Un juge accorde une victoire d’étape à CNN contre la Maison Blanche


Un juge a pris une décision temporaire pour l’annulation de l’accréditation d’un journaliste à la Maison Blanche. Temporaire pourquoi, bonne question, mais j’en ai aucune idée. Quoi qu’il en soit, c’est une bonne nouvelle pour les journalistes. Le Président n’a pas a rejeter les personnes qui posent des questions qui le dérange. Suite à cette nouvelle, le gouvernement américain veut établir de nouvelles règles, probablement pour contourner le droit à l’information sur des sujets brulants.
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Un juge accorde une victoire d’étape à CNN contre la Maison Blanche

Evan Vucci/APDonald Trump pointe le journaliste de CNN, Jim Acosta.

CNN a engrangé une victoire vendredi dans son bras de fer avec la Maison Blanche, la justice ayant ordonné de rendre son accréditation à un journaliste de la chaîne privé d’accès à la présidence après un échange houleux avec Donald Trump.

Le juge Timothy Kelly a pris une décision temporaire, basée sur des questions de procédures et pas sur le fond du dossier. La Maison Blanche a indiqué qu’elle s’y plierait, en rendant «temporairement» son badge à Jim Acosta.

Malgré la portée limitée de la décision, les défenseurs de la liberté de la presse ont salué une victoire pour CNN et plus globalement pour les médias, cibles récurrentes du président Trump, qui les qualifie régulièrement d’«ennemis du peuple».

«C’était un test», a commenté Jim Acosta, de retour à la Maison Blanche après l’audience. «Les journalistes ont besoin de savoir que leurs droits sont sacrés grâce au Premier amendement» de la Constitution américaine, qui garantit la liberté de la presse, a-t-il ajouté.

Ses déboires avaient débuté lors d’une conférence de presse électrique le 7 novembre à la Maison Blanche. Ce reporter chevronné, habitué aux coups d’éclat, avait un temps refusé de rendre son micro, relançant avec insistance le président Trump, qui refusait de répondre à une question sur sa politique migratoire.

Le soir-même, il était prié de rendre son badge d’accès à la présidence. Un porte-parole l’accusait d’avoir porté la main sur la stagiaire venu lui reprendre le micro, un motif abandonné ensuite, au profit d’un grief plus général de comportement «perturbateur».

Ce sont ces incohérences que le juge Timothy Kelly, du tribunal fédéral de Washington, saisi en urgence par la chaîne câblée, a sanctionnées.

«Décorum»

Dans sa décision, le magistrat a estimé que la Maison Blanche aurait dû prévenir Jim Acosta en amont, lui expliquer les motifs de sa décision et lui donner le droit de se défendre.

L’administration «doit respecter les formes si elle veut retirer des accréditations», a-t-il déclaré.

Mais, a-t-il ajouté, «je veux insister sur le fait que je n’ai pas tranché la question d’une violation du Premier amendement».

Cette question, au cœur de la plainte de CNN, sera tranchée ultérieurement. En attendant, les deux camps ont manifesté leur satisfaction.

«Nous nous félicitons de ce résultat et attendons une décision complète dans les prochains jours», a commenté prudemment CNN dans un communiqué, remerciant tous ceux qui lui ont apporté leur soutien.

La plupart des grands médias américains s’étaient joints à la procédure intentée par la chaîne d’informations, y compris sa concurrente Fox News, dont plusieurs commentateurs sont des partisans affichés du président Trump.

«Aujourd’hui, la justice a clairement indiqué qu’il n’existe pas un droit absolu à accéder à la Maison Blanche lié au Premier amendement», a de son côte retenu la porte-parole de la Maison Blanche, Sarah Sanders, annonçant la mise en place «de règles et de procédures» pour que les conférences de presse soient désormais «ordonnées et équilibrées».

«Il faut observer un certain décorum à la Maison Blanche», a-t-elle ajouté.

«Démocratie renforcée»

Les efforts de la Maison Blanche pour minimiser son revers n’ont pas tempéré l’enthousiasme des défenseurs des médias.

«C’est une importante victoire pour la liberté de la presse», a commenté Jameel Jaffer, le directeur de l’institut Knight de l’université Columbia. «Nous avons besoin de reporters qui puissent poser des questions difficiles dans les conférences de presse sans craindre de perdre leurs accréditations».

La puissante organisation des droits civiques ACLU a elle souligné que cette décision «rappelle que personne, même pas le président, n’est au dessus des lois». Pour elle, «la démocratie se renforce quand des journalistes portent la contradiction face aux chefs, plutôt que lorsqu’ils se montrent déférents».

