Qu’est devenu le bébé fumeur?


Quelle idée que le père a donné une cigarette à un bébé ? Heureusement, qu’il y a eu des vidéos, cela lui a sûrement sauvé la vie quand il y a eu une vague de protestation et d’indignation de voir un bébé fumé une cigarette après l’autre. Cela a dû être difficile à reprendre une vie normale, mais ce qui compte aujourd’hui, c’est qu’il a réussi
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Qu’est devenu le bébé fumeur?

 

Par: Deborah Laurent

Ardi Rizal avait défrayé la chronique il y a sept ans. Ce petit garçon indonésien alors âgé de 2 ans fumait jusqu’à 40 cigarettes par jour. Il était devenu accro à l’âge de 18 mois lorsque son père lui avait proposé sa première cigarette.

L’enfant a depuis réussi à mettre fin à sa mauvaise habitude. Le gouvernement indonésien l’a envoyé en cure de désintoxication. Il a pu arrêter de fumer en 30 jours. Le combat sur la durée n’a pas été simple: à cinq ans, Ardi Rizal a développé une dépendance à la junk food lorsqu’il a arrêté de fumer. Il pesait 24 kilos à cinq ans. Aujourd’hui, tout va bien: il a perdu du poids et est devenu « un champion » à l’école primaire.

La maman d’Ardi expliquait en 2013 que son fils avait fait des « crises de colère terribles » lorsqu’elle lui confisquait ses cigarettes.

« Au début, il exigeait beaucoup de jouets. Il frappait sa tête sur le mur s’il n’obtenait pas ce qu’il voulait. »

http://www.7sur7.be

3 tendances à éviter en matière de nutrition


Le Web renferme de solution miracle pour manger sainement, désintoxiquer, nettoyer, maigrir que ce soit des régimes, des cures, des aliments particuliers qui guériraient les pires maladies, prétextant que cela ferait perdre de l’argent aux géants de la médication. Quoi qu’il en soit, scientifiquement, ces tendances en nutrition ne sont pas prouver et peuvent même faire plus de mal que de bien. Dans l’article même un des régimes est en prison pour pratiquer la médecine sans autorisation et son régime pour les cancéreux ne fonctionne pas
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3 tendances à éviter en matière de nutrition

 

Dylan MacKay

Conseiller expert auprès de EvidenceNetwork.ca et biochimiste nutritionnel au Richardson Center for Functional Foods and Nutraceuticals du département des sciences de la nutrition humaine à l’Université du Manitoba, à Winnipeg.

Si vous cherchez à obtenir des conseils de santé dans les médias, vous constaterez la grande confusion créée par toutes les «sciences de la nutrition». Le beurre est-il bon ou mauvais pour la santé? Faut-il prendre un petit déjeuner ou non? Doit-on manger comme un homme des cavernes? Ou comme un oiseau?

Les faits alternatifs ne sont pas un phénomène nouveau dans le domaine de la science nutritionnelle. Dommage que tant de gens s’y laissent prendre!

Heureusement, il est encore possible de s’appuyer sur des preuves scientifiques pour séparer le bon grain (le blé, par exemple, est bon à consommer, à moins d’avoir la maladie coeliaque) de l’ivraie. Voici donc trois tendances nutritionnelles à éviter, selon les meilleures données probantes.

1. Rester loin de la désintoxication ou du nettoyage

N’importe quelle personne qui vend un régime, un jus ou autre chose pour vous aider à «désintoxiquer» ou «nettoyer» votre métabolisme dépasse les limites de ce qui est prouvable.

Le concept de «désintoxication» ou de «nettoyage» repose sur l’idée que nos corps sont remplis de «toxines» qui nous rendent malades et qui doivent être éliminées. Il suffit de demander de quelles toxines il faut se débarrasser et vous obtenez comme réponse du vent.

Les scientifiques comprennent depuis fort longtemps que le corps humain a développé des moyens sophistiqués pour détoxifier naturellement le corps et excréter les substances indésirables. Certaines des substances dont nous devons nous départir sont créées par nos fonctions corporelles normales (bilirubine, urée), certaines sont ingérées volontairement (drogues, alcool) et d’autres proviennent de notre environnement (polluants, métaux lourds).

