Une espèce de fourmi « extrêmement rare » trouvée aux Lacs-Kennedy au Nouveau-Brunswick


Une fourmi extrêmement rare a été trouvée au Nouveau-Brunswick au Canada, elle est présente dans très peu d’endroit dans le monde. Cette fourmi est un parasite et a envahi des colonies de fourmis pour s’établir.
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Une espèce de fourmi « extrêmement rare » trouvée aux Lacs-Kennedy au Nouveau-Brunswick


une vue rapprochée d'une fourmi

Six colonies de l’espèce ont été trouvées dans la région des Lacs-Kennedy.

PHOTO : RADIO-CANADA / TWITTER: AARON FAIREWEATHER @INSECTAARON

Marielle Guimond

L’espèce de fourmi envahit des colonies de fourmis pour les conquérir et s’y établir. Peu de recherches se penchent sur l’espèce « extrêmement rare ».

La semaine dernière, alors qu’ils procédaient à l’inventaire de l’aire protégée dans le cadre du projet BiotaNB aux Lacs-Kennedy, au centre du Nouveau-Brunswick, des spécialistes des insectes ont découvert une espèce de fourmi « extrêmement rare » qui se démarque par son caractère particulier.

L’harpagoxenus canadensis est une espèce de fourmi conquistador, qui parasite les autres espèces pour survivre.

Au début, nous avons été un peu choqués, partage Aaron Fairweather, candidat au doctorat à l’Université de Guelph.

Ses collègues et lui ont retrouvé deux types de fourmis différentes, l’une plus grosse que l’autre, vivant ensemble dans une branche de bouleau pourrie.

Un comportement bien inhabituel pour des fourmis, soutient-il. On s’est dit : qu’est-ce qui se passe ici? On ne voit jamais vraiment ça.

Plutôt que de survivre par leurs propres moyens, elles envahissent une colonie et obligent les ouvrières à faire leur sale boulot. Aaron Fairweather, candidat au doctorat à l’Université de Guelph

De retour en laboratoire, un examen de la documentation scientifique a révélé la présence d’harpagoxenus canadensis, un type de fourmi qui n’a été trouvé que dans très peu d’endroits dans le monde.

https://ici.radio-canada.ca/

La colonie disparue des manchots empereurs


Les Manchots empereur sont pourtant très résistant à endurer des températures extrêmes. Avec les changements climatiques, les petits meurent par milliers.
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La colonie disparue des manchots empereurs

 

GETTY CREATIVE

On a l’habitude d’imaginer que le Manchot empereur, ce « pingouin » de l’Antarctique, est l’animal le plus résistant du monde, et pourtant…

On a l’habitude d’imaginer que le Manchot empereur, ce « pingouin » de l’Antarctique, est l’animal le plus résistant du monde, considérant les conditions climatiques extrêmes auxquelles il est exposé. Or, il semblerait que la deuxième plus grosse colonie du continent ait été dévastée en un temps record par une « catastrophe démographique ».

Pas moins de 10 000 petits sont en effet morts en 2016 — pour un groupe qui comptait entre 14 000 et 25 000 couples reproducteurs par année. Cet hiver-là, rapporte une étude parue jeudi dans la revue Antarctic Science, la glace annuelle recouvrant le « site Hadley », sur la Mer de Weddell, s’était rompue particulièrement vite. Une rupture associée à des tempêtes fortes quelques mois plus tôt, à une année El Nino et à un record à la baisse de la surface maritime recouverte par la glace. L’étude ne dit pas pourquoi ces conditions ont pu provoquer pareille hécatombe chez les jeunes, mais il est certain qu’avant un certain âge, un jeune manchot est incapable de survivre dans l’eau glaciale.

Les chercheurs notent également que depuis trois ans, la glace n’est pas revenue à ce qu’elle était avant. Et les images satellites des années subséquentes montrent l’absence presque totale de manchots sur ce site de reproduction qu’ils utilisaient pourtant depuis 60 ans. Certains se sont peut-être joints à la colonie Dawson-Lambton, à 55 km plus au nord, dont la population a augmenté.

