Érable noir : un arbre rare qui se retrouve surtout dans la région de Montréal


Je ne suis pas une pro en botanique, je sais reconnaître certaines espèces d’arbres, mais pas vraiment les variétés. Ce qui nous amène a l’érable, emblème du Canada et bien sûr du sirop d’érable. Il existerait 100 variétés dans le monde, et au Québec, nous avons 6 espèces indigènes. Parmi eux, il y a l’érable noir, un arbre très noire qui malheureusement risque de disparaitre entre autres, à cause de l’urbanisation, les plantes évasive etc …
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Érable noir : un arbre rare qui se retrouve surtout dans la région de Montréal

Érable noir : un arbre rare qui se retrouve surtout dans la région de MontréalPhoto: Ministère de l’Environnement du QuébecIl est très difficile de distinguer l’érable noir de l’érable à sucre.

On croit souvent qu’il n’existe qu’une seule espèce d’érable au Québec, le fameux érable à sucre dont le sirop fait les délices des petits et grands. Cependant, la province compte six espèces d’érable indigènes dont son très proche cousin : l’érable noir, un arbre très rare et en situation précaire au point où il a été désigné espèce vulnérable au Québec en 2012.

« En effet, on compte seulement un peu plus d’une centaine de populations d’érable noir au Québec. De ce nombre, six populations ont déjà disparu et 33 vont l’être éventuellement, car il n’y a pas assez d’individus pour assurer la reproduction. Il reste à peine 27 populations viables parmi lesquelles il y a quatre populations protégées », explique Frédéric Coursol, inspecteur de la flore.

Ces populations se trouvent au sud de la province, dont plus de la majorité dans la grande région de Montréal.

Cependant, être un arbre dans une ville n’est pas facile. La principale menace vient de l’expansion urbaine. Même si des populations ont été recensées dans des aires protégées de certains espaces verts de Montréal, ces endroits sont fortement fréquentés par les visiteurs. Ce qui entraîne souvent la dégradation des sous-bois particulièrement fragiles par le piétinement. Il y a aussi l’invasion des plantes exotiques qui sont une vraie calamité. Notre expert songe particulièrement à l’alliaire, à l’anthrisque des bois et au nerprun cathartique.

« Cette plante envahissante peut donner la diarrhée aux oiseaux qui la disperse partout. Le nerprun peut remplir un sous-bois et le détruire. Rien d’autre ne peut y germer! Quand au broutement du cerf de Virginie, c’est un problème majeur! »

Une autre menace qui plane sur l’érable noir : il peut s’hybrider avec l’érable à sucre qui lui ressemble beaucoup. En effet, il peut s’associer à son proche cousin pour se reproduire. Ce qui crée des individus intermédiaires qui possèdent des caractéristiques des deux espèces. Ceci peut menacer l’intégrité génétique des populations d’érable noir surtout si celles-ci ne comptent qu’une petite quantité d’arbres.

« Où peut-on observer l’érable noir? Suivez les couches géologiques et l’affleurement de calcaires. On peut en trouver aux parcs-nature du Bois-de-Saraguay, du Bois-de-Liesse et du Bois-De-L’île-Bizard, au parc Angrignon, au parc-nature de la Pointe-aux-Prairies, près de la petite chapelle de la Réparation. Il y en a également au parc Angell Woods, au parc Thomas-Chapais et beaucoup au parc Marcelin-Wilson. »

Cependant, il est très difficile de distinguer l’érable noir de l’érable à sucre (Acer nigrum) en dehors de la saison de végétation

« Le truc est d’examiner les feuilles mortes au pied de l’arbre. Le dessous des feuilles de l’érable noir est poilu et doux comme du velours », de dire Frédéric Coursol.