Les voies de détoxication dépendent de la substance, mais comprennent généralement la conversion en une forme moins toxique ou font appel à la liaison avec les protéines, ce qui les rend plus faciles à excréter dans l’urine ou le tractus gastro-intestinal.

2. Éviter le régime acido-basique

Un des plus grands promoteurs de régimes acido-basiques est actuellement en prison pour avoir pratiqué la médecine sans permis, et ces régimes, souvent proposés aux patients atteints de cancer, ne fonctionnent tout simplement pas.

Les régimes au pH alcalin favorisent la consommation d’aliments «alcalins» et limitent la consommation d’aliments acides, alléguant ainsi que l’acidité peut s’accumuler dans le corps et avoir un effet nocif.

Or, le pH de notre corps n’est pas influencé par ce que nous mangeons, car nous serions déjà tous morts. Nos protéines se dénaturaient et les enzymes importantes de notre corps seraient inhibées.

Heureusement, le pH est étroitement contrôlé par le corps (de 7,35 à 7,45). Il s’agit d’un processus appelé l’équilibre acido-basique. Les valeurs en dehors de cette fourchette sont causées par de graves problèmes de santé, comme l’acidose diabétique ou une maladie rénale, et non pas en mangeant trop de fruits.

Les gens qui font la promotion de régimes pour équilibrer le pH ou de régimes alcalins ont tout à fait tort et sont sans vergogne. Ignorez-les, car ces conseils prodigués par des personnes qui échoueraient à leur cours de biochimie 101 sont sans valeur.

3. Les thérapies intraveineuses et les nutriments

Les thérapies intraveineuses (IV) qui fournissent des vitamines, des minéraux et des acides aminés par voie intraveineuse sont commercialisées pour à peu près n’importe quelle fin : la gueule de bois, le système immunitaire, la capacité athlétique et le cancer.

Des célébrités et des athlètes font la promotion de ces thérapies intraveineuses, et elles sont allègrement vendues par votre fournisseur de soins de santé «alternatif» du quartier. Le problème c’est qu’il n’existe aucune preuve de leur efficacité, et elles peuvent même être dangereuses.

Ces thérapies posent un risque d’infection et peuvent causer une toxicité potentielle en raison du contournement du processus de digestion normal.

En médecine, la nutrition par intraveineuse existe; il s’agit de la nutrition parentérale totale, mais elle est de mise seulement si vous êtes très malade ou avez une condition qui vous empêche d’absorber correctement les nutriments.

Les scientifiques savent que les nutriments ou les aliments doivent être consommés et non injectés directement dans nos veines, même le café. Aussi, parlant de café, vous devriez nous en tenir à le consommer par la bouche.

Après tout cela, qu’est-ce qui est bon pour nous? Que devrions-nous manger?

Les preuves nous indiquent qu’une saine alimentation comprend des légumes, des fruits, des noix, des haricots en quantité raisonnable. Vous pouvez faire beaucoup de choses pour aider votre corps à rester en bonne santé sans avoir à débourser d’importantes sommes. Évitez le tabac, gardez la forme physique et soignez votre sommeil.

Oui, c’est plutôt ennuyeux si on compare cela au jus magique.

Une dernière suggestion pour rester en bonne santé: restez loin des fournisseurs de services qui vendent des thérapies de désintoxication, de nettoyage ou de nutrition par intraveineuse. N’allez pas sur leurs sites Web, n’aimez pas leur page, ne partagez pas leurs messages et n’achetez pas leurs livres.

Les vrais amis ne laissent pas leurs amis se faire duper par de «faux nutritionnistes».

http://quebec.huffingtonpost.ca

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Les singes alcooliques, symboles du trafic d’animaux au Chili


Un centre de réhabilitation pour singe qui souffre de dépendance de l’alcool, tabac, cleptomanies, animales de laboratoire, etc. Imaginez que des idiots avaient soûlé leur animal juste par ce qu’il est plus rigolo quand il est ivre. Un comportement vraiment irresponsable
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Les singes alcooliques, symboles du trafic d’animaux au Chili

Le centre de désintoxication pour primates de Peñaflor a... (PHOTO MARTIN BERNETTI, AFP)

Le centre de désintoxication pour primates de Peñaflor a été créé par Elba Muñoz, une amoureuse des animaux qui consacre désormais, avec sa famille, sa vie à cette passion.