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Violence aux États-Unis: Trump blâme les médias «ennemis du peuple»


Les médias ne sont peut-être blancs comme neige, cependant ce que le président des États-Unis lance comme accusation à ces derniers semble plus collé à lui qu’aux autres. Donald Trump est un danger pour les Américains, a force de titiller tout le monde, c’est déjà presque miracle qu’il n’y a pas plus de conflits. Est-ce la faute à Trump pour la fusillade dans la synagogue ? Certains Juifs le croient. Je ne sais pas, cependant la facilité d’avoir des armes chez les Américains est aussi je crois une cause importante
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Violence aux États-Unis: Trump blâme les médias «ennemis du peuple»

 

The Associated PressDonald Trump

Le président américain Donald Trump a accusé lundi les médias «ennemis du peuple» d’être responsables de la «colère» ressentie à travers les États-Unis en pleine période électorale, deux jours après une fusillade sanglante dans une synagogue de Pittsburgh.

Le tireur de 46 ans, Robert Bowers, inculpé de 29 chefs d’accusation dont certains passibles de la peine de mort, doit être présenté lundi en début d’après-midi à un magistrat fédéral chargé de l’enquête sur ce qui est la pire attaque antisémite de l’histoire américaine.

Toutes confessions confondues, des milliers de personnes se sont réunies dimanche dans cette ville endeuillée pour lancer un message de paix.

«Les mots de haine ne sont pas les bienvenus à Pittsburgh», a lancé, longuement ovationné, le rabbin Jeffrey Myers de la synagogue Tree of Life («L’arbre de vie») qui a aidé à mettre des fidèles à l’abri lorsqu’un homme lourdement armé a fait irruption samedi, en plein office religieux en ce jour de chabbat.

M. Trump, qui a assuré qu’il se rendrait à Pittsburgh mais n’a donné aucune précision sur la date de ce déplacement, a commencé sa journée lundi par une série de tweets à la tonalité particulièrement agressive à l’encontre des médias.

«Il y a une grande colère dans notre pays liée au traitement erroné, et souvent malhonnête, de l’information», a-t-il lancé.

«Les médias Fake News, véritables ennemis du peuple, doivent mettre un terme à leur hostilité ouverte et évidente et rapporter les informations correctement et de manière équitable», a-t-il poursuivi.

«Cela fera beaucoup pour éteindre l’incendie de la colère et de l’indignation et nous serons alors en mesure de nous rassembler dans la paix et l’harmonie. Il faut mettre un terme aux Fake News!», a-t-il encore écrit.

La venue annoncée du tempétueux président américain a suscité un vif débat au sein de la communauté juive de Pittsburgh.

M. Trump «n’est pas le bienvenu dans ma ville», a affirmé sur CNN Lynnette Lederman, ancienne présidente de la synagogue Tree of Life, l’accusant d’attiser la haine.

«Les mots hypocrites qui sortent de sa bouche ne signifient rien pour moi, a-t-elle ajouté. Nous avons des gens auprès de nous qui croient en nos valeurs, pas seulement les valeurs juives, et ce ne sont pas les valeurs de ce président».

En revanche, le rabbin de la synagogue, Jeffrey Myers, a précisé sur la chaîne américaine que le «président des États-Unis est toujours le bienvenu».

«Je suis un citoyen. Il est mon président. Il est bien sûr le bienvenu», a ajouté le rabbin qui se trouvait dans le bâtiment lorsque Robert Bowers, 46 ans, y a fait irruption et a fait feu sur les fidèles.

«Je ne jette pas vraiment le blâme sur quiconque. La haine ne connaît pas de religion, de race, de croyance, de parti politique. Ce n’est pas un problème politique d’une quelconque manière. La haine ne connaît pas l’une de ces choses. Elle existe dans toute personne», a-t-il relevé.

Robert Bowers vivait dans la banlieue sud de Pittsburgh, à moins de trente minutes de route de la synagogue.

Selon son acte d’accusation, il a déclaré à la police qu’il «voulait que tous les Juifs meurent et qu’ils (les Juifs) étaient en train de commettre un génocide de son peuple.»

La fusillade, qui a duré 20 minutes, a commencé quand l’homme a fait irruption dans le bâtiment tôt samedi et a ouvert le feu, armé de deux pistolets Glock et d’un fusil d’assaut semi-automatique AR-15. Quatre policiers ont été blessés, dont un grièvement.

Âgé de 90 ans, E. Joseph Charny a raconté au Washington Post qu’il priait dans une salle avec d’autres fidèles quand il a vu un homme apparaître dans l’embrasure de la porte et a entendu des tirs.

«J’ai levé les yeux et j’ai vu tous ces cadavres», a raconté M. Charny, un psychiatre à la retraite qui fréquente la synagogue Tree of Life depuis 1995.

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Laissez les tueurs dans l’anonymat !


Il arrive souvent que les tueurs de masse cherchent un genre de mentor pour une imitation de tuerie. En criminologie, on demande aux médias de ne pas nommer les personnes ou donner un nom comme le tueur de Toronto, ainsi que de ne pas mettre des photos du crime pour que ces tueurs ne sont pas la reconnaissance publique qu’ils recherchent. Bien sûr, la prévention, contrôle des armes etc .. Demeure d’une grande importance pour limiter les tueries
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Laissez les tueurs dans l’anonymat !