Il est toujours agréable d’observer ce bel arbre pouvant atteindre de 21 à 34 m de hauteur (de 67 pi à 112 pi) et plus 100 cm (40 po) de diamètre. On peut en apprendre davantage grâce à des visites guidées sur la flore organisées dans les parcs-natures.

https://journalmetro.com/

Parole d’enfant ► Sirop d’érable


Ana-Jézabelle me raconte aussi des choses qui se passent avec la grand-maman du côté de son père. Et ce qui je trouve intéressant, c’est qu’elle essaie de donner des noms a des choses qu’elle connait certaines propriétés, mais sans plus
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Sirop d’érable

 

 

Grand-maman raconte :

Mamie se fait grignoter pleins de choses comme le pic-bois qui cogne après l’arbre
Pis, il y a un castor qui a grignoté un arbre au sirop d’érable
– Hum un arbre au sirop d’érable ?
– Oui, on met quelque chose pour faire du sirop d’érable
– Comment s’appelle l’arbre ?
– Je sais pas
– Allez, je sais que tu es capable
– Du sirop d’érable ?
– Non, un érable

Ana-Jézabelle, 5 ans/17 mai 2017

Le Saviez-Vous ► À l’érable pour le temps des sucres


Au printemps, c’est le temps des sucres qui commence au Québec. Plusieurs cabanes à sucre ouvrent leurs portes au public pour offrir des repas fait avec le sirop d’érable et le plus apprécié et surement le sirop verser sur la neige.
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À l’érable pour le temps des sucres

 

  Par Myreille Simard


Fini le temps où l’érable ne servait qu’à arroser les crêpes et les mets de la cabane à sucre. Le sirop d’érable est plus tendance que jamais et on le sert à toutes les sauces. On diversifie son usage et on s’en sert autant dans les plats salés que pour préparer des marinades, vinaigrettes, et tralala.

Savez-vous reconnaître le vrai du faux?

Au goût, la différence est assez flagrante, mais avant même de goûter, voici comment vous assurer que vous achetez du vrai sirop ou qu’on ne vous en servira pas une copie au resto. Au Québec, seul un produit 100 % eau d’érable peut afficher le terme « d’érable ». Donc si vous lisez sirop pur c’est pas du sirop.

Saviez-vous que?

– Il faut 40 litres d’eau d’érable pour produire 1 litre de sirop.

– Le sirop d’érable se congèle parfaitement et directement dans la canne.

– Le dessin traditionnel qui figure sur les boîtes de conserve de sirop d’érable provient d’un concours organisé par le Ministère de l’agriculture en 1951 et n’a jamais été changé.

– Notre sirop d’érable est exporté dans une cinquantaine de pays.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Insectes ravageurs: les prochaines invasions


Quand j’étais adolescente, papa voulait protéger ses épinettes noires de la tordeuse d’épinette, depuis quelques années, nous entendons parler de l’agrile du frêne, un insecte asiatique d’ou les coupes d’arbres de frêne, mais d’autres insectes ont été introduites et peuvent causer de grands dommages à une grande richesse du pays, les forêts.
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Insectes ravageurs: les prochaines invasions

 

L'agrile du frêne est vorace et impossible à... (PHOTO ALAIN DION, LA VOIX DE L'EST)

L’agrile du frêne est vorace et impossible à éradiquer (photo), mais d’autres menaces planent sur les arbres.

PHOTO ALAIN DION, LA VOIX DE L’EST

Charles Côté
La Presse

Les frênes qui dépérissent sous nos yeux au Québec sont victimes de la pire espèce exotique jamais introduite sur le continent, selon les experts.

En effet, l’agrile du frêne est vorace et impossible à éradiquer. Introduit par accident dans une palette de bois dans la région de Detroit en 2002, il a atteint le sud du Québec.

Mais d’autres menaces planent sur les arbres.

La Presse a interviewé Robert Lavallée, entomologiste au Service canadien des forêts, pour identifier ces insectes ravageurs dont on risque d’entendre parler dans les prochaines années.

Selon M. Lavallée, les espèces exotiques, «c’est un peu comme une boîte à surprise: on ne sait jamais quand elle peut nous exploser à la figure».

L’agrile du frêne est un bon exemple, dit-il. Il n’était pas un problème en Chine, mais en dix ans, il s’est répandu dans 24 provinces et territoires, du Québec jusqu’au Colorado, à l’ouest, en Géorgie, au sud, tuant des dizaines de millions d’arbres. «L’éradication est impossible et les frênes vont probablement tous y passer», affirme l’entomologiste.

