeur de l’Union européenne à Kaboul.

Les deux hommes venaient de révéler l’existence d’un réseau de pédophiles ayant commis des agressions sexuelles et des viols sur au moins 546 écoliers dans la province de Logar, à l’est du pays.

L’organisation Logar Youth avait découvert sur les réseaux sociaux plus de cent vidéos à caractère pédophile, mettant en scène de jeunes garçons. Ces actes auraient été perpétrés par des enseignants, des directeurs d’école et des membres des autorités locales dans six établissements scolaires. À l’échelle nationale, ils pourraient concerner des milliers d’enfants.

Si ces révélations ont obligé le ministère de l’Éducation à lancer en urgence une enquête, une partie de la population et des responsables locaux ont montré une profonde réticence à s’occuper du dossier. Le gouverneur de Logar a par exemple nié l’existence des faits.

Plusieurs organisations internationales ont critiqué l’arrestation de Mohammed Musa et Ehsanullah Hamidi, dont Amnesty International:

«Plutôt que de les punir pour avoir dénoncé ces crimes horribles, les autorités devraient les féliciter pour leur travail et tenir les auteurs présumés pour responsables via des procès équitables, sans recourir à la peine de mort.»

Enfants assassinés

Avant son arrestation, le leader du groupe de défense des droits humains Mohammad Musa a pu échanger avec le New York Times et témoigner du drame qui se déroule dans cette province, à quelques kilomètres au sud de Kaboul.

Il avait alors indiqué que près de vingt-cinq familles avaient fui leur foyer à cause de la honte ressentie après les viols subis par leurs fils.

D’autres garçons ont été rejetés par leurs proches ou soumis au chantage de leurs agresseurs, qui les obligent à «vendre de la drogue ou à se livrer à des activités illégales» contre l’assurance que la vidéo de leur viol ne sera pas publiée.

Certains enfants ont été assassinés, tués par leur famille ou par les talibans, selon lesquels ces violences sexuelles sont anti-islamiques. D’après le Guardian, cinq familles auraient tué leur enfant victime de viol après que leurs visages ont été vus sur des vidéos postées sur les réseaux sociaux.

Esclavage sexuel

Les agressions sexuelles masculines restent très répandues en Afghanistan, où une tradition séculaire d’esclavage sexuel perdure.

Le bacha bazi, qui signifie littéralement «jouer avec les garçons» en persan afghan, est une pratique encore répandue chez les hommes influents: ils obligent de jeunes garçons à s’habiller en fille, à danser puis à avoir un rapport sexuel avec eux.

Bien que la loi afghane criminalise depuis 2017 cette pratique, punie de trois à cinq ans d’emprisonnement selon que la danse est faite «en public», un rapport des Nations unies publié en 2018 mentionne que «l’impunité des auteurs reste un grave problème» pour le pays.

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En Afghanistan, le sourire d’Ahmad émeut le pays


Quand on dit que le bonheur est souvent dans les choses les plus simples. Un enfant afghan victime avec sa soeur alors qu’il n’avait que huit mois lors d’un conflit entre belligérants. Cet enfant est rendu à sa 4e prothèse par ce qu’il grandit. Il est plein de vie, et son bonheur à lui est de jouer et de danser. N’est-ce pas qu’il est très communicatif, malgré la situation difficile de son pays ?
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En Afghanistan, le sourire d’Ahmad émeut le pays


AMÉLIE HERENSTEIN
Agence France-Presse
Kaboul


Le petit garçon, sourire jusqu’aux oreilles, lève les bras en l’air et virevolte au son de la musique sous les applaudissements : une vidéo le montrant fêter la prothèse remplaçant sa jambe droite dans un centre médical de Kaboul émeut l’Afghanistan et au-delà.

Mis en ligne lundi sur Twitter, ce film d’une vingtaine de secondes avait été vu plus de 500 000 fois en 24 heures.

On y voit Ahmad Sayed Rahman, âgé de cinq ans, danser, très à l’aise et l’air épanoui, dans un centre orthopédique de la Croix-Rouge de la capitale afghane, sous les encouragements ravis du personnel médical et d’autres patients. 

