Le Saviez-Vous ► Parthénogenèse : des lézards qui se reproduisent tout seuls


Pourquoi endurer un homme si on peut s’en passer pour faire des bébés ? 😉 La parthénogenèse permet justement à une femelle de faire des bébés. Cela existe chez de nombreuses espèces comme les plantes, bactéries, champignons, ou encore des animaux primitifs. Chez certains vertébrés quoique plus rare, et par manque de mâles, il est possible aussi d’utiliser cette méthode. Cependant, chez le lézard à queue de fouet, il n’y a plus de mâles, alors les femelles font des clones. Le problème cela peut les rendre vulnérables aux changements climatiques et par le manque de diversité génétique
Nuage


Parthénogenèse : des lézards qui se reproduisent tout seuls

© Paul Asman et Jill Lenoble, Wikipédia, CC by 2.0

Le sexe n’est pas le seul moyen de se reproduire. D’ailleurs, il n’est apparu qu’il y a entre 1,5 et 1 milliard d’années, sachant que les premiers êtres vivants remontent à près de 4 milliards d’années.

Ceux-ci se multipliaient dans un premier temps par division cellulaire. Cela existe toujours chez de nombreuses espèces bactériennes, de champignons ou de plantes. Des animaux primitifs n’hésitent pas à y recourir.

En revanche, chez les vertébrés, c’est bien plus rare, voire exceptionnel. Il existe des requins capables de parthénogenèse, c’est-à-dire qui sont en mesure de se reproduire seuls. Cela n’affecte alors que les femelles. Cependant, ces dernières savent aussi se reproduire avec des mâles.

En revanche, les lézards à queue en fouet sont un cas très particulier. Les mâles ont été évincés et ont disparu. Il ne reste que des femelles… qui font des bébés toutes seules, par parthénogenèse. Pratique mais risqué, car en cas de changement environnemental, aussi bien climatique que viral, le manque de diversité génétique peut exterminer tous ces clones.

Seulement, ces femelles ont malgré tout besoin d’être stimulées pour ovuler (un vestige de l’évolution). Alors, elles s’apparient et mènent un simulacre de rapport sexuel entre filles. Cela nous renvoie une question à nous, êtres humains, peut-être douloureuse pour certains : les hommes sont-ils indispensables ?

https://www.futura-sciences.com/

Le saviez-vous ► Contes et légendes autour du gecko


Le gecko, un petit lézard sympathique et très utile pour l’environnement car il se nourrit d’insectes .. Pourtant, des légendes sont né qui lui donnait piètre réputation du a l’ignorance et peut-être une certaine répugnance du a son physique ..
Nuage

 

Contes et légendes autour du gecko

 

Gecko diurne à poussière d'or - photo :  Brocken Inaglory , via Wikimedia Commons

Gecko diurne à poussière d’or – photo : Brocken Inaglory , via Wikimedia Commons

Si les geckos appartiennent au quotidien de Nouvelle-Calédonie, de l’Inde ou encore de la Thaïlande, ils ont longtemps été le sujet de bien des rumeurs.

Porte bonheur ou animal du démon? Sa petite taille et ses robes multicolores lui donnent un aspect de gentil lézard. Certaines communautés s’évertuent pourtant à chasser et à craindre les geckos.

A Madagascar par exemple, l’uroplatus fimbriatus (une espèce de gecko à queue plate), considéré comme un porte-malheur, est vivement expulsé des maisons.

Au siècle dernier, la France elle aussi contenait son lot de légendes au sujet de ces petits reptiles. La croyance voulait que la morsure de l’animal coupe le lait des mères qui allaitent.

Plus loin encore, dans la Grèce antique, des auteurs anciens tel qu’Aristote avaient aussi leur lot de préjugés. Le célèbre philosophe avançait ainsi:

” Cet animal séjourne sur les fenêtres, s’introduit dans les appartements et vit dans les fossés; il erre le long des murailles et tombe fréquemment sur la table et dans les mets. Il s’introduit dans les narines des ânes qu’il empêche de manger. Sa morsure est venimeuse. Pendant les quatre mois les plus froids de l’année , il demeure caché et ne prend aucune nourriture. Au printemps et à l’automne, il mue et mange sa dépouille.”

Deux siècles plus tard, l’écrivain romain Pline l’Ancien affirmera que

le gecko “donne un médicament fort dangereux” susceptible de provoquer des tâches de rousseur chez quiconque l’ingurgiterait!

Pourquoi toutes ces légendes? Nul ne le sait. Une chose est sûre en revanche : ce petit lézard est absolument inoffensif, et sa morsure non mortelle. Il est d’ailleurs apprécié dans certaines habitations où ils chasse les moustiques et autres insectes nuisibles. En Inde, il est même un symbole de… bonne fortune!

 

Sylvia Guirand

http://www.nationalgeographic.fr