 

Plusieurs chercheurs ont montré que les tueurs de masse sont souvent inspirés par d’autres personnes ayant commis des gestes semblables avant eux. Ils appellent aujourd’hui à un traitement médiatique plus responsable de ces drames.

Valérie Borde

Photo : iStock

Cette semaine, les noms du meurtrier qui a assassiné plusieurs personnes à la mosquée de Québec et de celui qui a tué des inconnus dans une rue de Toronto ont été cités ad nauseam par les médias, tout comme l’expression par laquelle on désigne le mode d’action du tueur de Toronto.

On a aussi vu leurs photos d’innombrables fois. Pourtant, ne plus diffuser ni leurs noms, ni leurs visages, est la meilleure arme dont on dispose pour que de tels drames se reproduisent le moins souvent possible.

De nombreuses études ont déjà été réalisées sur les tueurs de masse – des gens qui ont tué plusieurs personnes, souvent des inconnus, lors d’un geste unique – pour comprendre ce qui les a amenés à commettre l’irréparable.

Plusieurs chercheurs ont montré, notamment en étudiant les tueries aux États-Unis, que ces assassins sont souvent inspirés par d’autres personnes ayant commis des gestes semblables, sur lesquels ils se sont renseignés avant de passer à l’acte, et qu’ils recherchent avant tout une reconnaissance publique au travers de leur geste.

Dans un article scientifique publié en 2017, le chercheur en criminologie Adam Lankford, de l’université d’Alabama, dresse une liste de dizaines d’études qui ont mis ce phénomène en évidence. Il rapporte aussi les mots d’un tueur, qui, dans son manifeste, avait écrit que

« Mieux vaut l’infamie que l’obscurité totale ».

Ironie du sort : c’est justement ce meurtrier qui a été cité dans les médias comme la source d’inspiration de celui de Toronto.

Lankford insiste : un meilleur contrôle des armes, de meilleures prévention et accessibilité des soins en santé mentale, et un meilleur soutien aux personnes vulnérables sont nécessaires pour minimiser les risques de tuerie. Mais un traitement médiatique plus responsable est certainement, selon le chercheur, la mesure la plus rapide et facile à instaurer.

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Attaque à Toronto : attention aux fausses nouvelles !

Dans une étude sur 185 individus ayant commis des meurtres de masse aux États-Unis entre 1966 et 2010, le chercheur a trouvé que plus de la moitié d’entre eux se sont donné la mort ou se sont mis en situation d’être abattu par la police, une forme de « suicide assisté ». On sait depuis longtemps que le récit des suicides dans les médias fait augmenter leur incidence. De nombreux médias suivent les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé pour une couverture responsable de ces gestes, et le public ne s’en plaint pas.

Il est plus que temps d’en faire autant avec ces tueurs de masse. Aux États-Unis, plusieurs organisations militent déjà pour que les médias ne diffusent plus leurs noms et photos, comme No notoriety ou la campagne Don’t name them, menée par un centre de recherche et de formation des forces de l’ordre de la Texas State University.

L’OMS recommande particulièrement de ne pas rapporter le mode d’action des gens qui s’enlèvent la vie, pour limiter la tentation qu’ils soient imités. De la même manière, on peut penser qu’insister sur le mode d’action des tueurs de masse, en multipliant les images, schémas ou détails, ne fait qu’hausser le risque que d’autres les imitent.

En octobre dernier, 147 spécialistes américains des tueurs de masse ont signé une lettre ouverte demandant aux médias d’agir. Il n’y a aucune raison que cela ne s’applique pas au Canada aussi.

Qu’est-ce qu’on attend?

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La couleur de mon chat influence-t-elle son comportement ?


Les chats ont leur propre caractère, mais la couleur de leurs poils a-t-il une influence sur leur comportement ? Beaucoup croyances ont été véhiculées que les chats noirs ont encore leurs lots de discrimination. Peut-on le prouver scientifiquement ? Cela va plus avec son environnement et son éducation … et non sa couleur
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La couleur de mon chat influence-t-elle son comportement ?

 

chats couleur

La couleur de votre chat a-t-elle un lien avec son caractère ?  Les chats blancs seraient timides, les chats roux plus amicaux… Mais est-ce vrai ? La couleur de la robe d’un chat influence-t-elle son comportement ? Daniel Filion, intervenant en comportement félin chez Educhateur, a son idée sur la question.

La couleur de votre chat a-t-elle un lien avec son caractère ? Une étude du Dr. Mikel Delgado, visant près de 200 américains, montre les résultats suivants :

  • Les chats roux et deux couleurs seraient considérés plus amicaux ;
  • Les chats tortie auraient une attitude plus têtue et antisociale qualifiée de « tortitude » ;
  • Les chats blancs seraient timides, paresseux et calmes ;
  • Les chats noirs n’auraient pas de caractéristiques particulières, ce qui contribue probablement à leur côté mystérieux.