« Il est toujours en train de danser et de montrer son bonheur d’avoir une prothèse pour sa jambe », amputée juste sous le genou, souligne la mère de l’enfant, Rayeesa, rencontrée mardi par l’AFP au même centre médical.

« Je suis très heureuse pour lui qu’il ait reçu cette jambe artificielle et qu’à présent il puisse être autonome », ajoute-t-elle alors que l’enfant se trémousse en cadence au son d’une mélodie locale s’élevant d’un téléphone portable.

Ahmad est un « patient de longue date », explique sa physiothérapeute, Semeen Sarwari, qui travaille depuis 18 ans dans ce centre fréquenté par de nombreux amputés de guerre. « Il est venu changer (de prothèse) parce qu’il a grandi ».

Celle qu’il vient de recevoir est sa quatrième. 

« Parce que c’est un enfant et qu’il veut jouer, il veut avoir une jambe et s’adapte donc plus vite » que les amputés adultes, sourit-elle. « Il ne veut pas juste rester assis à l’intérieur ».

Enthousiasme contagieux

Ahmad et ses parents, des ouvriers agricoles, sont originaires de la province de Logar, au sud de Kaboul, où les combats entre forces gouvernementales et insurgés talibans sont fréquents.

« Ma fille était dehors avec lui alors qu’il n’avait que huit mois et ils ont été atteints par des balles » dans des échanges de tirs entre belligérants, raconte la mère. 

Les deux enfants sont restés handicapés. Mais Ahmad, dès sa première prothèse reçue à l’âge d’un an, a appris à danser et s’est montré joyeux et démonstratif, poursuit sa mère.

L’enthousiasme du garçonnet est contagieux.

La vidéo a attiré des centaines de commentaires saluant son courage ou offrant de l’aide.

« Ceci est le sourire de la victoire sur toutes les difficultés de la vie », a réagi l’un des internautes. « Extrêmement surpris par le paradoxe entre joie et chagrin dans cette vidéo », souligne un autre.

Durant la seule année 2018, 3804 civils ont été tués, dont plus de 900 enfants, et plus de 7000 blessés en Afghanistan, selon l’ONU. Il s’agit de l’année la plus meurtrière jamais enregistrée pour les civils victimes du conflit afghan.

De tels chiffres sont « choquants », a récemment déclaré le chef de la Mission d’assistance des Nations unies en Afghanistan (MANUA), Tadamichi Yamamoto, qui appelle « toutes les parties (à) faire davantage pour protéger les civils ».

Des pourparlers de paix sont en cours depuis des mois entre Washington et les talibans mais ils semblent encore loin d’aboutir, ajoutant à l’angoisse des Afghans qui ignorent ce que l’avenir leur réserve.

Mulkara Rahimi, également physiothérapeute au centre de la Croix-Rouge, est l’auteure de la vidéo à succès. En dix ans d’activité professionnelle, elle dit avoir « vu beaucoup de patients » comme Ahmad.

« Mais parce qu’il était si heureux de sa nouvelle prothèse, (je voulais juste) avoir un souvenir de ce bonheur. C’est pour cela que j’ai posté cette vidéo », explique-t-elle.

De tels moments constituent une vraie récompense :

« J’adore mon métier », sourit-elle.

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Un décès sur cinq lié à une mauvaise alimentation


Même si l’étude des liens sur la mauvaise alimentation et les décès n’est pas établi avec autant de certitude que la cigarette, il semble quand même clair qu’une mauvaise alimentation comporte des gros risques sur la santé cardiovasculaire ainsi que le diabète.
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Un décès sur cinq lié à une mauvaise alimentation

 

Selon l'étude, les boissons sucrées, la viande transformée... (PHOTO DANIEL ACKER, ARCHIVES BLOOMBERG NEWS)

Selon l’étude, les boissons sucrées, la viande transformée et le sel sont trop consommées.

PHOTO DANIEL ACKER, ARCHIVES BLOOMBERG NEWS

 

Agence France-Presse
Paris

Un décès sur cinq dans le monde en 2017, soit 11 millions, était lié à une mauvaise alimentation, avec une surconsommation de sel, de sucre ou de viande et des apports insuffisants en céréales complètes et en fruits, selon une étude parue jeudi.

