Le Saviez-Vous ► Parthénogenèse : des lézards qui se reproduisent tout seuls


Pourquoi endurer un homme si on peut s’en passer pour faire des bébés ? 😉 La parthénogenèse permet justement à une femelle de faire des bébés. Cela existe chez de nombreuses espèces comme les plantes, bactéries, champignons, ou encore des animaux primitifs. Chez certains vertébrés quoique plus rare, et par manque de mâles, il est possible aussi d’utiliser cette méthode. Cependant, chez le lézard à queue de fouet, il n’y a plus de mâles, alors les femelles font des clones. Le problème cela peut les rendre vulnérables aux changements climatiques et par le manque de diversité génétique
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Parthénogenèse : des lézards qui se reproduisent tout seuls

© Paul Asman et Jill Lenoble, Wikipédia, CC by 2.0

Le sexe n’est pas le seul moyen de se reproduire. D’ailleurs, il n’est apparu qu’il y a entre 1,5 et 1 milliard d’années, sachant que les premiers êtres vivants remontent à près de 4 milliards d’années.

Ceux-ci se multipliaient dans un premier temps par division cellulaire. Cela existe toujours chez de nombreuses espèces bactériennes, de champignons ou de plantes. Des animaux primitifs n’hésitent pas à y recourir.

En revanche, chez les vertébrés, c’est bien plus rare, voire exceptionnel. Il existe des requins capables de parthénogenèse, c’est-à-dire qui sont en mesure de se reproduire seuls. Cela n’affecte alors que les femelles. Cependant, ces dernières savent aussi se reproduire avec des mâles.

En revanche, les lézards à queue en fouet sont un cas très particulier. Les mâles ont été évincés et ont disparu. Il ne reste que des femelles… qui font des bébés toutes seules, par parthénogenèse. Pratique mais risqué, car en cas de changement environnemental, aussi bien climatique que viral, le manque de diversité génétique peut exterminer tous ces clones.

Seulement, ces femelles ont malgré tout besoin d’être stimulées pour ovuler (un vestige de l’évolution). Alors, elles s’apparient et mènent un simulacre de rapport sexuel entre filles. Cela nous renvoie une question à nous, êtres humains, peut-être douloureuse pour certains : les hommes sont-ils indispensables ?

https://www.futura-sciences.com/

Anna l’Anaconda, le serpent qui fait des bébés toute seule


La parthénogenèse est la possibilité d’avoir des bébés sans mâle. Dans la nature, il y a les fleurs et certains animaux qui peuvent se reproduire de cette façon. Pour l’anaconda, elle peut se reproduire ainsi si elle est en captivité ou qu’il n’y a pas de mâle aux alentours. Cette forme de reproduction rend les bébés plus fragiles.
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Anna l’Anaconda, le serpent qui fait des bébés toute seule


Pas toujours besoin d'un mâle pour procréer si on est un serpent. | David Clode via Unsplash

Pas toujours besoin d’un mâle pour procréer si on est un serpent. | David Clode via Unsplash

Repéré par Ines Clivio

Temps de lecture: 2 min — Repéré sur Washington Post

Un miracle peut-il frapper un anaconda? C’est à première vue ce qu’on pourrait penser du cas d’Anna, une femelle de cette espèce mesurant trois mètres de longueur, locataire d’un aquarium exclusivement féminin en Nouvelle-Angleterre aux États-Unis, quand on a retrouvé à ses côtés trois petits anacondas.

Un miracle… de la biologie

Faire des bébés sans mâle n’est pas si miraculeux chez les fleurs. Il en va de même pour certains animaux, notamment des espèces de requins, d’oiseaux, de serpents et de lézards. C’est le résultat d’un processus biologique appelé parthénogénèse (étymologiquement naissance virginale), qui consiste à donner naissance à un petit par un œuf non fécondé qui se transforme en embryon. Sans doute l’avez-vous même appris en SVT avec les abeilles, les mâles étant le produit de la parthénogénèse quand les femelles proviennent des œufs fécondés.

Concernant Anna, la découverte de trois bébés et de douze œufs aux côtés de la femelle a été faite inopinément par le personnel de l’aquarium. Les vétérinaires ont réexaminé le sexe des autres locataires du bocal, inventorié l’historique d’Anna et pratiqué des tests d’ADN sur les bébés anacondas, avant de conclure au résultat qu’ils soupçonnaient depuis le début: l’événement relevait de la parthénogenèse.