Vous croyez que c’est exact ? Est-ce que votre chat entre dans l’une de ces descriptions ? Depuis le début, je vous ai habitués à des articles remplis d’humour, mais cette semaine, si vous me le permettez, je vais être un peu plus sérieux, car même si ce sujet peut vous paraître léger, il a de lourdes conséquences sur cette fameuse croyance que je veux démystifier une fois pour toutes.

Une simple question de perception

chat roux

La plupart des gens croient qu’il y a un lien entre la couleur d’un chat et son caractère. L’étude du Dr. Delgado et son équipe a très bien démontré que la couleur du chat était l’un des facteurs les plus importants lorsque vient le temps de choisir un chat en refuge. De ce fait, les chats roux sont adoptés beaucoup plus rapidement que les chats de n’importe quelle autre couleur. Et c’est sans parler du fait qu’il y a trois fois plus de chats noirs euthanasiés dans les refuges que les chats de n’importe quelle autre couleur en Amérique du Nord, faute de pouvoir les faire adopter, simplement à cause de cette fausse croyance voulant que le chat noir porte malheur.

Comment les médias influencent nos croyances

N’est-il pas intéressant de constater que le chat le plus connu et populaire au monde, Garfield de la bande dessinée de Jim Davis, soit un chat roux attachant et amical et que c’est exactement ce que la plupart des gens disent des chats roux ? Que dans plusieurs dessins animés, les chats blancs sont des aristocrates timides et paresseux et que ce sont les chats de ruelle de couleurs mélangées qui sont souvent perturbateurs et indépendants ?

Voilà probablement l’explication derrière la perception des couleurs, mentionnée dans l’étude du Dr. Delgado, en lien avec le comportement des chats. À partir du moment où une personne est influencée à croire qu’un chat de telle couleur a un comportement particulier, elle aura tendance à confirmer sa croyance lorsqu’elle le voit, mais ne remarquera pas tout autre cas de figure allant à l’encontre de cette croyance. C’est ce que l’on appelle le phénomène de dissonance cognitive.

Voilà pourquoi nous ne pourrons jamais répondre à cette question par sondage ou même en observant les chats, car nous sommes tous victimes de ces influences médiatiques ou mythiques.

Le lien génétique : la couleur du chat influence-t-elle son caractère ?

Il faut donc s’en remettre à la science pour répondre à la question. Pour qu’un comportement soit lié à une couleur, il faudrait que le gène définissant la teinte du pelage et les gènes responsables du développement du cerveau (comportement) soient très près l’un de l’autre, sur le même chromosome. Or, une combinaison similaire existe : les gènes déterminant le blanc du pelage et le bleu des yeux se situent sur le même chromosome que celui relatif à la surdité, ayant pour conséquence que la majorité des chats blancs aux yeux bleus sont sourds. Mais là s’arrêtent les liens génétiques que nous pouvons faire en ce sens. C’est donc dire qu’à ce jour, aucune étude n’a permis d’établir un lien génétique entre la couleur d’un chat et son comportement et la très grande majorité des scientifiques s’entendent pour dire que faire un lien entre la couleur d’un chat et son comportement serait une erreur aussi grande que d’établir un lien entre la couleur des cheveux d’une personne et son caractère.

Choisir son chat en fonction de son caractère

chat noir

On sait, par ailleurs, que bien qu’il y ait une base génétique, le comportement d’un chat est beaucoup plus influencé par son environnement et son éducation. Voilà pourquoi il faut regarder le caractère d’un chat avant de l’adopter pour s’assurer qu’il soit compatible avec votre famille. Ainsi, un chat actif et aventurier sera heureux chez une famille de trois enfants, deux chiens et trois perruches alors qu’un chat plus timide et peureux fera le bonheur de grand-maman. Choisir son chat selon la couleur pourrait résulter en une combinaison inverse et rendre le chat et son propriétaire très malheureux.

 

Daniel Filion
Intervenant en comportement félin
www.educhateur.com

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Pour un éditorialiste américain, ces ouragans sont un complot


Je n’arrive pas à croire avec ce qu’on vécu et vivent encore les États-Unis des ouragans Hervey et Irma qu’on puisse lancer n’importe quoi comme discours de théorie du complot que les médias misent sur la peur et la panique des gens pour de l’argent, faire des films de catastrophe et faire avancement la cause du réchauffement climatique. Je ne crois pas ceux qui ont vécu et vivent des heures d’insécurité, de désastres vont croire (enfin, j’espère) à un discours aussi idiot. On dit qu’avec l’âge, on prend de la sagesse, je crois qu’il y en a qui ont passer leur tour
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Pour un éditorialiste américain, ces ouragans sont un complot

 

Pour un éditorialiste américain, ces ouragans sont un complot

L’éditorialiste conservateur Rush Limbaugh à Jefferson City, en mai 2014 (Julie Smith/AP/SIPA)

Daniel Schneidermann

 

Chaque matin du lundi au vendredi, si possible à 9h15 précises, Daniel Schneidermann publie cette chronique sur les dominantes médiatico-numériques du matin. Ou parfois de la veille au soir (n’abusons pas des contraintes). Cette chronique est publiée sur le site indépendant arrêt sur images (financé par les abonnements) puis sur Rue89.

