Ce viking a été enterré dans un bateau avec son cheval, son chien et son épée


C’est des enterrements très particuliers qu’on droit certains Vikings. Ceux qui faisait parti de l’élite étaient enterrés avec bateau, cheval,  parfois un chien et leurs armes.
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Ce viking a été enterré dans un bateau avec son cheval, son chien et son épée

par  Malaurie Chokoualé Datou

Cela ne devait être qu’une fouille assez banale, mais les archéo­logues ont fait une décou­verte rare au pres­by­tère du village de Gamla Uppsala, en Suède

Dans un commu­niqué partagé le 5 juillet par le premier consul­tant suédois en matière d’ar­chéo­lo­gie et d’en­vi­ron­ne­ments cultu­rels, Arkeo­lo­gerna, iels ont annoncé avoir déterré deux bateaux-tombes vikings. L’un d’entre était parti­cu­liè­re­ment bien conservé et conte­nait le sque­lette d’un homme enterré dans le bateau avec son cheval, son chien et ses armes.

L’in­hu­ma­tion à bord d’un navire est une pratique funé­raire parti­cu­lière qui remonte à l’âge du fer. On retrou­vait géné­ra­le­ment ce type de tombes mari­times durant l’âge de Vendel (l’époque suédoise qui s’étend de l’an 550 à l’an 800) et l’âge des Vikings (de 800 à 1050 envi­ron). Elles étaient réser­vées à l’élite de la société de l’époque, quand la plupart des gens étaient inci­né­rés.

« Seul un petit groupe de personnes a été enterré de cette manière. Cela laisse penser qu’il s’agis­sait des person­na­li­tés de marque de la société de l’époque », explique l’ar­chéo­logue Anton Seiler.

Dans le bateau retrouvé intact, les cher­cheurs ont égale­ment retrouvé un cheval, un chien, une épée, un peigne, un bout de bouclier ainsi qu’une lance.

« C’est extrê­me­ment exci­tant pour nous car les enter­re­ments de bateaux sont très rare­ment exca­vés », a ajouté Seiler, affir­mant que le dernier navire-sépul­ture a été décou­vert il y a 50 ans en Suède.

« Nous pouvons main­te­nant utili­ser la science moderne et des méthodes qui géné­re­ront de nouveaux résul­tats, hypo­thèses et réponses. »

Leurs décou­vertes vont à présent être trans­fé­rées dans diffé­rents établis­se­ments pour une étude plus appro­fon­dies et certaines seront expo­sées au Gamla Uppsala Museum et au musée d’his­toire suédoise de Stock­holm.

Source : Arkeo­lo­gerna

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Le Saviez-Vous ► Pourquoi dit-on le “syndrome de Stockholm” ?


La première fois que j’ai entendu parler du syndrome de Stockholm est dans une série télévisée. Curieux syndrome qui comme on peut se douter, son nom est suite a une prise d’otages à Stockholm.en Suède.
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Pourquoi dit-on le “syndrome de Stockholm” ?


Le syndrome de Stockholm est le fait pour un otage de développer vis-à-vis de son geôlier un sentiment d’empathie voire d’amitié.

Ce syndrome doit son nom à une prise d’otages qui eut lieu à Stockholm en 1973. Le 23 août un détenu en permission, Jan Erik Olsson, fit une tentative de braquage dans une banque. Lors des faits il dû se retrancher dans l’agence et prendre en otage 4 personnes. Ensuite des négociations eurent lieu avec les autorités et au bout de 6 jours, il libéra tout le monde. Ayant passé près d’une semaine avec lui, les otages développèrent un comportement curieux lors de l’arrestation, allant jusqu’à s’interposer face aux policiers venus l’arrêter.

Par la suite le syndrome pu encore être observé quand lors de son procès, les ex-otages refusèrent de témoigner contre lui. Enfin certains d’entre eux allèrent jusqu’à lui rendre visite durant son incarcération.

Après ces évènements le psychiatre suédois Nils Bejerot trouva la formule “syndrome de Stockholm”, même si le mécanisme était déjà connu auparavant et décrit par des psychanalystes comme Sandor Ferenczi qui lui parlait plutôt d’« identification à l’agresseur ».

Plus récemment, on peut citer le cas de Natascha Kampusch, cette jeune fille autrichienne, enlevée par un homme en 1998, captive pendant 8 ans, et qui avait à l’époque développé ce syndrome, en s’attachant à son ravisseur; lequel se suicida ensuite.