PHOTO MARTIN BERNETTI, AFP

Près de Santiago au Chili, un centre un peu particulier, aux airs de forêt tropicale, héberge Nicolas, un petit singe capucin qui a réussi à surmonter sa dépendance à l’alcool et a pu finalement retrouver une vie de primate.

Nicolas appartenait à des commerçants de la capitale chilienne. Il est arrivé dans le centre de désintoxication pour primates de Peñaflor, dans la banlieue de Santiago, privé de ses crocs et dépendant à l’alcool et au tabac.

«Les anciens propriétaires lui donnaient de l’alcool parce qu’ils aimaient sa réaction. Il devenait plus agressif et cela les faisait rire», raconte Nicole Rivera Helbig, la vétérinaire responsable du centre, en caressant le petit singe qui semble perturbé par la présence de la caméra de l’AFP.

Après avoir été secouru par la police, Nicolas a reçu un traitement similaire à ceux que les humains reçoivent pour traiter les dépendances. Il est passé par toutes les étapes de la désintoxication, et pour supporter l’abstinence, il reçoit un traitement d’antidépresseurs.

S’il a maintenant bien récupéré, son cas est loin d’être isolé.

L’alcool, «la cigarette et la drogue sont couramment donnés aux singes, parce qu’ils perçoivent cela comme un jeu», explique la vétérinaire.

Dans le centre, il y a également un singe qui a été dressé pour voler discrètement des bijoux, ainsi qu’une femelle âgée qui a subi de nombreux traitements hormonaux dans un laboratoire.

C’est dans une dense végétation, qui tente de recréer l’habitat naturel des 150 individus recueillis, que tous ces animaux qui portent sur leurs corps les marques de harnais, des mutilations et autres signes d’un passé douloureux, tentent de se reconstruire.

Cet établissement un peu particulier a été créé par Elba Muñoz, une amoureuse des animaux qui consacre désormais, avec sa famille, sa vie à cette passion.

«Ici, les singes apprennent qu’ils sont des singes. Lorsqu’ils sont dans une maison, ce ne sont pas des singes : ils ne peuvent pas développer les comportements propres à leur espèce – ils ne sont donc pas des primates ni des enfants non plus… en fait ils ne sont rien», explique Mme Muñoz à l’AFP.

Nouvelle mode: les reptiles

Elle raconte avec fierté comment son centre a ouvert en 1994.

C’est après avoir adopté un singe comme animal de compagnie qu’elle a ouvert les yeux et s’est rendu compte de la souffrance de ces animaux exotiques lorsqu’ils vivent en captivité.

Désormais, un concert de hurlements et de sauts de joie accueille chaque matin l’équipe de soigneurs venue distribuer fruits et légumes aux singes, répartis dans une dizaine de box.

Pendant des années au Chili, posséder un singe était perçu comme un signe de richesse. Cette mode semble aujourd’hui passée, mais le trafic d’espèces exotiques continue d’être l’un des plus lucratifs au monde.

Le commerce des singes «est en perte de vitesse, mais il existe toujours», on recense des cas de «possession de primate de manière sporadique: un, deux, au maximum trois par an», explique Carlos Muñoz, sous-commissaire à la Brigade d’enquête des délits contre l’environnement.

La loi chilienne prévoit jusqu’à 60 jours de prison et de fortes amendes pour les personnes reconnues coupables de trafic, avec des peines plus importantes en cas de récidive, mais cela ne semble pas suffisant pour endiguer l’entrée d’animaux exotiques en provenance d’Argentine, du Brésil, du Pérou ou de la Bolivie.

Et si au début des années 90 les primates étaient à la mode, aujourd’hui c’est une autre catégorie d’animaux que des milliers de Chiliens adoptent :

«depuis cinq ans, les reptiles sont les plus touchés par le trafic. Le marché des reptiles au Chili est énorme», déplore M. Muñoz.

Iguanes, lézards et boas constrictors… les Chiliens ont échangé la classique photo avec chien et chat pour des égoportraits avec l’une de ces espèces. Et avant les reptiles, les oiseaux colorés comme les toucans ou les aras ont eux aussi été, un temps, les rois du marché noir.

