Des larves bientôt envoyées en zones de guerre pour soigner les blessés


Un vieux remède refait surface pour aider les zones de conflits, de crises humanitaires ou les blessées sont difficiles d’accès. Des larves de mouches placées sur une plaie se nourrissent que de chairs mortes. Ces asticots sont des puissants antibactériens.
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Des larves bientôt envoyées en zones de guerre pour soigner les blessés

 

Les asticots mangent des tissus et de la chair morts et contrôlent l'infection car leur crachat et leur salive agissent comme un désinfectant et favorisent la guérison.

Des asticots pour nourrir chiens et chats de compagnie ? Crédits : Wikipédia

par Brice Louvet, rédacteur scientifique

Le gouvernement britannique prévoit de favoriser la guérison des blessures de guerre en appliquant des larves de mouches directement sur les plaies. Plusieurs zones de conflits sont concernées, où les accès aux premiers soins restent limités.

C’est un vieux remède – certes, fort peu ragoûtant – mais redoutablement efficace. Les aborigènes australiens, par exemple, y sont habitués. Ces asticots étaient également parfois utilisés pendant la Première Guerre mondiale pour soigner les soldats blessés dans les tranchées. Depuis, les accès aux premiers soins se sont très largement démocratisés, mais il existe encore des zones de guerre, souvent reculées, au milieu desquelles le simple fait de soigner une plaie reste une entreprise compliquée. Pour endiguer le problème, le gouvernement britannique a décidé de puiser dans les vieilles ressources : les larves de mouches.

Un puissant antibactérien

Ces larves (mouches vertes) ont en effet le pouvoir de freiner la contamination des plaies en se nourrissant des tissus humains morts et en propageant leur salive antibactérienne. Ce traitement est inhabituel au premier abord, mais redoutablement efficace. Un budget d’un peu plus de 200 000 euros sera prochainement alloué dans le but de soigner les blessés de guerre en Syrie, au Yémen, ou encore dans le Sud-Soudan.

« Les victimes de conflits et de crises humanitaires meurent encore de blessures qui pourraient facilement être guéries grâce à un accès correct aux soins », explique en effet au Telegraph Penny Mordaunt, secrétaire d’État britannique au Développement international.

mouches larves

Des larves de mouches vertes seront bientôt utilisées en zones de guerre pour soigner les blessés. Crédits : Wikipédia

Jusqu’à 250 plaies soignées par jour

Pour ce faire, l’armée britannique demandera aux hôpitaux de campagne d’élever des larves directement sur place. Celles-ci, stérilisées dès la naissance puis incubées pendant quelques heures, pourront ensuite être envoyées dans les zones concernées pour soigner les plaies. Elles seront soit placées directement dessus pendant deux à quatre jours, soit dans des BioBags qui seront ensuite enveloppés autour de blessures. Ces larves – qui ne se nourrissent que de tissus morts, et non de chair encore saine – ne seront destinées qu’à un usage unique, et seront ensuite placées dans des contenants cliniques après chaque utilisation pour éviter tout risque d’infection.

D’ici un an, les responsables du projet espèrent que suffisamment de larves pourront être élevées pour traiter jusqu’à 250 plaies par jour. Ces asticots peuvent de plus être utilisés pour traiter de nombreuses blessures, des brûlures aux plaies par balles. À terme, les autorités britanniques envisagent également de permettre aux communautés les plus isolées d’élever elles-mêmes leurs propres larves dans le but de panser d’éventuelles blessures.

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Le Saviez-Vous ► Le fromage le plus dangereux du monde !


Ce fromage est même dans le Livre des records, il est rempli de larve de mouche. Beurk.
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Le fromage le plus dangereux du monde !

 

Casu marzu fromage pourri

Crédits : Flickr / Dottie Day

par Yohan Demeure

 

Vous appréciez le fromage et aimez les défis ? Pourquoi ne pas goûter au fameux Casu marzu, un fromage traditionnel considéré comme le plus dangereux au monde ? En effet, celui-ci est infesté de larves vivantes !

Le 31 octobre 2018, la ville de Malmö (Suède) accueillera le Disgusting food museum (musée de la nourriture dégoûtante), un musée temporaire dédié aux spécialités culinaires peu ragoutantes provenant des quatre coins du monde.

Parmi les mets présentés, il y aura le Casu marzu, un fromage traditionnel de Sardaigne dont la recette est dérivée du Pecorino Sardo, très apprécié dans le monde. En revanche, le Casu marzu – « fromage pourri » en langue sarde – va beaucoup plus loin que le procédé de fermentation classique. Des larves de la mouche du fromage (Piophila casei) sont  introduites volontairement et amènent le Casu marzu à un stade très avancé de fermentation par leur action digestive.