La quasi-totalité de ces décès a été provoquée par des maladies cardiovasculaires, et le reste par des cancers et le diabète de type 2, souvent associé à l’obésité et aux modes de vie (sédentarité, alimentation déséquilibrée), selon cette étude publiée dans The Lancet.

En janvier, la revue médicale avait publié une première étude réalisée par les mêmes scientifiques. 

Elle préconisait de diviser par deux la consommation mondiale de viande rouge et de sucre et de doubler celle des fruits, des légumes et des noix pour aboutir à un régime bon pour la santé et pour l’environnement.

L’étude publiée jeudi porte sur 195 pays. Selon ses conclusions, les principales carences dans l’alimentation mondiale concernent les noix et les graines, le lait et les céréales complètes. À l’inverse, les boissons sucrées, la viande transformée et le sel sont trop consommées.

« Cette étude montre ce que nous sommes nombreux à penser depuis des années : une mauvaise alimentation est responsable de davantage de morts qu’aucun autre facteur de risque au monde », a affirmé l’un des auteurs, Christopher Murray.

Il dirige l’Institut de métrologie et d’évaluation de la santé (IHME, Université de Washington), organisme financé par la fondation Bill et Melinda Gates.

L’étude met en évidence de grosses disparités selon les pays. Ceux avec les plus importants taux de décès liés à une mauvaise alimentation sont l’Ouzbékistan et l’Afghanistan.

À l’inverse, ceux où cette proportion est la plus faible sont Israël, la France, l’Espagne et le Japon.

Les auteurs reconnaissent toutefois des limites à leur étude. Parmi elles, le fait que le lien entre l’alimentation et les décès ne peut être établi avec autant de certitude que dans le cas d’autres facteurs de risques, par exemple le tabac.

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Plus de 100 000 bébés meurent annuellement en raison des guerres


100 000 bébés qui meurent a cause de la guerre, et si on ajoute des enfants de moins de 5 ans, le nombre augmente drastiquement. Des crimes de guerre sont commis sans que personne ne puisse réagir pour sauver tous ces enfants. C’est une génération de perdue a jamais.
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Plus de 100 000 bébés meurent annuellement en raison des guerres

 

Quelque 420 millions d'enfants, soit 18% de tous... (ARCHIVES REUTERS)

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Quelque 420 millions d’enfants, soit 18% de tous les enfants du monde, vivaient dans des zones touchées par des conflits en 2017.

ARCHIVES REUTERS

 

Agence France-Presse
Munich

Plus de 100 000 bébés meurent chaque année des suites d’un conflit armé, conclut un rapport de l’ONG Save the Children rendu public vendredi en Allemagne.

Selon l’ONG, au moins 550 000 nourrissons ont ainsi succombé entre 2013 et 2017 dans les dix pays les plus touchés par des guerres, en raison de la faim, du manque d’hygiène ou d’accès aux soins de santé, ou encore par refus d’aide. 

Le nombre des morts passe même à 870 000 si on inclut tous les enfants de moins de cinq ans, estime l’organisation qui précise que ce drame est peut-être sous-évalué.

En comparaison, environ 175 000 combattants auraient péri sur la même période dans les pays étudiés : Afghanistan, Yémen, Soudan du Sud, République centrafricaine, République démocratique du Congo (RDC), Syrie, Irak, Mali, Nigeria et Somalie.

«Chaque jour, des enfants sont attaqués parce que des groupes armés et des forces militaires ne respectent pas les lois et les traités internationaux. De l’utilisation d’armes chimiques au viol comme arme de guerre, les crimes de guerre sont commis en toute impunité», s’alarme Helle Thorning-Schmidt, une représentante de Save the Children.

Ces enfants ne seraient probablement pas morts s’ils n’avaient pas vécu dans des zones touchées par le conflit, explique l’ONG qui diffuse son rapport en marge de la conférence annuelle sur la sécurité à Munich.

Cette conférence réunit jusqu’à dimanche des centaines de responsables politiques, diplomatiques, militaires et scientifiques d’une quarantaine de pays.

«Lorsque les règles de la guerre sont violées, la communauté internationale doit être claire en rappelant que ce n’est pas tolérable et que les auteurs de ces actes ont des comptes à rendre», a ajouté Mme Thorning-Schmidt.