La vérité sur les ouragans, Harvey, Irma et les autres, celle que les médias nous cachent soigneusement, c’est que ces ouragans sont un complot. Un complot des médias locaux, et des chaînes de distribution. Ce n’est pas moi qui le dis, c’est un nommé Rush Limbaugh. Je cite (en la résumant un peu) sa lumineuse démonstration :

« Dans le cas d’un ouragan, que se passe-t-il ? Dans les cercles météorologiques officiels, vous avez de nombreuses personnes qui croient dans le changement climatique provoqué par l’homme, et qui croient que le changement climatique crée davantage d’ouragans, et de plus forts […] Il y a donc un désir de faire progresser l’agenda du changement climatique, et les ouragans sont un des meilleurs moyens, et des plus rapides.

Vous pouvez accomplir beaucoup, en créant la peur et la panique. Tout ce que vous avez à faire est de créer la peur et la panique, en les accompagnant de discours selon lesquels le changement climatique produit des ouragans plus forts, plus fréquents, plus dangereux, et c’est mission accomplie. »

« Il y a une relation symbiotique entre les détaillants et les médias locaux, et cela tourne autour de l’argent. Vous avez des énormes industries qui prospèrent au cours des périodes de crise, comme ces ouragans, qui détruisent des logements, et coupent l’eau et l’électricité. Alors que se passe-t-il ?

Les médias montrent l’ouragan, et la panique gagne. Les gens se précipitent pour stocker de l’eau, ou acheter des générateurs. Et le cercle vicieux est créé. Ces détaillants font de la pub dans les médias locaux. Les médias locaux tournent les choses pour entretenir la panique, et c’est un cycle sans fin. Et les deux coexistent. »

Cette puissante analyse est rapportée par le site américain de surveillance des médias réactionnaires, Media Matters, que je ne saurais trop encourager nos abonnés anglophones à consulter régulièrement. Rush Limbaugh est un éditorialiste conservateur influent, qui exerce depuis de nombreuses années.

Edito-complotisme

Voici une semaine, il recevait dans son show le vice-président Mike Pence en personne. Limbaugh n’est d’ailleurs pas le seul à deviner une main invisible derrière les ouragans, même si les analyses divergent. Pour Alex Jones, par exemple, phare de l’édito-complotisme américain (et qui a reçu Trump pendant la campagne), cette succession d’ouragans n’est pas un complot de commerçants, mais… un complot des producteurs du film-catastrophe Geostorm, dont la sortie est prévue le mois prochain aux Etats-Unis.

Enfin, Jones ne le dit pas explicitement. Il est prudent et scrupuleux, n’est-ce pas. Il n’a pas de preuves. Mais tout de même, cette coïncidence, c’est louche. Voilà.

Cette chronique est destinée aux naïfs qui espèreraient sourdement que les alarmes climatiques de ces ouragans pourraient ébranler les climato-négationnistes comme Trump. Elles ne l’ébranleront pas, puisque ce sont Limbaugh, Jones, et leurs semblables, qui constituent le socle de son information.

Pour lire la chronique sur ASI.

http://tempsreel.nouvelobs.com

3 tendances à éviter en matière de nutrition


Le Web renferme de solution miracle pour manger sainement, désintoxiquer, nettoyer, maigrir que ce soit des régimes, des cures, des aliments particuliers qui guériraient les pires maladies, prétextant que cela ferait perdre de l’argent aux géants de la médication. Quoi qu’il en soit, scientifiquement, ces tendances en nutrition ne sont pas prouver et peuvent même faire plus de mal que de bien. Dans l’article même un des régimes est en prison pour pratiquer la médecine sans autorisation et son régime pour les cancéreux ne fonctionne pas
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3 tendances à éviter en matière de nutrition

 

Dylan MacKay

Conseiller expert auprès de EvidenceNetwork.ca et biochimiste nutritionnel au Richardson Center for Functional Foods and Nutraceuticals du département des sciences de la nutrition humaine à l’Université du Manitoba, à Winnipeg.

Si vous cherchez à obtenir des conseils de santé dans les médias, vous constaterez la grande confusion créée par toutes les «sciences de la nutrition». Le beurre est-il bon ou mauvais pour la santé? Faut-il prendre un petit déjeuner ou non? Doit-on manger comme un homme des cavernes? Ou comme un oiseau?

Les faits alternatifs ne sont pas un phénomène nouveau dans le domaine de la science nutritionnelle. Dommage que tant de gens s’y laissent prendre!

Heureusement, il est encore possible de s’appuyer sur des preuves scientifiques pour séparer le bon grain (le blé, par exemple, est bon à consommer, à moins d’avoir la maladie coeliaque) de l’ivraie. Voici donc trois tendances nutritionnelles à éviter, selon les meilleures données probantes.

1. Rester loin de la désintoxication ou du nettoyage

N’importe quelle personne qui vend un régime, un jus ou autre chose pour vous aider à «désintoxiquer» ou «nettoyer» votre métabolisme dépasse les limites de ce qui est prouvable.