Vous l’aurez compris, le Casu marzu est présenté avec une petite équipe de vers blancs transparents dont la longueur peut atteindre 8 mm ! Ces larves peuvent même effectuer des bonds de 15 cm et donc sortir du fromage si elles se sentent dérangées ! Lors de la consommation, certaines personnes retireront les vers et d’autres non, mais porteront dans ce cas une protection pour les yeux.

Consommé le plus souvent avec du Pane carasau (pain traditionnel de Sardaigne), le Casu marzu – dont la texture est très molle voire liquide par endroits – figure dans le Livre des Records comme étant le fromage le plus dangereux du monde. Si la communauté scientifique n’est pas unanime sur la question, il existerait des risques de myiase entérique (ou intestinale). Celle-ci est caractérisée par l’installation plus ou moins provisoire de larves de Piophila casei dans les intestins – qui transitent vivantes via l’estomac – où celles-ci pourraient causer de sérieuses lésions en tentant d’en sortir.

Si les Sardes tiennent à ce fromage – très cher au marché noir – qui représente une partie de leur culture, le Casu marzu est totalement interdit de commercialisation dans l’Union européenne (depuis 2005). Celui-ci est considéré comme un produit contaminé. Voici une petite vidéo sûrement réalisée dans une cave en Sardaigne dédiée à la fermentation de ce fromage :

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Certaines larves d’insectes voyagent par “oiseau” !


Le phasme est un insecte étonnant par son physique trompeur, mais aussi le moyen pour étaler la famille au loin.. La femelle est brave, car elle se donne comme nourriture aux oiseaux qui porteront dans leurs estomacs les oeufs pour coloniser toujours plus loin.
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Certaines larves d’insectes voyagent par “oiseau” !

 

phasme

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Crédits : Wikipedia

par Yohan Demeure

En voici une technique pleine d’audace tant celle-ci est risquée : certains phasmes choisissent délibérément de se laisser dévorer par des oiseaux afin de disséminer leurs larves !

Les phasmes sont des insectes capables de mimétisme, c’est-à-dire de se fondre dans le décor en ressemblant à une tige, une branche ou encore une feuille. Par ailleurs, les femelles phasmes sont en grande majorité parthénogénétiques, ce qui signifie qu’elles n’ont aucunement besoin de mâles pour se reproduire.

Se pose alors la question de l’avenir des œufs et du fait de vouloir coloniser d’autres endroits. Les phasmes ont au cours de leur évolution trouvé un moyen de parcourir des dizaines de kilomètres (voire plus) : se laisser dévorer par des oiseaux, qui rejetteront ensuite les larves dans la nature, contribuant fortement à leur dissémination.

Ainsi, des chercheurs des universités de Kobe, Kochi et Tokyo (Japon) se sont intéressés aux œufs de phasmes, particulièrement susceptibles de résister aux sucs digestifs une fois contenus dans l’estomac d’un oiseau. Dans le cadre de leur étude publiée dans le journal de l’Ecology Society of America (ESA) le 29 mai 2018, les scientifiques nippons ont mené une expérience étonnante.

Les chercheurs ont nourri des Bulbul à oreillons bruns (Hypsipetes amaurotis) avec des femelles phasmes de trois espèces différentes. Entre 5 et 20 % des œufs récupérés étaient intacts, et ceux-ci ont bel et bien donné naissance à des insectes.

Durant des décennies, Charles Darwin s’était demandé comment de tels insectes totalement incapables de voler pouvaient se retrouver sur de nombreuses îles du Pacifique. La réponse – qui rappelons-le était loin d’être évidente – se trouvait pourtant dans les déjections d’oiseaux ! Enfin, nul doute qu’il s’agit ici d’une victoire évolutive ayant assuré la survie de ces insectes.

Sources : Science & VieMaxisciencesSciences et Avenir

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Le Saviez-Vous ► Combien de personnes sont tuées par des volcans?


Les Britanniques se sont basés des médias, archives publiques et documents historiques pour évaluer le nombre de victimes des éruptions volcaniques depuis l’an 1500. Malgré le nombre de volcans actifs dans plus de 80 pays, il n’y a pas eu beaucoup de morts depuis tous ces siècles. Même le volcan Kilauea à Hawaï n’a pas encore fait de victime, malgré la force  de l’éruption.
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Combien de personnes sont tuées par des volcans?

