Un bébé monstre marin vieux de 85 millions d’années découvert dans le Kansas


Cela doit être plutôt rare de trouver des bébés dinosaures décédés probablement après sa naissance, il y a 85 millions d’années. Un adulte peut mesurer 2,2 mètres alors que ces ossements sont très petits.
Nuage

 

Un bébé monstre marin vieux de 85 millions d’années découvert dans le Kansas

 

mosasaure tylosaurus dinosaures reptiles crétacé kansas

De gauche à droite, un museau partiel avec des dents et leurs bases, un morceau de crâne et une section de la mâchoire supérieure avec des bases de dents. Crédits: Christina Byrd, responsable des collections de paléontologie au musée d’histoire naturelle Sternberg de Hays, au Kansas

par Brice Louvet

Une équipe de paléontologues annonce avoir identifié un jeune Tylosaurus, un type de mosasaure – probablement mort dans les jours qui ont suivi sa naissance. En revanche, l’espèce exacte du jeune défunt reste à déterminer. Les détails de l’étude sont rapportés dans le Journal of Vertebrate Paleontology.

Au milieu du Crétacé évoluaient avec les dinosaures de gigantesques reptiles marins : les mosasaures, avec leur long museau conique. C’est d’ailleurs l’un d’eux que vous pouvez observer dans le film Jurassic World, sortant de son bassin pour dévorer un grand requin blanc. Les mosasaures se distinguaient en plusieurs espèces. Parmi elles figurait le Tylosuarus qui, à l’âge adulte, pouvait atteindre les 13 mètres de long. Mais ce n’est pas un adulte qui nous intéresse ici. Une équipe de l’Université de Cincinnati (États-Unis) explique en effet avoir analysé puis identifié le plus jeune spécimen retrouvé à ce jour. Il est probablement mort peu après sa naissance, il y a environ 85 millions d’années.

Les paléontologues ont ici examiné de minuscules fragments du museau, du crâne et de la mâchoire supérieure de la petite créature, retrouvés à l’ouest du Kansas en 1991. Le Tylosaurus est célèbre pour son long museau bordé de dents acérées (sauf à la pointe) qu’il utilisait pour assommer ses proies. Ce jeune spécimen, en revanche, ne présentait pas encore cette petite forme de pointe au bout de son museau. Celui-ci n’était donc pas encore développé. Côté mensurations, le crâne du bébé devait mesurer environ 30 cm de long, pour une longueur totale du corps estimée à 2,2 mètres environ.

Si l’on sait aujourd’hui qu’il s’agit bel et bien d’un jeune Tylosaurus, les chercheurs ne peuvent en revanche pas identifier son espèce avec certitude. Deux sont aujourd’hui connues, évoluant à la même époque dans la région : T. nepaeolicus et T. prorigen. Mais les fossiles manquent. Il est donc impossible de trancher pour l’une ou l’autre.

Source

https://sciencepost.fr/

Sciences : des traces de tuberculose sur un reptile préhistorique


Chez un reptile marin, des chercheurs on trouver des traces de la tuberculose qui daterait 17 mille ans. Cette maladie serait à date la plus vieille trace trouvé en préhistoire.
Nuage

 

Sciences : des traces de tuberculose sur un reptile préhistorique

 

Sciences

Photo AFP

Des chercheurs polonais et américains ont découvert des traces de tuberculose sur le squelette vieux de 245 millions d’années d’un reptile marin préhistorique, démontrant que cette maladie est bien plus ancienne que ce qu’on pensait jusqu’ici.

Les résultats de leurs recherches, déjà parus dans le journal Royal Society Open Science de Londres, ont été présentés aux médias mercredi à Katowice, dans le sud de la Pologne.

«Ils permettent de faire un grand bond dans le temps», a commenté le principal auteur de l’étude, le paléontologue de l’Université Silésienne Dawid Surmik, interrogé au téléphone par l’AFP. Jusqu’ici, a-t-il précisé, «les traces constatées les plus anciennes de la tuberculose remontaient à dix-sept mille ans».