Ce syndrome est une manifestation inconsciente de survie, la seule façon trouvée par les victimes pour apaiser leur angoisse: s’identifier à l’agresseur. Et ça marche ! Lorsque l’on est en plein Syndrome de Stockholm, on ne souffre plus, puisque l’on adhère au point de vue de l’agresseur. On comprend et légitime largement son comportement.

Mais ce syndrome ne peut apparaitre que si les trois conditions suivantes sont réunies: d’abord l’agresseur doit être capable de justifier son acte comme répondant à ne idéologie conceptualisée. Ensuite il ne doit pas entretenir envers les otages de sentiment raciste ou de haine. Enfin il faut que les victimes n’aient pas connaissance de l’existence de ce syndrome car sinon elles en seraient en quelque sorte “vaccinés”.

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Pour Greta Thunberg, son autisme est un "super pouvoir"


Greta Thunberg s’est fait connaitre par son discours sur l’environnement à l’ONU, et est l’instigatrice des grèves pour le climat par des étudiants. Pourtant, cette adolescente est autiste, plus précisément le syndrome d’Asperger. Elle a sûrement été très entouré pour être un leader pour l’environnement. Je trouve que cela est encourageant pour des parents qui ont des enfants autistes
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Pour Greta Thunberg, son autisme est un « super pouvoir »

 

Greta Thunberg lors d’un discours à Berlin, Allemagne, le 29 mars 2019. © afp.

La jeune égérie de la lutte contre le dérèglement climatique estime que l’autisme peut-être un « super pouvoir » s’il est géré dans de bonnes circonstances et avec les bons ajustements.

La jeune Suédoise Greta Thunberg s’est fait connaître mondialement pour avoir initié la grève étudiante pour le climat. Depuis la fin du mois d’août, l’adolescente de seize ans sèche en effet les cours chaque vendredi pour faire le piquet devant le parlement suédois à Stockholm. Le 4 décembre 2018, Greta Thunberg prend la parole à la COP24, le sommet des Nations unies sur les changements climatiques, et appelle les jeunes du monde entier à faire la grève des cours une fois par semaine. Un appel reçu cinq sur cinq en Belgique, comme on peut le constater depuis le mois de janvier.

Adulée par certains, détestée par d’autres

En quelques mois à peine, la jeune suédoise est devenue une icône de la lutte contre le dérèglement climatique. Adulée par certains, critiquée voire détestée par d’autres, la native de Stockholm ne laisse personne indifférent. Et pour cause, il n’est pas commun de voir une jeune fille de 16 ans remettre les grands leaders mondiaux à leur place. Une précocité mentale qu’elle doit en partie à une particularité dont elle est fière.

En effet, Greta Thunberg, comme sa soeur Beata, est atteinte du syndrome d’Asperger, un trouble autistique sans déficience intellectuelle. Le syndrome d’Asperger se caractérise notamment par une altération des interactions sociales générant de l’isolement et de la souffrance, mais aussi par le développement d’intérêts concernant des domaines variés comme les sciences, la littérature, les mathématiques ou encore l’écologie dans le cas de la Suédoise.

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Suède: des joyaux de la couronne retrouvés après un vol spectaculaire


À quoi bon faire un vol spectaculaire pour mettre le butin aux poubelles et aller quand même en prison. Et ce n’est pas la première fois que des bijoux royaux en Suède se font voler puis retrouver dans une poubelle.
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Suède: des joyaux de la couronne retrouvés après un vol spectaculaire

Deux couronnes en or et un orbe (un... (Photo archives Reuters)

 

Deux couronnes en or et un orbe (un globe surmonté d’une croix) provenant des ornements funéraires de Charles IX, qui a régné sur la Suède et la Finlande de 1604 à 1611, et de son épouse, la reine Christine, avaient disparu.

PHOTO ARCHIVES REUTERS

 

Agence France-Presse
Stockholm

Des joyaux de la couronne suédoise dérobés l’été dernier dans une cathédrale lors d’un vol spectaculaire ont été retrouvés dans une poubelle, selon les médias, près de Stockholm, ont annoncé mardi les autorités du pays scandinave.

Six mois après le vol, après lequel les suspects avaient pris la fuite en bateau, « tout le butin a été retrouvé », a indiqué le parquet dans un communiqué.