Le concept de «désintoxication» ou de «nettoyage» repose sur l’idée que nos corps sont remplis de «toxines» qui nous rendent malades et qui doivent être éliminées. Il suffit de demander de quelles toxines il faut se débarrasser et vous obtenez comme réponse du vent.

Les scientifiques comprennent depuis fort longtemps que le corps humain a développé des moyens sophistiqués pour détoxifier naturellement le corps et excréter les substances indésirables. Certaines des substances dont nous devons nous départir sont créées par nos fonctions corporelles normales (bilirubine, urée), certaines sont ingérées volontairement (drogues, alcool) et d’autres proviennent de notre environnement (polluants, métaux lourds).

Les voies de détoxication dépendent de la substance, mais comprennent généralement la conversion en une forme moins toxique ou font appel à la liaison avec les protéines, ce qui les rend plus faciles à excréter dans l’urine ou le tractus gastro-intestinal.

2. Éviter le régime acido-basique

Un des plus grands promoteurs de régimes acido-basiques est actuellement en prison pour avoir pratiqué la médecine sans permis, et ces régimes, souvent proposés aux patients atteints de cancer, ne fonctionnent tout simplement pas.

Les régimes au pH alcalin favorisent la consommation d’aliments «alcalins» et limitent la consommation d’aliments acides, alléguant ainsi que l’acidité peut s’accumuler dans le corps et avoir un effet nocif.

Or, le pH de notre corps n’est pas influencé par ce que nous mangeons, car nous serions déjà tous morts. Nos protéines se dénaturaient et les enzymes importantes de notre corps seraient inhibées.

Heureusement, le pH est étroitement contrôlé par le corps (de 7,35 à 7,45). Il s’agit d’un processus appelé l’équilibre acido-basique. Les valeurs en dehors de cette fourchette sont causées par de graves problèmes de santé, comme l’acidose diabétique ou une maladie rénale, et non pas en mangeant trop de fruits.

Les gens qui font la promotion de régimes pour équilibrer le pH ou de régimes alcalins ont tout à fait tort et sont sans vergogne. Ignorez-les, car ces conseils prodigués par des personnes qui échoueraient à leur cours de biochimie 101 sont sans valeur.

3. Les thérapies intraveineuses et les nutriments

Les thérapies intraveineuses (IV) qui fournissent des vitamines, des minéraux et des acides aminés par voie intraveineuse sont commercialisées pour à peu près n’importe quelle fin : la gueule de bois, le système immunitaire, la capacité athlétique et le cancer.

Des célébrités et des athlètes font la promotion de ces thérapies intraveineuses, et elles sont allègrement vendues par votre fournisseur de soins de santé «alternatif» du quartier. Le problème c’est qu’il n’existe aucune preuve de leur efficacité, et elles peuvent même être dangereuses.

Ces thérapies posent un risque d’infection et peuvent causer une toxicité potentielle en raison du contournement du processus de digestion normal.

En médecine, la nutrition par intraveineuse existe; il s’agit de la nutrition parentérale totale, mais elle est de mise seulement si vous êtes très malade ou avez une condition qui vous empêche d’absorber correctement les nutriments.

Les scientifiques savent que les nutriments ou les aliments doivent être consommés et non injectés directement dans nos veines, même le café. Aussi, parlant de café, vous devriez nous en tenir à le consommer par la bouche.

Après tout cela, qu’est-ce qui est bon pour nous? Que devrions-nous manger?

Les preuves nous indiquent qu’une saine alimentation comprend des légumes, des fruits, des noix, des haricots en quantité raisonnable. Vous pouvez faire beaucoup de choses pour aider votre corps à rester en bonne santé sans avoir à débourser d’importantes sommes. Évitez le tabac, gardez la forme physique et soignez votre sommeil.

Oui, c’est plutôt ennuyeux si on compare cela au jus magique.

Une dernière suggestion pour rester en bonne santé: restez loin des fournisseurs de services qui vendent des thérapies de désintoxication, de nettoyage ou de nutrition par intraveineuse. N’allez pas sur leurs sites Web, n’aimez pas leur page, ne partagez pas leurs messages et n’achetez pas leurs livres.

Les vrais amis ne laissent pas leurs amis se faire duper par de «faux nutritionnistes».

http://quebec.huffingtonpost.ca

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Alimentation, Cancer et Médias


Ceux qui lisent des articles comme voici un aliment miracle il prévient ou peut guérir le cancer et avec des témoignages comme appuie, je les fuit comme la peste. Non pas que les aliments ne sont pas important, mais il y a d’autres facteurs qu’ils faut tenir compte, malheureusement des gens partagent ces informations et cela pourraient être négatif à la longue. En fait, c’est justement à cela que je pensais quand j’avais mit le billet Pourquoi les gens se laissent-ils aussi facilement berner par la désinformation ? sur mon blog.
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Alimentation, Cancer et Médias

 

 

Guérissez votre cancer en mangeant des ananas ! Le vin rouge cause le cancer ! Non, le vin rouge combat le cancer ! Le thé contient des antioxydants qui servent à prévenir le cancer ! Mais attention, les boissons chaudes peuvent causer le cancer de la gorge ! Du thé glacé alors ? Surtout pas, car il contient généralement du sucre raffiné, qui augmente les risques de cancer !