La colonie du site Hadley représentait 9 % de la population totale des manchots empereurs. Mieux comprendre ce qu’elle est devenue permettrait d’en apprendre davantage sur la vulnérabilité — ou la résilience — des manchots face aux changements climatiques en cours.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Des pucerons qui donnent leur vie pour réparer leur colonie


Une espèce de pucerons face aux envahisseurs va protéger la colonie comme bien des insectes sociaux, mais en plus, ils vont réparer leur habitat avec presque tous leurs fluides corporels au risque de leur vie, soit en restant collé ou s’isoler à l’extérieur ou encore ils n’ont pas supporter cette perte de fluide.
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Des pucerons qui donnent leur vie pour réparer leur colonie

 

Des pucerons de l'espèce Nipponaphis monzeni colmatent une brèche dans leur colonie en sécrétant des liquides corporels.

Des pucerons de l’espèce Nipponaphis monzeni colmatent une brèche dans leur colonie en sécrétant des liquides corporels. Photo: Mayako Kutsukake

Renaud Manuguerra-Gagné

Dans le monde des insectes, il n’est pas rare de se sacrifier pour le bien de la colonie. Des chercheurs japonais viennent de montrer qu’une espèce de pucerons pousse ce concept à des niveaux jamais vus dans le règne animal : ses soldats mettent fin à leurs jours pour réparer des dommages faits par un envahisseur.

Pour certaines espèces de pucerons, des projets de réparation laissent place à une interprétation littérale de l’expression « se saigner à blanc ».

Lorsqu’une brèche est faite dans les murs qui protègent leur colonie, les soldats d’une espèce particulièrement sociale, nommée Nipponaphis monzeni, vont déverser la quasi-totalité de leurs fluides corporels dans le but de la colmater.

Il s’agit d’une opération à laquelle bien peu de ces insectes survivent et dont la ressemblance avec la coagulation sanguine dépasse la simple métaphore.

Selon les chercheurs(Nouvelle fenêtre), ce mécanisme de défense de la colonie serait l’un des premiers observés qui combinent l’immunité sociale, où les membres d’un groupe agissent pour le bien-être collectif, et l’immunité biologique.

Mourir pour le groupe

Les pucerons sont une famille d’insectes parasites qui se nourrissent de la sève des plantes. Il en existe plus de 4000 espèces différentes, certaines plus sociales que d’autres. Nipponaphis monzeni a la particularité de créer des colonies dans les plantes qu’il parasite en favorisant l’apparition d’une excroissance creuse quasi tumorale sur la plante, nommée galle.

Ces petits insectes de moins d’un millimètre peuvent vivre par milliers à l’intérieur de ces structures, organisés en une hiérarchie semblable à celle d’une fourmilière ou d’une ruche.

Certains insectes prennent donc le rôle de soldats ou d’ouvriers et, lors d’une attaque par un prédateur, ils accourront pour repousser l’envahisseur. Une fois la zone sécurisée, ils entreprendront leur travail de restauration.

Rapidement, plusieurs insectes vont se rassembler autour de la brèche pour y décharger une grande quantité de liquide blanchâtre, qu’ils appliqueront sur la brèche.


Cette vidéo montre en accéléré le travail des pucerons. Source : Mayako Kutsukake et al., PNAS.

Ce liquide va alors durcir et laisser la place aux cellules de la plante, qui couvriront ensuite la région et répareront ainsi définitivement la lésion. En l’absence de ce processus, l’excroissance de la plante sèche et la colonie à l’intérieur dépérit.

La vaste majorité des soldats mourront dans ce processus, certains en se piégeant eux-mêmes dans la substance collante, d’autres en restant isolés à l’extérieur de la colonie, tandis que certains ne survivront simplement pas à la perte d’autant de liquide corporel.

Cicatrisation à grande échelle

Ce processus radical a été documenté pour la première fois il y a plus d’une décennie, mais les chercheurs n’en comprenaient toujours pas le mécanisme.

Or, il s’avère que la colonie utilise à grande échelle un mécanisme similaire à la coagulation sanguine.

Lorsqu’on se blesse, des plaquettes présentes dans notre sang répondent à certains signaux et se rassemblent pour fermer la brèche. Ces plaquettes vont adhérer les unes aux autres, se solidifiant pour permettre la croissance d’une nouvelle peau sous cette carapace protectrice.

En observant sous le microscope le liquide produit par les pucerons, les chercheurs ont d’abord remarqué la présence de plusieurs cellules nommées hémocytes, qui contiennent une grande quantité de vacuoles remplies de lipides ainsi que de certaines enzymes.