Les joyaux, découverts dans les alentours de la capitale suédoise, « ont été transférés dans une autre ville afin de procéder à des analyses techniques », a précisé à l’AFP une porte-parole de la police.

Selon les médias locaux, ils sont estimés à 65 millions de couronnes (6,3 millions d’euros), et ont été retrouvés dans une poubelle.

Le 31 juillet 2018, deux voleurs s’étaient introduits en plein jour dans la cathédrale de Strängnäs, à une centaine de kilomètres à l’ouest de la capitale Stockholm, pour faire main basse sur ces joyaux datant du XVIIe, avant de s’enfuir en bateau.

Deux couronnes en or et un orbe (un globe surmonté d’une croix) provenant des ornements funéraires de Charles IX, qui a régné sur la Suède et la Finlande de 1604 à 1611, et de son épouse, la reine Christine, avaient alors disparu.

En septembre, l’un des suspects, âgé de 22 ans, avait été arrêté et comparaissait seul devant un tribunal depuis la fin janvier pour le vol. Les joyaux ont été retrouvés au dernier jour de son procès, entraînant le report de l’audience, fixée au 15 février. 

La cathédrale de Strängnäs est connue pour abriter les dépouilles de Charles IX et de ses deux épouses, la princesse Marie et la reine Christine. 

En 2013, des insignes royaux de Jean III, qui avait régné sur la Suède pendant une partie du XVIe siècle, avait été dérobés à la cathédrale de Västerås avant d’être retrouvés quelques jours plus tard dans un sac poubelle abandonné sur le bord d’une route de campagne.

https://www.lapresse.ca/

La Suède ouvre la voie à une interdiction de la mendicité


Une loi pour l’interdiction de mendier puis quoi encore ? S’ils s’arrangent que des gens n’ont pas à mendier, ce serait bien, mais cette loi ne semble rien offrir pour combler les manques.
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La Suède ouvre la voie à une interdiction de la mendicité

Illustration © Getty Images.

Une haute cour suédoise a décidé lundi qu’une ville du sud-ouest du pays pouvait introduire une interdiction locale de la mendicité. De la sorte, l’instance judiciaire a réformé deux jugements de tribunaux d’instance inférieure.

« Nous sommes satisfaits de pouvoir à présent appliquer la décision que nous avions prise il y a plus d’un an », a réagi Carina Wutzler, présidente du conseil communal de Vellinge (sud de la Suède).

Justification

L’interdiction de la mendicité y entrera immédiatement en vigueur en cinq endroits de la ville, en ce compris le grand marché. La commune concernée justifie cette mesure par le fait que les mendiants perturbent l’ordre public en jetant les ordures et en urinant sur la voie publique.

Effet boule de neige?

Carina Wutzler est membre du parti conservateur des Modérés. Des membres de ce parti actifs dans d’autres communes envisagent également d’introduire une interdiction similaire, comme dans d’autres localités où les sociaux-démocrates sont au pouvoir.

Plusieurs ONG et organisations civiles craignent que l’interdiction ne cible principalement les sans-abri de l’Union européenne, en particulier les Roms.

https://www.7sur7.be/

Une petite fille découvre une épée de 1.500 ans dans un lac suédois


Partir en vacances dans son pays d’origine, c’est une aventure pour des enfants, mais qu’en plus on fait une découverte digne des grands explorateurs, C’est ce qui est arriver à une jeune fille de 8 ans elle à trouver une épée vieille de 1.500 ans
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Une petite fille découvre une épée de 1.500 ans dans un lac suédois

 

Alors qu’elle jouait dans un lac en Suède cet été, la petite Saga Vanecek, huit ans, a découvert une épée datant de l’âge de fer.

© Andy Vanecek.

Saga Vanecek, une petite fille américano-suédoise de 8 ans a fait une découverte exceptionnelle cet été lors de ses vacances en Suède. Alors qu’elle jouait dans le lac Vidöstern, situé dans le sud du pays, elle est tombée par hasard sur une vieille épée. 

« J’étais dans l’eau, en train de jeter des bâtons et des pierres le plus loin possible lorsque j’ai trouvé une sorte de bâton bizarre. Je l’ai ramassé et j’allais le remettre à l’eau mais je me suis rendu compte qu’il avait une poignée, un bout pointu et qu’il était tout rouillé. Je l’ai tenu en l’air et j’ai crié: ‘Papa, j’ai trouvé une épée!' », a raconté Saga Vanecek au journal suédois The Local.