Mais ces animaux «transmettent des maladies qui peuvent être graves pour l’homme», prévient Carlos Muñoz : «Les primates par exemple peuvent être porteurs de la rage ou de la tuberculose. Les reptiles, eux, peuvent transmettre des maladies comme la salmonellose».

http://www.lapresse.ca/

Des éléphants accros à l’héro sortent de rehab


Comment peut-on traiter des animaux de la sorte pour de l’argent et revendre des drogues et abêtir des consommateurs accros. Ces éléphants ont dû passer des moments atroces pour se sevrer de l’héroïne, mais heureusement, ils vivre dans une zone protéger auprès de leurs semblables
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Des éléphants accros à l’héro sortent de rehab

 

INSOLITE – Quatre éléphants utilisés par des trafiquants de drogue pour passer des chargements d’héroïne entre la Birmanie et la Chine ont dû subir une cure de désintoxication.Les animaux aussi peuvent être accros. Capturés en 2005 par des trafiquants de drogue de la province du Yunnan en Chine, les quatre pachydermes étaient utilisés pour porter d’importantes cargaisons de drogue sur leur dos et passer la frontière avec la Birmanie.

Sauf que ces éléphants maltraités ne faisaient pas que les porter. Ils en consommaient régulièrement. Les dealers leur donnaient des bananes remplies d’héroïne pour les rendre plus placides et dociles, rapporte le quotidien britannique The Daily Mail.

Une cure d’un an

Les éléphants ont été pris en charge par une équipe de la réserve Wild Elephant Valley, installée dans le Yunnan lorsque les trafiquants ont été arrêtés. Après toute une série d’examens, certains étant agités et agressifs, les soigneurs se sont rendus compte que les pachydermes étaient « accros à l’héroïne ».

Ils sont donc été placés sous méthadone, un traitement substitutif classique à l’héroïne, utilisé pour l’homme. Mais les doses ont été cinq fois plus élevées que celles administrées à un humain. La cure a duré un an. Désormais « clean » les animaux ont réappris à vivre en liberté et vivent dans les forêts de la province du Yunnan, une zone protégée qui accueille 250 éléphants sauvages. De quoi leur faire oublier leur triste épopée hautement pharmacopée.

http://www.metronews.fr/

Christiane F. 51 ans: une vie à raconter


Êtes-vous de ceux qui a lu le livre Christiane F., 13 ans, droguée, prostituée. J’ai lu beaucoup de livres et c’est un de ceux qui m’a marqué, par ce que c’était un fait vécu d’une fille qui a le même âge que moi et que c’est un monde de drogue que je n’ai jamais connu. Christiane F revient raconter les hauts et les bas, les rechutes et la vie qui a continué
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Christiane F. 51 ans: une vie à raconter

 

Souffrances - Christiane F. 51 ans: une vie à raconter

Christiane F. à Francfort le 11 octobre 2013 | Photo AFP

Trois décennies après son best-seller Moi, Christiane F., 13 ans, droguée, prostituée, Christiane Felscherinow présentait vendredi à Francfort sa deuxième autobiographie retraçant les années qui ont suivi son errance dans le Berlin des années 1970.

«Je suis toujours renvoyée à Christiane F.. Pour tout le monde, j’ai toujours 18 ans ou 16 ans. Et c’est toujours difficile pour moi de dire: « je peux conduire une grosse voiture, je peux le faire »», a-t-elle déclaré au cours d’une conférence à la Foire du livre de Francfort, principal rendez-vous mondial de l’édition.

«Je ne suis toujours qu’une fille de 15 ans, c’est pourquoi ce livre est nécessaire pour moi», a-t-elle expliqué.

CHRISTIANE F. 51 ANS, PAS AU MIEUX DE SA FORME

Christiane Felscherinow, 51 ans, était venue présenter Moi, Christiane F., la vie malgré tout, sa nouvelle autobiographie écrite en collaboration avec la journaliste allemande Sonia Vukovic, qui raconte sa vie d’adulte, entre drogue, cures de désintoxications, aventures avec des vedettes, et même un passage en prison.

Ce deuxième ouvrage paraît 35 ans après son premier livre, le témoignage d’une adolescente allemande se prostituant pour s’offrir sa dose d’héroïne, qui avait choqué l’Allemagne, tout en se vendant à des millions d’exemplaires. Ce tableau d’une jeunesse à la dérive dans les bas-fonds de l’ex-Berlin-Ouest, était rapidement devenu une lecture de référence, même dans le monde scolaire.