 

Le volcan Kilauea à Hawaï, le 23 mai 2018. | RONIT FAHL / AFP

Le volcan Kilauea à Hawaï, le 23 mai 2018. | RONIT FAHL / AFP

 

Repéré par Camille Jourdan

Repéré sur BBCvol

Le Kilauea, à Hawaï, est en éruption depuis plusieurs semaines. Heureusement, il n’a fait aucune victime.

Tous les ans, une soixantaine de volcans entrent en éruption. En ce moment, les Hawaïens voient la lave s’écouler du Kilauea. Si la situation semble à peu près sous contrôle, ce n’est pas toujours le cas; certaines éruptions ont fait de très nombreuses victimes. Combien environ? La BBC s’est penchée sur la question.

Grâce à des reportages dans les médias, à des archives publiques ou encore à des documents historiques, le site britannique a estimé que depuis l’an 1500, les volcans avaient tué environ 280.000 personnes. Seulement six éruptions auraient été fatales à plus de 60% de ces victimes, a calculé la BBC. Beaucoup de volcans en éveil sont donc restés inoffensifs, du moins pour l’homme.

Parmi les éruptions les plus meutrières, on peut citer celle du lac Nyos, au Cameroun; en 1986, ce lac de cratère volcanique a fait plus de 1.500 morts, intoxiqués pour la plupart au gaz carbonique. Car, contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce n’est pas souvent la lave brûlante qui se révèle fatale, car elle progresse lentement, détaille la BBC. À l’inverse, les «lahars» peuvent s’avérer extrêmement dangereux: ces coulées de boues, mêlées à des débris d’arbres ou même de maisons, ont notamment fait des ravages en Colombie, en 1985. De la même manière, c’est aux «écoulements pyroclastiques», et non à la lave, que l’on doit la disparition de Pompéi; ce sont des avalanches brûlantes qui mélangent de la vapeur d’eau, des gaz, mais aussi des pierres et des cendres… Ils s’écoulent à toute allure, pouvant tout dévaster sur leur passage.

Dans le monde, environ 1.500 volcans sont toujours actifs, étalés dans 81 pays.

800 millions de personnes vivent dans un rayon de moins de 100 kilomètres de ces cratères, soit «à portée de main des risques mortels en cas d’éruption», signale la BBC.

Heureusement, la quasi totalité des volcans sont aujourd’hui surveillés, au moins par satellite, ce qui permet de détecter les activités anormales.

Néanmoins, «tous les deux ans environ, un volcan qui ne s’était jamais réveillé entre en éruption», constate la BBC.

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Ciel de cendres sur l’île d’Hawaï après l’explosion du volcan Kilauea


Le volcan Kilauea a fini par exploser à son sommet, mais la pluie de cendres n’a pas duré quelques minutes et les accumulations de la cendre n’est pas grande. En plus, l’explosion ne semble pas avoir fait grand bruit très tôt le matin, car des résidents qui habitent près du volcan n’ont rien entendu. Cependant, l’activité de ce volcan peut encore exploser, et faire plus de dégâts.
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Ciel de cendres sur l’île d’Hawaï après l’explosion du volcan Kilauea

 

Une pluie de centres dans le ciel et sur un arbre après une explosion au sommet du volcan hawaïen Kilauea.

Cette photo de l’Institut géologique des États-Unis (USGS) prise le 17 mai montre un épais panache de fumée et de cendres provoqué par une explosion au sommet du volcan hawaïen Kilauea. Photo : Associated Press/United States Geological Survey/HVO

Une éruption explosive tôt jeudi matin au sommet du volcan Kilauea a craché des cendres à plus de 9000 mètres dans le ciel hawaïen. Les autorités ont incité les résidents de l’île à se trouver un abri sécuritaire.

RADIO-CANADA AVEC REUTERS, AFP ET USGS

Le volcan Kilauea est en activité depuis deux semaines.

Des douzaines de fissures ont fait leur apparition du côté est du cratère, ce qui a entraîné le déversement d’un flot de lave dans les communautés, selon le géophysicien Mike Poland, de l’Institut géologique des États-Unis (USGS).

Selon les autorités, le volcan situé sur l’île d’Hawaï a explosé vers 4 h 17 jeudi matin.

Des résidents qui habitent à proximité du volcan disent qu’une pluie de cendres a suivi l’éruption.

Celle-ci n’aurait probablement duré que quelques minutes, selon M. Poland. Il soutient par ailleurs que les accumulations de cendres sont minimes.

En réponse à la question d’un internaute sur Twitter qui se demandait si la quantité de cendres était assez importante pour avoir un impact sur le climat, le USGS a répondu par la négative.

« Le panache de cendres doit être beaucoup plus grand avant qu’il n’atteigne la circulation globale et commence à affecter le climat », a indiqué l’Institut.