Selon les experts du musée Jönköpings Läns Museum, l’objet aurait 1.500 ans et remonterait au 5ème ou 6ème siècle de notre ère, avant l’Âge des Vikings

« L’épée mesure environ 85 cm de long et est entourée de bois et de métal », a expliqué Mikael Nordström. « Nous avons hâte de voir les conservateurs du musée se mettre à l’oeuvre et découvrir les détails de cette épée ». 

Suite à la découverte de Saga, les archéologues ont fouillé le lac ont retrouvé une broche ainsi qu’une pièce de monnaie datant du 18ème siècle. 

L’épée a incité les équipes, y compris le personnel du musée, à effectuer d’autres recherches dans la région. Le premier a été trouvé lors de la deuxième recherche, mercredi, était une pièce de monnaie du 18ème siècle.

Le premier musée de la nourriture dégoûtante va bientôt voir le jour


Connaissez-vous l’émission « Bizarre appétit » avec Andrew Zimmern qui goûte vraiment n’importe quoi, certains mets de ce futur musée à été expérimenter par lui, comme par exemple, le hareng fermenté : surströmming, le durian qui est un fruit qui a une odeur affreuse, le Casu Marzu, ce fromage blanc avec des vers vivants dedans etc .. Moi, je ne suis vraiment pas sûr que j’oserais y goûter
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Le premier musée de la nourriture dégoûtante va bientôt voir le jour

 

Un Khach, met traditionel du caucase à la tête d'agneau | Anja Barte Telin https://www.anjabartetelin.com

Un Khach, met traditionel du caucase à la tête d’agneau | Anja Barte Telin https://www.anjabartetelin.com

Repéré par Barthélemy Dont

Repéré sur The Independant

Il vise à nous interroger sur l’idée que l’on se fait du dégoût

La ville de Malmö, en Suède, va accueillir un musée unique en son genre: le «Disgusting food museum», ou Musée de la nourriture dégoûtante. Il ouvrira le 31 octobre mais pour trois mois seulement, jusqu’à la fin du mois de janvier 2019. Le nom du musée ne laisse que peu de suspens sur ce qui s’y trouvera. Au menu, quatre-vingts spécialités culinaires que le monde n’envie pas.

Parmi les plats exposés, du Hákarl, le doux nom d’une friandise islandaise qui consiste en une assiette de requin fermenté (moisi). Du Durian, un fruit du sud-est de l’Asie connu pour son odeur pestilentielle. L’Italie est représentée par le Casu Marzu, un fromage dans lequel on peut trouver des petits asticots vivants. On s’arrêterait bien là dans la description, mais difficile de ne pas parler du pénis de taureau cru et de la bouteille d’alcool pleine de cadavres de souriceaux.

La nourriture sera changée tous les jours et conservée dans des bocaux spéciaux qui évitent aux odeurs nauséabondes de trop se répandre. Le surströmming, un plat suédois à base de harengs fermentés, a apparemment présenté un challenge particulièrement difficile. On veut bien le croire vu la tête que font les dizaines d’imprudents qui se filment en train d’en déguster sur YouTube.

Spécialiste des musées originaux

Le conservateur de ce musée hors norme est Samuel West, un psychologue américain qui avait déjà su faire parler de lui lorsqu’il avait ouvert le Museum of failure, dédié aux inventions ratées. Situé lui-aussi en Suède, cet établissement avait vite fait des émules et ouvert des franchises à Toronto, Los Angeles et bientôt à Shanghai.

«Les deux concepts sont fun mais on peut plus facilement s’identifier au musée de la nourriture. Et puis c’est compliqué de renifler les échecs, alors que quand vous avez un requin moisi devant vous, vous désirez ne jamais être venu au monde», a déclaré West à The Local, un journal suédois.

Le musée n’est pas uniquement pensé pour être divertissant. L’idée est aussi d’interroger le concept de dégoût. Pierre Breteau prédisait sur Slate que d’ici 2050, nous mangerons tous et toutes des insectes. Et pour nous faire à l’idée de consommer cette source de protéines plus écologique, il faudra outrepasser le blocage psychologique qui veut que «les insectes, c’est dégoûtant».

