Êtes-vous de ceux qui a lu le livre Christiane F., 13 ans, droguée, prostituée. J’ai lu beaucoup de livres et c’est un de ceux qui m’a marqué, par ce que c’était un fait vécu d’une fille qui a le même âge que moi et que c’est un monde de drogue que je n’ai jamais connu. Christiane F revient raconter les hauts et les bas, les rechutes et la vie qui a continué
Nuage
Christiane F. 51 ans: une vie à raconter
Christiane F. à Francfort le 11 octobre 2013 | Photo AFP
Trois décennies après son best-seller Moi, Christiane F., 13 ans, droguée, prostituée, Christiane Felscherinow présentait vendredi à Francfort sa deuxième autobiographie retraçant les années qui ont suivi son errance dans le Berlin des années 1970.
«Je suis toujours renvoyée à Christiane F.. Pour tout le monde, j’ai toujours 18 ans ou 16 ans. Et c’est toujours difficile pour moi de dire: « je peux conduire une grosse voiture, je peux le faire »», a-t-elle déclaré au cours d’une conférence à la Foire du livre de Francfort, principal rendez-vous mondial de l’édition.
«Je ne suis toujours qu’une fille de 15 ans, c’est pourquoi ce livre est nécessaire pour moi», a-t-elle expliqué.
CHRISTIANE F. 51 ANS, PAS AU MIEUX DE SA FORME
Christiane Felscherinow, 51 ans, était venue présenter Moi, Christiane F., la vie malgré tout, sa nouvelle autobiographie écrite en collaboration avec la journaliste allemande Sonia Vukovic, qui raconte sa vie d’adulte, entre drogue, cures de désintoxications, aventures avec des vedettes, et même un passage en prison.
Ce deuxième ouvrage paraît 35 ans après son premier livre, le témoignage d’une adolescente allemande se prostituant pour s’offrir sa dose d’héroïne, qui avait choqué l’Allemagne, tout en se vendant à des millions d’exemplaires. Ce tableau d’une jeunesse à la dérive dans les bas-fonds de l’ex-Berlin-Ouest, était rapidement devenu une lecture de référence, même dans le monde scolaire.
«Nous n’embellissons rien», a déclaré vendredi Sonia Vukovic à propos du nouveau livre. «Nous disons de façon très claire que Christiane ne se sent pas bien physiquement».
Elle y fait état notamment de la naissance de son fils, Philipp, en 1996 et ses efforts pour être une bonne mère. Mais en 2008, elle veut partir à Amsterdam et les autorités lui retirent la garde de l’enfant, confié à une famille d’accueil.
«La famille est très gentille. (…) mon fils va entrer au lycée et je me demande si c’est raisonnable aujourd’hui de dire de façon égoïste: « maintenant je peux l’avoir de nouveau, qu’il revienne immédiatement à la maison »», a-t-elle expliqué.
«Nous nous voyons les week-ends et pendant les vacances. Ca a toujours été comme ça. (…) Il est mieux qu’il termine l’école, a-t-elle ajouté. L’évolution actuelle me plaît et j’en suis fière».
Non je n’ai pas lu son livre, dison que ce n’est tout à fait le genre de bouquin que j’achète.
Je le reconnais qu’il faut un certain courage de faire un livre sur se qu’elle a vécue.
ca doit surtout les filles qui l,ont lu, enfin je présume
J’ai lu le premier (bouleversant ) , mais pas celui ci…
Merci pour ta sensibilité, auteur de ce blog.