Lorsque ces cellules sont brisées au cours des réparations, le mélange de ces différentes molécules déclenche une réaction qui solidifiera le liquide, comme lors de la coagulation. Ce processus permettant à ces insectes de guérir de leurs plaies leur permet aussi de sceller les failles dans leurs habitations.

Bien que d’autres insectes possèdent aussi ces molécules favorisant leur cicatrisation, l’énorme quantité produite par les membres de cette espèce de pucerons montre que cette utilisation extrême est devenue un processus essentiel à leur survie au fil de l’évolution.

Cette technique combinant de la biologie moléculaire à une structure sociale dans un but de réparation et de guérison est unique dans le monde animal et, selon les chercheurs responsables de la découverte, elle incite à mieux évaluer l’origine de certaines interactions sociales chez les insectes.

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Les géants du tourisme en ligne tirent profit de «crimes de guerre» en Cisjordanie


Airbnb, Booking.com, Expedia et TripAdvisor seraient complice d’acte illégal pour des services rendus a des colonies israéliennes en Cisjordanie.
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Les géants du tourisme en ligne tirent profit de «crimes de guerre» en Cisjordanie

 

 

Archives Métro

Les géants du tourisme en ligne Airbnb, Booking.com, Expedia et TripAdvisor tirent profit de «crimes de guerre» en offrant leurs services dans les colonies israéliennes en Cisjordanie occupée, a accusé Amnesty International dans un rapport publié mercredi.

L’ONG, dont le siège est à Londres, a appelé ces groupes à arrêter de proposer des logements, des activités et des attractions dans ces colonies, y compris à Jérusalem-Est.

«Ils le font tout en sachant que l’occupation israélienne en Cisjordanie, dont Jérusalem-Est, est régie par le droit international humanitaire en vertu duquel les colonies israéliennes sont considérées comme illégales», a-t-elle souligné.

«En faisant affaire avec les colonies, ces quatre entreprises contribuent au maintien, au développement et à l’expansion des colonies illégales et en tirent profit, ce qui équivaut à des crimes de guerre en vertu du droit pénal international», a-t-elle ajouté. Airbnb, Booking.com, Expedia et TripAdvisor «normalisent» les colonies de Cisjordanie occupées et de Jérusalem-Est, a déploré Amnesty International.

«Pour stimuler les réservations, beaucoup d’annonces dans les colonies se targuent de leur proximité avec des zones naturelles de grande beauté dans les territoires occupés, comme la mer Morte, des réserves naturelles et le désert», a poursuivi l’ONG.

Ce faisant, ces compagnies «accroissent l’attractivité des annonces, assurant un plus grand nombre de touristes et profitant financièrement au final de l’exploitation illégale des ressources naturelles palestiniennes».

En novembre, la plateforme Airbnb avait annoncé sa décision de retirer de ses listes les logements dans les colonies israéliennes en Cisjordanie, «qui sont au coeur de la dispute entre Israéliens et Palestiniens», mais elle n’avait pas précisé la date de l’entrée en vigueur de cette mesure.

Environ 430 000 colons israéliens vivent une coexistence souvent conflictuelle avec plus de 2,5 millions de Palestiniens en Cisjordanie, occupée depuis 1967 par Israël tandis qu’environ 200 000 Israéliens résident à Jérusalem-Est occupée et annexée.

Les colonies construites par Israël en Cisjordanie sont considérées comme illégales par la communauté internationale, qui les voit comme l’un des principaux obstacles à la paix. Le gouvernement israélien conteste cette vision.

http://journalmetro.com/

Les fourmis malades prennent des “congés maladie” pour protéger la colonie


Franchement, les fourmis sont vraiment des insectes étonnants. Les fourmis ont des comportements similaires aux humains (quoique peut-être plus coopératif que nous). Si une fourmi est malade, elle prendra un « congé de maladie » pour éviter de contaminer les fourmis et la reine.
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Les fourmis malades prennent des “congés maladie” pour protéger la colonie

 

fourmis

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Les fourmis savent y faire pour endiguer la propagation des maladies. Crédits : Pixabay

par Brice Louvet

Lorsque des fourmis sont malades, le reste de la colonie adopte un comportement différent, réduisant considérablement leurs interactions pour empêcher la propagation des agents pathogènes.

Les détails de l’étude sont publiés dans la revue Science.