Selon un porte-parole de la protection civile de l’État d’Hawaï, Kanani Aton, des résidents qui habitent dans la ville qui se trouve tout près du volcan (et qui porte le nom de « Volcano ») n’ont pas entendu l’explosion durant leur sommeil.

Kilauea

On compte cinq volcans dans l’archipel hawaïen.

Le volcan Kilauea, situé sur l’île d’Hawaï (aussi appelée la Grande Île) est l’un des plus actifs sur la planète.

Sa dernière éruption majeure remonte à 1924. Elle avait fait un mort, en plus de propulser des cendres, des roches et de la poussière dans les airs pendant une période de 17 jours.

Kilauea est situé dans le Parc national des volcans d’Hawaï, qui est fermé de manière préventive depuis le 11 mai.

Nuage volcanique et alerte rouge

L’éruption du 3 mai dernier a provoqué l’évacuation d’environ 2000 personnes des zones résidentielles.

Des coulées de lave ont quant à elles détruit une quarantaine de maisons et d’autres structures.

Et ce n’est peut-être pas terminé.

Dans un communiqué, l’Observatoire hawaïen des volcans indique qu’à « tout moment, l’activité pourrait à nouveau devenir plus explosive, augmentant l’intensité de la production de cendres et générant des projectiles balistiques près de la cheminée » volcanique.

L’épais nuage volcanique se dirige vers le nord-est, selon l’Observatoire, qui avertit les résidents qui se trouvent sur cette trajectoire de trouver refuge.

Les autorités hawaïennes auraient d’ailleurs quitté leur poste près des quartiers qui sont touchés et doivent se déplacer en raison des niveaux élevés de dioxyde de soufre dans l’air.

L’alerte rouge qui avait été lancée mardi pour l’aviation est aussi maintenue, c’est-à-dire qu’aucun trafic aérien n’est permis dans cette zone.

https://ici.radio-canada.ca/

Et si on jetait nos déchets dans la lave ?


Je n’aurais jamais eu l’idée de jeter des déchets dans des cratères de volcan. Et il semble que l’idée ne soit pas très bonne. Même si les déchets brulent, des gaz toxiques peuvent s’échapper dans l’air, ce qui n’est vraiment pas une bonne idée, sans parler que même si la larve est très chaude, elle ne pourrait venir à bout des déchets nucléaires.
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Et si on jetait nos déchets dans la lave ?

 

Crédits : capture Youtube USA Today / Brandon Clement

par Yohan Demeure

Les récents séismes qui se sont produits à Hawaï ont réveillé le volcan Kilauea, qui est entré en éruption. Une vidéo tournée sur place et depuis devenue virale sur le Web montre une automobile engloutie par un torrent de lave. Et si jeter nos déchets dans la lave représentait réellement une solution ?

Depuis le jeudi 3 mai 2018, le volcan Kilauea culminant à 1247 m d’altitude est entré en éruption suite à une série de séismes, dont le plus puissant affichait une magnitude de 6,9 sur l’échelle de Richter. De nombreuses coulées de lave ont été générées, et ce sont plus de 2000 personnes qui ont été évacuées.

Selon CNN, un américain de 38 ans nommé Brandon Clement s’est rendu sur l’île afin d’assister à l’éruption. Alors que ce dernier conduit sa voiture, un tas de lave menace une maison et celui-ci s’arrête pour tenter de voir si quelqu’un est encore à l’intérieur. Après avoir constaté l’absence des résidents, l’intéressé retourne à son véhicule et remarque que le tas de lave en question s’apprête à traverser la route.

Ainsi, Brandon Clement décide d’allumer la caméra située à l’avant de son véhicule afin d’immortaliser la scène. La lente traversée de la lave aura fini par engloutir une autre automobile garée sur le bas-côté, tandis que la vidéo postée sur les réseaux sociaux un peu plus tard devient rapidement virale. Celle-ci relayée par USA Todayest d’ailleurs visible en fin d’article.

Lorsque l’on voit avec quelle facilité la lave avale la voiture, une question très tentante se pose : pourrait-il s’agir d’un incinérateur à déchets naturel ? En réalité, la réponse est non, et nous avons listé les raisons montrant que cela est peu probable – et surtout pas une bonne idée. Tout d’abord, il existe très peu de volcans ayant un cratère ouvert et rappelons que s’approcher d’un volcan est très dangereux.