La naissance viriginale, un phénomène naturel

Sur les trois anacondas dont les œufs avaient déjà éclos, seuls deux ont survécu, nous apprend le HuffPost. Les douze autres œufs ne contenaient que des petits morts-nés, un résultat fréquent dans le cas d’une parthénogenèse.

On pourrait penser que ce processus résulte de la mise en captivité de l’animal, mais elle se produit également à l’état sauvage, quand des femelles ne trouvent pas de mâles à proximité pendant une longue période. Cependant les bébés seront plus fragiles que dans le cas de la reproduction sexuée. Somme toute, il n’y a donc rien de mystérieux dans l’immaculée conception d’Anna l’anaconda.

http://www.slate.fr

Certaines larves d’insectes voyagent par “oiseau” !


Le phasme est un insecte étonnant par son physique trompeur, mais aussi le moyen pour étaler la famille au loin.. La femelle est brave, car elle se donne comme nourriture aux oiseaux qui porteront dans leurs estomacs les oeufs pour coloniser toujours plus loin.
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Certaines larves d’insectes voyagent par “oiseau” !

 

phasme

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Crédits : Wikipedia

par Yohan Demeure

En voici une technique pleine d’audace tant celle-ci est risquée : certains phasmes choisissent délibérément de se laisser dévorer par des oiseaux afin de disséminer leurs larves !

Les phasmes sont des insectes capables de mimétisme, c’est-à-dire de se fondre dans le décor en ressemblant à une tige, une branche ou encore une feuille. Par ailleurs, les femelles phasmes sont en grande majorité parthénogénétiques, ce qui signifie qu’elles n’ont aucunement besoin de mâles pour se reproduire.

Se pose alors la question de l’avenir des œufs et du fait de vouloir coloniser d’autres endroits. Les phasmes ont au cours de leur évolution trouvé un moyen de parcourir des dizaines de kilomètres (voire plus) : se laisser dévorer par des oiseaux, qui rejetteront ensuite les larves dans la nature, contribuant fortement à leur dissémination.

Ainsi, des chercheurs des universités de Kobe, Kochi et Tokyo (Japon) se sont intéressés aux œufs de phasmes, particulièrement susceptibles de résister aux sucs digestifs une fois contenus dans l’estomac d’un oiseau. Dans le cadre de leur étude publiée dans le journal de l’Ecology Society of America (ESA) le 29 mai 2018, les scientifiques nippons ont mené une expérience étonnante.

Les chercheurs ont nourri des Bulbul à oreillons bruns (Hypsipetes amaurotis) avec des femelles phasmes de trois espèces différentes. Entre 5 et 20 % des œufs récupérés étaient intacts, et ceux-ci ont bel et bien donné naissance à des insectes.

Durant des décennies, Charles Darwin s’était demandé comment de tels insectes totalement incapables de voler pouvaient se retrouver sur de nombreuses îles du Pacifique. La réponse – qui rappelons-le était loin d’être évidente – se trouvait pourtant dans les déjections d’oiseaux ! Enfin, nul doute qu’il s’agit ici d’une victoire évolutive ayant assuré la survie de ces insectes.

Sources : Science & VieMaxisciencesSciences et Avenir

https://sciencepost.fr/

Même dans une colonie de clones, chaque fourmi a ses propres goûts


Il y a des espèces de fourmis que les femelles peut se reproduire par parthénogenèse et donc avoir une colonie de clone (La science n’a rien donc inventée) Cependant, il semble que fourmi on quand même leur propre personnalité et leur propre goût malgré qu’elle soit un clone.
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Même dans une colonie de clones, chaque fourmi a ses propres goûts

 

Fourmi de l'espèce Strumigenys membranifera

Une fourmi de l’espèce Strumigenys membranifera utilisée durant l’expérimentation.

© EISUKE HASEGAWA

Par Anne-Sophie Tassart

Des chercheurs ont étudié une colonie de fourmis clonées pour découvrir si tous les spécimens sont autant identiques d’un point de vue comportemental que génétique.

Certaines espèces de fourmis sont capables de produire de nouveaux individus par parthénogenèse, c’est-à-dire uniquement à partir d’un gamète femelle non fécondé. Grâce à cette reproduction asexuée, les fourmis produisent des ouvrières mais également de nouvelles reines, formant une colonie de clones. Mais ces insectes sont-ils pour autant semblables d’un point de vue comportemental ? Des chercheurs japonais de l’Université d’Hokkaidō ont tenté de répondre à cette question.

Soda classique ou allégé ?