Dans une colonie, il y a beaucoup de monde. Les contacts sont restreints, mais chacun sait ce qu’il a à faire. Alors que les plus jeunes (les “infirmières”) s’occupent de la couvée au centre de la colonie, les fourmis plus âgées (les ouvrières) partent en quête de nourriture à l’extérieur du nid. Ces dernières sont ainsi les plus exposées aux agents pathogènes. Mais une fois contaminées, que se passe-t-il à l’intérieur de la colonie ?

Pour le savoir, une équipe de chercheurs de l’Institut de science et de technologie d’Autriche (IST Austria) et de l’Université de Lausanne (Suisse) ont analysé les interactions entre individus avant et après l’identification d’un agent pathogène (ici un champignon).

Minimiser les contacts

Des marqueurs ont dans un premier temps été placés sur des milliers de fourmis de 22 colonies différentes, dans le but d’analyser les interactions sociales en milieu sain, puis 10 % des fourmis (toutes les ouvrières) ont ensuite été exposées à des spores capables de se propager facilement par contact. En observant de nouveau les interactions, les chercheurs ont alors découvert que les fourmis détectaient rapidement la présence des agents pathogènes, et modifiaient leur comportement en conséquence afin de minimiser la propagation

« Les individus les plus précieux doivent survivre »

« Les fourmis changent la manière dont elles interagissent et avec qui elles interagissent », explique Sylvia Cremer, principale auteure de l’étude.

Les contacts sont alors réduits. Les ouvrières interagissent davantage avec d’autres ouvrières, mais beaucoup moins avec le reste de la colonie. Pendant ce temps, les infirmières protègent davantage la reine, la seule à pouvoir se reproduire, et les plus jeunes fourmis.

« Dans une colonie, tous les insectes ne doivent pas nécessairement être protégés – mais les individus les plus précieux doivent survivre », poursuit Laurent Keller, co-auteur de l’étude.

Et la méthode fonctionne. Après avoir introduit les agents pathogènes, la mortalité était plus élevée chez les ouvrières que chez les infirmières. Et toutes les reines étaient encore en vie à la fin de l’expérience. L’idée s’apparente ici aux “congés maladie” des humains, qui ont pour objectif de minimiser les interactions avec les individus sains dans le but de ne pas propager lesdites maladies. Rester chez soi quand on est malade c’est logique, d’un point de vue biologique – même chez les fourmis.

Source

https://sciencepost.fr

Un rempart de 1693 découvert à Québec


Un rempart en bois utilisé lors de la colonisation de la Nouvelle-France a été trouver dans le Vieux-Québec, dans un très bel étant, car il était enseveli dans la glaise.
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Un rempart de 1693 découvert à Québec

 

Le rempart palissadé de Beaucours était fait de... (Photo fournie par le Ministère de la Culture et des Communications du Québec)

Le rempart palissadé de Beaucours était fait de terre et de bois. Il avait été érigé pour défendre la jeune colonie des attaques des puissances européennes ennemies des Français, notamment les Anglais.

PHOTO FOURNIE PAR LE MINISTÈRE DE LA CULTURE ET DES COMMUNICATIONS DU QUÉBEC

GABRIEL BÉLAND
La Presse

(Québec) C’est en creusant pour effectuer des travaux dans le Vieux-Québec il y a dix jours qu’une pelle mécanique s’est butée sur des vestiges exceptionnels : les restes d’une fortification de bois de 1693, que les archéologues recherchaient en vain depuis des années.

« La palissade était un des derniers mystères qui restaient dans cette ville-là », a lancé le maire Régis Labeaume lors d’une conférence de presse mardi. « Mais il en reste un gros, le tombeau de Champlain. »

Le rempart palissadé de Beaucours était fait de terre et de bois. Il avait été érigé pour défendre la jeune colonie des attaques des puissances européennes ennemies des Français, notamment les Anglais.

La palissade découverte est la plus ancienne construite selon les principes de l’influent architecte militaire Vauban. Il pourrait même s’agir du plus vieil ouvrage inspiré de Vauban en Amérique tout court.

« Je dois avouer que lorsqu’on m’a annoncé qu’on avait retrouvé des vestiges de bois dans le Vieux-Québec, j’étais surpris, a admis mardi André Bergeron, restaurateur spécialisé en archéologie. Habituellement ça se dégrade assez rapidement. »

Les vestiges de bois retrouvés étaient préservés dans la glaise. Il s’agit notamment de thuya occidentalis, ou cèdre blanc, une essence de bois réputée imputrescible. La palissade aurait aussi été faite du bois d’autres essences de conifères et même de peuplier.