Par ailleurs, les déchets seraient brûlés sur place, ce qui poserait des problèmes d’accumulation du fait que la lave est très dense malgré son apparence liquide, les détritus ne s’y enfonceraient que très peu profondément. Certains objets jetés dans la lave pourraient causer des explosions et d’autres ne seraient même pas détruits, en particulier les déchets nucléaires comme l’uranium, qui nécessite une température environ quatre fois plus élevée que celle de la lave d’un volcan. De plus, la combustion de ces déchets générerait le rejet de gaz toxiques dans l’atmosphère, et ces derniers représenteraient à la fois un danger pour l’environnement et la santé humaine.

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Le Saviez-Vous ► Top 10 des aliments les plus dangereux du monde


Il y a des aliments que nous devrions éviter, car ils comportent de trop risques pour la santé, voir même pour la vie. Une chose que je déplore, un aliment que nous avons en épicerie comme par exemple manioc, devrait avoir un avertissement très visible qu’il est dangereux de consommer cru. Car si comme moi, nous improviser, il risque d’avoir des conséquences malheureuses. Je voulais râper le manioc pour ajouter a ma salade, mais en fin du compte, j’ai laissé tomber et j’ai vu après sur le net que j’aurais fait une belle gaffe
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Top 10 des aliments les plus dangereux du monde

Marie-Céline Jacquier

Journaliste

Du fugu au poulpe vivant en passant par un fromage italien très spécial, ces spécialités culinaires ne sont pas sans danger… Voici dix des aliments les plus dangereux au monde. À consommer à vos risques et périls.

Si vous voyagez, personne ne vous oblige à goûter à certaines spécialités locales qui peuvent s’avérer fatales.

Le fugu ou poisson-globe (Japon)

Le fugu (photo ci-dessus) est un poisson très consommé au Japon mais qui contient un poison violent : la tétrodotoxine, une molécule neurotoxique produite par le foie, qui entraîne une paralysie pouvant aller jusqu’au décès. Le poisson-globe est connu pour se gonfler d’eau quand il se sent menacé. Sa commercialisation est réglementée pour éviter les accidents. D’après The Independant, cinq personnes sont décédées en 2015 en mangeant du foie de fugu.

Un poulpe vivant : le sannakji (Corée du Sud)

Le sannakji est une spécialité de Corée du Sud qui consiste à manger un poulpe encore vivant. Le problème est que les tentacules peuvent continuer à s’agripper, même après la mort de l’animal. Des cas d’étouffements sont possibles : il y aurait ainsi six décès par an.

Un fromage : le casu marzu (Italie)

Le casu marzu (ou « fromage pourri ») est un fromage traditionnel italien, provenant de Sardaigne, dans lequel des larves vivantes servent au processus de maturation du fromage. Le risque est que ces larves ne soient pas détruites par les sucs gastriques et restent dans l’intestin, provoquant douleurs abdominales, nausées et diarrhées.

Les racines de manioc doivent être correctement préparées pour éviter l’intoxication. © An NGuyen, Shutterstock

Les racines de manioc doivent être correctement préparées pour éviter l’intoxication. © An NGuyen, Shutterstock

Le manioc (Amérique du Sud)

La racine de manioc contient de la linamarine, qui, mangée crue, peut libérer du cyanure dans l’intestin. La racine doit donc être correctement cuite pour ne pas présenter de danger. En 2005, 27 enfants sont décédés aux Philippines en mangeant du manioc servi à leur école.

La grenouille taureau ou ouaouaron (Namibie)

La grenouille taureau est une grenouille africaine, plat traditionnel en Namibie, qui contient des molécules toxiques, les jeunes grenouilles étant les plus dangereuses. La toxine conduit à une déficience rénale.

Le ackee est toxique consommé cru et s’il n’est pas mûr. © Craig F Scott, Shutterstock

Le ackee est toxique consommé cru et s’il n’est pas mûr. © Craig F Scott, Shutterstock

Le ackee (Jamaïque)

Le ackee est un fruit emblématique de la Jamaïque qui contient des graines noires toxiques. La molécule toxique est l’hypoglycine, qui provoque des vomissements. En 2011, il y aurait 35 cas d’empoisonnement. Les fruits peuvent être mortels s’ils sont consommés crus et pas suffisamment mûrs.

Un coquillage : les palourdes de sang (Chine)

La palourde Tegillarca granosa vit dans des milieux pauvres en oxygène, ce qui fait qu’elle renferme souvent des virus et des bactéries. Ce coquillage peut ainsi transmettre les agents des hépatites A et E, de la dysenterie et de la typhoïde.

Un poisson fermenté : le fesikh (Égypte)

Le fesikh est un poisson qui a séché au soleil et qui a fermenté longtemps dans le sel. Il est traditionnellement consommé en Égypte lors de la fête de Cham el-Nessim, le jour du printemps. Chaque année, des Égyptiens sont hospitalisés après une intoxication alimentaire. Il existe un risque de botulisme à cause de la mauvaise conservation de ce poisson.