Le squelette du reptile, un proneusticosaure, de la famille éteinte des nothosaures, ressemblant à un petit crocodile mangeur de poissons, avait été découvert à Gogolin, en Silésie, au tout début du XXe siècle. Mais c’est seulement récemment que les chercheurs se sont intéressés à une série d’excroissances osseuses observées sur quatre côtes de l’animal.

En collaboration avec Bruce Rothschild, du Carnegie Museum de Pittsburgh (États-Unis), et la paléobiologiste polonaise Katarzyna Janiszewska, Dawid Surmik a examiné ces excroissances en recourant à la microtomographie, ce qui lui a permis d’exclure qu’il s’agisse de tumeurs cancéreuses, puis un diagnostic différentiel a également permis d’éliminer les maladies autres que la tuberculose.

«On ignore tout de ce reptile, s’il vivait en groupe ou solitaire, et on ne sait pas comment il a pu être contaminé, peut-être par la morsure d’un autre animal», a déclaré Dawid Surmik, qui relève cependant une coïncidence intéressante : les phoques d’aujourd’hui, qui peuvent avoir un mode de vie proche de celui du nothosaure, souffrent fréquemment de tuberculose.

http://fr.canoe.ca/

Un plésiosaure vivait en Antarctique il y a 150 millions d’années


Avec l’archéologie, il arrive souvent que les découvertes reculent de plusieurs milliers voir millions d’années la présence d’animaux de la préhistoire. C’est ce qui est arrivé avec le plésiosaure trouver en Antarctique. À l’époque de la dérive des continents, alors que l’Antarctique était relié à l’Afrique
Nuage

 

Un plésiosaure vivait en Antarctique il y a 150 millions d’années

 

Représentation artistique des restes fossilisés découverts en Antarctique.

Représentation artistique des restes fossilisés découverts en Antarctique.   Photo : Conicet

Les restes fossilisés d’un reptile marin carnivore qui vivait il y a 150 millions d’années en Antarctique ont été mis au jour par une équipe de paléontologues argentins.

Les ossements ont été découverts dans un nouveau gisement paléontologique situé à 113 kilomètres au sud-ouest de la station de recherche argentine de Marambio.

À cet endroit, nous avons trouvé une grande diversité de [fossiles] de poissons et de mollusques, mais nous ne pensions pas trouver un plésiosaure aussi ancien. Soledad Cavalli, Centre national d’études scientifiques et techniques d’Argentine associé à l’Université de La Matanza

La taille du reptile pourrait atteindre 12 mètres. Il avait un long cou et quatre nageoires.

Cette découverte repousse de 80 millions d’années la présence de plésiosaures en Antarctique.

À ce moment de l’ère jurassique, la température des océans était beaucoup plus élevée qu’aujourd’hui et la carte du monde était fort différente. La dérive des continents était bien enclenchée. En fait, l’Antarctique venait de se séparer de l’Afrique après avoir fait partie d’une grande plateforme commune avec l’Australie, l’Inde, Madagascar, l’Afrique et l’Amérique du Sud.

Selon le paléontologue José O’Gorman, ce plésiosaure, en plus d’être le premier du genre découvert en Antarctique qui y vivait durant cette ère, apporte une preuve concrète de la dispersion de ces reptiles au moyen d’un passage qui existait entre l’Afrique et l’Antarctique.

http://ici.radio-canada.ca

Le plésiosaure qui se nourrissait comme une baleine


Avoir de telles dents, il est surprenant que cet animal marin préhistorique se nourrissait comme les baleines d’aujourd’hui. Faut dire que la façon que sont disposées ses dents, il n’avait pas tellement choix de manger des petites crevettes, des coquillages et de petits poissons
Nuage

 

Le plésiosaure qui se nourrissait comme une baleine

 

Morturneria seymourensis

Reconstruction artistique de Morturneria seymourensis.

S. J. GODFREY/TEXAS TECH UNIVERSITY

Par Joël Ignasse

C’est le premier reptile marin identifié à avoir adopté un mode d’alimentation par filtration.