« Parce que la palissade était dans la glaise, elle est dans un état exceptionnel. Il n’y a pas de comparable en Amérique du Nord », s’est réjoui le premier ministre du Québec, François Legault.

Course contre la montre

Une course contre la montre est maintenant lancée pour préserver la découverte. Les morceaux de la fortification seront retirés le plus vite possible à l’aide de grues. Le bois gorgé d’eau est menacé par le gel.

« Je regarde la météo toutes les heures. Toute la semaine prochaine, on nous annonce des températures très froides sur Québec et ça, c’est un problème, note André Bergeron. Il faut trouver des solutions. On va s’arranger pour être hors gel sous un abri. »

https://www.lapresse.ca

Une copie de la déclaration d’indépendance américaine retrouvée en Angleterre


Une copie de la déclaration de l’indépendance des États-Unis a été retrouvée en Angleterre. Il a été authentifié, mais ils ne savent pas comment ce manuscrit s’est retrouvé de l’autre coté de l’océan.
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Une copie de la déclaration d’indépendance américaine retrouvée en Angleterre

 

 

NOBILIOR VIA GETTY IMAGES

Un document rare retrouvé dans les archives du comté du Sussex.

Agence France-Presse

Une équipe de scientifiques américains et britanniques a annoncé avoir authentifié une copie sur parchemin de la Déclaration d’indépendance des Etat-Unis, un document rare retrouvé dans les archives du comté du Sussex, dans le sud de l’Angleterre.

Ce document, datant des années 1780 selon les chercheurs, est la seconde copie manuscrite sur parchemin désormais connue de ce texte politique par lequel les treize colonies britanniques d’Amérique du Nord ont fait sécession le 4 juillet 1776, avec celle conservée dans les archives nationales américaines à Washington.

Cette copie avait été retrouvée l’an dernier par deux scientifiques de l’université de Harvard dans les archives du Sussex, situées dans la ville de Chichester.

Le parchemin appartenait à l’origine à Charles Lennox, le troisième duc de Richmond, connu sous le surnom de « duc radical » pour son soutien aux révolutionnaires américains.

« L’équipe continue à travailler pour savoir quand et comment il est arrivé en Angleterre », a souligné le conseil du comté du West Sussex, où se trouve Chichester.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Combien faut-il d’humains dans un vaisseau spatial pour aller coloniser une autre planète?


Combien de personnes pour aller coloniser l’espace tout en tenant compte des risques une surpopulation pendant le voyage et la consanguinité, ainsi que les maladies, contaminations, catastrophe. Comment transporter ces personnes avec l’alimentation nécessaire en ajoutant des serres pour des cultures, et même des animaux. Sans parler du transport qui dura des centaines d’années pour se rendre à une destination.
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Combien faut-il d’humains dans un vaisseau spatial pour aller coloniser une autre planète?

 

Vue d'artiste de l'intérieur d'un cylindre O'Neill, un projet d'habitat spatial théorique proposé dans les années 1970 | NASA Ames Research Center via Wikimedia Commons License by

Vue d’artiste de l’intérieur d’un cylindre O’Neill, un projet d’habitat spatial théorique proposé dans les années 1970 | NASA Ames Research Center via Wikimedia Commons License by

Frédéric Marin

En l’état actuel de la science, seul un équipage se reproduisant durant le trajet spatial de plusieurs centaines d’années pourrait avoir des chances d’arriver à destination.

En 1995, les astrophysiciens Michel Mayor et Didier Quelozm découvraient la toute première exoplanète orbitant autour d’une étoile autre que notre Soleil: 51 Pegasi b. La découverte de ce monde extraterrestre inaugura la quête d’un monde habitable pouvant abriter la vie.

Vingt-trois ans plus tard, le nombre d’exoplanètes à l’existence confirmée dépasse les 3700; la possibilité de trouver un monde semblable au nôtre se rapproche.

Destination Proxima Centauri b

La détection récente de Proxima Centauri b, l’exoplanète la plus près de la Terre que nous puissions trouver, puisqu’elle orbite autour de l’étoile la plus proche de notre Soleil, ouvre une autre possibilité intéressante pour nous autres, habitants de la planète Terre.

Ce corps céleste très probablement rocheux et ayant une masse proche de celle de notre planète est d’un très grand intérêt, car sa température d’équilibre implique que l’eau pourrait être liquide à sa surface.