Ne mangez pas les feuilles de rhubarbe ! © photogal, Shutterstock

Ne mangez pas les feuilles de rhubarbe ! © photogal, Shutterstock

Les feuilles de rhubarbe (monde entier)

Les feuilles de rhubarbe contiennent de l’acide oxalique qui est toxique pour les reins où il forme des cristaux. Les symptômes de l’empoisonnement sont des nausées, des diarrhées, des problèmes pour respirer, des douleurs à l’œil, une urine rouge, des brûlures de la bouche et de la gorge.

Le pangium edule (Asie du Sud-Est)

Ce fruit est toxique à cause du cyanure d’hydrogène (HCN) qu’il contient. Il doit être correctement cuit et préparé avant consommation.

http://www.futura-sciences.com

En Chine, des «asticots gloutons» contre les déchets alimentaires


La Chine serait un pays où il y a beaucoup de gaspillage alimentaire et pour contrer à ce problème, des asticots pour se gaver de reste d’aliments, excréments, animaux morts, etc. Puis les asticots bien dodus sont vendus pour l’alimentation d’animaux d’élevage qui se retrouvera dans la chaine alimentaire humaine
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En Chine, des «asticots gloutons» contre les déchets alimentaires

 

«En moyenne, un kilo d'asticots peut manger deux... (Photo WANG Zhao, Agence France-Presse)

«En moyenne, un kilo d’asticots peut manger deux kilos de déchets en quatre heures», explique Hu Rong, la gérante de cet élevage situé près de la ville de Pengshan.

PHOTO WANG ZHAO, AGENCE FRANCE-PRESSE

 

LUDOVIC EHRET
Agence France-Presse
PENGSHAN

La Chine croule sous les déchets de cuisine: près de 30 kilos par habitant chaque année. Pour recycler ces nutriments dans la chaîne alimentaire, les élevages d’asticots «gloutons» dévoreurs d’ordures s’y multiplient.

Dans une ferme de la province du Sichuan (sud-ouest), des milliers de larves blanches grouillent dans des bacs remplis de restes brunâtres de viande, légumes, fruits, oeufs, nouilles ou riz.

«En moyenne, un kilo d’asticots peut manger deux kilos de déchets en quatre heures», explique Hu Rong, la gérante de cet élevage situé près de la ville de Pengshan.

Ces larves voraces sont celles de la «mouche soldat noire» (Hermetia illucens), originaire du continent américain. Ces insectes sont connus comme les champions du monde de la digestion de «mets» un peu particuliers: déchets alimentaires, excréments, cadavres d’animaux et globalement toute matière organique en décomposition.

«Si vous mettez un poisson dedans, il ne ressort que son squelette blanc», sourit Wang Jinhua, directeur de Chengwei Environment, entreprise qui récupère les restes de 2000 restaurants de la métropole de Chengdu, puis en vend à Mme Hu.

Le gaspillage de nourriture, problème mondial, est particulièrement grave en Chine pour des raisons culturelles, explique-t-il.

«Quand on invite au restaurant, la coutume veut qu’on commande toujours plus de plats que nécessaire, pour montrer son hospitalité. Et forcément, ce qui reste est jeté».

Poulets et poissons

Et même s’il est courant après un repas d’emporter ses restes dans une barquette en plastique, «les quantités jetées restent tout de même plusieurs fois supérieures à celles enregistrées à l’étranger», souligne-t-il.

En Chine, chaque citadin produit 150 grammes de déchets de table en moyenne par jour, selon des statistiques officielles, un chiffre en augmentation. Chaque année, ce sont 40 millions de tonnes de déchets qui sont produites à l’échelle du pays (soit 29 kilos par personne).

L’intérêt de la mouche soldat noire, bestiole plutôt longue et fine, ne se limite cependant pas à l’élimination physique des déchets.

Une fois engraissées, une partie des larves sont vendues vivantes ou séchées pour servir de nourriture animale (poulets, poissons, tortues). Elles sont intéressantes en raison de leur composition très nutritive (jusqu’à 63 % de protéines et 36 % de lipides).

En clair, ces asticots permettent de récupérer les protéines et les graisses encore présentes dans les déchets. Puis de les réinjecter dans le cycle alimentaire humain, via l’alimentation des animaux d’élevage.

La Chine est l’un des pays les plus ouverts dans ce domaine, avec d’autres comme l’Australie ou l’Afrique du Sud, où nourrir poissons et poulets destinés aux assiettes humaines avec des insectes est autorisé.