Mais l’agrile n’est que le dernier d’une série d’insectes et de maladies exotiques qui ont infesté les forêts canadiennes.

«Il y en a eu plus de 80, dit-il. Quand on pense par exemple à la maladie hollandaise, elle a décimé les ormes, qui ont bien du mal à se rétablir.»

Érables et chênes menacés

Une espèce qui frappe à nos portes, le longicorne asiatique, fait frémir M. Lavallée. «Je ne souhaite surtout pas ça au Québec», dit-il

Découvert en 1996 à Brooklyn et apparu en Ontario en 2003, ce grand insecte s’attaque à toutes les principales espèces de feuillus, comme les érables et les chênes.

Au printemps 2013, le gouvernement fédéral avait annoncé son éradication en Ontario, dans les deux seuls lieux où on l’avait trouvé. Cependant, un nouveau foyer a été trouvé à Mississauga quelques mois plus tard.

Pour l’éradiquer, il faut abattre tous les feuillus dans un rayon de 400 mètres de l’arbre infecté.

«L’approche est toujours la même: abattage massif, dit M. Lavallée. Vous pouvez imaginer l’impact sur un quartier.»

L’expert a l’oeil sur une autre espèce qui présente une menace immédiate pour le Québec: la cochenille du hêtre.

Introduit au Canada vers 1880, par des des hêtres ornementaux importés d’Europe et plantés à Halifax, la cochenille est un petit insecte qui s’installe sur l’écorce du hêtre pour y enfoncer un tube lui permettant de se nourrir de sa sève.

Les blessures causées par les cochenilles servent d’entrées à deux types de champignons qui tuent l’arbre en quelques années.

M. Lavallée poursuit ses recherches pour trouver un agent pathogène naturel, comme un champignon, susceptible de tuer l’insecte.

«La maladie progresse lentement vers l’ouest du Québec et compromet sérieusement la croissance et la survie des hêtres», dit-il.

Une autre espèce qui est aux portes du Québec représente une menace réelle pour l’industrie forestière: le longicorne brun de l’épinette.

Lui aussi est apparu à Halifax et s’est répandu dans tout le sud de la Nouvelle-Écosse. M. Lavallée travaille à trouver des façons de lutter contre cet insecte, qui pourrait compliquer les exportations canadiennes de bois d’oeuvre.

«On étudie deux méthodes de lutte: avec des phéromones qui attirent les mâles et les empêcheraient de trouver les femelles et aussi des champignons, qui seraient pathogènes pour ces insectes et que les mâles inoculeraient aux femelles pendant la reproduction.»

Il reste l’espoir que les arbres eux-mêmes développent une résistance.

«Il y a environ un frêne sur 1000 qui résiste à l’agrile, et les chercheurs s’intéressent à cela aux États-Unis», dit M. Lavallée.

Changements climatiques

Cependant, les changements climatiques pourraient intensifier les attaques des ravageurs exotiques.

Par exemple, le puceron lanigère de la pruche, un insecte asiatique, fait des ravages juste au sud de la frontière.

La disparition des pruches, en particulier le long des ruisseaux de montagne, y a causé de «graves conséquences environnementales», selon le gouvernement fédéral canadien, qui souligne que cet insecte ne survit pas aux températures inférieures à -30oC.

«Il n’y a pas de réponse unique et simple, résume M. Lavallée. Les changements climatiques peuvent favoriser la remontée vers le nord de certaines espèces limitées par le froid hivernal. Par contre, des automnes plus doux et plus longs et des redoux hivernaux suivis d’un gel peuvent faire baisser la survie de certaines espèces.»

En plus des espèces exotiques, les ravageurs autochtones continuent d’inquiéter. La tordeuse du bourgeon de l’épinette, cette petite chenille d’un papillon de nuit, semble prospérer sur la Côte-Nord, ce qui est nouveau, explique Louis De Grandpré, chercheur en écologie forestière au Service canadien des forêts. Cela pourrait être relié au réchauffement climatique.