«Nous n’embellissons rien», a déclaré vendredi Sonia Vukovic à propos du nouveau livre. «Nous disons de façon très claire que Christiane ne se sent pas bien physiquement».

Elle y fait état notamment de la naissance de son fils, Philipp, en 1996 et ses efforts pour être une bonne mère. Mais en 2008, elle veut partir à Amsterdam et les autorités lui retirent la garde de l’enfant, confié à une famille d’accueil.

«La famille est très gentille. (…) mon fils va entrer au lycée et je me demande si c’est raisonnable aujourd’hui de dire de façon égoïste: « maintenant je peux l’avoir de nouveau, qu’il revienne immédiatement à la maison »», a-t-elle expliqué.

«Nous nous voyons les week-ends et pendant les vacances. Ca a toujours été comme ça. (…) Il est mieux qu’il termine l’école, a-t-elle ajouté. L’évolution actuelle me plaît et j’en suis fière».

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Fumer nuit à la santé, y compris celle des singes


Je ne sais pas trop pourquoi qu’ils font des recherches sur les effets de la cigarettes chez les animaux quand chez l’être humain, ils n’ont que l’embarras du choix … mais il est vraiment écœurant que des gens ont donné des cigarettes a des orang-outan par ce qu’ils trouvaient cela drôle, c’est vraiment pitoyable
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Fumer nuit à la santé, y compris celle des singes

 

Un orang-outan femelle est actuellement en cure de désintoxication sur un îlot désert. Accro au tabac, la respectable dame présente tous les stigmates de la dépendance. Une toxicomanie animale bien connue des fabricants de cigarettes.

Pas d’autre solution que l’isolement pour Tori. L’orang-outan femelle de 13 ans du zoo de Taru Jurug, à Solo [Java-Centre] en Indonésie, est accro à la nicotine. Elle fume comme un pompier et sait parfaitement comment s’approvisionner auprès des visiteurs qui voient en elle un porte-parole de leur passion tabagique. De fait, quelle meilleure preuve que cet animal fumeur pour montrer que la consommation de cigarettes est une chose naturelle ? Par conséquent, un îlot à l’écart des hommes pour désintoxiquer Tori, voilà ce qu’il faut.

L’orang-outan femelle vient donc d’être transférée avec son compagnon, Didik, sur un petit terrain entouré d’eau. D’après leurs gardiens, les deux animaux s’adaptent bien à leur nouvel environnement. Toutes les tentatives précédentes de désintoxication de Tori ont échoué. Ses gardiens ont tout essayé : régimes divers, distractions de toutes sortes, et même punition. Rien à faire. Tori fumait cigarette sur cigarette, tout comme ses parents et bien d’autres pensionnaires de zoos malaisiens et indonésiens.

« Les visiteurs qui distribuent des mégots aux animaux représentent un gros problème pour nous, explique Lilik Kristianto, directeur du zoo de Taru Jurug. Ils trouvent tellement drôle de voir un singe fumer qu’ils ne respectent ni les panneaux ni les interdictions des gardiens. »

Tori a commencé à fumer à l’âge de trois ans. Depuis quelques années, elle enchaîne les cigarettes les unes derrière les autres comme le cow-boy de Marlboro. Elle réclame son dû aux visiteurs en plaçant deux doigts devant sa bouche et n’hésite pas à exprimer son mécontentement devant ceux qui ne veulent pas partager.

Les effets physiques et psychiques de l’addiction à la nicotine sont beaucoup mieux connus chez les singes que chez l’homme car les primates, comme les petits singes rhésus, servent souvent d’animaux de laboratoire. Cela fait des dizaines d’années que les fabricants de cigarettes comme Philip Morris étudient l’effet de la cigarette sur les organismes des macaques, des chimpanzés, des chiens ou des rats.

Plus vite accro que les humains
La nicotine produit le même effet chez les singes que chez l’homme, à une différence près : les ravages du tabac apparaissent généralement plus vite et sont plus sévères sur ces organismes plus petits. La nicotine élève la fréquence cardiaque et la pression sanguine, elle a un effet stimulant et apaisant, et elle crée rapidement une dépendance. Comme chez l’homme, les singes – qui nous sont biologiquement le plus apparentés – ne sont pas égaux face au tabac : certains ont besoin de leur dose quotidienne après seulement quelques cigarettes tandis que d’autres peuvent fumer plusieurs paquets sans devenir dépendants.