Quelque 420 millions d’enfants, soit 18% de tous les enfants du monde, vivaient dans des zones touchées par des conflits en 2017, soit 30 millions de plus que l’année précédente.

Parmi les recommandations à l’intention des gouvernements et des groupes armés, l’ONG appelle les belligérants à s’engager à ne pas recruter de combattants de moins de 18 ans ainsi qu’à éviter d’utiliser des armes explosives dans les zones habitées.

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Un Améri­cain a payé 100 000 dollars aux auto­ri­tés pakis­ta­naises pour tuer une chèvre mena­cée


Même si une partie de l’argent des permis pour chasser des espèces menacés, cela m’apparait malheureux. Déjà, ces animaux risquent de disparaître pour plusieurs raisons, si en plus, des gens riches paient une fortune pour avoir leur trophée, ce sont des animaux sacrifiés pour la cupidité des chasseurs
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Un Améri­cain a payé 100 000 dollars aux auto­ri­tés pakis­ta­naises pour tuer une chèvre mena­cée

 

par  Ulyces

 

Le markhor est l’ani­mal natio­nal du Pakis­tan

Un chas­seur améri­cain a versé 100 000 dollars (88 000 euros) aux auto­ri­tés pakis­ta­naises pour pouvoir tuer un markhor ou « chèvre à corne », l’ani­mal emblé­ma­tique du pays. Il y a moins de 6 000 markhors dans la nature, la plupart vivant dans les montagnes entre l’Af­gha­nis­tan et le Pakis­tan. Il s’agit donc d’une espèce mena­cée, comme le rappor­tait The Inde­pendent le 16 janvier dernier.

Des photos du chas­seur améri­cain – présenté par les médias pakis­ta­nais comme un certain John Amis­toso – ont été publiées par des jour­naux locaux. On l’y voit prendre la pose auprès du markhor mort. La chasse, qui a eu lieu samedi dernier dans la région de Bunji, à quelque 60 km de la capi­tale régio­nale Gilgit, était la première chasse au markhor de la saison.

Cinquante autres bouque­tins et 12 moutons bleus, une chèvre de montagne qu’on ne trouve que dans les chaînes de l’Hi­ma­laya, ont été tués depuis le début de la saison en novembre, a annoncé le respon­sable du dépar­te­ment de la faune, Mujeeb Sardar. En octobre dernier, le gouver­ne­ment de Gilgit-Baltis­tan a mis aux enchères une série de permis de chasse d’ani­maux rares. Le quota de chasse est fixé chaque année sur la base d’enquêtes menées par de soi-disant « experts » de la faune.

Près de 80 % de l’argent obtenu grâce aux permis serait reversé à la commu­nauté de cette région monta­gneuse, le reste irait au gouver­ne­ment local. À en voir sa page Face­book, ce n’est pas le premier markhor abattu par Amis­toso. Des photos de 2017 et 2018 le montrent posant aux côtés des dépouilles de deux autres sous-espèces de markhor, les varié­tés Sulei­man et Cache­mire.

Source : The Inde­pendent

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Le Saviez-Vous ► Non, la peste n’est pas une maladie du passé


Nous entendons rarement parler de la peste qui a fait temps de mort à travers le monde, souvent, c’est l’histoire de la maladie, pourtant la peste existe toujours surtout dans les pays plus pauvres. En plus, la maladie qui se transmet généralement par les puces à évoluer pour la transmission, par des animaux que des humains mange. La peste peut-elle revenir en force ? Avec les changements climatiques, la mondialisation et un vaccin indisponible, les risques augmentent
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Non, la peste n’est pas une maladie du passé

2017, la peste a fait plus de cinquante morts à Madagascar, pour un demi-millier de personnes touchées. Cette maladie, que l’on sait très bien combattre, sévit toujours, notamment dans des pays d’Afrique, et est considérée comme une maladie réémergente dans le monde par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). C’est ce que montrait nettement une étude parue en 2013 sur la période 2000-2009.

Article d’Agnès Roux

Avec l’amélioration des connaissances et les progrès de la médecine, certaines maladies ont peu à peu disparu de nos vies. La variole par exemple, qui était autrefois un fléau redoutable, est aujourd’hui complètement éradiquée. Cependant, les épidémies de choléra et de polio qui frappent régulièrement certains pays nous rappellent que les maladies oubliées dans le monde occidental ne font pas toujours partie du passé.