 «Les insectes, ce qui les limite, c’est la température, dit-il. Si l’été est trop frais, l’insecte ne peut pas compléter son cycle vital. Mais les foyers de défoliation sont beaucoup plus au nord que tout ce qu’on a vu par le passé. Depuis neuf ans, la population de tordeuse se maintient sur la Côte-Nord. Contrairement à ce que son nom indique, la tordeuse s’attaque d’abord au sapin baumier. Mais si l’insecte peut se maintenir dans la région où l’épinette noire est dominante, comme la Côte-Nord, il va avoir l’occasion de s’adapter et d’attaquer aussi l’épinette.»

http://www.lapresse.ca/

L’érable


Une merveille métaphore qui montre bien que nous ne pouvons attendre des gens de qu’ils peuvent offrir Et pour recevoir, il faut aussi donner
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L’érable

Un homme avait hérité d’un superbe terrain, au bout duquel se trouvait un érable magnifique. Mais cet homme venait de la ville, et il ne connaissait rien aux arbres.

Il vint trouver l’érable vers la mi-juillet et lui dit : « Donne-moi de ta sève sucrée, que j’en fasse du sirop. »

L’érable lui répondit : « Mais je n’ai plus de sève à donner, elle est toute répartie dans mes feuilles. »

L’homme revint à la fin d’octobre et dit à l’érable : « C’est l’été des Indiens. Il fait chaud. Donne-moi de l’ombre. »

L’arbre lui répond : « Mais, je n’ai plus d’ombre à donner parce que le vent m’a pris toutes mes feuilles. »

Déçu, l’homme revint six mois plus tard, à la mi-mars.

Il dit à l’arbre : « Je suis fatigué de ne voir que le blanc de la neige. Donne-moi de tes belles couleurs d’or et de rouille. »

Mais l’érable était si occupé à pomper la vie dans ses bourgeons qu’il ne l’entendit même pas.

Furieux, l’homme le coupa et le brûla…

Source : Petites douceurs pour le coeur, tome 2, p. 102

Vague de chaleur printanière – Un printemps difficile pour les acériculteurs de l’Outaouais


C’est le printemps aujourd’hui,  mais avec hier et aujourd’hui, c’était plutôt une journée chaude d’été. Autant l’hiver a été spécial que le printemps en est tout autant. Ces chaleurs font plaisirs par contre certains y laisseront leur plumes au passage car le la fin de l’automne laissait prévoir une récolte d’eau d’érable extraordinaire .. le printemps efface pour plusieurs acériculteurs leur espoirs d’une bonne saison ..
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Vague de chaleur printanière – Un printemps difficile pour les acériculteurs de l’Outaouais

 

Vague de chaleur printanière - Un printemps difficile pour les acériculteurs de l'Outaouais

La chaleur inattendue a des effets variés sur des entreprises de la région.

Dans la Petite-Nation, c’est la première fois en vingt-cinq ans que l’acériculteur Raymond Beauchamp, voit un temps des sucres aussi court. Le temps doux qui se poursuit limite la production des érables. À sa cabane à sucre, après six jours d’évaporation, il n’y a que 116 gallons de sirop d’érable, contrairement à plus de 150 en saison normale.

La situation est d’autant plus préoccupante que Raymond Beauchamp venait d’acquérir un évaporateur. Il souhaitait en amortir l’achat avec une bonne production cette année de sirop d’érable. Il doit maintenant s’attendre à une baisse de revenus.

On est assez inquiet. Si ça termine comme on pense cette semaine, ça va être une année record, mais de façon négative.Raymond Beauchamp, acériculteur

Les terrasses ouvrent plus tôt

Le malheur des uns fait le bonheur des autres. De nombreux clients ont profité du temps doux pour manger ou se prélasser aux terrasses du Marché By. Un bar laitier a même ouvert ses portes deux semaines plus tôt qu’à l’habitude.

Le mercure à Ottawa-Gatineau a grimpé jusqu’à 24 degrés Celsius, sans le facteur Humidex, fracassant le record de 2010 de 16 degrés. Le temps clément se maintiendra jusqu’à jeudi.

Le mercure descendra ensuite à 16 degrés, alors que la moyenne saisonnière est d’environ six degrés. Selon plusieurs météorologues, c’est du jamais vu depuis 65 ans

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