Après avoir vérifié que les fourmis d’une colonie de l’espèce Strumigenys membranifera étaient effectivement des clones, les chercheurs ont soumis 82 d’entre elles à une expérience simpliste. Ils leur ont fait goûter des solutions contenant des concentrations variables de sucre ( à 1% ou à 10%) afin de déterminer lesquelles avait leur préférence, mettant ainsi en lumière une caractéristique de leur individualité. Les chercheurs nippons révèlent dans une étude publiée le 14 février 2018 dans la revue Royal Society Open Science, que les 82 insectes ont eu des réponses très variables. Certaines ont préféré la solution sucrée à 1%  – ce qui équivaut à un soda allégé – quand d’autres se sont montrés plus gourmandes : elles refusaient de boire tant que le liquide ne contenait pas un niveau de sucre équivalent, pour nous humains, à un soda classique.

Des goûts qui peuvent changer un mois sur l’autre

Cette variation entre chaque spécimen a été baptisé par les scientifiques « seuil de réponse ». Trois hypothèses ont ensuite été posées, servant à définir ce seuil : pour les écologistes, soit celui-ci est défini durant le stade larvaire et demeure inchangé, soit il varie avec l’âge en gardant toujours la même tendance (il augmente ou il diminue) ou encore, il est déterminé par des facteurs extérieurs à l’âge adulte. Selon les premières constatations, les jeunes fourmis préfèrent les solutions plus sucrées que les autres. Autre découverte intéressante faite par les chercheurs : 44% des insectes adultes étudiés ont changé de « seuil » entre les deux tests qui se sont déroulés à 1 mois d’intervalle. Suivant la métaphore précédente, certains se sont mis à préférer les sodas classiques quand d’autres se sont tournés vers des boissons de moins en moins sucrées. D’autres enfin ont conservé leur goût.

Un mécanisme épigénétique soupçonné

Ces résultats signifient que les seuils ne sont finalement pas fixés et peuvent changer, ou non, tout au long de la vie de l’insecte. Même si de prochaines études devraient le confirmer, les chercheurs supposent que le mécanisme sous-jacent de ces changements est épigénétique : des modifications chimiques de l’ADN qui permettent de changer l’expression d’un gène. Mais quel serait l’intérêt pour la colonie ? L’équipe japonaise a déjà, en partie, répondu à cette question dans une étude précédente. Ils avaient prouvé que les colonies contenant un mélange de fourmis actives et de fourmis plus passives avaient certes, une productivité plus faible sur le court terme, mais démontraient également une meilleure survie.

https://www.sciencesetavenir.fr/

L’écrevisse marbrée, une nouvelle espèce terriblement invasive, se reproduit sans mâle


La nature n’a pas besoin de laboratoire pour se cloner. Lors d’un accouplement d’écrevisse marbrée, il y a eu un évènement étrange. La naissance d’une écrevisse pouvant se reproduire sans mâle, et tous ses petits sont des femelles identiques à la mère. Quand c’est dans un aquarium, il y a surpopulation, les gens les relâches dans la nature et l’invasion commence dans divers pays
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L’écrevisse marbrée, une nouvelle espèce terriblement invasive, se reproduit sans mâle

 

Marie-Céline Ray
Journaliste

 

Sans doute apparue il y a une trentaine d’années dans un aquarium en Allemagne, cette nouvelle espèce d’écrevisse se répand en Europe, mais aussi à Madagascar et au Japon. Étonnamment, tous les individus sont des femelles et proviennent de la même écrevisse, qui a par hasard hérité de caractères génétiques très particuliers. Se reproduisant sans mâles, ces crustacés forment désormais un immense peuple de clones à travers le monde. Leur cas, unique, pourrait même inspirer des traitements contre le cancer. Curieux, vraiment.

L’écrevisse marbrée Procambarus virginalis a commencé à intéresser les amateurs d’aquariophilie dans les années 1990. Dans son aquarium, elle pond chaque année des centaines d’œufs sans s’accoupler, donnant naissance à une descendance femelle qui fait de même. Seule la parthénogenèse, une forme de reproduction qui ne nécessite pas de mâles, peut expliquer ce phénomène.

Pour en savoir plus, des chercheurs du centre de recherche sur le cancer d’Heidelberg en Allemagne ont voulu séquencer l’animal, une tâche qui s’est révélée assez ardue. Aucun génome d’écrevisse n’avait encore été séquencé. Curieusement, chez les crustacés qui sont pourtant des animaux d’intérêt économique, les deux seuls génomes séquencés sont ceux de la daphnie (Daphnia pulex) et de l’amphipode Parhyale hawaiensis, ressemblant à un gammare.