Située à 1.295 parsecs (40.000 milliards de kilomètres), Proxima Centauri b est une destination idéale. Un court voyage interstellaire ayant pour but l’exploration et la colonisation est théoriquement possible: nous pourrions ainsi implanter l’espèce humaine sur une autre planète.

Vue d’artiste de Proxima Centauri b | ESO / M. Kornmesser via Wikimedia Commons

Mais même si une fusée pouvait se propulser à un pour cent de la vitesse de la lumière, vitesse déjà bien plus rapide que celle de nos engins spatiaux habités actuels, le voyage vers Proxima Centauri b durerait plus de 423 ans.

La solution des navires géants autonomes

Dans ces conditions, pas de voyage vers les exoplanètes possible dans le temps d’une vie humaine. Les chercheurs doivent donc trouver une solution pour que l’équipage survive des centaines d’années dans l’espace lointain.

Pourrait-on, par exemple, congeler les corps? Malgré les avancées dans le domaine, les technologies de cryogénie ne sont pas encore viables: une fois les cellules congelées, des cristaux de glace se forment au niveau des parois cellulaires (vitrification), menant à la destruction du corps une fois qu’il est réchauffé.

Quid alors de l’hibernation? Des scénarios d’animation suspendue, où les fonctions physiologiques des membres d’équipage sont ralenties jusqu’à l’arrivée du vaisseau, doivent encore être explorées.

Une autre hypothèse est celle d’une maternité volante, où des embryons humains en phase précoce chouchoutés par des robots mûriraient tranquillement jusqu’à destination. Le problème majeur est l’absence de parents humains pour élever les enfants. Et il n’y a en outre jamais eu de population entièrement issue de la fécondation in vitro: il n’est peut-être pas souhaitable, dans ces conditions, que la mission s’appuie sur cette méthode.

La meilleure option pourrait être de compter sur des navires géants autonomes, qui voyageraient dans l’espace pendant que leur population serait active. On vivrait et on mourrait à bord, jusqu’à arriver à destination.

Plusieurs idées de structures et de conceptions ont été présentées dans le recueil de textes Islands in the Sky: Bold New Ideas for Colonizing Space en 1996, mais leurs hypothèses mathématiques et statistiques ne sont plus adaptées à notre technologie actuelle.

Un équipage de 150 à 44.000 membres

L’anthropologue John Moore a été le premier à utiliser un outil ethnographique dénommé Ethnopop pour estimer numériquement le nombre minimum de personnes pour un voyage multigénérationnel.

Ethnopop simule la situation matrimoniale et démographique de petits groupes de colons et utilise des modules externes pour créer épisodiquement des épidémies et des catastrophes. Mais ces modules n’ont jamais été utilisés dans le contexte d’un vol spatial, puisque le programme a été conçu pour calculer et analyser les migrations historiques des premiers groupes humains.

Considérant un voyage spatial où l’immigration et l’émigration sont impossibles, Moore a conclu qu’une mission de 200 ans devrait avoir un équipage initial de 150 à 180 personnes.

Selon lui, l’équipage devrait être jeune et autorisé à ne procréer que tardivement durant le cycle de reproduction des femmes, afin de retarder l’apparition de la première génération aussi longtemps que possible. Ces conditions permettent d’éviter une surpopulation et un taux élevé de consanguinité.

Des calculs plus récents réalisés par l’anthropologue Cameron Smith tendent à réviser ces chiffres à la hausse. Selon lui, un équipage initial de 14.000 à 44.000 membres est bien plus optimisé pour assurer une transmission saine du patrimoine génétique humain.

Selon son étude, un équipage de 150 personnes serait toujours au bord de l’extinction dans le cas d’une catastrophe de grande ampleur. Smith préconise un échantillon génétique initial beaucoup plus important, ce qui se traduit par de plus grands équipages.

La variation importante de l’estimation de la taille minimale est due aux hypothèses sous-jacentes utilisées par l’auteur, qui a calculé le nombre de colons arrivant à destination en utilisant une approche statistique simple.

Il semble que l’estimation d’un nombre optimal pour la population initiale est difficile, même sans prendre en compte les effets psychologiques que la perte de la planète mère peut avoir sur l’équipage.