Décrite depuis l’Antiquité et rendue tristement célèbre par ses vagues meurtrières sans pareilles, la peste est la grande maladie des livres d’histoire. Dans l’imaginaire collectif, cette maladie infectieuse est synonyme de fléau. Au Moyen Âge, elle terrifia par sa virulence et sa contagiosité, notamment lors de l’épisode de la peste noire qui extermina entre 30 et 50 % de la population européenne, ce qui correspond à plus de 25 millions d’êtres humains. La dernière pandémie, appelée peste de Chine, a pris naissance à la fin du XIXe siècle en Chine et s’est répandue dans le monde entier tuant plus de 10 millions de personnes.

Représentation d'un médecin de peste portant un masque de protection. © Wikimedia Commons, DP

Représentation d’un médecin de peste portant un masque de protection. © Wikimedia Commons, DP

La peste et ses vagues meurtrières

C’est au cours de cet épisode meurtrier qu’Alexandre Yersin, un jeune médecin d’origine suisse, a isolé le bacille de la peste (appelé ensuite Yersinia pestis), sur des cadavres d’Hommes et de rongeurs. Véhiculée par des puces de rats et d’autres rongeurs, la bactérie est transmise à l’Homme par les morsures d’insectes infectés. La suite n’est pas rassurante : après une semaine d’incubation, de nombreux symptômes comme une forte fièvre, des frissons et des vertiges apparaissent. En l’absence de traitement, la peste bubonique emporte 60 à 70 % des malades. Les formes les plus graves de la maladie, à savoir la peste pulmonaire et la peste septicémique, sont quant à elles presque systématiquement fatales.

Heureusement, au XXe siècle, la découverte des antibiotiques et les mesures de santé publique ont fait énormément reculer les épidémies. En France, les derniers cas de peste remontent à 1945. Or, la maladie sévit encore dans certains pays pauvres d’Afrique, d’Amérique et d’Asie. Selon l’Institut de veille sanitaire (InVS), près de 40.000 cas de peste auraient été recensés dans plus de 25 pays entre 1989 et 2003. La maladie est donc loin d’avoir disparu. À l’heure actuelle, il existe un vaccin, mais son utilisation est délicate et entraîne de lourds effets secondaires. Pour ces raisons, il n’est pas encore disponible au public.

L’agent de la peste, Yersinia pestis, observé en microscopie à fluorescence. © hukuzatuna, Flickr, cc by nc nd 2.0

L’agent de la peste, Yersinia pestis, observé en microscopie à fluorescence. © hukuzatuna, Flickr, cc by nc nd 2.0

La peste : une maladie loin d’avoir disparu

Dans une étude publiée récemment dans The American Journal of Tropical Medicine and Hygiene, Thomas Butler, chercheur de la Ross University School of Medicine située dans les Caraïbes, a rassemblé les données recueillies sur la peste entre 2000 et 2009. Ses résultats démontrent une fois de plus qu’elle est loin d’être une maladie du passé.

La République démocratique du Congo figure au triste premier rang des pays les plus touchés avec 10.581 cas recensés. Selon l’auteur, la guerre civile, les déplacements de populations et les conditions de vie difficiles ont probablement favorisé les contacts entre les rongeurs porteurs de la peste et l’Homme. Avec 7.182 cas, l’île de Madagascar prend la deuxième place de ce classement lugubre, et devance la Zambie qui compte quant à elle 1.309 malades. Au total, 21.725 personnes ont été frappées par la peste et 1.612 en sont mortes au cours des dix années concernées par l’étude. Avec plus de 97 % des cas, l’Afrique est de loin le continent le plus touché par cette maladie infectieuse.

Des recherches sont encore nécessaires

Au cours de cette étude, l’auteur montre également que l’agent de la peste a plus d’un tour dans son sac pour infecter l’être humain. La plupart du temps, ce sont les puces qui transmettent le germe infectieux, mais d’autres stratégies semblent exister. Ainsi, en 2007, en Afghanistan, 66 personnes sont tombées malades et 17 sont mortes suite à l’ingestion d’un chameau contaminé. Plus récemment au Kirghizistan, un jeune homme de 15 ans est mort de la peste après avoir mangé une marmotte malade.