«Aux États-Unis, c’est plus restrictif. Tout comme dans l’Union européenne (UE)», résume Christophe Derrien, secrétaire général de l’IPIFF, la fédération européenne des producteurs d’insectes.

«À partir de juillet 2017, il sera toutefois possible dans l’UE d’alimenter les élevages de poissons avec des protéines d’insectes transformées. C’est un premier pas encourageant, car l’UE s’ouvre de plus en plus», souligne M. Derrien.

Ultime avantage: les excréments des larves peuvent être utilisés comme engrais bio dans l’agriculture.

Rentable?

Les premières fermes à mouche soldat noire ont commencé à ouvrir il y a trois ans un peu partout en Chine.

«Cette année, on espère ouvrir trois ou quatre nouveaux sites autour de Chengdu», prévoit M. Wang. «L’idée, c’est de transformer ces déchets en substance utile.»

L’intérêt n’est pas qu’environnemental, il est aussi économique. Grâce à la vente de larves vivantes et d’engrais, Hu Rong vit confortablement. Après avoir réglé les coûts (achats des déchets, électricité, main-d’oeuvre, livraison), elle dit conserver un revenu annuel de 200 000 à 300 000 yuans (2200 à 3400 euros par mois), une somme importante en Chine.

Le retraitement des déchets alimentaires, voie économique d’avenir? Les huiles de cuisson des restaurants, parfois réutilisées illégalement en Chine, pourraient à moyen terme être elles aussi recyclées. Le géant pétrolier Sinopec vient d’annoncer la construction en 2018 à Ningbo, dans la province du Zhejiang (est), d’une usine visant à les recycler en «biocarburant» pour les avions de ligne, une alternative bio au kérosène.

http://www.lapresse.ca/

Les « plus vieux champignons du monde » découverts en Afrique du Sud


On croit qu’on sait quelque chose dans l’évolution de la vie sur terre et une découverte viens tout chambouler les quasi-certitudes. On avait daté l’apparition des champignons autour de 46 millions d’années, alors qu’ils ont découvert des fossiles a 2, 4 milliards d’années qui seraient apparus non sur le sol, mais dans la mer
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Les « plus vieux champignons du monde » découverts en Afrique du Sud

 

Des fossiles de champignons dans une pierre

Des fossiles de champignons vieux de 2,4 milliards d’années ont été retrouvés dans de la pierre au large de l’Afrique du Sud Photo : Nature Ecology & Evolution/Birger Rasmussen

La découverte de fossiles de champignons vieux de 2,4 milliards d’années pourrait modifier notre conception de l’émergence de la vie sur Terre, selon une nouvelle étude publiée dans le magazine spécialisé Nature Ecology & Evolution.

Radio-Canada avec BBC News

Les fossiles, trouvés dans des pierres autrefois submergées sous les fonds marins, ont conservé l’apparence de champignons vivants. Les chercheurs à l’origine de l’étude indiquent que cette découverte pourrait repousser la date d’apparition des champignons d’un à deux milliards d’années.

La communauté scientifique estime que la vie sur Terre, qui a débuté avec des organismes unicellulaires comme des bactéries, serait apparue il y a environ 3,8 milliards d’années. Jusqu’ici, les plus vieux spécimens de champignons trouvés sur la planète dataient de 46 millions d’années.

Pierre, eau, lave

Les fossiles ont été trouvés au large de l’Afrique du Sud, à 600 kilomètres de Johannesburg, en creusant dans le sol rocailleux qui s’est formé il y a des milliards d’années à partir de lave en éruption depuis les fonds marins.

Cette découverte laisse donc à penser que les premiers champignons sont d’abord apparus non pas sur le sol continental, mais dans les profondeurs de l’océan, explique Stefan Bengston, professeur au Musée suédois d’histoire naturelle et chef de l’équipe de chercheurs derrière cette trouvaille.

Selon lui, la « biosphère profonde (deep biosphere, en anglais) où ont été trouvés les fossiles représente une portion importante de la Terre, mais nous en savons bien peu sur sa biologie, et encore moins sur l’histoire de son évolution ».

Stefan Bengston précise qu’il y a une « forte probabilité » que ces fossiles soient ceux des « plus vieux champignons du monde – deux fois plus vieux que ce qui était généralement accepté jusqu’ici ».

Un « environnement extrême »

Portant le nom de « formation Ongeluk », l’endroit où les fossiles ont été trouvés était submergé par l’océan au moment où les champignons étaient en vie. Ils se trouvaient donc dans un « environnement extrême », loin des rayons du soleil, explique Magnus Ivarsson, coauteur de l’étude.