Les calculs du projet Heritage

C’est dans ce contexte qu’en 2017, j’ai créé Heritage, un nouvel outil statistique de simulation de type Monte-Carlo. La physicienne des particules Camille Beluffi, l’astrophysicien Rhys Taylor et l’ingénieur en recherche et développement Loïc Grau sont aujourd’hui associés à cette initiative, qui vise à fournir des simulations réalistes en vue de l’exploration spatiale future.

Notre projet est multidisciplinaire: il utilise en autres l’expertise de physiciens, d’astronomes, d’anthropologues, d’ingénieurs en aéronautique, de sociologues et de médecins.

Heritage est le premier code entièrement dédié au calcul de l’évolution probabiliste d’un équipage à bord d’un navire interstellaire. Il doit permettre, entre autres, de savoir si un groupe humain avec une taille proposée peut survivre plusieurs générations sans aucun stock artificiel de matériel génétique supplémentaire.

La détermination de la taille minimale de l’équipage est, on l’a compris, une étape essentielle dans la préparation de toute mission multigénérationnelle, affectant les ressources et le budget requis pour une telle entreprise, mais ayant également des implications sociologiques, éthiques et politiques. Ces éléments sont essentiels pour étudier la création d’une colonie autosuffisante, afin que des humains puissent établir des implantations planétaires.

Vue d’artiste de l’intérieur d’un Tore de Stanford, un design imaginé en 1975 par la Nasa pour la colonisation spatiale | NASA Ames Research Center via Wikimedia Commons

Les premiers résultats de notre collaboration ont été publiés dans le Journal of the British Interplanetary Society, et un autre article est sous presse. Une présentation publique de nos travaux a été proposée durant le colloque Transmission, à Strasbourg, lors de laquelle nous avons montré que les chiffres d’équipages proposées par Moore et Smith ne peuvent être viables sur des voyages de très longue durée.

Il s’agit de déterminer les principes et règles de vie nécessaires pour qu’un équipage de la plus petite taille possible puisse assurer une mission multigénérationnelle viable et résistante à l’apparition de catastrophes et maladies graves.

Le code est actuellement en train d’être développé pour pouvoir prédire les besoins nutritionnels de l’équipage et déterminer la surface nécessaire à réserver à une agriculture spatiale à l’intérieur même du vaisseau; les serres hydroponiques sont probablement les meilleures options actuelles. Nos calculs donneront bientôt des contraintes sur la taille minimale d’un vaisseau.

Les premières études étayées d’exploration spatiale commencent à peine à voir le jour. Le sujet est encore vaste et de nombreux facteurs humains, spatiaux, culturels, psychologiques ou sociaux doivent être inclus dans le code informatique. La minutie est indispensable si nous voulons que notre espèce puisse investir de nouveaux mondes extrasolaires.

http://www.slate.fr

Cette archéologue aurait retrouvé une mythique colonie viking au Canada


Les Vikings ont t’ils foulé le sol canadien ? Ils auraient découvert le Canada bien avant Christophe Colomb. C’est ce que pense une archéologue qui voit une relation dans ce qui est raconté dans les Sagas du Vinland et une découverte sur une colonie de Viking au Nouveau-Brunswick
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Cette archéologue aurait retrouvé une mythique colonie Viking au Canada

 

Leif Erikson découvre l’Amérique, Hans Dahl (1849-1937)

par  Malaurie Chokoualé

 

L’archéologue Birgitta Wallace, directrice du projet de recherche canadien Where is Vinland. aurait peut-être découvert des traces de la mythique colonie viking Vinland au Nouveau-Brunswick, rapportait CBS le 11 mars. 

La légendaire Vinland est le nom donné par l’explorateur viking islandais Leif Erikson à un territoire qu’il aurait découvert autour de l’an 1000 – près d’un demi-millénaire avant que Christophe Colomb ne pose les pieds sur le continent américain.

Son périple est raconté dans les Sagas du Vinland, deux textes épiques islandais datant du XIIIe siècle. Alors qu’il naviguait entre l’Islande et le Groenland, l’explorateur se serait égaré jusqu’à finir par découvrir « Vinland », sur la côte est du Canada actuel, où il aurait construit un camp de base et effectué quatre voyages. Ces sagas souvent pleines de contradictions ne peuvent malheureusement pas être considérées comme historiquement exactes à cause de la tradition orale islandaise.