Le fossile de ce plésiosaure a été découvert en 1984, sur l’île de Seymour en Antarctique, par Sankar Chatterjee, actuellement conservateur au musée de l’université Texas Tech. La patience est décidément une vertu puisque 30 ans plus tard, une nouvelle étude de son crâne révèle une étonnante adaptation de cet animal.

Un amateur de Krill

Les plésiosaures étaient des reptiles marins qui vivaient dans les mers et les océans du Jurassique et du Crétacé. A la même époque, les dinosaures occupaient la plupart des niches écologiques sur la terre ferme. Les deux groupes se sont éteints en même temps, il y a environ 65 millions d’années. Depuis lors, aucune créature semblable aux plésiosaures n’a existé et les paléontologues étudient toujours ces animaux avec intérêt et notamment la façon dont ils nageaient. La plupart d’entre eux étaient dotés d’un (très) long cou, de quatre membres-nageoires et d’une mâchoire munie de dents robustes et coniques.

Mais ce n’est pas le cas de Morturneria seymourensis dont les dents sont longues, minces et orientées vers l’extérieur comme le montre la reconstitution que les chercheurs ont réalisée. Une mâchoire pas du tout adaptée à la capture et à l’ingestion des grosses proies qui constituent la nourriture des autres plésiosaures. Pour eux, qui publient leurs analyses dans le Journal of Vertebrate Paleontology, Mortumeria devait avoir un mode d’alimentation bien particulier : par filtration, comme chez les baleines à fanons.

L’animal devait ingérer de grandes quantité d’eau contenant du Krill (des sortes de minuscules crevettes), des petits poissons ou des coquillages. Puis rejeter l’eau à travers ses dents qui retenaient la nourriture qu’il lui suffisait ensuite d’ingurgiter. Ce mode d’alimentation n’avait jamais été observé jusqu’à présent chez un reptile marin ; c’est un cas frappant d’évolution convergente. Face aux même contraintes environnementales certaines espèces, parfois très éloignées sur l’arbre évolutif, peuvent adopter les mêmes solutions – comme pour les dauphins et les requins, étrangement ressemblant, même si les uns sont des mammifères et les autres des poissons. 

https://www.sciencesetavenir.fr

Un nouveau monstre marin découvert en Allemagne


Nouveau, oui et non, car ce reptile marin qui a vécu il y a 132 millions d’années à été découvert en 1964, sauf qu’il a été étudié, il n’y a pas longtemps. Il était assez gigantesque et son corps est différent de tous les animaux connu. Il souffrir d’une maladie chronique due à une infection. C’est fou quand même ce que des fossiles peuvent révéler malgré les millions d’années qui nous séparent d’eux
Nuage

 

Un nouveau monstre marin découvert en Allemagne

 

Lagenanectes richterae

Reconstruction artistique de Lagenanectes richterae.

JOSCHUA KNUPPE

Par Joël Ignasse

Il mesurait près de huit mètres de long mais souffrait d’une infection chronique qui lui a peut-être coûté la vie. 

Lagenanectes richterae était un reptile marin qui vivait il y a 132 millions d’années dans l’océan et dont les restes fossilisés ont été retrouvés près de Hanovre, en Allemagne, en 1964. Il vivait à l’époque où les plus gros dinosaures arpentaient la Terre mais il n’appartient pas à cette catégorie : c’est un plésiosaure, un carnivore aquatique au long cou. Ces animaux ont disparu en même temps que les dinosaures même si certaines rumeurs, tenaces, font du monstre du Loch Ness le dernier descendant des plésiosaures. Doté de quatre membres, leur anatomie et leur plan de corps sont différents de tout ce qui existe aujourd’hui dans le règne animal.

Un cou avec une cinquantaine de vertèbres

Si la découverte du fossile de L.richterae date de 1964, les ossements n’ont été étudiés que tout récemment au Musée national de Basse-Saxe à Hanovre par une équipe internationale de paléontologues, sous la direction de Sven Sachs du Natural History Museum à Bielefeld, toujours en Allemagne. L’étude de son fossile composé de la majeure partie du crâne, de nombreuses vertèbres et de quelques os des membres, est publiée dans le Journal of Vertebrate Paleontology.