« Les champignons de cet environnement vivaient probablement en symbiose avec des microbes, utilisant de l’énergie emmagasinée chimiquement pour faire fonctionner leur métabolisme. Ils n’avaient possiblement même pas besoin d’oxygène libre. »

http://ici.radio-canada.ca

Une larve dévoreuse de plastique, nouvel espoir pour l’environnement


Les scientifiques ont remarquer  que la larve de la fausse teigne serait assez vorace pour manger le polyéthylène en peu de temps. Une solution à développer qui serait peut-être intéressante, vue que la décomposition du plastique peut prendre entre 100 à 400 ans
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Une larve dévoreuse de plastique, nouvel espoir pour l’environnement

 

La découverte d'une larve capable de dévorer le polyéthylène, l'une des... (Photo archives AFP)

JEAN-LOUIS SANTINI
Agence France-Presse
Washington

La découverte d’une larve capable de dévorer le polyéthylène, l’une des matières plastiques les plus résistantes, utilisées dans de nombreux emballages, offre la perspective de biodégrader rapidement ce polluant qui s’accumule dans l’environnement, notamment les océans.

«Les déchets plastiques sont un problème environnemental mondial, surtout le polyéthylène, particulièrement résistant et qui très difficilement dégradable naturellement», explique Federica Bertocchini, une chercheuse au Centre espagnol de la recherche nationale (CSIC), auteur de la découverte de cette larve de la fausse teigne de la cire (Galleria mellonella), un papillon très répandu.

Chaque année, quelque 80 millions de tonnes de polyéthylène sont produites dans le monde, précisent ces chercheurs dont la découverte est publiée lundi dans la revue américaine Current Biology.

Cette larve, élevée commercialement en grand nombre pour servir d’appât pour la pêche, est à l’état sauvage un parasite des ruches qui se niche dans la cire d’abeilles, partout en Europe.

Cette scientifique, également apicultrice amateur, a observé que les sacs en plastique dans lesquels elle plaçait la cire des ruches infectée par ce parasite, étaient rapidement criblés de trous.

D’autres observations avec un sac de supermarché au Royaume-Uni, soumis à une centaine de ces larves, ont montré que celles-ci pouvaient endommager le plastique en moins d’une heure.

«Extrêmement rapide»

Des trous commençaient à apparaître après seulement quarante minutes et au bout de douze heures, la masse de plastique du sac était réduite de 92 milligrammes, ce qui est considérable, expliquent ces chercheurs.

Ils soulignent que ce taux de dégradation est «extrêmement rapide» comparativement à d’autres découvertes récentes telles que celle d’une bactérie, l’an dernier, qui peut également dégrader certains plastiques, mais au rythme de 0,13 milligramme par jour seulement.

Les auteurs de cette dernière découverte pensent que la larve de la fausse teigne de la cire n’ingère pas seulement le plastique, mais qu’elle le transforme ou le brise chimiquement avec une substance produite par ses glandes salivaires.

«L’une des prochaines étapes sera de tenter d’identifier ce processus moléculaire et de déterminer comment isoler l’enzyme responsable», expliquent-ils.

«S’il s’agit d’une simple enzyme, on pourra alors la fabriquer à une échelle industrielle grâce à la biotechnologie», estime Paolo Bombelli de l’Université de Cambridge au Royaume-Uni, un des principaux coauteurs de ces travaux.

Selon lui, «cette découverte pourrait être un outil important pour éliminer les déchets de plastique polyéthylène qui s’accumulent dans les décharges et les océans.»

400 ans dans la nature

Le polyéthylène est surtout utilisé pour l’emballage et compte pour 40% de la demande totale des produits plastiques en Europe dont 38% se retrouvent dans des décharges.

Mille milliards de sacs plastiques sont utilisés dans le monde chaque année et chaque individu utilise en moyenne chaque année plus de 230 de ses sacs, produisant plus de 100 000 tonnes de déchets.

Actuellement, le processus de dégradation chimique de ces déchets plastiques avec des produits très corrosifs comme l’acide nitrique peut prendre plusieurs mois.

Laissés dans la nature, il faut environ un siècle pour que ces sacs de plastique se décomposent complètement. Pour les plastiques les plus résistants, ce processus peut prendre jusqu’à 400 ans.

Environ huit millions de tonnes de plastique sont déversées tous les ans dans les mers et océans du globe, selon une étude publiée en 2015 dans la revue américaine Science.

Les scientifiques pensent qu’il pourrait y avoir jusqu’à 110 millions de tonnes de déchets en plastique dans les océans. Des petits fragments de plastiques peuvent absorbés par les poissons et les autres espèces marines.

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