Les scientifiques ont assemblé des portions de génome pour le cartographier. Ils ont aussi séquencé des ADN d’individus venant de la nature. D’après leurs résultats parus dans Nature ecology and evolution, le génome compte 3,5 x 109 paires de bases et plus de 21.000 gènes. Grosse surprise : la totalité de la descendance de l’écrevisse marbrée est génétiquement identique et forme un clone. Seules des mutations ponctuelles ont été détectées çà et là dans le génome.

Frank Lyko, un des auteurs de ces travaux, a expliqué dans un communiqué : « nous n’avons pu détecter que quelques centaines de variants dans un génome plus grand que le génome humain. C’est un nombre incroyablement petit ».

Toutes les écrevisses marbrées descendraient de la même femelle qui serait issue d’un accouplement d’écrevisses de l’espèce Procambarus fallax, venant de Floride. Au cours de ce croisement, un des deux parents aurait fourni un gamète (ovule ou spermatozoïde) avec un nombre anormal de chromosomes : ce gamète diploïde (AA’), avec deux jeux de chromosomes au lieu d’un seul, a fusionné avec un gamète normal, haploïde (B), avec un seul lot de chromosomes. La cellule-œuf obtenue était triploïde et avait trois copies de chaque chromosome (AA’B), au lieu de deux.

Ne relâchez pas vos écrevisses d’aquarium dans la nature ! © Roman Pyshchyk, Fotolia

Ne relâchez pas vos écrevisses d’aquarium dans la nature ! © Roman Pyshchyk, Fotolia

Des écrevisses triploïdes qui forment un clone

Ce nouvel individu triploïde n’a pas eu de problème pour se développer. Il avait la chance d’avoir un haut niveau d’hétérozygotie, car ses deux parents devaient être assez éloignés. L’hétérozygotie et la triploïdie ont pu lui donner un avantage évolutif, en limitant le risque de mutations délétères et en augmentant sa capacité d’adaptation. L’écrevisse a pu se reproduire par parthénogenèse, utilisant ses cellules pour former de nouveaux embryons. Parfois, les écrevisses marbrées s’accouplent avec des mâles mais elles ne donnent jamais de descendants issus d’une reproduction sexuée.

L’écrevisse marbrée s’est répandue dans le monde par le commerce d’animaux d’aquariophilie et par des lâchers sauvages dans la nature. Non seulement les écrevisses provenant d’aquarium peuvent s’installer dans la nature, mais en plus elles semblent se propager rapidement. L’écrevisse est arrivée à Madagascar en 2007 et menace aujourd’hui les populations autochtones d’écrevisses.

Dans une autre partie de l’étude, un scientifique de Madagascar a étudié l’expansion de l’écrevisse. La population de Madagascar était homogène et similaire à celles des écrevisses allemandes. En plus de Madagascar, les écrevisses marbrées se trouvent aujourd’hui en Allemagne, au Japon et en Suède. Elle semble s’adapter facilement au milieu malgré l’absence de reproduction sexuée et de diversité génétique. Les chercheurs font l’hypothèse que ceci est possible grâce à des modifications épigénétiques.

Enfin, les caractéristiques génétiques de l’écrevisse marbrée intéressent particulièrement les chercheurs qui travaillent sur les mécanismes à l’origine du cancer. Comme les écrevisses forment un clone, elles peuvent, tout comme une tumeur, être utilisées comme modèle d’étude. Les tumeurs s’adaptent parfois à leur environnement, par exemple en développant une résistance à un médicament anticancer. Des mécanismes épigénétiques seraient là aussi en jeu et influenceraient le développement de la maladie.

CE QU’IL FAUT RETENIR

  • L’écrevisse marbrée est une espèce formée de femelles génétiquement identiques.
  • Elles se reproduisent sans mâles par parthénogenèse.
  • L’espèce née probablement dans un aquarium gagne dangereusement du terrain dans la nature, en Europe et à Madagascar.