Si vous portez attention, vous pourrez trouver dans les médias de masse au moins une histoire de ce genre par semaine. Certains médias semblent obsédés par la tâche de classifier tous les objets inanimés (mais surtout les aliments) en deux catégories : ceux qui causent le cancer et ceux qui pourraient le guérir ou le prévenir. Ce n’est pas pour rien que ce genre d’articles trouve plus souvent qu’il ne le devrait son chemin sur nos fils d’actualité Facebook. L’idée « que ton aliment soit ton médicament » ne date pas d’hier mais de la Grèce antique puisque cette citation est attribuée à Hippocrate. L’idée est séduisante : dans une société où on a tendance à tout surmédicaliser, la solution à tous les maux de la Terre est de manger un peu plus de bleuets, de kale ou de noix de Grenoble. Malheureusement la réalité est, comme toujours, un peu plus compliquée.

Dans cette vidéo, Vincent jase de la manière dont les scientifiques s’y prennent pour savoir si une substance est cancérigène ou si elle peut être utilisée pour combattre le cancer. Il y a trois approches principales : 1- les études en laboratoire sur des cellules, 2- les tests sur des animaux de laboratoire et 3- l’épidémiologie (une forme d’étude statistique des populations). Ces trois approches ont des avantages et des limitations, mais utilisées en conjonction elles permettent de mieux comprendre l’effet que les substances qui peuplent notre quotidien ont sur le cancer. C’est pour cette raison qu’il faut plusieurs études réalisées sur plusieurs années avant de pouvoir commencer à tirer des conclusions. La science est un processus lent et itératif.

Par exemple, lorsqu’une étude suggère qu’une molécule contenue dans les ananas tue les cellules cancéreuses dans une boîte de Petri, sur un comptoir de laboratoire, il faut accepter cette conclusion pour ce qu’elle est : partielle, mais prometteuse. Les journalistes devraient réfléchir avant d’écrire des articles sensationnalistes, les adeptes de la médecine alternative devraient éviter de suggérer que manger plus d’ananas va nous assurer une vie éternelle et chacun de nous devrait refuser de partager ce genre d’exagération sur Facebook. Sinon, quoi ? Sinon, le journaliste va s’être payé des « clics » faciles, le gourou des pseudosciences se sera enrichi un peu plus et nous aurons pour un instant eu l’impression de faire un pied de nez à l’industrie pharmaceutique. Toutefois, l’effet à long terme est pervers, car en « sensationalisant » la science, on affaiblit le lien de confiance du public envers la communauté scientifique, ce qui peut avoir des impacts négatifs à long terme.

Alors, le mot de la fin ? Mangez des ananas ou tous les fruits que vous aimez, ils sont pleins de vitamines et bons pour la santé. Et surtout, souvenez-vous que toutes les études montrent qu’une alimentation saine et équilibrée jumelée avec une bonne dose d’activité physique diminue l’incidence d’un ensemble de maladies/troubles chroniques, mais soyons réalistes quant à nos attentes en ce qui a trait aux « super-aliments » à la mode.

http://www.sciencepresse.qc.ca/

Des journalistes lisent des commentaires mesquins


Doit-on accepter la liberté de parole à tout prix ? Avec l’ère des réseaux sociaux, tout le monde peuvent émettre des commentaires sur les nouvelles. Malheureusement, certains commentaires des internautes sont méchants, voir cruelle. Dans ce courte vidéo, on remarque que pour les femmes journalistes, les commentaires vont jusqu’a incité la mort, ou sur le sexe. Combien de fois que des gens qui n’aiment pas une nouvelle sont vulgaires alors qu’ils pourraient tout simplement ne pas lire. Si nos enfants critiquaient de la sorte, accepterions-nous un tel comportement ? En plus si certaines personnes émettent des avis différents que la majorité eux aussi risquent de recevoir les pires insultes, est-ce que c’est cela être civilisé ?
Nuage

 

Des journalistes lisent des commentaires mesquins

 

On le sait, les commentaires ne sont pas toujours «constructifs» sur le web. Et c’est bien sûr aussi le cas pour les commentaires destinés aux journalistes, qu’ils soient lancés sur les réseaux sociaux ou à la suite d’une chronique.

La Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ), qui tenait récemment son congrès annuel, a évoqué le sujet dans le cadre d’un atelier intitulé «Haine, théories du complot et autres trolls».

Et pour l’occasion, elle a demandé à des journalistes de lire certains commentaires qui leur étaient destinés.

Sur son compte YouTube, la FPJQ explique ainsi son initiative:

«Les journalistes sont la cible de commentaires, parfois critiques, soit. Mais ils sont aussi inondés d’insultes, font face à de la méfiance, voire de la haine. L’équipe a voulu l’illustrer de façon humoristique.»

