Une jument enceinte trop faible par le manque des besoins primaires, une autre on pourrait appeler cela un viol collectif fait par des étalons, cela n’a aucun bon sens que ces chevaux soient en si mauvaises santé Si ce n’est pas un acte criminel alors c’est quoi !
Nuage
Chevaux maltraités
Le propriétaire pourrait être accusé de négligence
Crédit photo : Gracieuseté de Sylvain Pitre
Les chevaux du centre manqueraient de nourriture durant l’hiver, au point de devenir très maigres au printemps. Pour les prochains jours, la SPCA s’est assurée que les bêtes ne manquent ni d’eau ni de nourriture.
Un propriétaire d’une trentaine de chevaux fait l’objet d’une enquête de la SPCA en raison du mauvais traitement réservé aux bêtes.
« Il faut qu’il bouge, et vite », indique Nathalie Bouillé, enquêteur à la Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux (SPCA) de Montréal.
Mercredi dernier, la SPCA a reçu une plainte au sujet du centre Éco-touristique Retour aux sources, à Huberdeau, dans les Laurentides.
Manque de nourriture et d’eau, sabots en piètre état, maladies, mauvaise gestion du troupeau : plusieurs problèmes sur les conditions de vie des chevaux ont été dénoncés.
Les nourrir en cachette
« Ça n’a aucun sens, ce qui se passe là-bas, confie Sylvain Pitre, celui qui a porté plainte. J’allais nourrir les chevaux en cachette quand je le pouvais. »
Spécialisé dans le domaine équestre, cet homme en a vu de toutes les couleurs jeudi dernier, lors de sa dernière visite.
Après avoir passé plusieurs heures à essayer de relever une jument couchée au sol, le vétérinaire a dû procéder à son euthanasie.
« Elle était trop faible, on ne pouvait rien faire pour elle, raconte-t-il. Quand on l’a mise dans le camion, on a vu qu’elle était enceinte. Ça n’a aucun bon sens. »
Sylvain Pitre souligne aussi qu’une jeune jument a été placée volontairement dans l’enclos des étalons.
« Elle est la seule femelle, et tous les mâles lui passent dessus. Ce sont des viols à répétition, dit-il. Elle a été placée là pour empêcher que les étalons brisent la clôture pour aller rejoindre les autres juments. »
« Certains ont les sabots vraiment maganés et ne pourront plus marcher. C’est vraiment de la négligence », ajoute Chamie Cadorette, de l’Association de protection des chevaux du Québec.
Selon elle, le manque de soins remonte à au moins un an.
« Pour être aussi maigres, ça fait longtemps qu’ils sont négligés. Il y en a six dont la condition est vraiment critique. On va tenter de leur trouver une place en adoption. »
Décompte d’une semaine
Selon la SPCA, les animaux ne sont pas en danger de mort. Or, le propriétaire des bêtes dispose d’environ une semaine pour remédier à la situation.
« Il devra faire voir les chevaux par un vétérinaire, et suivre les recommandations », explique Nathalie Bouillé.
S’il n’effectue pas de changements, la SPCA pourrait à ce moment déposer des accusations de négligence criminelle.
« Il faut prouver l’aspect volontaire. Mais, le compteur est parti. L’eau et la nourriture ne seront pas assez. »