 

http://www.slate.fr

La Suède éteint ses feux de forêt… à l’aides de bombes !


Je ne sais pas trop, enfin si cela permet de faire moins de dégâts qu’un incendie de forêt, cela montre un aspect positif de l’utilisation des bombes
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La Suède éteint ses feux de forêt… à l’aides de bombes !

 

Capture vidéo : Youtube

par Yohan Demeure

En proie à une vague de chaleur intense, la Suède est actuellement impactée par de nombreux incendies de forêt dont une partie des foyers se trouvent dans des lieux plutôt difficiles d’accès. La Suède, peu habituée à ce genre de catastrophe et manquant d’équipements a finalement eu recours à la bombe à guidage laser.

Depuis maintenant plus de deux semaines, le feu ravage la forêt en Suède sur plus de 30.000 hectares et l’on compte près d’une quarantaine de foyers. Il y a quelques jours, certains pays européens ont proposé leur aide, dont la France qui a envoyé des pompiers en renfort. Alors que le nombre de foyers commence à réduire grâce aux efforts effectués, il faut savoir que la Suède a tout de même utilisé un moyen peu orthodoxe pour éteindre certains feux : la bombe.

Dans la région d’Alvdalen (centre de la Suède), certains de ces foyers se trouvaient près d’un champ de tir de l’armée, une zone interdite en raison des exercices qui y sont menés et de la présence de munitions non explosées. L’usage d’obus et de bombes larguées par hélicoptère avait pour but de prévenir le déploiement des pompiers et assurer leur progression.

Bien que ce moyen de lutte a permis dans un premier temps de contenir le feu, de nombreux foyers étaient encore hors de contrôle et l’armée de l’air suédoise a tenté une nouvelle technique. Ainsi, deux chasseurs suédois Saab JAS 39 Gripense sont envolés à 3000 mètres d’altitude et l’un d’entre eux a largué une bombe à guidage laser de type GBU-49 directement sur un des foyers d’incendie qui se trouvait sur le champ de tir.

Bombe GBU-49

L’armée de l’air a utilisé une bombe GBU-49 dotée d’un kit de guidage Enhanced Paveway II
Crédits : bredow-web.de

Selon les responsables de l’opération qui a été menée avec succès, le souffle de l’explosion a permis d’éteindre le feu sur une centaine de mètres autour de la zone d’impact de la bombe.

 

https://sciencepost.fr/

Et si nous vivions dans des maisons invisibles ?


Comment seront nos maisons du futur ? Sans que cela n’altère le paysage naturel, une maison invisible ? J’espère que non, je crois qu’il doit avoir plus des points négatifs. Juste à penser aux oiseaux qui ne verront pas l’obstacle devant eux.
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Et si nous vivions dans des maisons invisibles ?

 

Crédits : capture Youtube / arquinfad

par Yohan Demeure

Pour certains, la maison du futur est le concentré d’une multitude de technologies alors que d’autres y voient plus une habitation durable, autonome et dont l’empreinte écologique est moindre. Et s’il était question de maisons qui se fondent parfaitement dans le paysage ? Voici cinq concepts permettant l’évasion.

Le Mirrorcube

L’agence suédoise Tham & Videgård a installé des cubes de 4 min 3 s au milieu de sapins d’une forêt. Plusieurs « Mirrorcube » composent le TreeHotel, un hôtel dont chaque chambre est perchée et camouflée dans les arbres. Le cube contient une structure légère en aluminium et l’extérieur est composé de verre réfléchissant.

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Crédits : Pinterest/Tham & Videgård

La House of Mirrors

Cette œuvre du sculpteur allemand Ekkehard Altenburger avait été installée provisoirement il y a une vingtaine d’années sur l’île de Tiree (Écosse). Véritable précurseur à l’époque, l’artiste était parvenu à fondre cette maison dans le paysage.

Crédits : Ekkehard Altenburger

Le Sauna Cadyville

Il ne s’agit pas d’une habitation, mais d’un sauna dessiné par le cabinet Dan Hisel Architect. Situé dans l’état de New York (États-Unis), le Sauna Cadyville a été bâti contre une falaise qui constitue l’un de ses murs, et des miroirs le rendent quasi invisible dans son élément.