Selon l’auteur, l’augmentation des températures, la mondialisation des échanges, l’absence de vaccin et la résistance aux antibiotiques de l’agent de la peste sont autant de facteurs qui contribuent à la diffusion de cette maladie. Il paraît donc indispensable de continuer les recherches sur le sujet afin de mieux guérir les malades et peut être un jour d’éradiquer ce mal pernicieux.

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Mariage des enfants: en Afghanistan, la loi est plus stricte qu’aux États-Unis


On exaspère devant des jeunes pré-pubères qui se marient trop tôt dans des pays comme en Afghanistan, surtout à notre époque, ce n’est plus le même contexte. Alors comment se fait-il que des pays comme les États-Unis autorisent des mariage avec des enfants de 15 ans et plus encore, 3 filles de 10 ans et un garçon de 11 ans fait partie des mariages précoces ? La vidéo une expérience sociale montre pourtant bien que la population américaine est outrée de voir une adolescente mariée avec une personne beaucoup plus âgé. Comment se fait-il que ce vide juridique soit encore un problème ? Pourquoi on tarde à protéger ces enfants ?
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Mariage des enfants: en Afghanistan, la loi est plus stricte qu’aux États-Unis

 

https://www.youtube.com/watch?v=KldFGgUTqKA

Vidéo d’une expérience sociale menée aux États-Unis pour dénoncer le mariage des enfants. Capture écran Youtube.

Repéré par Léa Marie

Repéré sur Indy100

La destinée manifeste américaine n’est pas toujours à la hauteur de ses ambitions. Aux États-Unis, les lois régissant le mariage des enfants sont ainsi moins strictes qu’en Afghanistan. En raison d’un certain vide juridique, le pays de l’Oncle Sam permet encore à de très jeunes filles et garçons de se voir passer la bague au doigt.

Près de 200.000 de ces unions ont été recensées aux États-Unis durant les 15 dernières années, d’après The Independent. Et leur nombre réel pourrait même s’avérer bien plus élevé, puisque certains États américains auraient fourni des statistiques erronées à l’ONG américaine Unchained At Last, qui lutte contre les mariages de mineurs. Pire encore, trois petites filles de 10 ans et un petit garçon de 11 ans comptent parmi ces unions précoces.

En Floride, aucune limite d’âge pour les jeunes filles enceintes

Si la protection des droits des enfants laisse à désirer en Afghanistan —en témoigne notamment la tragique histoire de Malala Yousafzai—, le pays dispose malgré tout de lois plus strictes en matière de mariage: seules les jeunes filles de plus de 16 ans peuvent se marier; avec l’autorisation de leur père ou d’un juge, l’âge minimum peut être abaissé à 15 ans.

Un fait certes déplorable, mais à relativiser au vu du cas de la Floride, qui détient le record américain du nombre d’unions infantiles: l’État permet à une jeune fille enceinte de se marier à n’importe quel âge, avec l’approbation d’un juge.

Certains autres États ne sont pas en reste: en mars dernier, le New Hampshire a  rejeté un projet de loi visant à augmenter l’âge légal du mariage à 18 ansEn Virginie, entre 2004 et 2013, près de 4.500 mineurs ont été mariés; 200 d’entre eux avaient 15 ans ou moins.

Comme le souligne The Independent, la législation américaine concernant le mariage des enfants est ainsi l’une des plus laxistes au monde. Un gouverneur du New-Jersey a justifié la situation par la ténacité de certains de dogmes religieux, qui l’emportent encore sur les considérations morales. Les conséquences désastreuses de tels mariages sur la vie des enfants ne sont pourtant plus à prouver.

Le mariage infantile, une source de violence et d’abus 

Comme le souligne l’Unicef, les épouses-enfants sont exposées aux violences, aux mauvais traitements et à l’exploitation. Les mariages infantiles provoquent souvent une rupture des liens familiaux et augmentent la probabilité qu’ils soient victimes de sévices sexuels ou qu’ils soient privés de liberté. Autre facteur pouvant nuire au bien-être mental et physique des fillettes concernés: la différence d’âge avec leur époux, les unions entre deux mineurs étant minoritaires.