Les travaux des chercheurs de l’université de Wake Forest en Caroline du Nord [Etats-Unis] montrent que, chez les singes, ce sont surtout les individus les moins forts qui développent cette dépendance. C’est la conclusion à laquelle est parvenue une équipe de chercheurs américains après avoir étudié un groupe de macaques de Java – réputés pour leur organisation hiérarchique sévère – dans des conditions de stress. Les animaux avaient le choix entre deux mangeoires : l’une contenant du fourrage, l’autre de la cocaïne. Résultat : ceux placés le moins haut dans la hiérarchie délaissaient beaucoup plus souvent l’option saine et nourrissante que leurs congénères mieux placés.

Dans les zoos aussi, certains animaux tombent rapidement sous l’emprise de la cigarette tandis que d’autres la rejettent. Dans les laboratoires, l’addiction des singes rhésus à la nicotine doit d’abord être provoquée par une accoutumance au sucre durant plusieurs semaines. Les chimpanzés et les orangs-outans, eux, n’ont besoin que du mauvais exemple des hommes : ils singent le comportement des visiteurs fumeurs et finissent par développer le même goût qu’eux pour la cigarette.

« Les orangs-outans sont des animaux très intelligents. Ils imitent ce qu’on leur montre », explique le directeur d’un zoo malaisien où les singes miment avec enthousiasme les visiteurs fumeurs.

Tori aussi a appris à fumer. Son compagnon, lui, est resté scrupuleusement non-fumeur et récupère tous les mégots de l’enclos pour les renvoyer aux visiteurs.

http://www.courrierinternational.com

Trois-Rivières Un centre de désintoxication lié à la scientologie


C’est bien quand on est faible psychologiquement parlant que les sectes font le plus d’adeptes. Il était temps qu’on leur enlève leur certification même dans les écoles ils s’étaient infiltré pour enseigné des notions de bases de la Scientologie ..
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Trois-Rivières Un centre de désintoxication lié à la scientologie

 

Trois-Rivières - un centre de désintoxication lié à la scientologie

Le centre Narconon.

© Nicolas Ducharme / Agence QMI

Agence QMI

L’Agence de la santé et des services sociaux de la Mauricie a rencontré lundi les dirigeants de Narconon, un programme de désintoxication liée à l’Église de Scientologie dont Québec aurait révoqué la certification.

Sept à huit heures de sauna par jour pendant 21 jours, engueuler un cendrier, ingurgiter des doses massives de vitamine. Voilà le traitement que propose, entre autres, Narconon Trois-Rivières à des toxicomanes.

Cette méthode singulière de désintoxication est basée sur les écrits du fondateur de l’église de scientologie, L. Ron Hubbard.

Un séjour typique de deux à trois mois chez Narconon Trois-Rivières coûte environ 23 000 $.

Beaucoup de familles de toxicomanes n’hésitent pas investir cette somme pour permettre à leurs proches de mettre fin à leur dépendance.

Il faut dire que Narconon Trois-Rivières prétend que son taux de succès est de 80 %. Ce qui est nettement en haut de la moyenne.

La clientèle du centre vient principalement des États-Unis et du Canada anglais.

C’est le cas de David Edgard Love qui s’est tourné vers Narconon Trois-Rivières pour une dépendance à la cocaïne et aux médicaments. Il en est ressorti un an plus tard sevré, mais complètement traumatisé.

Depuis, appuyé par le groupe Anonymus qui milite à travers le monde contre les activités de l’Église de Scientologie, Love a multiplié les plaintes officielles au Collège des médecins, à la Commission des droits de la personne et à l’Agence du revenu du Canada.

L’homme a aussi organisé diverses manifestations pour attirer l’attention des médias sur les méthodes controversées du centre.

Parallèlement, l’Agence de la santé et des services sociaux de la Montérégie a mené une enquête et rencontré d’ex-patients mécontents.

Cette enquête s’inscrivait dans le cadre d’un processus de certification des centres de désintoxication présents sur le territoire québécois.

L’initiative était d’ailleurs venue de Québec en 2007. On venait alors d’apprendre que les employés de Narconon offraient des cours dans certaines écoles du Québec, enseignant ainsi aux jeunes des principes de base de la scientologie.

« J’ai le sentiment du devoir accompli », a dit David Love.

http://fr.canoe.ca