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Crédits : Dan Hisel Architect

Le ÖÖD

Voici une habitation à proprement dit. En effet, la tiny house de la start-up ÖÖDbasée en Estonie est une sorte de préfabriqué de 18 min 2 s Facilement montable et démontable, ce logement est meublé et contient une cuisine. Les trois façades vitrées contribuent à rendre cette maison quasiment invisible !

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Crédits : ÖÖD

Le Liquid Pavilion

Le lac du parc de Serralves à Porto (Portugal) est un véritable havre de paix. Et pourtant, lorsque l’on y regarde à deux fois, une petite maison y est présente. En effet, il s’agit d’une œuvre du cabinet d’architecte depA qui se fond encore très bien dans son environnement avec ses murs en miroir.

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Crédits : capture YouTube/ arquinfad

Source

En Suède, il existe une maladie qui touche les jeunes réfugiés. Elle s’arrête aux frontières


Ce n’est pas la première fois que je mets un billet sur le syndrome de résignation en 2017 et mars 2018 des enfants migrants venant d’URSS et de l’ex Yougoslavie et toujours à la frontière de la Suède. Cette fois, c’est pour essayer de comprendre cette maladie. Certains croient que ces enfants le font exprès pour avoir l’asile, quoique ne pas manger, dormir tout le temps pendant des mois, me parait difficile de faire semblant. Cependant, un philsophe parle de certaines maladies étranges dans différents pays apparait et disparait et peut se répandre à d’autres endroits, en préférant une catégorie sociale. Le fait d’en parler pourrait faire ressortir ce syndrome d’après un psychiatre. Sauf que la journaliste le souligne si cela arrive, elle est prête à écouter ce genre de communication pour se faire entendre.
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En Suède, il existe une maladie qui touche les jeunes réfugiés. Elle s’arrête aux frontières

 

 

Le syndrome de résignation touche des jeunes demandeurs d’asile. Ils tombent dans une inertie totale, pendant des mois.

 

Par Nolwenn Le Blevennec

Début avril, le New Yorker a publié une géniale enquête sur l’« Uppgivenhetssyndrom » ou « syndrome de résignation ». Une maladie psychique qui touche, en Suède, les enfants d’immigrés dont la demande d’asile n’est pas encore accordée ou sur le point d’être refusée.

Ce sont des jeunes gens, en général entre 8 et 15 ans, qui se mettent intégralement en veille pendant des mois : ils restent en position allongée, sont nourris par intraveineuse, ne réagissent plus à aucun stimuli (même  à une grande douleur). Et personne ne peut dire s’ils nous entendent :

« Ces enfants apathiques incarnent leur blessure psychique : comme ils se sentent complètement impuissants, ils le deviennent littéralement. »

C’est en lisant le magazine qu’on a découvert, comme beaucoup de monde, une maladie qui fait parler d’elle en Suède depuis 20 ans (aucune entrée sur le Doctissimo français, qui montre ainsi ses faiblesses). Pourquoi n’a-t-elle pas traversé les frontières ? Va-t-elle le faire un jour ? Sa petite surface d’action doit-elle la rendre moins crédible ?

Le corps se liquéfie

En Suède, cette maladie fait partie des meubles. Entre 2000 et 2005, plus de 400 enfants sont tombés dans cet état. Et si aujourd’hui, l’épidémie apthatique est passée, des enfants continuent chaque année d’entrer en léthargie. Tout le monde sait de quoi il s’agit.

Pour son article, la journaliste Rachel Aviv, a rencontré la famille de deux sœurs Roms, Djeneta et Ibaneta, qui ont obtenu un permis de séjour de treize mois le 8 mars dernier, mais étaient encore endormies mi-mai, selon nos informations (une photo d’elles publiée par le New Yorker a reçu le prix World Press). L’aînée n’a pas bougé depuis deux ans et demi.

Elle a aussi rencontré celle de Georgi, jeune russe sorti de son sommeil profond après avoir perdu plusieurs mois de sa vie dans un lit.