En 1961, une colonie viking avait été découverte à L’Anse aux Meadows, à l’extrême nord de Terre-Neuve. Cette découverte avait indiscutablement établi l’arrivée des Vikings en Amérique, 500 ans avant Christophe Colomb. Les découvertes que Wallace et son équipe ont faites dans cette colonie les ont confortées dans cette idée que L’Anse correspondait aux descriptions donnée dans les récits de Leif Erikson et qu’elle servait de camp de base vers d’autres explorations vikings, jusqu’au Nouveau-Brunswick. La découverte de morceaux de bois de noyer cendré sur le site a d’ailleurs étayé leur théorie.

« Les noyers cendrés ne sont pas originaires de l’Île-du-Prince-Édouard ou de Nouvelle-Écosse. Le Nouveau-Brunswick est l’endroit le plus proche », explique Birgitta Wallace.

La chercheuse affirme que les similitudes entre les sagas et la réalité sont une indication de la présence des Vikings dans la région

« Leif Erikson parle notamment de raisins sauvages, et il se trouve que les noyers poussent à peu près au même endroit que les raisins et mûrissent en même temps », dit-elle.

« Celui qui a ramassé ces noix a dû voir ces raisins. »

En outre, elle explique que la région étant viticole, elle correspond tout à fait au nom de la colonie décrite dans la saga, puisque Vinland signifie « terre-de-vin ».

Aujourd’hui devenue une zone urbanisée, aucune preuve physique des Vikings n’a encore été trouvée au Nouveau-Brunswick. Mais Wallace pense que, même plusieurs siècles après, les chercheurs sont susceptibles d’y découvrir des outils, des équipements, des tentes et même des ossements.

Source : CBC News

http://www.ulyces.co/news/

Chez les termites, les plus âgés combattent en première ligne


Chez les insectes sociaux, ceux qui sont stériles et ont une vie plus courte sont en premières lignes en cas d’attaque. C’est ce qui se passe chez les termites. Ce sont les termites les plus âgés protégeant donc les plus jeunes, car ils sont stériles et leur vie s’achève. Ils sont donc sacrifiés pour la colonie
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Chez les termites, les plus âgés combattent en première ligne

 

Reticulitermes speratus

Une colonie de Reticulitermes speratus, Japon.

© WIKIMEDIA COMMONS / KEISOTYO

Par Anne-Sophie Tassart

Selon une nouvelle étude publiée dans Biology Letters, chez les termites, les soldats plus âgés ne se mettent pas à l’abri. Bien au contraire.

Les femmes, les enfants et les vieillards à l’abri ? Pas chez les termites, bien au contraire : des chercheurs de l’Université de Kyoto (Japon) ont découvert que les soldats les plus âgés de l’espèce Reticulitermes speratus se placent en première ligne pour défendre le couvain. A l’inverse, les plus jeunes se dirigent vers le centre, à l’abri, révèlent leur étude publiée le 7 mars 2018 dans la revueBiology Letters.

Une tête qui sert de bouchon pour bloquer les entrées

Chez cette espèce, les soldats sont totalement stériles et n’aident donc pas à maintenir la population. Par contre, ce sont des protecteurs farouches de la colonie qui permettent ainsi, aux spécimens fertiles, de la maintenir en bonne santé. Afin d’étudier leur comportement lors d’une attaque, les scientifiques nippons ont introduit dans une zone de test des fourmis Brachyponera chinensis. Ils ont ainsi pu remarquer que les soldats âgés se placent davantage en première ligne, bloquant les entrées du couvain en se servant de leur tête comme d’un « bouchon vivant« , comme l’explique l’étude. Pour ces insectes, les risques de tomber durant la bataille sont élevés. Les soldats plus jeunes se dirigent quant à eux préférentiellement au centre du couvain, une zone moins exposée au danger.

Des termites âgées plus enclines à se sacrifier pour la colonie

Selon cette étude, ce partage des rôles ne s’explique pas par des différences de performances : en ne mettant que des soldats jeunes ou que des soldats âgés dans la colonie, la protection de la colonie se révèle tout autant efficace.

« Ce partage des tâches des soldats en fonction de leur âge augmente leur espérance de vie, leur permettant ainsi de promouvoir tout au long de leur existence leur contribution au succès reproducteur de la colonie », notent les chercheurs.

Un soldat plus âgé dont la mort naturelle approche va donc s’occuper des tâches les plus dangereuses. Selon la théorie des histoires de vie, chez les insectes sociaux, les missions les plus risquées sont prises par les spécimens stériles avec une espérance de vie courte. Cette nouvelle étude confirme cette idée.

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