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Un serpent donne naissance sans interaction avec un mâle


Certains animaux sauf des mammifères ont la possibilité de se reproduire sans mâle, le bébé n’aura donc aucune contribution génétique mâle
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Un serpent donne naissance sans interaction avec un mâle

 

SNAKE

This 2015 photo provided by the Missouri Department of Conservation shows a female yellow-bellied water snake at the Cape Girardeau, Mo., Conservation Nature Center that for the second time in two years has given birth without any help from a male member of the species, conservationists say. The offspring did not survive this summer, but they did in 2014. It is believed to be the first documented cases in the species of parthenogenesis, or asexual reproduction. (Candice Davis/Missouri Department | ASSOCIATED PR

SAINT-LOUIS — Pour la deuxième fois en deux ans, un serpent en captivité dans le sud-est du Missouri, aux États-Unis, a donné naissance sans avoir eu une quelconque interaction avec un serpent mâle.

Des responsables du centre de la nature de Cape Girardeau ont expliqué que la femelle s’était reproduite toute seule en 2014 et pour une nouvelle fois cet été.

Le serpent marin à ventre jaune vit en captivité, sans compagnon mâle, depuis huit ans. Un préposé qui s’occupe du serpent a découvert le rejeton en juillet, mais il n’a pas survécu. Les deux serpents nés l’an dernier sont toutefois toujours en vie et peuvent être vus au centre de Cape Girardeau, situé à environ 160 kilomètres de Saint-Louis.

L’herpétologiste Jeff Briggler, de l’agence de conservation du Missouri, a expliqué que les naissances virginales étaient rares mais pouvaient survenir chez certaines espèces par l’entremise d’un phénomène appelé parthénogénèse. Certains insectes, poissons, amphibiens, oiseaux et reptiles peuvent y parvenir, mais pas les mammifères, a-t-il précisé.

La parthénogénèse est un type de reproduction asexuée au cours de laquelle un embryon est formé à partir d’ovules non fécondés, ce qui implique qu’il n’y a pas de contribution génétique mâle.

Selon l’agence de conservation, il n’y a pas d’autres cas documentés de parthénogénèse chez des serpents marins à ventre jaune.

Le professeur de biologie spécialisé dans l’étude des serpents à l’Université Avila à Kansas City, Robert Powell, soutient que le serpent aveugle du Brahminy — qui vit en Asie du sud-est — a longtemps été le seul serpent connu qui se reproduisait régulièrement sans mâle.

Dans le cas du serpent du Missouri, il est possible, mais improbable, que la femelle ait conservé du sperme du temps où elle vivait en liberté.

Une hypothèse farfelue selon Michelle Randecker, biologiste au centre, qui ne croit pas que du sperme puisse être stocké pendant une si longue période. Robert Powell est du même avis, soulignant que les femelles serpent peuvent conserver du sperme pendant une durée maximale d’un an, même si certains cas laissent entendre que des femelles serpent auraient gardé du sperme pendant trois ans.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

L’un des plus grands serpents du monde a fait un bébé toute seule


Ce n’est pas un cas unique dans le règne animale, mais c’est la première fois que ce genre de phénomène est observé sur ce type de serpent
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L’un des plus grands serpents du monde a fait un bébé toute seule

 

Un python réticulé Goalsurfer via Wikimedia Commons License by

Who runs the world? Chez l’un plus grand serpent du monde, le python réticulé, ce sont visiblement les femelles.

Normalement, la femelle est fécondée par le mâle et pond ensuite les oeufs qui deviendront les gentils bébés serpents. Normalement.

Un zoo de Louisville, aux Etats-Unis a remarqué qu’une de ses femelles, Thelma, avait pondu soixante oeufs à l’été 2012, détaille io9. L’équipe du zoo en a incubés quelques-uns et six ont éclos et survécu.

Le problème, reprend USA Today, c’est ce que Thelma partageait son vivarium avec un seul autre serpent: Louise. Une femelle également, donc.

Le zoo a envoyé des écailles de Thelma et de quelques-uns de ses bébés au département des sciences biologique de l’université de Tulsa, dans l’Oklahoma pour comprendre. La conclusion a été publiée il y a tout juste quelques mois: les gènes des petits viennent exclusivement de la mère.

«Nous ne comprenions pas ce que nous étions en train de voir, explique Bill McMahan, le curateur des ectothermes du zoo, à National Geographic. Nous avions attribué cela à du sperme qu’elle aurait conservé au fil des années. J’imagine que parfois la vérité est plus étrange que la fiction.»

C’est ce qu’on appelle la parthénogenèse, et dans ce cas précis, on parle de parthénogenèse facultative.

 

«Vous n’êtes peut-être pas impressionné par le fait qu’un serpent puisse se reproduire de façon asexuelle, reprend io9. Mais, en réalité, c’est un évènement historique. On savait déjà que la parthénogenèse pouvait se produire chez les requins, les serpents, les dragons de Komodo et certains oiseaux (mais aussi de nombreux invertébérés). Cependant, c’est la première fois que l’on voit cela se produire chez un python réticulé.»