En décembre 2015, après avoir lu une lettre du bureau d’asile refusant le titre de séjour de sa famille, ses parents n’étant pas capables de déchiffrer le suédois, Georgi est allé s’affaisser dans sa chambre :

« Il dit que son corps a commencé à se liquéfier, que ses membres sont devenus mous et poreux. Il voulait simplement fermer les yeux. Même avaler sa salive lui demandait un effort qu’il n’était pas sûr de pouvoir faire. Il a senti une pression importante à l’intérieur de sa tête et de ses oreilles. Le matin, il a refusé de sortir de son lit et de se nourrir. Son frère Savl a essayé de lui faire ingérer du Coca à la petite cuillère, mais le soda a coulé sur son menton. »

Ce n’est que quelques semaines après l’obtention de l’asile permanent, en juin 2016, que Georgi est sorti de sa « prison de verre ». En ce printemps 2018, tout est revenu dans l’ordre, nous écrit par mail la docteure suédoise qui suit la plupart de ces enfants malades.

« Georgi s’en sort bien à l’école et en sport. »

Est-ce une vraie maladie ?

Près de 20 ans après les premiers cas du syndrome de résignation, et après qu’une multitude d’articles scientifiques a été publiée sur le sujet, plus personne en Suède ne conteste la réalité de cette maladie qui s’arrête (si bizarrement) aux frontières du pays. Mais pendant un temps, les enfants d’immigrés ont été soupçonnés, notamment par l’extrême-droite suédoise, de faire semblant d’être malades pour obtenir l’asile.

Il était difficile de croire à une maladie aussi premier degré.

« Comme je ne veux pas être expulsé du pays, je me couche dans un lit. »

Pourtant, comme l’explique très bien le New Yorker, il arrive souvent que la maladie psychique s’exprime avec des symptômes très démonstratifs. Dans les années 1980, en Californie, 150 femmes cambodgiennes, qui avaient vu leurs familles torturées par le régime de Pol Pot, ont perdu la vue, rappelle le journal.

« Le trouble est un langage », nous dit de son côté l’anthropologue et psychiatre Richard Rechtman. Et il se met à exister dans l’espace public quand ce dernier s’est mis en ordre pour l’écouter. C’est ce qui explique que les maladies puissent rester confinées en un lieu :

« Pour qu’un phénomène tel que ce syndrome apparaisse, il faut trois choses selon moi. Il faut que des patients le présentent, que des cliniciens le diagnostiquent et qu’il y ait un dispositif de reconnaissance qui lui donne un sens social. Pour le moment, en France, nous n’avons aucun de ces ingrédients-là, mais cela arrivera si cela devient le mode d’expression plausible d’une souffrance. »

Aucun cas en France

Le syndrome de résignation n’a pas « encore » été observé sur le territoire français, confirme Thierry Baubet, professeur de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent à l’hôpital Avicenne (Seine-Saint-Denis).

« J’ai suivi les publications suédoises de loin en me disant ‘tiens donc’. Nous avons échangé avec mes collègues, ils n’en ont pas observé non plus. »

Le médecin dit lui aussi que la « mise en forme » d’une maladie mentale « se fait par la société ».

La souffrance trouve, à un moment, un canal d’expression commun, grâce à un phénomène de médiatisation (journaux, publications médicales, réseaux sociaux ou bouche à oreille).

Thierry Baubet raconte que dans les années 1980, une épidémie de personnalités multiples a eu lieu aux Etats-Unis. Des femmes pouvaient se mettre tout d’un coup à parler comme des petites filles de six ans. C’était leur manière impressionnante d’exprimer un trauma (souvent lié à des abus importants dans la petite enfance).

« Cela a eu un début et une fin. C’était la fin du XXe siècle dans la société nord-américaine. On connaît ce phénomène-là. » 

Et il ajoute, concernant le syndrome de résignation :

« Malgré cela, il ne faut surtout pas minimiser la gravité du tableau. Cela provoque une situation délétère puisque ces enfants arrêtent de réfléchir, d’aimer et de communiquer pendant plusieurs mois. »

Maladies mentales transitoires

Dans son œuvre, le philosophe canadien Ian Hacking, crée une catégorie spécifique pour ces troubles mentaux, de crise ou opportunistes, qui sont attachés à un lieu et à un moment. C’est ce qu’il appelle « les maladies mentales transitoires » :

« J’entends par là une maladie qui apparaît à un moment donné et dans un endroit, et qui disparaît par la suite. Elle peut se répandre d’un endroit à un autre, réapparaître dans certains contextes, et préférer une catégorie sociale ou un genre. Elle provoque des débats pour savoir si elle est réelle ou socialement construite. »

L’anorexie et l’hyperactivité comptent parmi elles, dit-il.