Les os retrouvés du fossile de L.richterae. © Joschua Knuppe.

Elle révèle que l’animal appartient à la famille des élasmosaures, un groupe de plésiosaure qui a connu un franc succès évolutif. Ils se caractérisent par un cou particulièrement long abritant de nombreuses vertèbres, jusqu’à 75 pour les plus grands spécimens retrouvés. Ce dernier devait en posséder entre quarante et cinquante selon les auteurs. Ils ont également noté des traces particulières sur ses os laissant penser à des cicatrices d’infection ; ils supposent qu’il devait souffrir d’un mal chronique qui lui a sans douté été fatal. Son crâne et une partie de son squelette seront prochainement exposés au Musée national de Basse-Saxe, dans le cadre d’une exposition consacrée aux « Mondes de l’eau ».

https://www.sciencesetavenir.fr/

Le fossile d’un reptile marin rarissime découvert en France


Un dinosaure marin qui est connu en Afrique et aux États-Unis, a été découvert en France. Et cela est une découverte pour les paléontologues qui vont essayer de comprendre comment ce plésiosaure marin s’est retrouver dans ce territoire français. Une migration ? Une nouvelle espèce ?
Nuage

 

Le fossile d’un reptile marin rarissime découvert en France

Ces ossements - un fémur de 51 cm de... (Photo Loic Venance, Agence France-Presse)

Ces ossements – un fémur de 51 cm de long, des «morceaux de membres d’un poignet ou d’un pied», une «série de petites phalanges qui constituaient une palette natatoire», mais aussi une mandibule complète d’un mètre de long – ont été extraits à l’automne.

PHOTO LOIC VENANCE, AGENCE FRANCE-PRESSE

Agence France-Presse

Angers

Le fossile d’un grand reptile marin vieux de 90 millions d’années et rarissime en Europe, récemment extrait d’une cave troglodyte privée à Tuffalun, dans le centre de la France, a été présenté jeudi au muséum des sciences naturelles d’Angers et salué comme une «découverte exceptionnelle».

Les ossements fossilisés de ce prédateur de la famille des plésiosaures, de gros reptiles marins qui vivaient à l’époque des dinosaures dans les mers et les océans, ont été retrouvés en 2013, après être tombés du plafond de la cave troglodyte de particuliers, encore emprisonnés dans du tuffeau, a expliqué Benoît Mellier, chargé des collections du muséum d’Angers.

Ces ossements – un fémur de 51 cm de long, des «morceaux de membres d’un poignet ou d’un pied», une «série de petites phalanges qui constituaient une palette natatoire», mais aussi une mandibule complète d’un mètre de long – ont été extraits à l’automne et rapportés en février au muséum, où ils feront l’objet d’une étude paléontologique complète avant d’être présentés au grand public.

La découverte de ce spécimen, qui mesurait probablement cinq à six mètres de long, est «exceptionnelle et va intéresser tous les chercheurs qui travaillent sur les reptiles marins dans le monde entier», a souligné Peggy Vincent, paléontologue au muséum national d’histoire naturelle de Paris, spécialiste des reptiles marins de l’ère secondaire.

«Cet animal a été trouvé dans des niveaux qui datent d’il y a 90 millions d’années et de cet âge-là, en Europe, pour le groupe des plésiosaures, on ne connaissait rien ou juste quelques petits éléments isolés, des vertèbres par exemple, mais rien d’aussi important et d’aussi complet», a-t-elle indiqué.

Des ossements fossilisés de reptiles marins de cet âge avaient déjà été retrouvés en Afrique du Nord et aux États-Unis

. «Le fait de savoir qu’il y en avait en Europe, cela change beaucoup de choses. (…) Ce n’est pas certain, mais c’est probable qu’il s’agisse d’une nouvelle espèce. Si c’est une espèce qui existe déjà, ça veut dire qu’il y a eu des migrations», a assuré Mme Vincent.