Pour dénoncer ce fléau, une expérience sociale a été menée outre-Atlantique, en 2016, par un jeune Youtuber. Il avait mis en scène une fausse cérémonie de mariage entre un sexagénaire et une enfant de 12 ans en plein Times Square, à New York. 

http://www.slate.fr/

Quel pouvoir avons-nous face à l’horreur?


Cela est une bonne question ? Si le Canada était bombardé, tuant au passages nombres de civils cela ferait le tour du monde. On aurait des supports de tous les pays ou presque. Alors que des pays comme la Syrie, la bande de Gaza, la Thaïlande, la Colombie et bien d’autres passent sous silence alors que des bombes, des morts, des villes et villages sont détruites, certains pourront s’exiler alors que d’autres devront survivre de peine et misère, laissant tout derrière eux avec la peur au ventre
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Quel pouvoir avons-nous face à l’horreur?

 

WILLIAM DANIELS / HANDICAP INTERNATIONAL

Une employée de Handicap International, près des décombres d’une maison du quartier de Al-Wahda à Jalawla, en Irak.

Dire stop aux bombardements des civils ne changera pas immédiatement la face du monde, mais ne rien dire ne la changera pas du tout.

Vous en connaissez beaucoup, vous, des gens qui ont dû fuir des bombardements? De ces personnes qui passent de quartier en quartier pour éviter le prochain tir ? Les mêmes qui changent de ville pour tenter de trouver dans la prochaine cité un hôpital encore en état de soigner leurs blessures ? Ou celles encore qui quittent leur région puisque, de toute façon, leur ville est détruite et jonchée de restes explosifs de guerre. Puis enfin, ces personnes qui ne reviendront pas et chercheront dans un autre pays la sécurité qu’elles ont définitivement perdu.

Vous n’en connaissez pas. Parce que par chance, le Canada n’a jamais été bombardé. Et que si par malheur ce devait être le cas, dans la minute qui suivrait, la planète entière crierait au scandale et dénoncerait la barbarie, l’insupportable, l’intolérable.

Selon l’organisation non gouvernementale Human Rights Watch, plus de 10 pays et territoires avaient été le théâtre de l’utilisation d’armes explosives en zones peuplées en 2014 : la Syrie, l’Irak, Israël, la Bande de Gaza, l’Ukraine, la Libye, le Pakistan, l’Afghanistan, le Soudan, le Nigeria, la Somalie, la Thaïlande et la Colombie.

En 2016, chaque jour, 90 personnes ont été tuées ou blessées par une arme explosive. Ce sont plus de 43 000 personnes qui sont ainsi victimes de ces agissements en une année, parmi lesquelles 92% de civils lorsque ces armes sont utilisées en zones peuplées.

Chaque jour, les blessés et les morts s’accumulent et les plus chanceux, quand ils le peuvent, choisissent l’exil.

Chaque jour, des hôpitaux, des écoles, des marchés, des commerces, des conduites d’eau, des réseaux électriques, des routes sont touchés, le plus souvent détruits, par ces bombardements urbains. Chaque jour, les blessés et les morts s’accumulent et les plus chanceux, quand ils le peuvent, choisissent l’exil.

Ainsi, vous ne connaissez pas ces gens qui ont dû fuir des bombardements, et moi non plus, figurez-vous, ou si peu. Par contre, je connais ceux qui ont explosé sur une mine antipersonnel ou ceux qu’une sous-munition a privés de leurs bras ou de leurs yeux. Je connais ceux qui ont perdu leurs proches à cause de ces armes. Je connais ceux qui vivent, encore aujourd’hui, entourés de ces restes explosifs qui attendent, sournoisement, de déchirer la chair et de voler la vie.

Je me souviens des noms de ceux que j’ai eu la chance de croiser : Phongsavath, Phet Latxabout, Song Cosal, Raed Mokaled, Lynn Bradach. Cherchez-les sur internet et découvrez leur histoire.

Puis je lis les témoignages de Firas, Abdul, Mohamad, Dia’a, Rajab, Fteim, Sami qui, alors qu’ils étaient chez eux, dans la rue ou en visite chez des amis, ont été victimes d’un bombardement. Grièvement blessés, certains ont perdu un ou plusieurs proches. Tous ont dû fuir leur pays d’origine, laissant derrière eux leur maison, leur travail, leur famille et leurs amis.