« Nous sommes toujours profondément déroutés devant ces symptômes qui semblent à la fois alimentés et naturels, moraux et neurologiques. »

Albert Dadas

Ian Hacking s’est particulièrement intéressé aux fugues qui ont eu lieu en Europe, au début du XXe siècle. Dans son livre, « Les Voyageurs fous », paru à la fin des années 1990, le philosophe décrit le cas d’Albert Dadas, ouvrier bordelais, qui devint un patient célèbre dans la communauté médicale pour son statut de précurseur et ses périples spectaculaires (Algérie, Moscou, Constantinople).

A huit ans, Albert est tombé du haut d’un arbre. La chute a entraîné une commotion cérébrale accompagnée de vomissements et de migraines. A 12 ans, il a disparu pour la première fois, avant de reprendre conscience dans un train pour Paris. Après cela, Albert n’a plus pu entendre le nom d’un lieu dans une conversation sans s’y sentir appelé.

A quoi ressemble Albert ? Quand il se tient tranquille, l’homme travaille dans une entreprise de gaz :

« Dans son état normal, à la maison, à l’usine, ou comme cuisinier à l’armée, il est un bon travailleur, timide, respectueux, et peu entreprenant avec les femmes. Il ne boit jamais. A la maison, il a une vie routinière et sans surprise (« uneventful »). Puis, viennent trois jours de maux de tête insupportables, d’anxiété, de sueurs, d’insomnies, au cours desquelles il se masturbe cinq ou six fois la nuit. Et après avoir bu plusieurs verres d’eau, il s’en va. Il est parti. »

L’épidémie de fugues a pris fin vingt ans plus tard, autour de l’année 1907.

Pour Ian Hacking, ces « maladies transitoires » se situent toujours sur un axe vertu/vice « entre deux éléments de la culture ».

Par exemple, la fugue a acquis son statut pathologique alors que le tourisme de masse prenait son essor en Europe (ce qui a pu lui donner un aspect désirable), et que le vagabondage était une pratique courante et condamnable.

Vraies et fausses maladies

Selon le philosophe, il faut faire la différence entre les « maladies biologiques » (comme la schizophrénie ou la bipolarité) et ces « maladies mentales transitoires » (qui n’ont pas de causes biologiques connues).

« La structure globale [de la schizophrénie], la façon dont la maladie se déclare chez un jeune homme à la fin de la puberté, cet élément central est clairement biologique, et le choix des symptômes n’est pas libre. Dans les maladies mentales transitoires au contraire, les gens sont très malheureux, mais le choix des symptômes est très libre. Aujourd’hui, quelqu’un comme Albert aurait des problèmes mentaux, mais ses symptômes seraient tout à fait différents. »

Ou alors c’est le diagnostic qui serait tout à fait différent ?

« Aujourd’hui, la fugue pourrait être englobée dans le diagnostic plus large de la bipolarité comme indicateur de l’entrée dans la phase maniaque », écrit Ian Hacking.

De nouveaux véhicules

C’est le repérage clinique qui est transitoire, pas la maladie, pense le psychiatre et psychanalyste Richard Rechtman qui refuse de faire la différence entre des « vraies » et des « fausses » maladies mentales (qui seraient l’expression du trauma). Pour lui, aucune maladie n’échappe au langage social qui l’enrobe.

« A chaque fois, et tout autant pour la schizophrénie ou la bipolarité, des configurations particulières se mettent en place entre des cliniciens, des patients, des associations de patients, des intérêts politiques et journalistiques. »

Puis :

« Vous êtes en mesure, en tant que journaliste, de faire émerger un phénomène comme le syndrome de résignation. »

Un jour, en France, parce que la nouvelle s’est diffusée, des jeunes demandeurs d’asile pourraient entrer dans ce sommeil paralytique qui fait penser à « La Belle au bois dormant ».

Ce qui met la journaliste du New Yorker, dont l’article a fait le tour du monde, face à une grande responsabilité (et nous aussi mais dans une moindre mesure). Richard Rechtman :

« Oui, c’est une responsabilité, mais ce n’est pas mal. Ce n’est pas inintéressant de trouver des nouveaux véhicules pour dire le traumatisme qu’on a pris l’habitude de ne plus entendre. Si de nouvelles formes émergent pour dire l’horreur, je serai le premier à me mettre dans des dispositifs pour les entendre. »

Nolwenn Le Blevennec

Journaliste

 

 

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