«Dans le monde, sur toute la période du Mésozoïque, c’est-à-dire de 250 millions d’années jusqu’à 65 millions d’années, on a seulement une centaine d’espèces de plésiosaures qui sont connues, c’est quasiment rien. Donc chaque découverte est importante pour essayer de retracer leur histoire et leur évolution, de comprendre comment ils sont apparus, comment ils ont évolué et pourquoi ils ont disparu», a souligné la paléontologue.

 

http://www.lapresse.ca

Un caïman capturé dans un parc de Toronto


Ce caïman n’est pas venu, tout seul, au Canada. Probablement acheté quand il était bébé, mais pour X raison, il a été abandonné dans un étang, alors imaginez si des enfants aurait voulu s’en approcher. Comment se fait-il qu’il soit si facile d’avoir des animaux exotiques alors qu’on peine à faire adopter des chiens et des chats abandonnés ?
Nuage

 

Un caïman capturé dans un parc de Toronto

 

Des employés du zoo Reptilia de Toronto tentant d’attraper le reptile.

Un reptile aquatique d’Amérique centrale et du sud, long de 80 centimètres, a fini par être attrapé lundi par un gardien de zoo, après des heures de recherches, dans un étang de High Park, à Toronto.

Une Torontoise, Teghan Stadnyk, avait aperçu le caïman nager dans un étang situé dans le secteur ouest du parc, dimanche. Après s’être approchée, elle a constaté qu’elle n’avait jamais vu un tel animal auparavant.

Les employés du zoo Reptilia de Toronto se sont alors rendus au parc pour tenter d’attraper ce reptile semblable à l’alligator, qui préfère d’ordinaire les climats tropicaux.

Comment le reptile est arrivé là n’est pas encore clair, selon le conservateur de l’Indian River Reptile Zoo à Peterborough, Bry Loyst, qui suspecte toutefois que quelqu’un l’y ait abandonné.

Des responsables de la Ville se sont rendus au parc après avoir pris connaissance par les médias de la présence du reptile.

Ils ont alors repéré la créature qui prenait le soleil, mais ils ne disposaient pas du matériel nécessaire pour le capturer.

« Ils n’avaient pas d’équipement spécial, donc, ils ont attendu les experts », explique Tammy Robbinson, responsable des communications au service animalier de la Ville.

« Le service animalier ne s’occupe généralement pas d’alligators ».

Plus tard, des membres de l’unité marine des services de police de Toronto, ainsi que du personnel du zoo Reptilia, ont pris part aux efforts pour attraper le caïman. Ce qui leur a pris environ une heure.

La taille de l’animal et sa rapidité ont rendu sa capture plus difficile, selon la gardienne de zoo en chef, Cheryl Sheridan.

« Plus ils sont petits et plus ils sont rapides », explique-t-elle.

Un de ses collègues est finalement parvenu à l’agripper avec sa main, selon Cheryl Sheridan, qui ajoute que le plus difficile était de pouvoir se rapprocher suffisamment de l’animal.

« Il va devenir un peu plus gros que maintenant, mais cela prendra du temps, peut-être 20 ans ou plus », affirme-t-elle.

Le caïman pourrait faire jusqu’à 2,4 mètres de long et peser 160 kilos, indique Mme Sheridan.

Teghan Stadnyk a filmé des images de la scène et mis le tout sur YouTube :

 

 

Le commissaire de l’Indian River Reptile Zoo à Peterborough, Bry Loyst, a examiné la vidéo et il croit que la créature est un caïman adulte.

http://ici.radio-canada.ca

Ça fait peur : un reptile marin avec des dents en aiguille


On voit toutes sortes d’animaux préhistoriques plus ou moins bizarres. Mais, celui-là est assez particulier. Ce genre de museau est très particulier, comme s’il s’est trompé de côté. En bref, sa particularité, fait de lui un animal unique en son genre qui a existé, il y a des milliards d’années
Nuage

Ça fait peur : un reptile marin avec des dents en aiguille

 

Représentation d’Atopodentatus unicus, le fossile découvert en Chine. Ses dents, très nombreuses, servaient probablement de filtres © Nobu Tamura, cc by nc nd 3.0

Représentation d’Atopodentatus unicus, le fossile découvert en Chine. Ses dents, très nombreuses, servaient probablement de filtres © Nobu Tamura, cc by nc nd 3.0

Un reptile aquatique de près de trois mètres de long a été découvert en Chine. Ce fossile à l’aspect inhabituel avait des centaines de dents qui servaient probablement à filtrer la nourriture.