Si les six bébés serpents vont bien pour l’instant dans leur vivarium, Warren Booth, un biologiste de l’université de Tulsa doute de leur capacité à survivre un jour dans la nature.

Le biologiste estime cependant que de nombreuses découvertes de ce genre sont encore possibles.

«C’est quelque chose que nous considérions comme une nouveauté de l’évolution, mais en réalité, c’est beaucoup plus commun que ce que l’on pense.»

http://www.slate.fr

Chez certains serpents, le mâle est en option


Les serpents peuvent procréer sans mâle autant dans la nature qu’en captivité .. Certaines espèces semblent préférée même ne pas avoir besoin d,un père pour leur bébés et ce même s’ils sont en grand nombres .. Curieusement cela semble se produire pour plusieurs animaux ..
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Chez certains serpents, le mâle est en option

 

.PHOTO: AFP

LAURENT BANGUET
Agence France-Presse
Paris

Chez certaines espèces de serpents, les femelles peuvent se reproduire avec un mâle, ou sans. Et cette faculté de faire des bébés toutes seules n’est pas limitée à de rares cas observés en captivité, elle se manifeste aussi à l’état sauvage, assurent des chercheurs américains.

Le phénomène de «parthénogenèse», par lequel un oeuf non fécondé donne naissance à un ou plusieurs individus, est bien connu des biologistes chez de nombreuses espèces animales, en particulier les insectes.

Les abeilles sont un exemple classique: les oeufs fécondés produisent des femelles, ouvrières ou exceptionnellement reines, tandis que les mâles proviennent d’oeufs non fécondés.

Cette reproduction asexuée est beaucoup plus rarement observée chez les vertébrés, mais elle a tout de même été recensée chez plusieurs dizaines de reptiles, d’amphibiens et de poissons. Pour une bonne raison: ces espèces sont «unisexe» et n’ont pas d’autre choix pour assurer leur descendance que de recourir à cette «parthénogenèse obligatoire». C’est notamment le cas d’une quinzaine d’espèces de lézards «à queue de fouet» (genre Cnemidophorus) du continent américain, dont tous les individus sans exception sont femelles.

Plus étonnant, les chercheurs se sont aperçus que de nombreuses espèces de vertébrés comptant des mâles et des femelles parfaitement capables de s’accoupler pouvaient aussi occasionnellement se reproduire de manière asexuée.

Facultatif

Ces cas de «parthénogenèse facultative» ont été observés et décrits dès le début du XIXe siècle chez des poulets domestiques, puis dans des élevages de dindes. Certains oeufs non fécondés y produisaient malgré tout des poussins, tous de sexe mâle.

On pensait toutefois cette bizarrerie limitée aux seuls oiseaux domestiqués.

Jusqu’à ce qu’on découvre que divers serpents, lézards (dont le célèbre dragon de Komodo) et requins y avaient également recours.

Mais comme dans tous ces cas documentés, les femelles avaient depuis longtemps été capturées ou étaient nées en captivité, les scientifiques pensaient que la parthénogenèse facultative était un syndrome ne touchant que les animaux isolés et privés de partenaire potentiel.

Grâce à des analyses génétiques, des biologistes américains affirment avoir découvert à l’état sauvage le même type de reproduction chez deux espèces de serpents de la famille des vipères, le mocassin à tête cuivrée (Agkistrodon contortrix) et le mocassin d’eau (Agkistrodon piscivorus).

La comparaison de l’ADN de la maman serpent et de ses rejetons, tous mâles, a démontré l’absence d’une quelconque contribution génétique paternelle.

«Nous sommes persuadés que notre découverte constitue le premier cas de parthénogenèse facultative chez des vertébrés sauvages», soulignent Warren Booth, de l’Université d’État de Caroline du Nord, et son équipe.

Reste à savoir pourquoi un tel phénomène survient alors que les partenaires mâles abondent chez ces deux espèces de serpents, ce qui nécessitera d’autres études, estiment les auteurs.

Mais selon eux, cette forme de reproduction asexuée semble beaucoup plus répandue que prévu chez les reptiles à écailles (serpents, lézards, iguanes, caméléons, etc.) et «ne peut désormais plus être considérée comme une bizarrerie rare et marginale dans l’évolution des vertébrés».

http://www.lapresse.ca