Au Laos, aujourd’hui encore, plus de 40 ans après la guerre du Vietnam, des personnes explosent sur des restes explosifs. Au Cambodge, 35 après le régime des Khmers rouges, les équipes de déminage continuent de libérer les terres. En Colombie, un accord de paix a mis fin, l’année dernière seulement, à 50 années de guerre civile qui a jonché le territoire de restes explosifs. Et on parle aujourd’hui de décennies qui seront nécessaires pour déminer et dépolluer la Syrie…

À quoi bon se mobiliser, me direz-vous ? Puisque chaque jour le massacre continue, quel pouvoir avons-nous face à l’horreur ?

En 1997, dire stop a permis d’interdire les mines antipersonnel.

En 2010, dire stop a permis d’interdire les armes à sous-munitions.

En 2013, dire stop a permis de régulariser le commerce des armes.

Cette année, en 2017, dire stop a permis d’interdire les armes nucléaires.

Alors oui, dire stop aux bombardements des civils ne changera pas immédiatement la face du monde, mais ne rien dire ne la changera pas du tout.

www.stop-aux-bombes.ca

#StopBombingCivilians

http://quebec.huffingtonpost.ca/j

Première fois depuis plus de 60 ans Un chevreuil aux dents de vampire observé en Afghanistan


Étrange animal qui a des dents qui rappellent l’image des vampires. Un animal en voie de disparition qui n’avait été vu depuis des décennies à cause des braconniers
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Première fois depuis plus de 60 ans

Un chevreuil aux dents de vampire observé en Afghanistan

 

Un chevreuil aux dents de vampire observé en Afghanistan

Crédit photo : Facebook

TVA Nouvelles

Pour la première fois depuis plus de 60 ans, un chevreuil doté de deux longues canines semblables à celles des vampires a été observé dans le nord de l’Afghanistan.

C’est une équipe de recherche de la «Wildlife conservation society» qui a révélé cette nouvelle dans un communiqué vendredi.

Cette race de chevreuil serait également présente en Inde et au Pakistan. Le dernier animal de cette espèce avait observé par une expédition danoise en 1948.

Ces chevreuils bien particuliers font parties des espèces en voie d’extinction depuis longtemps.

Ils sont en effet très recherchés par les braconniers pour leurs glandes odorantes qui valent plus cher que l’or sur le marché noir.

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Des médecins retirent «une deuxième tête» du crâne d’un bébé


On peut dire bravo aux médecins afghans qui ont réussi une opération difficile dans un pays ou ce genre d’opération ne doit vraiment pas être courant. Maintenant, reste a espérer que l’enfant se remettra et pourra grandir normalement
Nuage

 

Des médecins retirent «une deuxième tête» du crâne d’un bébé

 

Photo AFP

Des médecins afghans ont sauvé la vie d’un bébé de trois mois en réussissant l’ablation d’une excroissance en forme de tête qui avait poussé sur son crâne, une opération d’une rare complexité en Afghanistan.

Une mère afghane avait donné naissance cet été à des jumelles dont l’une, nommée Asree Gul (Nouvelle Fleur), avait été admise dans un hôpital de Jalalabad, grande ville de l’est afghan, pour une anomalie.

«Elle avait une deuxième tête attachée sur le crâne. Nous l’avons donc enlevée», a expliqué à l’AFP le chirurgien en chef de l’hôpital de Jalalabad, Ahmad Obaid Mojadidi, une semaine après cette opération décrite comme la plus sophistiquée jamais pratiquée dans la région.

Si l’ablation s’est bien déroulée, l’état de santé du nourrisson, reste préoccupant, a ajouté le Dr Mojadidi.

«Les médecins lui ont sauvé la vie, je les en remercie», a dit à l’AFP Nematullah, le père d’Asree Gul, qui comme nombre d’Afghans n’utilise qu’un seul nom.

Déchiré par trois décennies de guerre, l’Afghanistan souffre d’un manque important d’infrastructures médicales. Les dizaines de milliards de dollars d’aide humanitaire investis dans le pays après la chute des talibans en 2001 ont toutefois permis d’ouvrir ou de moderniser de nombreux hôpitaux et cliniques.

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