Le reptile découvert en Chine vivait il y a environ 240 millions d’années et devait se servir de ses dents en forme d’aiguille pour filtrer la nourriture du fond des mers. Il possédait aussi un rostre vertical lui donnant un aspect tout à fait inhabituel.

Les faits : une nouvelle créature originale découverte en Chine

Des paléontologues décrivent dans Naturwissenschaften un nouvel animal fossile découvert dans le sud-ouest de la Chine. Cette créature avait un aspect plutôt effrayant : elle possédait des centaines de dents en aiguille et un rostre vertical. L’espèce appelée Atopodentatus unicus vivait au Trias moyen et a été trouvée dans la faune de Luoping, datée du Trias et située dans la province du Yunnan. La faune de Luoping est exceptionnellement bien conservée et comprend une grande diversité d’animaux marins : des arthropodes (crustacés, limules, etc.), poissons,reptiles, bivalves, gastéropodes, bélemnites, ammonites, échinodermes, brachiopodes,foraminifères, etc.

Atopodentatus unicus fait partie du clade des sauroptérygiens, un groupe de reptiles aquatiques qui s’est développé à partir d’ancêtres terrestres. Les sauroptérygiens étaient très présents pendant le Mésozoïque, ou ère secondaire, avant de s’éteindre à la fin de cette ère. Le squelette du fossile que les chercheurs ont découvert était quasiment complet et mesurait environ 2,75 mètres du « museau » à la queue. La morphologie du nouveau fossile ne ressemble à aucune autre espèce de reptile connue à ce jour.

Décryptage : un reptile atypique par sa dentition

Dans leur article, les chercheurs expliquent qu’ils ont nommé ce reptile Atopodentatus unicus à partir du latin atopo en raison de sa dentition atypique et dentatus pour « dent ». Le terme unicussouligne sa morphologie unique à ce jour.

La région de Luoping (en rose), où ont été trouvés les restes d’un reptile atypique, se trouve dans le sud de la Chine (représentée en haut à gauche), dans la province du Yunnan (ici en gris clair). En jaune, la préfecture de Qujing.

La région de Luoping (en rose), où ont été trouvés les restes d’un reptile atypique, se trouve dans le sud de la Chine (représentée en haut à gauche), dans la province du Yunnan (ici en gris clair). En jaune, la préfecture de Qujing. © Croquant, Wikimedia Commons, cc by sa 3.0

Le fossile découvert près du village de Daozi (Dawazi) appartient aux diapsides. D’après les scientifiques, c’était probablement un animal aquatique ou semi-aquatique. Les principales caractéristiques qui le rendent si original sont donc son rostre vertical et sa dentition.

En effet, le rostre, ou « museau » de l’animal, se courbe fortement vers le bas, et de façon verticale. De plus, l’extrémité antérieure de la mandibule (l’os de la mâchoire) s’étend à la fois dorsalement et ventralement pour former une structure qui évoque une pelle. La spécialisation des mâchoires et de la dentition indique que le reptile se serait adapté à une alimentation trouvée au fond des mers.

No panic : des dents faites pour filtrer

La dentition du fossile forme une barrière, qui rappelle un peigne. Elle compte entre 175 et 190 dents délicates dans chaque branche des mâchoires supérieure et inférieure. Certaines dents ressemblent à des aiguilles et d’autres à des lames. Au centre de la mâchoire du haut qui porteune fissure palatine, les dents sont organisées verticalement en 35 arrangements.

D’après les chercheurs, cette dentition était bien trop fine et fragile pour permettre de s’attaquer à de grosses proies. Elle devait plutôt servir à filtrer les vers marins et autres petites créatures des fonds océaniques. La forme inhabituelle de la mandibule en forme de pelle permettait probablement de ramasser la nourriture que les dents devaient ensuite filtrer.

http://www.futura-sciences.com/