Maxime Deland, de l’Agence QMI, Judith Lussier, du journal Métro, Lili Boisvert, de Radio-Canada, Mathieu Charlebois, de L’Actualité et Paul Journet, de La Presse, ont bien voulu se prêter au jeu. À voir dans la vidéo ci-dessus!

http://quebec.huffingtonpost.ca/

La fête de la pauvreté


J’ai toujours eu de la difficulté à exprimer mes pensées sur divers sujets non pas que je manque de mots, mais plutôt de clarté dans mes propos, et ce sujet, cette journaliste exprime très bien mon fond de pensée. La grande Guignolée est importante oui, malgré que c’est plus un show qu’autre chose, mais c’est comme cela qu’on finit par atteindre les gens. Pourtant, la pauvreté est présente 12 mois par année et elle comporte plusieurs visages, plusieurs détresses
Nuage

 

La fête de la pauvreté

 

 

Geneviève St-Germain

Ça fait longtemps que la grande guignolée des médias me plonge dans un état de malaise. Être véritablement utile, ça ne ressemble pas à une émission de télé. Il ne suffit pas de se réveiller un beau matin avec l’envie de faire une bonne action, de donner au suivant (sic) pour que la pauvreté s’éradique. Brandir des tirelires aux automobilistes aux abords des stations de télé quand on est une vedette n’est pas condamnable, bien sûr.

Cependant, cette agitation saisonnière sous l’œil des caméras, commentée par une miss Arts et spectacles me semble bien superficielle eu égard à la réalité de la pauvreté dont on parle si peu le reste de l’année. C’est facile de faire appel à la charité publique, en se réjouissant qu’il fasse bien froid ce matin-là, et de dire aux gens: on vous a convaincus, maintenant vous allez donner votre argent! J’en ai même vus, de ces bénévoles médiatiques s’adonner en rigolant à des compétitions de dons à savoir lequel avait réussi à soutirer les plus grosses sommes…

Ce qui est plus compliqué, c’est d’amener les gens à penser différemment, à faire autre chose.

À cet égard, Influences Communications nous apprend que le poids médiatique de la pauvreté n’est pas lourd. En marge de la guignolée des médias, elle représente un quarantième du poids médias des nouvelles technologiques (iPad, iPhone, jeux, etc). Que la météo occupe 10 fois plus de place. Et qu’elle égale le poids médias d’un joueur du Canadien (David Desharnais).

Hors émotion médiatique pré-fabriquée et pression de l’urgence, la vérité est que sommes collectivement désarmés face aux nouvelles formes de la pauvreté, à cette détresse ambiante que nous ne pouvons nous empêcher de ressentir à moins d’être complètement déconnectés. Hier, on entendait parler de chômeurs, de travailleurs à bas salaires, de mères monoparentales, d’immigrés récemment arrivés et de personnes âgées comme principaux bénéficiaires de cette aide alimentaire de survie. Mais que connaissons-nous de leurs réalités?

Oui, des denrées non périssables et de l’argent pour aider à confectionner des paniers de Noël pour les plus démunis et fournir une petite réserve aux banques alimentaires sont sans doute bien nécessaires… dans des situations d’urgence. Mais au-delà de ça?

Dans notre société du trop-plein, ceux qui souffrent de faim, de froid ou de solitude sont des personnes qu’on n’a pas su accompagner. C’est sûr qu’il est plus exigeant de s’engager concrètement que de vider son gousset une fois par année. Plus commode quand on est banquier ou patron d’une entreprise prospère de signer un gros chèque devant le kodak ou lors d’un quelconque bal de charité que de s’impliquer auprès d’un groupe de chômeurs, de prendre le temps de s’occuper, seul ou à plusieurs de certains d’entre eux. Pas mal moins évident pour un-e sur-occupé-e de se mettre en relation avec quelqu’un qui n’a pas assez de boulot justement et l’aider à trouver la marche où poser le pied. On pourrait imaginer des tas de collaborations du même genre. Les bases d’une véritable solidarité qui tient compte de l’être humain devant soi.

La plupart des bénéficiaires de ces aides ne tiennent pas à vivre d’aumône sociale. Ils demandent à ce qu’on leur reconnaisse une place, une utilité, un rôle. Ce à quoi les gouvernements ont failli. Comme nous, ils ont besoin d’autre chose, de dignité.

Pour qu’une journée comme celle d’hier (4 décembre) ne soit pas vaine, il faudrait d’abord changer notre rapport aux autres. Il faudrait aussi que les acteurs du monde économique évoluent, que les responsables politiques passent d’un discours négatif sur les exclus à des actes positifs. Que les médias fassent leur devoir d’information sur le sujet de la pauvreté. Et pas juste pour se mettre en valeur!

Sinon on va continuer à fêter la pauvreté au son des rigodons par une journée froide de décembre, année après année. Sacrée belle tradition du temps des Fêtes!

http://blogues.journaldemontreal.com